jeudi 31 janvier 2013
Il est interdit de partager sur Internet le «I Have a Dream» de Martin Luther King
Mais il est un hommage que ses admirateurs ne pourront pas lui rendre, c’est celui de réutiliser librement son célèbre discours «I Have a Dream», prononcé le 28 août 1963 sur les marches du Lincoln Memorial de Washington: celui-ci est en effet sous copyright, les droits appartenant aux héritiers de King, qui en ont confié l’administration à la société britannique EMI Publishing, aujourd'hui propriété de Sony.
Vendredi, une vidéo du discours était mise en ligne sur Vimeo par le groupe Fight for the Future en l’honneur du Internet Freedom Day, une journée célébrant le premier anniversaire du blackout de l'Internet américain décidé l'an dernier pour lutter contre les projets Stop Online Piracy Act (SOPA) et Protect IP Act (PIPA), depuis suspendus.
Comme l’explique le site Digital Trends, le groupe, qui incitait les utilisateurs à partager la vidéo dans un «petit acte de désobéissance civile», a ensuite été informé qu'elle violait les conditions d’utilisation et qu’elle avait été retirée.
Comme le rappelle Mashable, EMI a déjà obtenu dans le passé à plusieurs reprises le retrait de la vidéo de YouTube. Dimanche 20 janvier au matin, une vidéo du discours postée par Fight for the Future était cependant disponible sur la plate-forme de Google. Vice note par ailleurs que, pour regarder la vidéo de manière légale, il faut acheter un DVD à 20 dollars disponible sur le site du King Center.
«Je ne vois pas qui peut vouloir vivre dans un monde où quelque chose d’aussi inspirant et éducatif que le discours du Dr. King ne peut être partagé», a expliqué Tiffany Chen, cofondatrice de Fight for the Future, à Digital Trends.
«A cause du copyright sur le discours de MLK, si SOPA était passée, vous auriez pu aller en prison pour avoir posté cette vidéo», a déclaré Holmes Wilson, un autre cadre de Fight for the Future, à CBS News. Contactés par plusieurs sites américains, ni Vimeo ni EMI n’ont commenté l’affaire.
Extinction des feux obligatoire la nuit pour les bureaux et les monuments
Les bureaux, les magasins ou les façades de monuments devront être plongés dans le noir la nuit à partir du 1er juillet, une mesure de sobriété énergétique à laquelle échapperont toutefois quelques zones touristiques dans Paris, Lyon, Marseille et 38 autres communes.
L'arrêté publié mercredi 30 janvier au Journal officiel, préparé par l'ancien exécutif et dont le cap avait été confirmé en novembre par la ministre de l'écologie Delphine Batho, pose plusieurs règles nouvelles.Côté façades, toutes les illuminations de bâtiments non résidentiels devront cesser au plus tard à une heure du matin : "Monuments, mairies, gares, tout ce qui n'est pas résidentiel", a confirmé à l'AFP le ministère de l'écologie. Les hôtels et tout ce qui relève de l'éclairage public (lampadaires, éclairage des routes, etc.) ne sont pas concernés.
DES EXCEPTIONS DANS 41 COMMUNES
Les vitrines de magasins devront elles aussi être éteintes à 1 heure ou "une heure après la fin de l'occupation de ces locaux" si celle-ci est plus tardive. Enfin, les éclairages intérieurs des "locaux à usage professionnel" – bureaux par exemple – devront eux aussi être éteints au maximum une heure après la fin de l'occupation, le contrôle revenant à la mairie dans la plupart des cas.
Le ministère prévoit néanmoins des dérogations accordées par le préfet pour la veille des jours fériés, les illuminations de Noël, lors d'événements nocturnes locaux mais surtout "dans les zones touristiques d'affluence exceptionnelle ou d'animation culturelle permanente".
Quarante-et-une communes sont concernées par ces exceptions, parmi lesquelles la "Ville-Lumière" avec sept zones (Champs-Elysées, Butte Montmartre, rue de Rivoli, Place des Vosges...), mais aussi le centre touristique de Marseille ou de Nice, le Vieux Lyon, Chartres...
La fin de ces éclairages, souvent symboles de gaspillage d'électricité, doit, selon le ministère, permettre de réduire la consommation française de près de 2 térawattheures (Twh) par an, ce qui correspond aux besoins de 750 000 foyers.
Les mesures doivent également permettre de réduire les impacts sur l'environnement (migration ou reproduction des animaux par exemple), voire sur les cycles humains du sommeil. "Les orientations générales du texte vont dans le bon sens", se sont réjouies les associations ANPCEN-Préservons la Nuit et France Nature Environnement dans un communiqué, appelant néanmoins à la vigilance sur les exceptions.
Mais ce black-out nocturne n'est pas non plus le grand soir de la "transition énergétique" voulue par le gouvernement. Ramenée à la consommation de courant en France l'an passé (490 térawattheures), cette économie potentielle correspond à 0,4% du total. Et certains jugent surestimée l'économie réalisable par les mesures.
APPEL À "ALLER PLUS LOIN"
Le Syndicat de l'éclairage, qui regroupe une cinquantaine d'entreprises de matériel électrique comme Legrand, a indiqué à l'AFP que, selon ses calculs, la baisse de consommation ne serait que de 0,5 Twh, soit quatre fois moins que ce qu'avance le gouvernement et à peine 0,1% de la consommation française.
Tout en "saluant" l'arrêté, la déléguée générale du syndicat, Elise Bourmeau, l'a jugé "toujours incomplet", appelant le gouvernement à "aller plus loin" en concrétisant des promesses formulées le mois dernier visant à favoriser les équipements électriques permettant d'économiser l'énergie.
Selon la fédération, l'éclairage tertiaire (bureaux, usines, hôpitaux...) représente au total (jour et nuit) 37 Twh, qu'il serait possible de réduire de 45%. L'éclairage public en France représente lui entre 5 et 7 Twh de consommation, selon la même source.
Pire que les bébés Reborn, les bébés Reborn vampires…
Nombre d’entre nous ont été traumatisés par les bébés Reborn, ces poupons hyper réalistes. Était-il possible d’inventer pire que ces derniers, il faut croire que oui ! Après le perturbant bébé Reborn, voici l’effrayant bébé Reborn vampire. Si.
Voici quelques années que les bébés Reborn sont à l’oeuvre, ces poupées sont parfois si réalistes que certains les considèrent comme de véritables enfants.
A contrario beaucoup sont effrayés par ces créatures mi-bébé mi-plastique. Bean Shanine a souhaité les rendre encore plus perturbants et il va sans dire qu’elle a franchement réussi. L’artiste les a littéralement vampirisés et zombifiés.
La jeune femme conçoit ces petits protégés de A à Z et avec tant de précision qu’ils s’arrachent comme des petits pains sur eBay. D’ailleurs posséder son propre bébé vampire coûte à peu près un bras, en effet il faut un budget minimal de 650 dollars et certains de ces monstres valent jusqu’à 1500 dollars.
Avant d’investir – sait-on jamais – voici quelques unes de ces créations… car oui, ils sont plusieurs. Chucky est donc de retour et en plusieurs exemplaires.
Est-il simplement possible de résoudre ce labyrinthe ?
Que celui qui n’a jamais parcouru 5 fois le labyrinthe de la boîte de céréales le matin nous jette la première pierre. Ces petites choses sont addictives et doivent l’être d’autant plus à mesure que leur taille augmente. Celui-ci est un des plus complexes jamais réalisé.
Il y a des professions dans lesquelles on s’ennuie plus que dans d’autres, notamment en travaillant comme concierge du département des sports d’une université publique. Aussi, pour passer le temps, un japonais de trente ans s’est essayé au dessin de labyrinthe.
La Toile s’est enflammée depuis twitter et le compte @Kya7y ‘s a été submergé de questions. Au final, on apprend que ces méandres ont été dessinées sur une feuille de format A1 donc de 594 × 841 mm. On imaginerait facilement que la réalisation n’a pris qu’une année, ou deux tout au plus… En réalité il aura fallu sept ans et quelques mois pour en venir à bout.
Si vous vous sentez de passer quelques heures de votre vie à le résoudre, vous risquez de tomber sur un os. Personne ne sait s’il est possible de le résoudre ! L’auteur lui-même n’a pas encore réussi l’exploit. Pour confirmer ou infirmer cette théorie, 50 photocopies ont été envoyées aux twittos zélés et pour le moment aucun n’a percé le secret de ce labyrinthe.
