samedi 1 mars 2014

Pour un hiver nucléaire, allez à Pékin

La pollution de l’air à Pékin est l’une des plus élevées de la planète. Vous avez probablement déjà vu de nombreuses photos comme celle ci-dessus. Aujourd’hui, la situation est critique, à tel point que certains scientifiques n’hésitent pas à comparer ces conditions à celles d’un hiver nucléaire.
« Un hiver nucléaire serait un refroidissement global et durable du climat terrestre lié à l’absorption des rayonnement du soleil par les aérosols injectés dans la stratosphère par un grand nombre d’explosions nucléaires », Wikipedia.
Cette semaine, les niveaux de pollution n’ont jamais été aussi hauts en Chine, six provinces du Nord se sont retrouvées plongées dans un épais smog. A Pékin, la concentration est de 2,5 ppm, soit 505 microgrammes par mètre cube – 20 fois le niveau maximal « autorisé » par l’Organisation Mondiale de la Santé -.
Ce nuage de pollution affecte même la photosynthèse des plantes, mettant de fait la nourriture à risque. Ajoutez à cela une visibilité parfois inférieure à 50 mètres et vous comprenez pourquoi le Professeur He Dongxian de l’Université d’Agriculture de Chine évoque ces conditions comme étant « similaires à un hiver nucléaire ».
Un avertissement supplémentaire pour une ville qui vient déjà d’être qualifiée de pratiquement « inhabitable pour l’être humain » par l’Académie des Sciences Sociales de Shanghai…

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