mardi 30 juin 2015

L'histoire de notre monde en 2 minutes


Annonce la Bonne Nouvelle



Jésus rétablit la lumière. 
Il guérit les aveugles. 
La joie est l'un des fruits de son Esprit en nous. 
Il est le vrai maçon les autres sont faux
Sa parole renouvelle l'intelligence

Et tu peux compter sur Lui pour l’Éternité

« Moi, Internet » la vidéo virale qui donne une âme au Web

« Moi, Internet » la vidéo virale qui donne une âme au Web
Et si « Internet » pouvait penser ? Et si, doté d’une intelligence artificielle, ce Web pouvait s’exprimer ? Ayant accès à tout ce qui existe dans l’Humanité, son regard sur notre espèce serait probablement des plus inattendus. L’expérience a été menée d’un point de vue artistique par deux réalisateurs et un écrivains français. La résultat est à couper le souffle !

Que se passera-t-il dans l’esprit d’Internet à l’instant « T » où celui-ci prendra conscience de sa propre existence ? Réponse dans ce film dévoilé le 22 juin 2015 et réalisé par Ugo Savouillan, Alexis Dovera et Christophe Michalon des studios Tongs et Curiosités. Avec une moyenne d’âge de 25 ans, entourés d’une équipe technique de 20 personnes et accompagnés de 74 figurants, les trois acolytes vont produire de A à Z chaque image de ce court-métrage époustouflant.
moi-internet-tt-width-1200-height-630-fill-0-crop-1-bgcolor-000000
“Moi, Internet“ c’est avant tout la rencontre du monde cinématographique avec celui de la poésie. Le résultat est purement expérimental. Une exploration artistique d’une conscience artificielle qui est à la fois création de l’Homme et son propre juge. « IA est un des bouleversements futurs qui pose énormément de questions philosophiques : nature de la conscience et de l’âme, place et avenir de l’homme, transhumanisme… » expliquent les réalisateurs. Et si, en effet, une intelligence artificielle était connectée à l’Internet, en tant que mémoire, qu’adviendrait-il ?
D’un point de vue technique, on retiendra une production étonnamment éclair. En effet, les 105 plans auraient été filmés en à peine un mois. Pour appuyer sa profondeur artistique, la vidéo est rythmée par “A new error“ une musique de Moderat. Avec l’objectif d’atteindre le monde entier, les réalisateurs ont fait traduire la vidéo dans de très nombreuses langues, jusqu’au chinois !
Sans plus attendre, plongez vous à l’intérieur même de l’esprit d’Internet, dans les flots tumultueux de ses premières pensées.

lundi 29 juin 2015

L'Etat islamique = 3ième Guerre Mondiale


Comprendre la domination de l'Etat islamique en... par lemondefr

Un nouvel islam ?

La vie symbolique, 1939
Nous ne savons pas si Hitler est sur le point de fonder un nouvel islam. Il est d’ores et déjà sur la voie ; il ressemble à Mahomet. L’émotion en Allemagne est islamique, guerrière et islamique. Ils sont tous ivres d’un dieu farouche.
La vie symbolique (1939), Carl Gustav Jung, éd. Albin Michel, 1989, p. 151

vendredi 26 juin 2015

L'Afrique de Fatou Diomé

Ce soir ou jamaisC'était hier soir et pour certains il y avait comme un malaise sur le plateau !
Posted by Jean-Pierre Coté on samedi 25 avril 2015

mardi 23 juin 2015

Love Danse

SLIP | @PhillipChbeeb & Renee Kester | @ElliotMossMusic- Braulio Iram Ríos -SLIP | @PhillipChbeeb & Renee Kester | Elliot MossWoow :ohttps://www.youtube.com/watch?feature=youtu.be&a=&v=qk00gbDwGqM&app=desktop
Posted by Máxima Morelia 100.9 fm on mardi 16 juin 2015