Pierre Rabhi lance la "révolution des colibris" devant une salle comble
Mercredi 30 janvier, le mouvement Colibris a lancé sa nouvelle campagne citoyenne, dans une ambiance de raz-de-marée populaire inattendu. Reporterre y était. Barnabé Binctin (Reporterre) - 31 janvier 2013
Reportage, Paris
Dix minutes avant l’ouverture des portes, c’est l’effervescence chez les organisateurs ; on distingue, derrière les grandes baies vitrées, la foule alignée en file indienne. Il y a du monde, beaucoup de monde. Il y en aurait jusqu’au bout de la rue dit-on, et même après le coin, dessinant un « Z » patient mais costaud, dans les rues calmes du quartier de Montgallet. Un an après la « fausse » campagne présidentielle de Pierre Rabhi au nom du mouvement des Colibris, le message a bel et bien été entendu, et les soutiens sont au rendez-vous. 20 minutes plus tard pourtant, les mines sont presque déconfites : les portes enfin ouvertes, un flot continu de fidèles s’est engouffré dans les escaliers et la salle de l’Espace Reuilly – qui peut accueillir 750 personnes – s’est remplie à ras bord en quelques minutes. Le succès a dépassé les attentes, la stupéfaction laissant progressivement place à un constat amer : tout le monde ne pourra pas entrer…
Les responsables se concertent, débordés par l’affluence : « Il y a des gens qui viennent de Lyon ou de Montpellier, c’est terrible, on ne peut pas les laisser dehors… ». Finalement, quelques courageux se chargent du crève-cœur : pour des raisons de sécurité évidentes, la salle ne peut plus abriter plus de monde, et après mille excuses, rendez-vous est pris pour de nouvelles échéances très rapidement… Pendant ce temps, Anne-Marie, bénévole historique, regrette presque que le mouvement « n’ait pas eu l’ambition de sa réussite. Des fois, je me souviens, on était qu’une centaine… Maintenant, c’est bientôt Bercy qu’il faudra réserver ! ». Bilan comptable, en ce soir du 30 janvier : près de 3 000 personnes se sont déplacées, selon les organisateurs, à peine un tiers pourra participer directement à l’événement.
Mais qu’est-ce qui a donc suscité tant de réactions aux quatre coins de la France ? Il s’agit d’une conférence participative pour lancer la nouvelle campagne du mouvement, intitulée « la (R)évolution des Colibris », et permettre ainsi de discuter collectivement de la feuille de route « le Plan des Colibris » avec tous les membres, soutiens et bénévoles du réseau Colibris.
Colibris, colibris, colibris ? C’est le nom poétique pris en 2007 par le mouvement fondé par Pierre Rabhi, anciennement appelé Mouvement pour la Terre et l’Humanisme. En 2012, les Colibris font une campagne originale, « Tous candidats ». Aujourd’hui, la structure est aussi nébuleuse que le projet n’est ambitieux. Le prospectus à l’entrée ose une première définition : « Colibris est un mouvement de citoyens décidés à construire une société vraiment écologique et humaine ». Puis une deuxième : « Colibris a pour mission d’inspirer, relier et soutenir toutes les personnes qui participent à construire un nouveau projet de société ». Le directeur des Colibris, Cyril Dion, dessine les contours du mouvement : « Nous faisons le constat qu’il existe actuellement une force qui réinvente la société depuis sa base, et Colibris est la structure-relais de toutes ces mobilisations locales. L’objectif est d’aider les gens à agir ». Mais qu’est-ce vraiment ? un think tank, un courant politique, un adversaire en gestation en vue des futures luttes électorales ? « Non, nous ne serons jamais un mouvement politique, nous ne prendrons jamais position lors des échéances politiques. A terme, nous voulons orienter les décisions publiques, en restant à l’échelle citoyenne. Notre rôle est d’ensemencer ». Concrètement, Colibris est une association d’intérêt général, qui se finance majoritairement, depuis 2012, par le don citoyen et qui emploie 7 salariés.
Chloé est venue de Nantes uniquement pour l’occasion, cela lui a coûté un jour de congé et un aller-retour en train. Colibris en vaut largement la peine : « Cela permet de réaliser qu’il existe plein d’alternatives et de projets locaux. Colibris tisse la toile entre toutes ses initiatives, c’est un travail absolument nécessaire ». Le mouvement est donc ce vivier d’initiatives qui portent un nouvel élan d’espoir. Et lorsqu’on lui demande si les Colibris peuvent s’apparenter à de nouveaux Indignés, la jeune femme est catégorique : « Non, ce n’est pas de la contestation ! au contraire, c’est de la création, on montre qu’autre chose peut exister, c’est possible ».
La philosophie du mouvement : re-responsabiliser l’individu
Le mouvement des Colibris est de l’ordre de l’utopie concrète, dans cette tentative de réconciliation entre l’idéal et le monde vécu. La raison d’être du mouvement réside probablement là, d’ailleurs, dans sa philosophie d’action : re-responsabiliser l’individu et redonner confiance dans la capacité personnelle et quotidienne d’agir concrètement pour le changement. Les inspirations gandhiennes sont à peine voilées : « Soyons le changement » est ainsi le slogan de la nouvelle Révolution.
Le Mahatma des Colibris, c’est Pierre Rabhi, et c’est lui qui exprime le mieux cette pensée : « La crise, nous la cherchons partout, alors que nous l’avons en nous-mêmes. Tous les jours, à travers nos choix de consommation, nous déterminons un modèle de société. C’est à nous de changer le paradigme dominant ».
Réaccorder les valeurs et le mode de vie. Rejouer ensemble le fond et la forme. Cette conférence « participative » était l’occasion de convertir les discours en actes, en renouvelant les modes d’échange par exemple. Les « forums de proximité » qui offraient des temps de discussion entre voisinage ont permis de mettre en débat les exposés des intervenants. Car de beaux noms se sont relayés sur la scène, autour de Pierre Rabhi, entre Thierry Salomon – président-fondateur de Négawatt – et Jacques Caplat – auteur de L’Agriculture biologique pour nourrir l’humanité. Tous étaient là pour présenter la feuille de route qui guidera cette campagne de près de 18 mois, autour de 5 thèmes prioritaires qui se succèderont dans le temps :
1/ l’économie : relocaliser,
2/ l’agriculture : planter ce que nous mangeons,
3/ l’éducation : révolutionner l’école,
4/ la démocratie : réinventer un modèle pour la Cité,
5/ l’énergie : économiser et produire renouvelable.
Avec toujours le souci d’associer le geste et la parole : à côté des programmes d’actions locaux, cette feuille de route sera également soumise à amendements. Une version 1.0 est mise en ligne sur un espace collaboratif, qui sera actualisé tous les 6 mois afin de l’enrichir des commentaires et propositions de chaque citoyen.
Il reste à expliquer ce succès que les organisateurs n’avaient pas anticipé. Pour beaucoup, c’est un révélateur important, le signe qu’on s’enfonce dans la crise. « Regardez dans quel monde on vit… c’est un terreau propice à ce genre de mouvements qui cherchent des réponses », souffle Anne-Marie. Laurent, un autre bénévole surpris, confirme : « Cela traduit bien qu’il y a un immense besoin d’espoir, une volonté forte de réenchantement. Pour moi, on tombe finalement dans le registre de la religiosité, une sorte de nouvelle religion laïque ».
Cette approche spirituelle est probablement la marque du Père fondateur : « On s’est rendu compte que Pierre Rabhi transmettait quelque chose aux gens, et que cela avait à voir avec la spiritualité. Il peut être vite dépassé par ce qu’il insuffle » commente Céline Morel, la responsable communication des Colibris.
L’arrivée sur scène confirmera que son charisme transcende les foules : une longue ovation d’un public qui se lève en son honneur et l’émotion perceptible d’un homme respecté. « C’est toujours le même problème, j’ai pas fait de stage avec Johnny Hallyday moi, je sais jamais comment faire face à tant de monde… ». Un mouvement à l’image de son représentant adulé, nous confiera encore Céline Morel : « Il n’y a pas d’idées de grandeur ; ce qui plaît aux gens, ce sont des scénarios compréhensibles, car ils peuvent se les approprier et en devenir acteurs. C’est ça, Colibris ».
Au fait, pourquoi les colibris ? La réponse nous vient du côté de l’Amérique du sud, dans une légende chère à Pierre Rabhi. L’histoire veut qu’un jour, alors qu’un incendie ravageait la forêt et que tous les animaux regardaient désemparés le désastre se produire, le colibri, lui, s’activait de son côté, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Un tatou, agacé de cette agitation dérisoire lui dit alors : « N’es-tu pas fou Colibri ? crois-tu vraiment éteindre le feu avec ces gouttes d’eau ? » Et le colibri de répondre : « Non, mais je fais ma part… »
Hier soir, le colibri n’était plus vraiment seul, et sa petite goutte d’eau, associée à celle de ses camarades, a pris du volume. Preuve que le calendrier avait été bien étudié : avec ce froid, l’histoire de la petite goutte d’eau pourrait vite faire effet boule-de-neige… C’est tout le mal qu’on leur souhaite.
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Complément d’information :
Le Plan des Colibris lancé par le mouvement de Pierre Rabhi :
Source : Barnabé Binctin pour Reporterre
Photo : pierrerabhi.org
Lire aussi : Pierre Rabhi en Margeride
Il ne suffit pas de manger bio pour changer le monde
« Ce n'est pas parce qu'on va tous manger bio que le monde va changer. On peut manger bio et recréer nos tares fondamentales. L'aventure humaine ne doit pas se résumer à l'économie d'énergie ou à l'innovation. L'aventure humaine, c'est comment devenir une société qui soit belle, rayonnante, légère. »
Pierre Rabhi s'est installé en 1960 sur une terre rocailleuse et sèche d'Ardèche, en rupture avec l'aliénation du monde industriel. Au fil des années, cet autodidacte a développé des méthodes innovantes d'agroécologie, le bio bien avant la mode, et une pensée originale et décapante sur notre monde et le moyen de le transformer radicalement.
