mercredi 14 juillet 2010
Illuminati
Illumination
Le pouvoir du moment présent
La prophétie des Andes
Tripping
Then laugh at you and hate you
Then they fight you, then you win,
When the truth dies very bad things happen
They're being heartless again
[Chorus] :
I know it's coming there's gonna be violence
I've taken as much as I'm willing to take
Why do you think we should suffer in silence
When a heart is broken there's nothing to break
You've been mixing with some very heavy faces
The boys have done a bit of bird
They don't kill their own
And they all love their mothers
But you're out of your depth son, have a word
[Chorus]
All is wonderful in past lives
Dreamin
You should see me in the afterlife
Picking up the sons of dust
When you think we're lost we're exploring
What you think is worthless I'm adoring
You don’t want the truth, truth is boring
I got this fever need to,
Leave the house, leave the car
Leave the bad men where they are
Leave a few shells in my gun
Stop me staring at the sun
I know it's coming there's gonna be violence
I've taken as much as I'm willing to take
Why do you think we should suffer in silence
My heart is broken there's nothing to break
Feel
lundi 12 juillet 2010
La Brigade fluviale de Paris fête ses 110 ans
La chaleur estivale qui s'installe, les envies de baignade dans la Seine et les foules bientôt massées sur les quais pour admirer le feu d'artifice du 14 Juillet: la Brigade fluviale de Paris trouve largement de quoi s'occuper en ce début d'été. Le 30 juin dernier, elle a fêté ses 110 ans. Un âge mûr qui n'empêche toutefois pas une activité intense de régner à l'intérieur de la barge du quai Saint-Bernard où se tient le quartier général de cette police de l'eau francilienne.
Il faut aussi traiter «la routine». Comme cette sortie d'un coffre-fort de l'eau à la hauteur de Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne), prévue dans le cadre d'une enquête judiciaire. Ou l'annonce qu'un homme s'amuse à se suspendre à un pont au-dessus de la Seine. Sous les ordres du commandant Michel Constant, travaillent 100 fonctionnaires rattachés à la Préfecture de police, dont 12 femmes. Leur mission? La police du fleuve sur une distance de plus de 590 km depuis l'extension récente de la zone d'activité de la Fluviale au Grand Paris.
Le recrutement des effectifs se fait au sein de la police nationale. Les candidats doivent se soumettre à divers tests de natation, de plongée, de secourisme ou encore de connaissance de la réglementation fluviale. Les meilleurs sont retenus en fonction des places offertes. Ils travailleront ensuite sur les 14 bateaux que la brigade détient, allant de la simple barque au puissant remorqueur de 22 m, Ile-de-France, qui se targue d'être le bâtiment de remorquage fluvial le plus imposant de France.
Les missions de la brigade sont multiples. Il peut s'agir tant de police administrative pour la surveillance de la circulation que d'enquêtes judiciaires. Depuis le 1er juillet, la brigade participe aussi au programme national de prévention des cambriolages pour les résidents de péniches. Toutefois, la particularité de la Fluviale réside bien sûr dans sa fonction de secourisme. L'année passée, la brigade a repêché 107 personnes vivantes de l'eau et 50 cadavres. Intervenir pour un accident ou un suicide ne laisse jamais indifférent. «Il faut être aguerri. On développe un rapport à la mort particulier du fait qu'on y est souvent confronté», précise le commandant Constant, une ombre passant dans son regard franc.
Risque de chute
La Brigade fluviale effectue un travail à l'image de son milieu, soit constamment en mouvement. Les conditions varient du tout au tout entre les saisons. «En hiver, c'est un métier dur, rappelle le commandant. Il s'agit de travailler sur les crues et d'évoluer en plongée dans une eau entre 3 et 4 degrés. Quand vient l'été en revanche, les sorties concernent beaucoup plus la surveillance des quais.»
La Fête de la musique fait partie des dates clés du calendrier, tout comme les festivités du 14 Juillet. Le soir du feu d'artifice, la navigation est interdite mais les foules agglutinées au bord des quais -et parfois alcoolisées- représentent un grand risque de chute. À la saison chaude, nombreux sont ceux qui se risquent aussi à une baignade volontaire. Pourtant, celle-ci est rigoureusement interdite dans la Seine pour des raisons de pollution. Pas de souvenir d'infections parmi la brigade mais les fonctionnaires sont toutefois protégés par des vaccins, notamment pour la leptospirose (maladie transmise par les rats). Quand bien même l'eau de la Seine serait un jour limpide, la baignade resterait sans doute interdite, juge-t-on quai Saint-Bernard, à cause des risques liés à l'important trafic. Le contrevenant peut aujourd'hui être verbalisé d'une amende de 38 euros.
Si l'environnement est changeant, les traces de l'Histoire et les marques des conflits se sont imprimées dans le fleuve. Il est ainsi arrivé aux plongeurs de repêcher des dagues datant de la guerre de 1870. Signe des temps, les voitures mais surtout les Vélib's sont les nouvelles prises de prédilection des policiers. Ce qui n'empêche pas quelques trouvailles plus exotiques comme celle d'un python de deux mètres.
C'est, semble-t-il, la «diversité des missions» qui motive les candidats lorsqu'ils postulent pour la Fluviale. «Nous sommes avant tout des policiers mais nous sommes également des plongeurs, des spécialistes de la réglementation fluviale, des remorqueurs et des secouristes. C'est un métier exigeant mais aussi un honneur de servir», résume le commandant Constant.
Créée pour l'Exposition universelle
La brigade fluviale de la préfecture de police de Paris a vu le jour en 1900 à l'occasion de l'Exposition universelle. Créée par le préfet Louis Lépine avec pour tâche de sauver les malheureux qui tombaient dans les eaux de la Seine, elle correspondait à une nouvelle vision du rôle de sauveteur de la part de la police fluviale qui jusque-là s'en tenait essentiellement à la régulation du trafic du port d'approvisionnement de la capitale.
La brigade prit ensuite son essor lors de la grande crue de 1910. En ce début de siècle, les policiers plongeaient tout habillés en prenant soin de retirer leurs chaussures et vareuses… En 1913, la brigade se dota d'un scaphandre lourd qui resta en service jusque dans les années 1970.
Depuis sa création, la Brigade n'a cessé de voir son activité s'étendre et a dû s'adapter aux changements d'habitudes de navigation avec notamment le développement du tourisme et l'arrivée des Bateaux-Mouches dans les années 1950.
L'extension du ressort de brigade fluviale la plus significative eut lieu dernièrement en juillet 2009. Agissant dorénavant sur toutes les voies navigables d'Ile-de-France, soit un rayon d'action de 590 km, cette brigade surnommée les «Saint-Bernard de la Seine» demeure un fleuron de la Préfecture de police.
Une journée à la Brigade Fluviale