lundi 22 juin 2015

That Tomb is Still Empty

That Tomb is Still EmptyThat tomb is still empty! Levi and Lia tell the story of Easter. Blessings from the Mullen Family! Thank you also for your prayers and support for our upcoming 3rd adoption. Read more about it or make a donation to Luca's Adoption Fund on our “And Luca Makes 5” adoption page: youcaring.com/andlucamakes5If you want to see other recent videos from Levi and Lia, check out:1. Their "Luca's Lessons" Adoption Videowww.fb.com/video.php?v=101556042329551652. Their "Happy Dance" Adoption Videowww.fb.com/video.php?v=101554143656001653. Their "Fatherless to Fatherfull" Father's Day Videowww.fb.com/video.php?v=101557465993401654. Their "Go Find That Baby" Christmas videowww.fb.com/video.php?v=10155042276280165Note: You have permission to share this video with others, and your church has permission to show it in church services. We do request that this video be used with discretion and only in appropriate ways. If you are not sure whether or not your use is appropriate, please do not show/share it. Thank you.
Posted by Joel Mullen on vendredi 3 avril 2015

dimanche 7 juin 2015

Lettre ouverte au monde musulman


PolitiqueS : Olivier Besancenot, membre de la... par LCP

Olivier Besancenot, membre de la direction du NPA.
Confrontations… Thème du débat : "Chômage : chronique d’un drame ordinaire"
-  François Kalfon, secrétaire national du PS pour le travail, l’emploi et le dialogue social.
-  Thibault Lanxade, vice-président du Medef en charge des TPE-PME
-  Marion L’Hour, journaliste au service économique et social de France Inter
-  Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière
Regards…
Abdennour Bidar, écrivain et philosophe, auteur de "Lettre ouverte au monde musulman" (Ed. Les liens qui libèrent)

Que sait-on vraiment de la réalité?


La terre sans l'homme


La Magie Noire


Les Monstres Mythiques


Les racines occultes du nazisme


Le grand complot du pétrole


vendredi 5 juin 2015

Messiah

Le Messie

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Messie (homonymie).
Le Messie (Messiah, HWV 56) est un oratorio composé en 1741 par Georg Friedrich Haendel. C'est une de ses œuvres les plus populaires avec les suites Water Music (Musique sur l'eau) et Music for the Royal Fireworks (Musique pour les feux d'artifice royaux).Messiah est désormais considéré comme le chef-d'œuvre du genre oratorio1.
Le texte réfère principalement à la résurrection du Messie et à la rédemption qu'elle opère : l'œuvre fut écrite pour le temps de Pâques et jouée pour la première fois lors de cette fête. Cependant, il est devenu de tradition, depuis la mort du compositeur, de la jouer pendant le temps de l'Avent — les semaines qui précèdent la fête de Noël — plutôt que pendant le temps de Pâques. Ces concerts ne jouent souvent en fait que la première section du Messie, concernant l'Annonce de la venue du Christ et sa naissance, ainsi que le chœur de l'Alleluia. Certains ensembles, tels l'Orchestre symphonique de Montréal, le jouent en entier. L'œuvre est aussi jouée à Pâques, en particulier les parties concernant la résurrection qui sont souvent des pièces jouées pendant les offices. L'air de la soprano I know that my redeemer liveth est souvent entendue lors de funérailles chrétiennes. La tradition veut par ailleurs que les cinquième et sixième mesures de cet air aient servi de base à la composition de l'air du carillon de Big Ben, à Londres, à la fin duxviiie siècle.