Rue89 est allé à sa rencontre, dans sa ferme de Monchamp où il vit toujours, dans une nature qui le nourrit d'abord spirituellement. Dans cette conversation à bâtons rompus, Pierre Rabhi revient sur son parcours hors du commun, de sa naissance algérienne dans une famille de forgeron musulman, à son aura qui dépasse de beaucoup le cercle de l'écologie. Ce paysan-philosophe récuse l'idée qu'il soit devenu un « gourou », même s'il est une source d'inspiration pour beaucoup, et a généré un courant qui s'inspire de ses idées.
Au coeur de sa démarche : le changement par l'exemplarité, la création d' « oasis » de vie et de travail où s'ébauche la société de demain. Mais en même temps, comme Gandhi, il pense que l'homme doit « changer lui-même pour changer le monde », que manger bio ne suffit pas à garantir une société meilleure.
Pierre Rabhi garde une croyance profonde dans l'homme et dans son rapport à la nature, qu'il veut réhabiliter pour que cesse l'oeuvre prédatrice dans laquelle s'est engagée notre modèle de société, conduisant à une impasse économique, sociale, environnementale. Une voix à écouter au moment où chacun s'interroge sur la crise, individuelle et collective, que traverse notre monde.
Pierre Haski
La feuille de route vers la « sobriété heureuse »
Agriculture, énergie, économie, éducation, démocratie : les amis de Pierre Rabhi publient leur feuille de route alternative de « grandes directions à 50 ans ».
Les amis de Pierre Rabhi, l’agriculteur-philosophe promoteur de la sobriété heureuse, ont un « plan ». Ce mouvement, représenté par l’association les Colibris, présente ce mercredi soir à Paris sa « (r)évolution ».Cette « feuille de route citoyenne, politique, alternative, coopérative, à destination de tous » n’est pas un programme politique, mais une série de « grandes directions à 50 ans » pour que la politique soit guidée par les préoccupations de long terme de la société civile.
Dans les cinq domaines clés que sont l’économie, l’agriculture, l’énergie, l’éducation et la démocratie, des « objectifs » et des « leviers d’action » pour les atteindre (et qu’il s’agit de promouvoir auprès des élus ou des entrepreneurs) sont proposés. Les maîtres-mots de la feuille de route : décentralisation et sobriété. Toutes ces thématiques sont déclinées dans une série de livres parus dans une collection en partenariat avec Actes Sud « Domaine du possible », dont (R)évolutions de Lionel Astruc est la synthèse.
« Incarner les utopies »
A force d’expliquer, depuis trente ans, que nos sociétés industrialisées marchent sur la tête, le petit paysan ardéchois originaire du Sahara a vu le nombre de ses soutiens grandir, s’organiser... au point de s’être engagé en 2002 dans un début de campagne pour l’élection présidentielle. Plus habitué aux livres et aux conférences, il avait lancé alors un appel à une « insurrection des consciences ». Avant de se raviser.Comme il nous l’a confié dans l’e-book d’entretiens que nous avons publié en juillet 2012, il a rapidement réalisé que : « La politique n’est pas en phase avec la réalité. » Celui qui revendique « d’incarner les utopies » prévient aujourd’hui les politiques au pouvoir qu’« ils devraient être plus sensibles aux initiatives porteuses d’avenir issues de la société civile » (écouter le son).
Interview de Pierre Rabhi
Sur le Plan des Colibris - 72% des Français auraient « l’impression que le système politique fonctionne plutôt mal, et que leurs idées sont mal représentées » ;
- 82% que les hommes et femmes politiques « agissent principalement pour leurs intérêts personnels ».
La parabole du colibri
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous
les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre.
Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec
son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par
cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce
n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Et le
colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »
Le résultat est ce « plan », dont la version que nous publions est 1.0 et qui sera décliné en un wiki, acutalisé en permanence sur Internet.
« Ceux qui ressentent le message comme étant pertinent vont le propager », prédit Pierre Rabhi, prêt à « répondre aux sollicitations », mais sans avoir le moindre rendez-vous à Matignon ou l’Elysée.
Un « cerveau collectif » où chacun met sa part de génie
Ce grand travail de maïeutique a nécessité de remonter à la « cause des causes » : la démocratie. L’expert choisi pour porter la parole sur ce volet n’est autre qu’Etienne Chouard, héraut du « non » au référendum européen de 2005, et qui réfléchit depuis des années à importer les bienfaits de la démocratie athénienne dans notre monde contemporain. Il propose une vraie révolution :« Faire réécrire notre constitution par une assemblée constituante populaire, tirée au sort et dont les membres seront inéligibles aux mandats qu’ils définiront. »Idée qu’il développe déjà sur son blog Le Planc C, et qu’il décline de conférence en wiki-échanges sur Internet. Il s’explique :
« Contrairement à Mélenchon, qui veut une constituante élue, moi je pense que si on veut une constitution, il faut qu’on l’écrive nous-mêmes. Si les élus l’écrivent pour eux, il y a un conflit d’intérêt, alors que si on met n’importe qui, un plombier par exemple, il sera naturellement conforme à l’intérêt général ».Très excité par l’exercice de « cerveau collectif où chacun met sa part de génie », le prof cherche à décrypter les abus de pouvoir et voit dans la monnaie privée une vraie source d’oppression.
Justement, les Colibris proposent de « rendre la souveraineté monétaire », par le développement des monnaies locales. Des initiatives comme le Sol-Violette à Toulouse rencontrent déjà un succès croissant même si, selon Etienne Chouard, elles sont surtout « à vocation pédagogique ».
Construire, à côté du capitalisme, une économie alternative
Au lancement de la (r)évolution se trouveront aussi quelques élus rock’n’roll, comme le sénateur EELV du Morbihan Joël Labbé. Lui voit dans les Colibris des « semeurs d’idées nouvelles » sur lesquels il s’appuie pour faire des propositions parlementaires :« Une initiative qui arrive au bon moment, alors que la société civile est mûre pour se mobiliser, mais qu’il y a toujours ce fossé entre élus et citoyens. »Quand le plan à 50 ans des Colibris est l’« autonomie alimentaire pour tous », le sénateur va plus loin en rédigeant une « proposition de loi interdisant les pesticides par les collectivités locales sur les espaces publics ». Il assure que c’est possible puisque des communes l’ont déjà fait.
Cette démonstration par l’exemple, cet essaimage d’initiatives individuelles est au cœur de la stratégie des Colibris, rappelle son directeur Cyril Dion :
« Ceux qui ont voulu transformer le capitalisme de l’intérieur ont bien vu que ça ne marche pas. Body Shop [la boîte de cosmetique écolo et éthique, ndlr] a été racheté par L’Oréal... Il vaut mieux construire à côté une économie alternative, tout en laissant l’ancienne s’écrouler d’elle-même. »
Devenir des acteurs de changement
Raphaël Souchier, auteur de « L’après-Wall Street sera local, Citoyens, entreprises et collectivités réinventent l’économie », à paraître prochainement, présentera les bienfaits de la relocalisation de l’économie. Il exposera le succès du réseau américain BALLE (Business Alliance For Local Living Economies) :« Organic Valley regroupe 1 766 familles paysannes, réalise un chiffre d’affaires de 700 millions de dollars, et leur objectif central est de préserver un art de vivre local. Iils ne sont pas devenus des exploitants exploités par leur propre organisation. »En France, la responsabilité de l’intérêt général est au contraire trop souvent dévolue à la collectivité ou aux associations. Là, explique-t-il, « il s’agit de faire passer la notion de responsabilité personnelle et collective dans nos pratiques habituelles, de devenir des agents de changement ».
Et comme le dit Pierre Rabhi, la question n’est plus seulement « quelle planète laisserons-nous à nos enfants ? » mais « quels enfants laisserons-nous à la planète ? ».
Florence Ollivet-Courtois, Un éléphant dans ma salle d'attente
Livre : « Un éléphant dans ma salle d’attente » éd. Belin
C’est une femme passionnée qui exerce un métier de rêve que nous recevons ce matin… Florence Ollivet-Courtois, est la seule vétérinaire libérale en France à exercer exclusivement sur la faune sauvage, notamment dans les parcs zoologiques ! Convaincre un chimpanzé diabétique de prendre chaque jour son insuline, faire une prise de sang à une otarie, repositionner la mâchoire fracturée d’une girafe… voilà son quotidien, qu’elle raconte dans un livre insolite intitulé « Un éléphant dans ma salle d’attente » (Ed. Belin). Elle est notre invitée ce matin !
« Un éléphant dans ma salle d’attente » éd. Belin
Veiller toute la nuit un éléphanteau nouveau-né, capturer des lionnes échappées, éduquer un chimpanzé diabétique à sa prise d’insuline… Tel est le quotidien du docteur Florence Ollivet-Courtois, vétérinaire spécialisée dans la médecine de la faune sauvage, exotique, et souvent, ajoute-t-elle, “non coopérative”. Une banale prise de sang présente un tout nouveau défi quand le patient est un chameau adulte, ou une otarie mâle de quatre cents kilos. Poser une puce électronique d’identification est un geste simple, à condition de capturer d’abord les soixante loups éparpillés sur trente hectares. Une radio du coude réclame une logistique herculéenne, quand la patiente est une éléphante… Et pour élucider le mystère du guépard qui baissait la tête, celui du panda roux aux mains enflées, ou autre énigme médicale dont la faune sauvage est un inépuisable réservoir, il faut être robuste comme Daktari et avoir le sens du diagnostic du Dr House.
