Rédigé par : Laura Marie
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Quelle est la plus grande peur de l’être humain ?
Au bureau, nous sourions à notre patron même si nous ne pouvons pas le supporter intérieurement, pour qu’il nous aime et qu’il nous garde dans sa société. Nous faisons semblant que tout va bien à la maison, alors qu’intérieurement nous avons envie d’exploser, pour que notre conjoint continue de nous aimer, pour que nos enfants soient bien. Entre amis, nous ne disons pas ce que nous pensons de tel ou tel sujet, par peur de la moquerie, même quand pourtant cela touche nos profondes convictions et valeurs intérieures. Nous restons muets sur des sujets vitaux pour le bien du monde ou tout simplement pour notre propre bien-être, pour cette simple menace de « jugement » de l’autre, comme si, finalement, « l’autre », avait toujours plus d’importance que nous-mêmes.
Nous sommes bientôt 7 milliards d’humains sur cette planète. « Les autres » représentent donc 6 999 999 999. Maintenant réalisez bien, est-ce réellement possible de faire plaisir à 6 999 999 999 de personnes ?
C’est mathématiquement impossible. Vous serez morts avant même d’avoir réussi à faire plaisir à ne serait-ce que 10 personnes en même temps. Alors, pourquoi même essayer ? Faîtes le test, portez une robe rouge par exemple un jour, et demandez à 10 personnes ce qu’elles en pensent. Pas une seule personne n’en pensera la même chose. Certains trouveront cela génial, d’autres diront que c’est trop voyant, d’autres diront que ce n’est pas approprié, d’autres diront que vous êtes extraordinaire pour oser porter une telle robe, d’autres diront que vous êtes une personne horrible et que ce n’est pas respecter la femme que de porter une telle robe, et d’autres diront qu’au contraire vous honorez la femme en portant une telle merveille. Il y aura toujours autant d’avis qu’il y aura de personnes.
Vous êtes « ce qui vous aime ».
Les gens attendent de vous que vous soyez comme ils aiment eux, non pas comme vous aimez vous. Alors, en faisant ce que vous aimez vous, vous courez le risque du rejet, de la moquerie, du manque d’amour, et ça, c’est très douloureux pour l’être humain, surtout celui qui en aura manqué depuis son enfance et qui cherchera toute sa vie à le combler.
Je crois profondément que c’est une des choses les plus difficiles qui existe durant notre incarnation sur Terre, que de devoir apprendre à se détacher du regard des autres. D’un côté, on nous dit et nous comprenons que nous ne faisons qu’un, et nous sentons justement cette connexion entre les humains, la Terre, les Animaux, mais de l’autre, la réalité ne reflète pas toujours cela et tout humain ne veut pas encore le bien de l’autre. Beaucoup d’humains n’ont pas encore compris justement que nous sommes tous connectés et liés, et que le bonheur des uns devrait faire le bonheur des autres.
Beaucoup d’humains ont toujours besoin de juger (de préférence négativement). C’est instantané, il faut qu’ils donnent leur avis, de préférence sans avoir pris le temps de vraiment réfléchir à ce qu’ils disent ou sont sur le point de dire, est-ce que c’est vraiment justifié, est-ce que cela ne va pas blesser la personne, est-ce que c’est réel ou une simple projection de ma part ? Est ce que je suis réellement au courant du « plus grand schéma », du « plus grand plan », que cette personne est en train de réaliser (autrement dit, sa mission de vie ?). Qui suis-je pour me permettre de venir juger un centième de cette mission de vie, une si petite parcelle de son être, parce qu’elle fait écho en moi et que justement c’est une indication que c’est sur cette parcelle de moi que je dois travailler ?
Et c’est la même chose dans la « vraie » vie. Chaque personne que nous croisons émet un jugement sur nous, et nous faisons de même avec les autres. Nous jugeons la caissière du supermarché, nous jugeons le serveur du restaurant, nous jugeons notre patron sans connaître réellement sa vie, son enfance, ses difficultés. Mais que connaissons-nous de « leur plus grand schéma » ? de « leur plus grand plan ? », autrement dit, leur mission de vie, ce qu’ils sont venus expérimenter ici ? vivre comme expériences et apprendre, voire enseigner ?
Quand nous disons à quelqu’un « tu es trop ci, ou trop ça », ou « pas assez ci ou pas assez ça »; c’est « trop » ou « pas assez » par rapport à quoi ? Quel est le point de comparaison ? Est-ce par rapport à ce que cette personne a à réaliser sur Terre ? Non… c’est toujours par rapport à ce que NOUS nous acceptons, nous souhaitons, nous pouvons concevoir… c’est uniquement par rapport à nous que nous jugeons.
Alors, vous avez maintenant la clef pour vous libérer du jugement des autres. Chaque fois que quelqu’un vous juge, vous savez maintenant que cela en dit plus sur la personne que sur vous-même, car vous, vous savez qui vous êtes. Un jugement émis à votre égard vous en dit long sur le niveau de conscience de celui qui émet ce jugement. Il vous en dit long sur ses capacités d’empathie ou non, de compréhension, de capacités à voir la beauté en l’autre, à soutenir, à encourager ou non les autres, sur son niveau d’éveil spirituel aussi.