Composition et création[modifier | modifier le code]

L'oratorio a été écrit en 1741 à Londres sur un livret en anglais de Charles Jennens inspiré de la Bible. La musique pour le Messie a été achevée en 24 jours de composition rapide. Ayant reçu le texte de Jennens quelque temps après le 10 juillet 1741, Haendel a commencé à travailler dessus le 22 août. Ses notes indiquent qu'il a terminé la première partie aux alentours du 28 août, la deuxième partie le 6 septembre et la troisième, le 1er septembre. Après deux jours de correction, le travail est achevé le 14 septembre. L’original de la partition de 259 pages montre des signes de précipitation, tels des taches, des griffures et autres erreurs non corrigées, mais selon le spécialiste de musique Richard Luckett, le nombre d'erreurs est remarquablement faible dans un document de cette longueur. Mais il n'a été créé que le 13 avril 1742 lors d'un gala de charité au Temple Bar de Dublin.
Haendel met à la disposition de la prédication le ressort dramatique et musical de l'opéra. Bien que considéré comme un « oratorio sacré », le Messie est résolument sorti de l'église, davantage que bien des œuvres créées dans ce genre ; donné sur scène, il épouse toutes les ressources dramatiques et musicales de la scène, à l'exception du jeu des acteurs et des machineries. Ce développement opéré par Haendel lui permet d'atteindre une dimension nouvelle par une large amplification théâtrale, qui laisse libre cours à la volonté de l'ancien auteur d'opéras, de prolonger son succès auprès d'un nouvel auditoire, entreprise entamée dès 1739, avec l'oratorio Saül (Saul). Il faut cependant noter que cette théâtralisation est obtenue par des moyens essentiellement musicaux et que le ressort proprement dramatique est absent du Messie.
En mars 1743 lors de la création britannique du Messie, une cabale de dévots rejette l'œuvre en s'appuyant sur l'idée que la fresque semble grandiloquente à certains, et trop éloignée du recueillement ou du demi-silence qu'exigerait la vraie prière. La guerre des libelles va durer plusieurs mois, portant un tort considérable au succès de l'oratorio. Haendel devra limiter à deux représentations les auditions du Messie en 1743 et n'en donner aucune en 1744. On sait, certes, que le roi lui-même s'était levé lors de la première en entendant l'explosion de joie de l'Alleluia où l'on chante, par exemple, For the Lord God omnipotent reigneth. Il donna ainsi naissance à la tradition britannique qui veut que la salle se lève à ce moment lors de chaque exécution en concert. Mais cet enthousiasme instinctif n'avait pas suffi à assurer le succès. Pour les Anglais, il y avait quelque chose de déroutant dans l'œuvre de Haendel : une relative abondance de chœurs (vingt, pour cinquante-deux numéros au total) qui avait convaincu les Irlandais mais laissait les Britanniques pantois, sans aucune autre référence comparable dans le genre d'oratorios sacrés qu'ils avaient entendus jusqu'alors et qui portaient la marque de la musique d'outre-manche beaucoup plus que de l'inspiration italienne. Une certaine postérité devait aussi attribuer cet échec à l'orchestration qui, à l'origine, ne mettait en œuvre que les cordes, les trompettes et les timbales (Haendel n'introduisit que plus tard les hautbois et les bassons). Le succès de l'œuvre ne fut effectif, à Londres, qu'après 1750. À son tour,W.A. Mozart qui l'entendit à Mannheim en 1777 réorchestra la partition (ajoutant hautbois, flûtes, cors et trombones, pour remplacer l'orgue) pour la mettre au goût de son époque, la rapprochant encore un peu plus de l'art profane.
L'œuvre est divisée en trois parties, compilées de l'Ancien et du Nouveau Testament :
  1. Ancien et Nouveau Testament (c'est-à-dire, dans ce dernier, les Évangiles) : les prophéties de l'Incarnation du Christ, l'Annonciation et la Nativité.
  2. Ancien Testament (les Lamentations du prophète Jérémie, les Psaumes) et Nouveau Testament : la Passion, la Résurrection et l'Ascension du Christ.
  3. Nouveau Testament : cette dernière partie, plus courte, se présente comme une réflexion sur le rôle rédempteur du Christ, la vie l'emportant définitivement sur la mort (dans l'optique de saint Paul, largement mis à contribution ici).
L'œuvre est écrite pour orchestre et chœur, avec cinq solistes (soprano, mezzo-soprano, contralto, ténor et basse), elle comprend une ouverture, une sinfonia pastorale et 51 récitatifs, airs et chœurs2.
Haendel a dirigé de nombreuses fois le Messie, adaptant souvent l'œuvre aux circonstances, si bien qu'aucune version ne peut être considérée comme étant plus authentique que les autres.

