La chirurgie esthétique est une branche parfois nébuleuse de la médecine et beaucoup peinent à comprendre les gens qui en font un usage abusif. C’est sans doute pour cela que l’histoire de Won Jayhun, cette journaliste sud-coréenne, fait buzz sur la Toile. Pour mieux comprendre, voici un traditionnel avant/après.
Parfois, deux photos valent mieux qu’une…
Cette jeune femme n’est absolument pas un cas isolé, il existe un nombre impressionnant d’autres passionnés de chirurgie extrême. Il apparaît cependant que de plus en plus de ces transformations ne sont pas de simples caprices, mais proviennent de certains processus cérébraux qui modifient la perception visuelle d’un humain afin de déformer l’idée qu’il se fait de lui-même.
On commence à régulièrement entendre parler de « Dysmorphophobie », la crainte obsédante d’être laid ou malformé. C’est un trouble psychologique caractérisé par une préoccupation ou une obsession concernant un défaut dans l’apparence, fût-ce une imperfection légère réelle (taches de rousseur, grand nez, acné, cicatrices), voire délirante.
C’est une maladie à part entière, fréquente, de l’ordre de 1 % de la population, méconnue, et très douloureuse dans les cas sévères. En témoigne le cas de Won Jayhun.
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