Florence Ollivet-Courtois
Dès qu’un tigre, un éléphant, un hippopotame ou un panda tombe malade, c’est elle que l’on appelle, de jour comme de nuit ! Florence Ollivet-Courtois est la seule vétérinaire en France spécialisée dans la faune sauvage et exotique.
Arrière-petite-fille, petite-fille et fille de vétérinaires, elle se passionne depuis toujours pour les animaux et n’hésite pas à risquer sa vie pour les soigner. Dans son livre "Un éléphant dans ma salle d’attente" paru chez Belin, elle raconte ses aventures extraordinaires : ses ruses pour endormir une lionne, faire prendre à un chimpanzé son insuline contre le diabète, ramener des cerfs dans leur enclos ou lancer la tête de la girafe afin de l’aider à se relever.
Daktari
© CC - 2012 / Wikimedia Commons
Comment lever un éléphant rendu groggy par son anesthésie et souffrant d'une arthrose du coude ? Quelles peuvent être les conséquences d'un déficit en vitamine E chez un guépard ? Quelle approche astucieuse pour une prise de sang chez une otarie qui a la phobie des aiguilles ?
Autant de questions que se posent les vétérinaires qui exercent sur les animaux sauvages et la faune des parcs zoologiques. Parmi eux, en France, une seule est libérale. Forte de quinze ans d'expérience et munie de son fusil hypodermique et de ses fléchettes anesthésiantes, elle parcourt la France à la rescousse des fauves et cervidés de tous poils. Entre un lancer de tête de girafe et une castration d'alpaga, Florence Ollivet-Courtois vient évoquer son parcours et son métier pour "La Tête au carré".
Florence Ollivet-Courtois tiendra une conférence au Salon du livre de Paris le vendredi 16 mars de 12h30 à 13h30 à l'espace "Sciences pour tous". Elle sera également en dédicace sur le stand des éditions Belin (P28) ce même jour à 11h30 et à 15h00.
Dr Lucy, exploring the connections between animal, human and environmental health
Welcome
Are the animals okay?
I have been asking myself this question for as long as I can remember. It's the reason I became a veterinarian. It's the central theme behind my writing and teaching. It's why I work in conservation.
I will happily stand for hours waiting for a giant otter to swim into a pond and start fishing or for a mountain gorilla to wake up from a nap and start grooming. I love taking my Labrador retriever swimming, day after day. One of my favorite things to do is watch a perfectly healthy creature go about its routine.
Unfortunately, countless animals are not okay. Dozens of species are on the brink of extinction. Others have been squeezed into smaller, fragmented, altered habitats. This is a problem we need to solve — and soon. The reason is simple: humans are animals, too.
We have also dramatically changed the nature of our relationship with animals. We live in much closer quarters, for one thing. More than ever, our health is affected by their health, and vice versa. This is the bad news. The good news is that if health problems are linked, so are the solutions. The next step is to better understand the many connections between human, animal and environmental health.
It will take all of us to ensure the animals, including humans, are okay. I hope you will find inspiration here to participate any way you can.
I have been asking myself this question for as long as I can remember. It's the reason I became a veterinarian. It's the central theme behind my writing and teaching. It's why I work in conservation.
I will happily stand for hours waiting for a giant otter to swim into a pond and start fishing or for a mountain gorilla to wake up from a nap and start grooming. I love taking my Labrador retriever swimming, day after day. One of my favorite things to do is watch a perfectly healthy creature go about its routine.
Unfortunately, countless animals are not okay. Dozens of species are on the brink of extinction. Others have been squeezed into smaller, fragmented, altered habitats. This is a problem we need to solve — and soon. The reason is simple: humans are animals, too.
We have also dramatically changed the nature of our relationship with animals. We live in much closer quarters, for one thing. More than ever, our health is affected by their health, and vice versa. This is the bad news. The good news is that if health problems are linked, so are the solutions. The next step is to better understand the many connections between human, animal and environmental health.
It will take all of us to ensure the animals, including humans, are okay. I hope you will find inspiration here to participate any way you can.
mercredi 30 janvier 2013
48h pour arrêter les tueurs d'abeilles
Dans le monde entier, des milliards d’abeilles meurent en silence, menaçant nos cultures et notre alimentation. Mais dans 48 heures, l’Union européenne pourrait interdire les pesticides les plus dangereux et ouvrir la voie à une interdiction internationale qui pourrait bel et bien sauver les abeilles.
Dans le monde entier, les abeilles sont menacées d’extinction et l'agence sanitaire européenne vient de reconnaître la toxicité de certains pesticides. Nous avons 48 heures avant une rencontre-clé: mobilisons 2 millions de personnes pour sauver les abeilles
Quatre pays européens ont déjà interdit ces poisons; les colonies d’abeilles s’y reconstituent lentement. Voilà quelques jours, l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a déclaré pour la première fois que certains pesticides tuent les abeilles. Aujourd’hui, juristes et députés européens appellent à une interdiction totale. Mais Bayer et d’autres producteurs de pesticides mènent un lobbying acharné pour maintenir leurs produits sur le marché. Si, massivement, nous dénonçons leur action, nous pourrons pousser la Commission européenne à faire passer la santé des citoyens et la protection de l’environnement avant les plus-values de quelques actionnaires.
Heureusement, nous savons que nos voix comptent! L’an dernier, nos 1,2 million de signatures avaient forcé les autorités américaines à engager une consultation sur les pesticides. Aujourd’hui, avec 2 millions de signatures, nous pouvons convaincre l’UE de se débarrasser de ces poisons et paver la voie à une interdiction planétaire. Signez cette pétition urgente essaimez en l’envoyant à tous vos proches. Avec des députés européens, nous remettrons votre message lors de la réunion-clé qui aura lieu à Bruxelles cette semaine:
http://www.avaaz.org/fr/sauvez_les_abeilles/?biLEvab&v=21431
Les abeilles ne servent pas uniquement à produire du miel: elles sont essentielles à la vie sur Terre et pollinisent chaque année 90% des plantes sauvages et cultivées. Ces dernières représentent une valeur d’environ 40 milliards de dollars et plus d’un tiers des disponibilités alimentaires mondiales. Si les abeilles disparaissent, nos fruits, légumes et noix préférés pourraient disparaître des étals.
Au cours des dernières années, les colonies d’abeilles ont fortement décliné. Des espèces se sont déjà éteintes et certaines espèces américaines ont vu leurs colonies décimées, réduites à 4% de leur population habituelle. Les scientifiques cherchent des réponses depuis longtemps, et aujourd’hui, l’EFSA affirme que certains pesticides, les néonicotinoïdes, pourraient être responsables de ce massacre. La France, l’Italie, la Slovénie et même l’Allemagne, pourtant patrie de Bayer, l’un des plus grands producteurs de ces pesticides, les ont déjà interdits. Mais Bayer continue d’exporter son poison dans le monde entier.
Aujourd’hui, nous entrons dans une phase cruciale pour l’interdiction des pesticides. Les députés européens intensifient leur pression sur la Commission et certains pays pour faire adopter une loi contre ces poisons. Nous pouvons les aider par un soutien citoyen massif contre ce puissant lobby. Signez cette urgente pétition adressée aux responsables européens et partagez cet e-mail autour de vous:
http://www.avaaz.org/fr/sauvez_les_abeilles/?biLEvab&v=21431
Les menaces s'accumulent sur la biodiversité qui nous permet de vivre et d'admirer la nature. Les membres d’Avaaz s’unissent une fois encore pour protéger les animaux en danger,grands ou petits. Qu’il s’agisse de gagner une bataille pour empêcher la Commission baleinière internationale de légaliser le meurtre de ces géants des océans ou qu’il s’agisse de sauver les abeilles, ces minuscules créatures dont la nature est si dépendante, nous allons nous unir pour défendre le monde que nous voulons.
Avec espoir,
Luis, Ari, Alice, Iain, Ricken, David, Alaphia et toute l’équipe d’Avaaz
POUR EN SAVOIR PLUS:
Pesticides: un risque enfin admis pour les abeilles (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/01/16/pesticides-un-risque-enfin-admis-pour-les-abeilles_1817630_3244.html
Un pesticide pour expliquer l’effondrement des colonies d’abeilles (Conso-Globe)
http://www.consoglobe.com/colonie-abeilles-pesticides-effondrement-cg
La pollinisation (Agriculture.technomuse.ca)
http://www.agriculture.technomuses.ca/francais/les-abeilles/la-pollinisation/effets-sur-fruits.php
Donnons une chance aux abeilles (Alliance des Verts Européens, communiqué)
http://www.greens-efa.eu/donnons-une-chance-aux-abeilles-9026.html"
L’EFSA identifie les risques associés aux néonicotinoïdes pour les abeilles (EFSA)
http://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/130116.htm?utm_source=homepage&utm_medium=infocus&utm_campaign=beehealth
Dans le monde entier, les abeilles sont menacées d’extinction et l'agence sanitaire européenne vient de reconnaître la toxicité de certains pesticides. Nous avons 48 heures avant une rencontre-clé: mobilisons 2 millions de personnes pour sauver les abeilles
Quatre pays européens ont déjà interdit ces poisons; les colonies d’abeilles s’y reconstituent lentement. Voilà quelques jours, l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a déclaré pour la première fois que certains pesticides tuent les abeilles. Aujourd’hui, juristes et députés européens appellent à une interdiction totale. Mais Bayer et d’autres producteurs de pesticides mènent un lobbying acharné pour maintenir leurs produits sur le marché. Si, massivement, nous dénonçons leur action, nous pourrons pousser la Commission européenne à faire passer la santé des citoyens et la protection de l’environnement avant les plus-values de quelques actionnaires.