Documents audios[modifier | modifier le code]

Le début de la partition :

\version "2.14.2"
\header {
  tagline = ##f
}
global= {
  \time 4/4
  \key g \major
}

violinOne = \new Voice \relative c'' {
  \set Staff.instrumentName = #"Violons 1 "

  \repeat volta 2 
  { e,4. c'8 b4. a8 | dis4. cis16 b g'4. g8 | g4. fis8 fis4. e8 | dis4. fis8 g4. b8 | e,4. a,8 g4. fis8 | fis4. a8 d4. d8 |
  d4. e8 c4. b8 | b2~ b8. b16 b8. b16 | e4. fis8 fis4. e16 fis | g4. g,8 fis4 b | e4. b8 a4. b8 |  }

  \alternative  { 
  {  b2~ b8. b,16 cis8. dis16 }
  {  b'1 }
  }
 

}

violinTwo = \new Voice \relative c'' {
  \set Staff.instrumentName = #"Violons 2 "
  \repeat volta 2 { 
  b,4. a'8 g4. fis8 | fis4. e8 b'4. b8 | cis4. cis8 cis4. ais8 | fis4. dis8 b4. d8 | e2 e4 cis4 | a4. fis'8 fis4. fis8 |
  b4. b8 a4 a | a8. a16 g8. fis16 g4 f | e c' c4. b16 a | b4. b,8 b4. fis'8 | g4. g8 e4. dis8 | 
  }

  \alternative { 
  { dis2 r2 }
  { dis1 }
  }

}

viola = \new Voice \relative c' {
  \set Staff.instrumentName = #"Altos "
  \clef alto
  \repeat volta 2 {
  g4. a8 b4. b8 | b4. b'8 b4. g8 | e4. fis8 fis4. cis'8 | b4. b8 d,4. g8 | g2 a,4 e' | d2 d4. d8 |
  e2 e4 fis | fis8. fis16 e8. dis16 e4 b | g' a a, c | e4. e8 fis4. b,8 | b4 a8 g a4. fis'8 | 
  }

  \alternative {
    { fis2 r2 }
    { fis1 }
  }

}

basse = \new Voice \relative c {
  \set Staff.instrumentName = #"Basse "
  \clef bass
  \repeat volta 2 {
  e2 r2 | b4. g'8 fis4. e8 | ais4. ais8 ais4. fis8 | b4. b,8 b4. g8 | c2 cis4 a | d2 b4. b'8 |
  g2 a 4 fis4 | dis4. b8 e4 d4 | c a a'4. g16 fis | e4. e8 d4. d8 | c4. c8 c4. b8 |  
  }

  \alternative { 
    { b4. a'8 g4 fis4 }
    { b,1 }
  }

}

\score {
  \new StaffGroup <<
    \new Staff << \global \violinOne >>
    \new Staff << \global \violinTwo >>
    \new Staff << \global \viola >>
    \new Staff << \global \basse >>
  >>
  \layout {
    \context {
      \Score
      \remove "Metronome_mark_engraver"
    }
  }
  \midi { }
}
0:00

Les deux premières parties du Messie de Haendel par le chœur du Massachusetts Institute of Technology
Ire partie :
IIe partie :
IIIe partie :
  • 43 - « I know that my Redeemer liveth »
  • 44 - « Since by man came death »
  • 45 - « Behold, I tell you a mystery »
  • 46 - « The trumpet shall sound »
  • 47 - « Then shall be brought to pass »
  • 48 - « O death, where is thy sting »
  • 49 - « But thanks be to God »
  • 50 - « If God be for us »
  • 51 - « Worthy is the Lamb »
  • 52 - « Amen »

mercredi 3 juin 2015

Bernard Kerespars fait des miracles

À 68 ans, Bernard Kerespars reçoit le monde entier dans sa petite maison de Clis. Son don particulier de guérisseur attire les foules.