Cela ne veut pas dire qu’aucune « critique » ne soit constructive, mais ce n’est pas vraiment le sujet de cet article, nous parlons véritablement là du fait d’arriver à se détacher du regard des autres et de devenir libres d’être qui nous voulons être, d’être « ce que nous aimons » et non « ce qui nous aime ». Nous savons de toute façon faire la différence entre les critiques constructives et celles qui relèvent du pur jugement et de la propre projection de l’autre. Par ailleurs, comment séparer les critiques « à prendre en compte » et celles à zapper ? Nous ne pouvons prendre en compte que les critiques qui sont émises par les personnes qui sont au même niveau que nous, ou supérieur. Qui font les mêmes choses que nous. Qui ont traversé les mêmes choses que nous. Par exemple, en ce qui me concerne, je ne peux prendre en compte l’avis de quelqu’un qui ne se sera jamais exposé publiquement. Qui n’a jamais posté de photo de lui sur internet. Qui n’a jamais posté un article de lui sur internet. Qui n’a jamais fait de vidéo de lui publiquement. Quel avis constructif pourrait me donner cette personne ? Une simple projection, puisqu’il ne sait pas ce que c’est que de faire ce que je fais et d’être qui je suis (et bien souvent ne font même pas l’effort d’essayer de le comprendre). Par contre, si un grand auteur, ou une autre personnalité publique me donne des conseils (oui car une personne qui cherche à faire une critique constructive apporte plus ses éléments en terme de « conseils » et non avec des attaques gratuitement méchantes), là au contraire je serai toute ouïe.
Se détacher du regard des autres ne veut pas non plus dire s’en foutre totalement de la manière dont nous faisons se sentir les autres; Il y a simplement des choses qui incombent de notre responsabilité, et d’autres non. Par exemple, si je sors dans la rue et que j’insulte les passants, oui là je suis responsable de ce que je fais (bien que eux aussi aient leur propre responsabilité à gérer leurs propres émotions en retour). Par contre, si je suis dans la rue et que je porte une robe violette et que les passants n’aiment pas ma robe violette, ce n’est pas ma responsabilité. Si je crée un blog sur les hélicoptères et que certaines personnes n’aiment pas les hélicoptères, je ne suis pas responsable. Je ne vais pas fermer mon blog pour que les personnes qui n’aiment pas les hélicoptères soient heureuses, alors que moi, ce sont les hélicoptères qui me rendent heureuse. Vous comprenez ?
La prochaine fois que vous serez jugés ou attaqués, ne voyez donc pas l’autre comme le « méchant », mais plutôt comme la victime, car cette personne, comme nous venons de le voir, est forcément dans une vibration négative. C’est souvent donc même un appel à l’aide qu’elle envoie, sans même en être consciente.
Dans votre entourage, c’est la même chose. Vous serez toujours critiqués sur les choses que les autres envient, au fond d’eux-mêmes, d’avoir le courage de faire ou d’être. Même sous un profond sarcasme ou une profonde méchanceté apparente, se cache un « enfant » blessé qui souhaiterait avoir ou être quelque chose qu’il n’a / n’est pas.
Pour finir, certains diront peut-être « Oui mais faire ce que nous aimons, c’est justement ça le problème ! Certaines personnes aiment tuer les animaux et faire des guerres ! et cela ne veut pas dire que c’est bien ! ».
En effet, il est très important de clarifier ce point. Quand je parle du fait d’être « ce que nous aimons », je parle de la vraie joie du coeur. Comme mon exemple de banquier qui souhaite du plus profond de son coeur dessiner des robes. Comme cette femme qui rêverait d’écrire un blog sur son expérience de mort imminente mais qui a peur du regard des autres. Comme ce jeune homme qui souhaiterait ouvrir un refuge pour animaux mais qui a peur que ses amis se moquent de lui. Je ne parle pas de nos « faux » désirs, qui ne sont en fait que le reflet de nos manques (désir de pouvoir car sentiment d’impuissance, désir d’être connu car manque d’attention, désir d’être riche pour le regard des autres), je parle de la vraie joie, qui vient de nos tripes, de notre système de guidance interne, c’est à dire de nos émotions, et donc de notre âme.
Si ma plus profonde joie est de faire de jolies photos en robe de princesse, de me faire des tatouages sur tout le corps, de sauter en parachute, d’adopter 10 chiens, de partir faire le tour du monde, alors, je me DOIS de l’écouter. Car à travers notre plus grande joie, c’est notre âme qui nous parle et qui nous guide. Aucune personne extérieure ne peut savoir ni ne peut comprendre ce que notre âme est venue expérimenter. Nous seuls pouvont le ressentir. Et je dis bien ressentir, car cela ne peut être le mental qui nous donnera réponse à cela, mais uniquement notre coeur, organisme conscient à part entière, auquel nous pouvons nous adresser.
Devenez meilleurs amis avec votre coeur, et gardez en permanence l’alignement avec qui vous êtes réellement et avec votre âme. Comprenez que les jugements des autres ne sont que des reflets de leurs propres croyances et bien souvent de leurs propres limitations. Ayez donc de la compassion pour eux (dans la mesure du possible, sans pouvoir autant devenir une serpillère et vous laisser faire). Concentrez-vous sur votre joie, car encore une fois, c’est ainsi que votre âme vous guide. Et chaque fois que vous serez à nouveau tentés de ne pas faire quelque chose pour le regard des autres, demandez vous absolument : » Regretterais-je de ne pas avoir fait cette chose dans 10 ans » ? Imaginez-vous plus tard, et ressentez le regret de ne pas avoir fait telle ou telle chose, JUSTE pour le regard des autres, juste pour que quelqu’un n’ouvre pas sa bouche pour vous dire ce qu’il en pense de négatif. Ca fait très froid dans le dos. Qu’y-a-t-il de pire que de ne pas pouvoir retourner en arrière et d’avoir sacrifié sa vie pour les autres ?
Soyez vous-même, 100% vous-même, exprimez vos plus profonds désirs, vos plus profondes joies, vos plus belles couleurs, votre plus belle créativité, vos plus belles idées, et brillez du maximum que vous pouvez. Que votre lumière nourrisse l’ensemble de l’humanité au lieu de sommeiller en vous à cause de ceux qui n’auront pas encore compris l’existence de leur propre lumière…
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