Les données remontées par Visibrain ont d'emblée intéressé le responsable de la communication digitale chez PSA, Nathan Samis, dont l'équipe est alors équipée des classiques clients Twitter gratuits, et d'un outil de veille généraliste. Il l'admet, lorsque le rendez-vous est pris avec l'éditeur, il était "un peu conquis d'avance". Il avait bien essayé une offre concurrente, celle de Topsy, mais n'avait pas été très accroché.
"Je ne suis pas convaincu par l'analyse automatique des sentiments" (Nathan Samis - PSA)
20 000 euros par an
La solution de Visibrain va être testée plusieurs mois. Elle a un avantage par rapport à d'autres outils : le partenariat de Visibrain avec Gnip permet un accès à 100% du contenu public sur Twitter, là où un utilisateur normal ou les API du site de microblogging sont limités à 1%...Le contrat a été signé il y a quelques semaines : sur un an, la solution de Visibrain va coûter 20 000 euros à PSA. Le retour sur investissement (ROI) ne peut pas être mesuré, le projet étant trop récent. Mais des pistes de ROI sont déjà apparues.
Réglé pour s'intéresser aux tweets associés à PSA et ses thèmes stratégiques, l'outil de Visibrain fait ressortir plusieurs indicateurs : volume de tweets, tops tweets, hashtag les plus associés, mentions, "top influenceurs"... Mais pas d'analyse sémantique, souvent proposée par les outils concurrents. "Je ne suis pas convaincu par l'analyse automatique de la tonalité ou des sentiments. Je préfère l'analyse humaine", tranche Nathan Samis.
Remplacer un outil de veille plus généraliste
"Aujourd'hui, Visibrain me sert à réaliser ma veille en temps réel, et me permet de déceler les signaux les plus faibles. Les informations sont fiables, et bien présentées, sans bruit. Cela me permet de réorienter ma communication en temps réel", poursuit Nathan Samis. Des rapports sont générés automatiquement trois fois par jour, mais ils peuvent aussi être paramétrés pour ne s'intéresser qu'à une période précise.L'outil peut alerter rapidement sur les sujets à risque, comme faire remonter des opportunités. De quoi revoir la manière de faire sa veille, selon le responsable de la communication digitale de PSA Peugeot Citroën, qui se demande si "à terme, cela ne pourrait pas aussi remplacer un outil de veille plus généraliste, car le bruit médiatique autour d'un événement semble aujourd'hui passer systématiquement aussi par Twitter."
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