Heureusement, nous savons que nos voix comptent! L’an dernier, nos 1,2 million de signatures avaient forcé les autorités américaines à engager une consultation sur les pesticides. Aujourd’hui, avec 2 millions de signatures, nous pouvons convaincre l’UE de se débarrasser de ces poisons et paver la voie à une interdiction planétaire. Signez cette pétition urgente essaimez en l’envoyant à tous vos proches. Avec des députés européens, nous remettrons votre message lors de la réunion-clé qui aura lieu à Bruxelles cette semaine:
http://www.avaaz.org/fr/sauvez_les_abeilles/?biLEvab&v=21431
Les abeilles ne servent pas uniquement à produire du miel: elles sont essentielles à la vie sur Terre et pollinisent chaque année 90% des plantes sauvages et cultivées. Ces dernières représentent une valeur d’environ 40 milliards de dollars et plus d’un tiers des disponibilités alimentaires mondiales. Si les abeilles disparaissent, nos fruits, légumes et noix préférés pourraient disparaître des étals.
Au cours des dernières années, les colonies d’abeilles ont fortement décliné. Des espèces se sont déjà éteintes et certaines espèces américaines ont vu leurs colonies décimées, réduites à 4% de leur population habituelle. Les scientifiques cherchent des réponses depuis longtemps, et aujourd’hui, l’EFSA affirme que certains pesticides, les néonicotinoïdes, pourraient être responsables de ce massacre. La France, l’Italie, la Slovénie et même l’Allemagne, pourtant patrie de Bayer, l’un des plus grands producteurs de ces pesticides, les ont déjà interdits. Mais Bayer continue d’exporter son poison dans le monde entier.
Aujourd’hui, nous entrons dans une phase cruciale pour l’interdiction des pesticides. Les députés européens intensifient leur pression sur la Commission et certains pays pour faire adopter une loi contre ces poisons. Nous pouvons les aider par un soutien citoyen massif contre ce puissant lobby. Signez cette urgente pétition adressée aux responsables européens et partagez cet e-mail autour de vous:
http://www.avaaz.org/fr/sauvez_les_abeilles/?biLEvab&v=21431
Les menaces s'accumulent sur la biodiversité qui nous permet de vivre et d'admirer la nature. Les membres d’Avaaz s’unissent une fois encore pour protéger les animaux en danger,grands ou petits. Qu’il s’agisse de gagner une bataille pour empêcher la Commission baleinière internationale de légaliser le meurtre de ces géants des océans ou qu’il s’agisse de sauver les abeilles, ces minuscules créatures dont la nature est si dépendante, nous allons nous unir pour défendre le monde que nous voulons.
Avec espoir,
Luis, Ari, Alice, Iain, Ricken, David, Alaphia et toute l’équipe d’Avaaz
POUR EN SAVOIR PLUS:
Pesticides: un risque enfin admis pour les abeilles (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/01/16/pesticides-un-risque-enfin-admis-pour-les-abeilles_1817630_3244.html
Un pesticide pour expliquer l’effondrement des colonies d’abeilles (Conso-Globe)
http://www.consoglobe.com/colonie-abeilles-pesticides-effondrement-cg
La pollinisation (Agriculture.technomuse.ca)
http://www.agriculture.technomuses.ca/francais/les-abeilles/la-pollinisation/effets-sur-fruits.php
Donnons une chance aux abeilles (Alliance des Verts Européens, communiqué)
http://www.greens-efa.eu/donnons-une-chance-aux-abeilles-9026.html"
L’EFSA identifie les risques associés aux néonicotinoïdes pour les abeilles (EFSA)
http://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/130116.htm?utm_source=homepage&utm_medium=infocus&utm_campaign=beehealth
Push people outside of their comfort zones
This is the seventh rule in my series of 10 Rules I’ve Learned and
Live By to Motivate People and Organizations. The last rule I shared was
about how personalized incentives
are much more motivating than cold, hard cash. I was talking about how
personalized rewards can be motivating, and they are important. However,
nothing will drive a person more than them doing things they didn’t
think were possible, and that’s what today’s rule is all about.
Rule #7 is to push people outside of their comfort zones. You will learn very quickly that your team can accomplish much more than you think IF you push them and support them.
Did you ever wonder why people hire personal fitness trainers instead of working out on their own? It’s simple. The trainer pushes them beyond their comfort zone and can get them to do much more than they thought was possible. Why do people need someone to motivate them? I am not sure, but when it’s done right that person can do much more. While it’s the same body doing the same exercises someone is putting them in a different mindset. The trainer is telling them they can do it. They believe it and that belief allows them to achieve much more. This is also effective at work. People can meet tighter deadlines. They can add more features. They can build a better customer experience. They just don’t believe they can do it because it would require them to be uncomfortable. Get them comfortable being uncomfortable with EVERYTHING they are doing.
How do you do this? You understand their specific role and their particular set of skills. Ask yourself: what else can they do that is a step beyond what they are doing today that leverages those skills? Is this person tapped out in their capabilities or is the project not big enough and THAT’s what tapped out.
I do this frequently at Demand Media. For instance, we had a very successful young general manager who was responsible for one of our smaller web sites. He showed that he could think outside of the box and manage differently than our more seasoned executives. What did I do? I took a chance and told him he was now running our largest property (5 times as big), and he was a little taken aback. I told him I believed he could do it and why (remember always be specific and metric driven) and that I would make sure he was successful. He was hesitant, but I kept pushing and telling him I would support him and provide the resources he needed to do it his way. He accepted and within six months, I was asking myself how I could push him more.
Push and push hard. Most people don’t want to stretch beyond their skill set if it involves risking their existing position. Encourage them to “lean in” to the opportunity and discover what else they can do beyond the status quo.
The greatest danger for most of us is not that our aim is too high and we miss it, but that it is too low and we reach it. ~ Michelangelo
Most people, when left to their own devices, will choose to stay inside of their comfort zone. However, there is nothing motivating about someone doing the same thing they’ve done before, and long term they will be unhappy. So, do them a favor, do yourself a favor, and push them where they are entirely uncomfortable.
Next week...rule #8.
Rule #7 is to push people outside of their comfort zones. You will learn very quickly that your team can accomplish much more than you think IF you push them and support them.
Did you ever wonder why people hire personal fitness trainers instead of working out on their own? It’s simple. The trainer pushes them beyond their comfort zone and can get them to do much more than they thought was possible. Why do people need someone to motivate them? I am not sure, but when it’s done right that person can do much more. While it’s the same body doing the same exercises someone is putting them in a different mindset. The trainer is telling them they can do it. They believe it and that belief allows them to achieve much more. This is also effective at work. People can meet tighter deadlines. They can add more features. They can build a better customer experience. They just don’t believe they can do it because it would require them to be uncomfortable. Get them comfortable being uncomfortable with EVERYTHING they are doing.
How do you do this? You understand their specific role and their particular set of skills. Ask yourself: what else can they do that is a step beyond what they are doing today that leverages those skills? Is this person tapped out in their capabilities or is the project not big enough and THAT’s what tapped out.
I do this frequently at Demand Media. For instance, we had a very successful young general manager who was responsible for one of our smaller web sites. He showed that he could think outside of the box and manage differently than our more seasoned executives. What did I do? I took a chance and told him he was now running our largest property (5 times as big), and he was a little taken aback. I told him I believed he could do it and why (remember always be specific and metric driven) and that I would make sure he was successful. He was hesitant, but I kept pushing and telling him I would support him and provide the resources he needed to do it his way. He accepted and within six months, I was asking myself how I could push him more.
Push and push hard. Most people don’t want to stretch beyond their skill set if it involves risking their existing position. Encourage them to “lean in” to the opportunity and discover what else they can do beyond the status quo.
The greatest danger for most of us is not that our aim is too high and we miss it, but that it is too low and we reach it. ~ Michelangelo
Most people, when left to their own devices, will choose to stay inside of their comfort zone. However, there is nothing motivating about someone doing the same thing they’ve done before, and long term they will be unhappy. So, do them a favor, do yourself a favor, and push them where they are entirely uncomfortable.
Next week...rule #8.
mardi 29 janvier 2013
21 exemples de maisons autonomes
Le concept de la maisons
autonome n’a désormais plus rien de marginal, et pouvoir vivre et
évoluer sans dépendre des fournisseurs d’énergie sonne comme un doux
rêve pour certains. D’autres ont franchi le cap, et nous vous avons
sélectionné 21 exemples de maisons autonomes à voir absolument.