22/02/2012 à 18:09 par Christophe Lusseau
img_6096.jpg
“Ma grand-mère avait l’habitude d’offrir une montre à chacun de ses petits-enfants pour leur communion. Huit jours plus tard, la mienne s’est bloquée et n’est jamais repartie. J’avais 12 ans et j’ai pris une baffe que, plus tard, j’ai compris que je ne méritais pas…” Si l’anecdote n’explique pas le don reçu par Bernard Kerespars, elle est symptômatique de certains phénomènes qui ne trouvent parfois pas d’explications. Plus de 50 ans après, le Guérandais de Clis croit avoir trouvé certaines réponses à ses questions. “Quand tu grattes, tu trouves”, répéte-t-il, mystérieux. Guérisseur, rebouteux et magnétiseur, il est en tout cas connu comme le loup blanc pour faire des miracles.
Taoïste plutôt que clodo
Petit et râblé, la barbe à la ZZ Top et le crâne imberbe, Bernard Kerespars reçoit dans une maison qu’il connaît bien. Au bord de la route qui mène à La Turballe, la bâtisse ne paye pas de mine. “C’est celle que m’a laissée ma mère. J’y suis né. Rien n’a changé. J’ai juste rajouté des éléments de décor au fur et à mesure…” Les plus optimistes parleront de décoration “kitch”, avec ces objets hétéroclytes qui s’entassent sur les étagères et les nombreux trophées de chasse ramenés par cet amoureux de la nature (il est aussi président de la société de chasse du Pays blanc et administrateur à la fédération, NDLR).
L’homme n’est pas matérialiste. “J’ai tout juste mon certificat d’études et j’ai commencé comme peintre en bâtiment, raconte-t-il sans fausse pudeur. J’ai bien failli devenir clodo si ma mère ne m’avait pas accueilli.” Marié, puis divorcé (il revit depuis avec son ex-femme), père de quatre enfants, Bernard Kerespars s’installe dans les deux pièces que lui cède sa maman, celles qui lui servent toujours aujourd’hui de salle d’attente et de “cabinet de consultation”. Durant cinq années, fort de quelques expériences étranges, il s’interroge sur le sens de son don. “J’ai trouvé un mode de vie avec le taoïsme (à la fois une philosphie et une religion chinoise, NDLR), appris à mieux connaître mon corps et ses limites.” Et puis, sans se l’expliquer vraiment, “confronté à une situation, j’avais le sentiment de pouvoir faire quelque chose…”
50 “patients” par jour
Ceux qui commencent à venir le voir se fichent bien de l’étrangeté de la demeure. Il faut dire que l’ami Bernard traîne une solide réputation de guérisseur, aidée par un drôle de coup du sort. “En haut du village de Clis, il y avait déjà un guérisseur rebouteux, avec un certaine renommée. Quand il est mort, il y a eu comme un transfert”, rigole-t-il. Depuis 28 ans maintenant, le bouche-à-oreille fonctionne et les “patients” se bousculent chez lui. “Il faut que la proportion de réussite soit suffisante pour être crédible, relativise Bernard Kerespars, malgré un taux qui avoisine les 80-85 %. Le pouvoir, ce n’est pas toi qui le détiens, ce sont les gens qui te le donnent.”
À tel point que, l’affluence devenant difficile à gérer, la fille de Bernard vient l’aider à canaliser. “J’avais jusqu’à 300 personnes dans ma cour. Il a fallu que je m’organise”, se souvient-il. Depuis, le rituel est le même : les lundis, mardis et vendredis, jours de consultation, les premiers “clients” arrivent à 6 h du matin pour chercher leur ticket. Le magnétiseur-guérisseur enchaîne ensuite les rendez-vous à partir de 10 h 30. À raison de 40 à 50 “patients” par journée, la durée moyenne de ces visites ne dépasse par le quart d’heure.
Un “merci” suffit
À Clis, toutes les couches sociales, de la Presqu’île comme de Paris, de France comme de Lituanie, viennent trouver une alternative à la médecine traditionnelle. Angiomes, verrues, déplacements musculaires, voire même des cas plus difficiles (lire encadré), Bernard s’applique à soulager. “À partir du moment où les gens font la demande, il y a 50 % du travail de fait. C’est l’effet placebo, je leur donne la possibilité d’autoguérison.” Même si ça lui coûte physiquement. Car lorsque le rebouteux entre en action, l’énergie dépensée le laisse vidé.
Une tâche usante, mais une satisfaction et un respect que Bernard peut lire dans les yeux de ceux qu’il a guéris. “Je ne demande rien. Un merci, un bouquet de fleurs ou une bouteille suffisent… Mais en général, on me donne un billet.” À 68 ans, le guérisseur ne veut pas se fixer de limite. “Je m’arrêterai sans doute quand je serai mort… Mais je ne suis pas pressé.”
Christophe Lusseau

