C'est le site spécialisé CNBC qui a noté l'aveu : le PDG de Google,
Eric Schmidt aurait, un temps, songé à déplacer ses serveurs hors des
États-Unis pour échapper à la débâcle de la NSA. C'est le patron de
Google en personne qui le confesse lors de son intervention au sommet
annuel du Paley Media Center, le 22 novembre 2013 avant d'expliquer
qu'il a choisi de rester pour... mener sa lutte contre les programmes de surveillance. "Nous avons pensé à partir mais
il est impossible pour Google de quitter les États-Unis, bien que ce
soit attrayant. Les raisons pour lesquelles nous avons voulu partir sont
simples : les entreprises américaines sont
soumises à ces règles édictées par la 'Foreign Intelligence Surveillance
Act' ou le 'Patriot Act' et cette surveillance pose un vrai problème", a déclaré Schmidt. Souvent rappelé à l'ordre quant à ses politiques de confidentialité, Google a cherché à redorer son blason. Le
18 juin 2013, le géant du web a demandé à la "Foreign Intelligence
Surveillance Court" l’autorisation de publier le nombre de requêtes que lui adressent les différents services de renseignement américains. Le 30 septembre, la Justice a rejeté a rejeté cette demande. Intervention complète d'Eric Schmidt au Paley Media Center
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