Dépendre des énergies fossiles n’est pas une bonne chose, loin de là. Dans le futur, ces ressources vont indubitablement se raréfier, et il n’est pas idiot, loin de là, de réfléchir dès maintenant à des solutions alternatives. La maison autonome, écologique, est une option intéressante, que certains ont d’ores et déjà privilégié.
En voici l’exemple par un diaporama qui vendrait presque du rêve à tous les écolos en herbe !
Dépendre des énergies fossiles n’est pas une bonne chose, loin de là. Dans le futur, ces ressources vont indubitablement se raréfier, et il n’est pas idiot, loin de là, de réfléchir dès maintenant à des solutions alternatives. La maison autonome, écologique, est une option intéressante, que certains ont d’ores et déjà privilégié.
En voici l’exemple par un diaporama qui vendrait presque du rêve à tous les écolos en herbe !
lundi 28 janvier 2013
Las Vegas de nuit vue de l’espace : un trou vers l’enfer
Paris est certainement la Ville-Lumière, mais la Cité du péché lui rend la monnaie de sa pièce et lui violente son portefeuille au passage. Ces photos ont été Tumblrées ( ?) et twittées par le Colonel Chris Hadfield, qui se trouve actuellement dans la Station spatiale internationale.
De nuit, Las Vegas ressemble à une boule de métal fondu, trouant la surface du désert jusqu’en Enfer. [Col. Chris Hadfield]
vendredi 25 janvier 2013
Les démarches environnementales augmentent de 16% la productivité des salariés : étude auprès de 4 929 salariés français
Magali Delmas, économiste de l’environnement à l’Institut de
l’Environnement de UCLA et Sanja Pekovic, chercheur au sein de
l’Université Paris-Dauphine, prouvent par une étude, menée auprès d’un
échantillon de 4 929 salariés français, que les entreprises qui adoptent
des normes environnementales telles que l’ISO 14001 ont des employés
16% plus productifs que celles qui s’en affranchissent.
Cette étude, soutenue par Groupe AFNOR, a été menée au sein de la Chaire « Performance des organisations » de l’Université Paris-Dauphine, dont la directrice scientifique est Sylvie Rolland.
Contacts presse
Olivier Gibert
Tél : +33 1 41 62 85 55
presse@afnor.org
Danièle Klein
Tél. : +33 6 76 73 66 20
kleinrp@orange.fr
Tél : +33 1 41 62 85 55
presse@afnor.org
@AFNOR_RP |
Danièle Klein
Tél. : +33 6 76 73 66 20
kleinrp@orange.fr
Motivation accrue, développement personnel permis par un taux de
formation supérieur à la moyenne, meilleures relations entre collègues….
Cette étude pionnière*, publiée dans le Journal of Organizational Behavior, démontre qu’agir en faveur de l’environnement permet également à une entreprise d’améliorer la productivité de ses salariés.
Les chercheurs ont déterminé la productivité de chaque entreprise en divisant la valeur ajoutée de l’entreprise par le nombre d’employés, obtenant ainsi la productivité moyenne par employé pour chaque entreprise. Les normes environnementales considérées sont l’ISO 14001 (norme internationale sur la management de l’environnement) et les labels “commerce équitable” et “agriculture biologique”.
Lorsqu’une entreprise fait certifier ses activités selon les exigences de la norme ISO 14001, ses salariés sont formés sur l’engagement environnemental de l’organisation, ce qui les conduit à travailler ensemble, avec d’autres départements, pour réduire l’impact de l’entreprise sur l’environnement. Cette démarche contribue au développement de leur sentiment d’appartenance à l’égard de leur entreprise. Elle constitue une réponse aux attentes, de plus en plus croissantes, des salariés qui veulent avoir, par leur travail, une influence positive sur le monde qui les entoure.
Il s’agit là d’une preuve scientifique de la démarche vertueuse induite par l’utilisation des normes environnementales. La certification de système de management ISO 14001 peut donc être utilisée par les managers pour améliorer la productivité de leurs équipes. Pour les chercheurs d’emplois, les engagements environnementaux d’une entreprise peuvent également être perçus comme des indicateurs d’un meilleur environnement de travail.
. Découvrez la synthèse de l'étude...
. Consultez l’article académique "Environmental Standards and Labor Productivity: Understanding the Mechanisms that Sustain Sustainability", publié sur le Journal of Organizational Behavior
La Chaire "Performance des organisations" est placée sous la direction de Sylvie Rolland, maître de conférences à l’université de Paris-Dauphine. Elle réunit un réseau de chercheurs dont l’objectif est de développer des connaissances nouvelles sur les modes de preuve de la performance (norme, label, certification, baromètre, classement), leur valeur et leur impact sur le fonctionnement des organisations.
Née de l’initiative du Groupe AFNOR - groupe international au service de l’intérêt général et du développement économique qui conçoit et déploie des solutions fondées sur les normes, sources de progrès et de confiance - et de l'université Paris-Dauphine - grand établissement d’enseignement supérieur exerçant des activités de formation et de recherche dans le champ des sciences des organisations et de la décision -, la Chaire "Performance des organisations" est abritée par la Fondation Partenariale Paris-Dauphine, qui a pour objectifs d’ouvrir l’université à tous les talents et de former des managers libres et responsables.
. En savoir plus sur le Groupe AFNOR...
. En savoir plus sur la Chaire Performance des organisations de l’Université Paris-Dauphine...
__________________________________
Les chercheurs ont déterminé la productivité de chaque entreprise en divisant la valeur ajoutée de l’entreprise par le nombre d’employés, obtenant ainsi la productivité moyenne par employé pour chaque entreprise. Les normes environnementales considérées sont l’ISO 14001 (norme internationale sur la management de l’environnement) et les labels “commerce équitable” et “agriculture biologique”.
Lorsqu’une entreprise fait certifier ses activités selon les exigences de la norme ISO 14001, ses salariés sont formés sur l’engagement environnemental de l’organisation, ce qui les conduit à travailler ensemble, avec d’autres départements, pour réduire l’impact de l’entreprise sur l’environnement. Cette démarche contribue au développement de leur sentiment d’appartenance à l’égard de leur entreprise. Elle constitue une réponse aux attentes, de plus en plus croissantes, des salariés qui veulent avoir, par leur travail, une influence positive sur le monde qui les entoure.
Il s’agit là d’une preuve scientifique de la démarche vertueuse induite par l’utilisation des normes environnementales. La certification de système de management ISO 14001 peut donc être utilisée par les managers pour améliorer la productivité de leurs équipes. Pour les chercheurs d’emplois, les engagements environnementaux d’une entreprise peuvent également être perçus comme des indicateurs d’un meilleur environnement de travail.
. Découvrez la synthèse de l'étude...
. Consultez l’article académique "Environmental Standards and Labor Productivity: Understanding the Mechanisms that Sustain Sustainability", publié sur le Journal of Organizational Behavior
La Chaire "Performance des organisations" est placée sous la direction de Sylvie Rolland, maître de conférences à l’université de Paris-Dauphine. Elle réunit un réseau de chercheurs dont l’objectif est de développer des connaissances nouvelles sur les modes de preuve de la performance (norme, label, certification, baromètre, classement), leur valeur et leur impact sur le fonctionnement des organisations.
Née de l’initiative du Groupe AFNOR - groupe international au service de l’intérêt général et du développement économique qui conçoit et déploie des solutions fondées sur les normes, sources de progrès et de confiance - et de l'université Paris-Dauphine - grand établissement d’enseignement supérieur exerçant des activités de formation et de recherche dans le champ des sciences des organisations et de la décision -, la Chaire "Performance des organisations" est abritée par la Fondation Partenariale Paris-Dauphine, qui a pour objectifs d’ouvrir l’université à tous les talents et de former des managers libres et responsables.
. En savoir plus sur le Groupe AFNOR...
. En savoir plus sur la Chaire Performance des organisations de l’Université Paris-Dauphine...
__________________________________
* Une étude pionnière : les recherches précédentes ont montré que les
pratiques environnementales pouvaient réduire les coûts, mais Magali
Delmas et Sanja Pekovic sont les premières à s’intéresser à la relation
entre « pratiques environnementales » d’une entreprise » et «
productivité des salariés ».
Septième édition du salon E-Marketing Paris 2013 : les temps forts
Par Florence GUERNALEC, 16/01/2013
15 000 professionnels du marketing digital
et 200 sociétés sont attendus sur le salon les 29 et 30 janvier
prochains à Paris. L'organisateur du salon, E-Business, filiale du
groupe Comexposium, a placé cette édition 2013 sous le thème du real
time marketing.
Les temps forts
Les conférences plénières
- " Rencontrez les Real Time Marketeurs "Lire notre dossier : le marketing en temps réel
- Multiécrans, [R]évolution Médias
Il y a de plus en en plus d'écrans, mais ce qui compte, c'est le contenu, la façon de le consommer (en live, en différé, etc.) et l'attention qu'il génère.
- Intégrer le Digital dans l'entreprise, feuille de route vers le succès
- Session spéciale Données personnelles
Est-il encore possible de protéger son identité numérique ? Le " Privacy Paradox " est-il un mythe ?