« Maggie » : Schwarzenegger, père aimant d’une ado zombie

Thierry Noisette
Journaliste
Publié le 02/06/2015 à 12h54
Il y a des films comme ça, qui, dès leurs premières minutes, vous préviennent qu’il n’y aura pas de happy end, et pourtant qui vous happent, comme le polar « Mort à l’arrivée » (le héros enquête sur son assassinat) ou comme « American Beauty » (le narrateur raconte ses dernières semaines alors qu’il est déjà mort).
Au début de « Maggie » (sorti le 27 mai en salle), réalisé par Henry Hobson, on apprend que le monde commence à endiguer la terrible épidémie du virus necroambulis, qui a frappé de nombreux humains. Un père récupère dans un hôpital sa fille, Maggie.
Mordue et donc à son tour infectée, elle n’a plus que quelques semaines avant de devenir une créature agressive et dépourvue de conscience. Mais son père fait le choix de la ramener à la maison.
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Bande-annonce de « Maggie »

Une « zombification » lente

L’histoire baigne dans un climat mélancolique, même si, zombies obligent, il y a quelques passages gore. Ce film part d’un terrain apparemment connu pour nous entraîner ailleurs ; ceux qui croiraient que « Arnold Schwarzenegger, c’est le superhéros qui va sauver la situation » feront d’autant plus fausse route que ce n’était pas lui qui devait jouer le rôle au départ, mais Paddy Considine.
C’est un charme du cinéma de genre d’utiliser des conventions pour raconter une histoire inattendue. Dans « Warm Bodies » (2013), le film de zombies est ainsi la toile de fond d’une comédie romantique originale, puisqu’il s’agit d’une histoire d’amour entre un mort-vivant et une humaine avec, au premier plan, un zombie échappant à sa condition et « parlant » (la séquence d’ouverture, avec le héros en voix off, est d’un bel humour noir : le personnage se dit qu’il a mauvaise mine et devrait mieux se nourrir, avant de se souvenir « Ah ! C’est vrai, c’est parce que je suis mort »).
Dans la plupart des films de morts-vivants, la transformation en monstre a lieu en quelques instants (dans « 28 jours plus tard » de Danny Boyle, une goutte de liquide contaminé « zombifiait » un personnage en quelques secondes). Dans « Maggie », la dégradation s’étire au contraire en semaines, et on frissonne devant cette part d’humanité à laquelle l’adolescente s’accroche.

Schwarzenegger à contre-emploi

D’abord prévu pour Chloë Grace Moretz, le rôle titre est (bien) joué par Abigail Breslin, hier gamine potelée de « Little Miss Sunshine » (2006) puis héroïne de « La Stratégie Ender » (2013), entre autres. C’est son deuxième film de morts-vivants : en 2009, elle était une des survivantes de « Bienvenue à Zombieland », qui injectait des éléments de comédie (comme la liste des règles de survie énoncée en intro) dans un film d’horreur.
Quant à Schwarzenegger, s’il reste dans toutes les mémoires pour les « Terminator », et a montré dans la comédie-thriller « True Lies » qu’il assure aussi dans un registre plus humoristique), il est une bonne surprise, à contre-emploi en père taiseux qui refuse l’inéluctable.