- Parlez à la génération Y
Les marques savent-elles s'adresser à la génération Y ?
Lire notre tribune libre : "Génération Y : s'éloigner sérieusement des préjugés" par Marc Drillech, dg de Ionis Education Group
Les keynotes
- CRITEO : Grégory GAZAGNE, Directeur général France, Europe du Sud et Amérique du Sud, sur le big data et l'importance de la donnée dans la prise de décision en temps réelLire notre article : naissance et développement de Criteo
- SFR : Patricia LEVY, Directrice Générale Régie Publicitaire, sur le mobile, outil de renouvellement des techniques de promotion
Lire la 4e vague du baromobile OmniCom Media Group et SFR Régie
Lire notre article : Le mobile devient un support publicitaire - 3e vague du baromobile OmniCom Media Group et SFR Régie
- ADOBE : Christophe MAREE, Directeur Marketing Europe de l'Ouest et Europe du Sud
Lire notre article : Adobe dresse les dix prochaines tendances du marketing digital
- MELTY : Alexandre MALSH, co-fondateur et Directeur Général du groupe média MELTYNETWORK, " réinventer le média avec la data "
Lire notre article : MeltyNetwork, des médias faits par et pour les jeunes
- YOUTUBE : Benjamin FAES, Head of Youtube and Display EMEA, Google Europe sur le GRP pour le multi-écrans
Lire notre article : YouTube prend d'assaut la télévision
Les ateliers solutions
Les solutions du " digital marketing " présentées lors de ces ateliers :- E-mailing ;
- CRM ;
- SEO/SEM (Affiliation) ;
- Retargeting ;
- Mesures de performance ;
- Social Media Optimization ;
- Brand Content ;
- Mobile Marketing ;
- Ad-Exchanges ;
- Etudes ;
- E-réputation et Social Marketing
Session spéciale MYTHINGS Performance Marketing Academy
Tout savoir sur le retargeting, quel objectif, comment cela fonctionne et quel retours sur investissement. Une matinée complète sur le sujet animée par l'un des leaders du secteur avec l'intervention de clients en retours d'expérience.
Session spéciale FACEBOOK Advertising Academy
Pour la première fois sur un salon, les équipes commerciales du plus grand réseau social du monde seront présentes pour présenter toute la palette de leurs solutions de communication. Elles exposeront leurs solutions clients et leurs retours d'expérience.
Lire notre article : Tout sur les nouvelles fonctions de Facebook
Les études, baromètres et prospective des partenaires institutionnels
- Le Collectif des Plateformes d'Affiliation (CPA) pour une session spéciale Affiliation - bilan 2012 et enjeux 2013Pour un usage efficace des sites de bons plans en affiliation
- L'Association Nationale du Marketing (ADETEM) pour une session spéciale Médias Sociaux, e-réputation et B2B
Publication en avant-première d'un livre blanc sur la thématique de l'e-réputation en B2B.
- Le Syndicat National de la Communication Directe (SNCD) :
Session spéciale Marketing relationnel : Quelle est la place d'une marque sur les médias sociaux ?
Le SNCD a interrogé plus de 800 000 clients actifs issus de différents secteurs (VAD, Presse, Caritatif, Retail, Banque...), sur leurs usages et attentes vis-à-vis des marques présentes sur les réseaux sociaux.
Lire notre article : l'étude du SNCD, "Social Media Attitude 2012"
Session spéciale Attentes Utilisateurs
L'étude du SNCD reflète les usages et les besoins des mobinautes, leurs préférences et leurs habitudes et surtout ce qu'ils attendent au quotidien de leurs marques préférées. LA POSTE, la FNAC, AID et CABESTAN, qui ont participé à l'élaboration de cette enquête, éclaireront les attentes des consommateurs du point de vue des annonceurs et des prestataires.
Lire notre article : l'étude du SNCD "Mobile Marketing Atitude"
Session spéciale Derniers usages et tendances de l'e-mail marketing
Le SNCD et son partenaire ACXIOM présenteront l'étude annuelle Email Marketing Attitude sur les tendances 2012.
Lire notre article : l'étude du SNCD "E-mail marketing Attitude"
- Le Club des Annonceurs : Session spéciale sur comment amener de la valeur sur la relation marque/client
- La Mobile Marketing Association France (MMAF) pour une session spéciale Mobile Marketing
Les dernières tendances en termes de Marketing Mobile
- L'Internet Advertising Bureau (IAB) pour une session spéciale Nouveaux formats publicitaires et recommandations IAB
Ces nouveaux formats seront illustrés par des cas présentés par Amaury avec Adtech, Microsoft, Piximedia, TF1 et Yahoo!
Les E-Marketing Awards
Palmarès des E-Marketing Awards 2013, qui récompensent depuis quatre ans les meilleures innovations du marketing digital dans neuf catégories en présence de Frédéric KREBS, Directeur général France de ALLOCINE.COM, Président des E-Marketing Awards.Les finalistes
La liste des membres du jury
En savoir plus :
- Le site officiel du Salon e-marketing Paris 2013
- Le programme général
- La liste des exposants
- Les informations pratiques
I.B.M. Reports 6% Increase in Profit Despite Flat Revenue
By STEVE LOHR
Published: January 22, 2013
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For years, I.B.M. has delivered on a formula: strong earnings gains with scant revenue growth.
Brendan McDermid/Reuters
The company continued the pattern on Tuesday, reporting solid profit on flat revenue in the last quarter of 2012. Its earnings performance exceeded Wall Street’s estimates, and even its revenue was a bit ahead of analysts’ forecasts.
I.B.M. is the largest supplier of information technology — hardware,
software and services — to corporations and government agencies
worldwide, and its results are closely watched for signs of broader
trends in business technology spending.
Some analysts and investors had worried that slower growth in China,
Europe’s continuing troubles and anxiety about the fiscal impasse in the
United States might have chilled corporate investment in technology in
the fourth quarter.
But in I.B.M.’s report, and in a conference call with analysts, there
was no suggestion of a drop at the end of the year. “For the most part,
I.B.M.’s performance was pretty good,” said A. M. Sacconaghi, an analyst
at Sanford C. Bernstein. “Relative to the worry that was out there,
investors feel good about it.”
In after-hours trading, the company’s stock rose as much as $8.72 a
share, or 4.5 percent. It closed the regular session at $196.08, up
$1.61 a share, or 0.83 percent.
I.B.M.’s net income rose 6 percent, to $5.8 billion, in the fourth
quarter. Its operating earnings per share rose 14 percent, to $5.39,
well ahead of analysts’ average estimate of $5.25 a share, as compiled
by Thomson Reuters.
Revenue was $29.3 billion, compared with a Wall Street forecast of $29.1
billion. A year earlier, I.B.M. reported revenue of $29.5 billion, but
that quarter included $239 million in revenue from the company’s
computerized cash register business, which it sold to Toshiba TEC in
2012.
In a conference call, Mark Loughridge, I.B.M.’s chief financial officer,
called the quarter “very, very strong” and said it finished a year of
record profit, earnings per share and cash flow.
There were weak spots in the quarter. Revenue in the company’s big
technology services business slipped 2 percent to $15 billion, but
profit rose in the services divisions nonetheless.
More than most technology suppliers, I.B.M. has moved aggressively into
fast-growing markets abroad and into higher-margin products and
services. These more profitable businesses typically combine hardware,
software and industry expertise to, for example, help companies analyze
vast amounts of data to find opportunities to cut costs and increase
sales.
Such tailored offerings are also sold to governments to manage traffic,
reduce energy consumption and curb crime. They are products and services
that I.B.M. has singled out for investment and growth, like its data
analytics unit, which grew 13 percent in the quarter, and its so-called
Smarter Planet group, which grew more than 25 percent.
“These are complete solutions where I.B.M. has a competitive advantage,” said Josh Olson, an analyst at Edward Jones.
More than half of the revenue in those high-growth businesses comes from
software, where profit margins are highest, Mr. Loughridge said.
Today, I.B.M. is known as much for its financial discipline as for its
strategic acumen. For the last 15 years, it has averaged 2 percent
revenue growth a year, while earnings per share have increased an
estimated 11.5 percent annually, according to Sanford C. Bernstein.
The company’s robust earnings performance, Mr. Sacconaghi said, has been
accomplished largely through relentless cost-cutting and share
buybacks.
I.B.M. spent $12 billion last year to buy back its own shares. But Mr.
Loughridge sought to deflect any notion that the buybacks came at the
expense of investments in innovation and long-term growth, noting that
since 2010, the company has spent $19 billion on research and
development. “We’re plowing investments hand over fist into the
business,” he said.
The company’s hardware revenue slipped 1 percent, to $5.8 billion. The
division’s sales were hurt by the loss of the cash register business.
But mainframe sales surged 56 percent thanks to a new line of mainframe
computers, the zEnterprise EC12, which began shipping in September.
The software business grew 3.5 percent, to $7.9 billion, helping to
bolster corporate profit margins. In the last three years, Mr.
Loughridge said, I.B.M. has spent $11.5 billion on acquisitions, mostly
on specialized software companies.
Pire que l’absentéisme, le « présentéisme » des salariés malades
Le présentéisme est le fait d’être présent.
Dans sa définition classique, le taux de présentéisme représente le nombre de présents effectifs rapporté au nombre de présents attendu. Ce taux est le complémentaire à 100 % du taux d’absentéisme (c’est-à-dire que la somme de ces deux taux vaut 100 %).
Une autre signification venue d’Amérique du Nord, désigne le fait d’être physiquement présent au travail sans avoir la productivité attendue, que ce soit dû au salarié ou à l'organisation (sous-occupation)1,2. La baisse de productivité du salarié peut avoir de multiples raisons:
Le surprésentéisme est le fait de faire des heures supplémentaires sans être payé. Il concernerait plus de 50 % des salariés français3.
En Europe du nord : « rester aussi longtemps (de 7 à 20 H) est synonyme d'inefficacité. Ça veut dire qu'on ne sait pas s'organiser. »4.
Paul exhibe d’un geste dramatique son doigt enturbanné dans un gros pansement. Le quadragénaire travaille à la plonge dans un hôtel-restaurant pour hommes d’affaires, à Lille. Il s’est coupé profondément avec une boîte de conserve dans une poubelle. Il s’en veut, il aurait dû bien la fermer avant de taper dessus pour qu’elle prenne moins de place, on le lui a toujours dit.
Il est très ennuyé, il ne veut pas s’arrêter de travailler, même si son doigt n’est pas cicatrisé. Il a mis cinq ans à trouver un emploi, et ce n’est pas maintenant qu’il va le laisser filer.
Ça s’appelle du « présentéisme » : venir travailler même quand on sent que son état de santé nécessiterait de rester chez soi. Ses motivations sont diverses :
Une bonne nouvelle ? Pas si sûr. Ni pour l’entreprise, ni pour le salarié.
Résultat : un salarié malade et présent ne rapporte en moyenne rien à son employeur. Au contraire, il lui coûte.
Un salarié affaibli s’avère en effet moins concentré sur sa tâche, effectue un travail qui doit parfois être refait, communique mal... Il fait ainsi perdre du temps à ses collègues et, au final, à l’entreprise.
La recherche a été publiée en 2004, et depuis de nouvelles études ont vu le jour. Michel Vézina, responsable d’une enquête québécoise [PDF] sur les conditions de travail, les a compilées :
Ils sont également davantage concernés, d’après la même enquête, par :
Et vous, vous arrive-t-il de venir travailler alors que vous sentez qu’il faudrait mieux resté alité ? Pour quelles raisons ? Pouviez-vous faire autrement ?
Dans sa définition classique, le taux de présentéisme représente le nombre de présents effectifs rapporté au nombre de présents attendu. Ce taux est le complémentaire à 100 % du taux d’absentéisme (c’est-à-dire que la somme de ces deux taux vaut 100 %).
Une autre signification venue d’Amérique du Nord, désigne le fait d’être physiquement présent au travail sans avoir la productivité attendue, que ce soit dû au salarié ou à l'organisation (sous-occupation)1,2. La baisse de productivité du salarié peut avoir de multiples raisons:
- Personnelle: maladie aigüe ou chronique, problèmes personnels extérieurs à l'entreprise.
- En relation avec le travail: démotivation ou fatigue due à une surcharge de travail, un manque de reconnaissance, des relations conflictuelles dans le travail...
Le surprésentéisme est le fait de faire des heures supplémentaires sans être payé. Il concernerait plus de 50 % des salariés français3.
En Europe du nord : « rester aussi longtemps (de 7 à 20 H) est synonyme d'inefficacité. Ça veut dire qu'on ne sait pas s'organiser. »4.
Diminué, vous êtes moins productif et coûtez plus cher à votre entreprise. Surtout, « une machine déjà abîmée finit par craquer »... et battre des records d’absentéisme.
Paul exhibe d’un geste dramatique son doigt enturbanné dans un gros pansement. Le quadragénaire travaille à la plonge dans un hôtel-restaurant pour hommes d’affaires, à Lille. Il s’est coupé profondément avec une boîte de conserve dans une poubelle. Il s’en veut, il aurait dû bien la fermer avant de taper dessus pour qu’elle prenne moins de place, on le lui a toujours dit.
Il est très ennuyé, il ne veut pas s’arrêter de travailler, même si son doigt n’est pas cicatrisé. Il a mis cinq ans à trouver un emploi, et ce n’est pas maintenant qu’il va le laisser filer.
Ça s’appelle du « présentéisme » : venir travailler même quand on sent que son état de santé nécessiterait de rester chez soi. Ses motivations sont diverses :
- sentiment d’être indispensable,
- peur des représailles,
- respect d’une échéance,
- refus de voir son revenu baisser (dans les petites entreprises où il n’y a pas d’accord pour couvrir les trois jours de carence, dans la fonction publique où a été mis en place un jour de carence non rémunéré depuis début 2012).
Une bonne nouvelle ? Pas si sûr. Ni pour l’entreprise, ni pour le salarié.
Des salariés moins productifs
Claire
travaille par missions, dans la publicité. Quand elle doit répondre à
un appel d’offres un vendredi soir ou se remettre à l’ouvrage un
dimanche, elle a droit à des jours de récupération. Et pourtant :
Au point d’être moins efficace au travail ? Tout à fait, répond l’Institute for Health and Productivity de l’université Cornell aux Etats-Unis, qui a compilé les études menées sur la productivité au travail en lien avec différentes maladies (asthme, arthrite, allergies, migraines, etc.).« Je repousse le moment de les prendre, me disant qu’il faut que je termine les projets commencés, pensant que je vais tenir, et j’arrive à un moment où je n’en peux plus physiquement, mais surtout mentalement. Je n’ai plus envie de rien. Et j’ai du mal à me motiver pour bosser, je deviens lente, déprimée, et j’ai du mal à repartir. »
Ça coûte cher à l’entreprise
Les chercheurs américains ont ensuite essayé de savoir si ces travailleurs au nez bouché – ponctuellement moins productifs – apportaient malgré tout quelque chose à l’entreprise, en se penchant sur le cas de 375 000 salariés.
Comment savoir si l’on fait du présentéisme ?
Les symptômes suivants peuvent vous alerter, selon Michel Vézina :
perte de concentration, de mémoire et d’attention (oublis, erreurs),
diminution du rythme de travail, sentiment de fatigue intense au
travail, problèmes de ponctualité, relations difficiles avec les
collègues, irritabilité, isolement, diminution de la qualité des
services.
Un salarié affaibli s’avère en effet moins concentré sur sa tâche, effectue un travail qui doit parfois être refait, communique mal... Il fait ainsi perdre du temps à ses collègues et, au final, à l’entreprise.
La recherche a été publiée en 2004, et depuis de nouvelles études ont vu le jour. Michel Vézina, responsable d’une enquête québécoise [PDF] sur les conditions de travail, les a compilées :
« Le présentéisme coûte minimalement de deux à trois fois plus cher que l’absentéisme. Certaines études font même état de dix fois plus ! »Quand le salarié est présent, c’est l’entreprise qui le paie, en salaire, mais quand il est absent, c’est la Sécurité sociale qui verse des indemnités journalières, voire personne quand il s’agit de jours de carence.
Ça rend encore plus malade
Sur son blog, Docteurmilie, médecin généraliste en Seine-Saint-Denis, raconte
à quel point elle doit se battre avec ses patients pour leur coller des
arrêts maladie. Elle évoque par exemple « Mme B., gardienne », qui est
venue la voir le coude en tendinite :
C’est le problème : quand « on utilise une machine déjà abîmée, elle finit par craquer », prévient Michel Vézina. Les salariés qui pratiquent le présentéisme sont plus largement sujets aux maladies de long terme, qui les empêchent durablement de reprendre le travail. Et battent des records... d’absentéisme, selon une étude [PDF] du National Institute for Working Life, en Suède.« Elle a refusé à de nombreuses reprises mes arrêts, que pourtant j’avais rédigés et lui avais donnés. Elle ne veut pas s’arrêter, son travail c’est toute sa vie, elle est hyperactive. Elle a tenu le coup jusqu’à ce que le tendon se déchire et maintenant, cela fait plus d’un mois qu’elle est en arrêt. »
Ils sont également davantage concernés, d’après la même enquête, par :
- les troubles du sommeil ;
- les problèmes digestifs ;
- les douleurs dans le dos ou la nuque ;
- un sentiment de déprime.
Ecouter ce que dit le présentéisme
Pour Michel Vézina, spécialiste en santé publique, il faut donc considérer le présentéisme comme un indicateur de santé important dans l’entreprise :« Le présentéisme n’est pas l’animal à traquer… Quand il est élevé, il faut s’interroger sur l’organisation du travail. »Pas facile en France, remarque Alexis Motte, qui a réalisé pour son cabinet Mobilitis, avec OpinionWay, une enquête sur la mobilité au travail dans l’Hexagone :
« En France, il faut montrer qu’on est là, nettement plus qu’en Europe du Nord, et beaucoup plus que dans les groupes anglo-saxons où c’est une marque d’incompétence que d’être encore là à 21 heures. »Alors venir travailler quand on est malade...
Et vous, vous arrive-t-il de venir travailler alors que vous sentez qu’il faudrait mieux resté alité ? Pour quelles raisons ? Pouviez-vous faire autrement ?
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