Abigail Breslin et Arnold Schwarzenegger dans « Maggie », de Henry Hobson (Metropolitan FilmExport)

Les zombies, des malades sans rémission

Dans les films de zombies classiques, même récents ( « World War Z », en 2013, avait des effets spéciaux spectaculaires mais une histoire peu convaincante, ne gardant guère que le titre de l’excellent roman de Max Brooks qui, pour le coup, est un chef-d’œuvre), les morts-vivants sont une meute menaçante. Dans « Maggie », ce sont des proches, comme cette jeune fille sur laquelle son père veut veiller à tout prix.
Le personnage de Maggie, et ceux d’autres infectés, évoquent n’importe quel malade condamné sans rémission ; malade parfois plus lucide que ses amis ou parents qui refusent d’admettre cette perte prochaine. Avec les risques supplémentaires ici, quand le « malade » est contagieux.
Et bien sûr, l’angoisse devant les pulsions destructrices croissantes : voir dans « Shining », le roman de Stephen King, les derniers moments de lucidité du père, qui aime sa femme et son fils mais sait qu’il ne pourra bientôt plus lutter contre la fièvre homicide qui le dévore.

Daech c'est à chier !

L’Œuvre d’Orient salue les travaux de la réunion ministérielle restreinte de la Coalition internationale contre Daech et les efforts du Ministre des Affaires Étrangères M. Laurent Fabius.
Cependant l’Œuvre d’Orient regrette que les minorités chassées par le groupe terroriste n’aient pas été nommées, en particulier les Yézidis et les Chrétiens.
L’Œuvre d’Orient regrette que ne soit pas mentionnée la plaine dite « plaine de Ninive » comme une zone prioritaire à sécuriser pour permettre le retour de ces minorités.
L’Œuvre d’Orient demande que la France intervienne en Syrie, comme elle le fait en Irak.
L’Œuvre d’Orient demande des actes concrets pour arrêter les combats et permettre à la population d‘être en mesure de recevoir l’aide internationale.
L’Œuvre d’Orient souhaite que soit mis fin, sans délai, au commerce clandestin de pétrole.
L’Œuvre d’Orient demande une action significative vis à vis des réfugiés, plus spécialement au Liban.
Paris, le 2 juin



mardi 2 juin 2015

La folle journée de Sarkozy


Le lait de vache, un poison pour l’humain

Extrait tiré du livre d’Albert Cohen

Le lait, au fil des ans, malgré sa blancheur, est devenu pour les cellules de notre corps l’équivalent des marées noires qui se sont déversées des bateaux pétroliers échoués sur les côtes !
Au départ, le lait est déjà un aliment totalement inadapté à l’homme. Il élève le cholestérol sanguin et les graisses du sang parce qu’il contient du cholestérol et des graisses polyinsaturés.
laitSi vous consommez autant de produits laitiers qu’un américain moyen, vous absorberez une quantité de cholestérol équivalente à celle de 53 tranches de lard quotidiennes. Si vous avez 54 ans, vous avez suivi ce régime pendant 52 ans, ce qui correspond à 19 345 tranches de lard par an, soit en tout plus d’un million de tranches de lard !
N’est-il pas extraordinaire qu’un corps humain puisse résister à une telle avalanche de graisses ?
Le lait est trop riche en protéines, qui pour être éliminées par le corps, obligent celui-ci à mobiliser son calcium. Du coup, les produits laitiers que les personnes âgées absorbent sont l’une des causes principales de l’ostéoporose ! La pasteurisation et l’upérisation en font un produit dénaturé et biocidique (aliment destructeur de vie). Le lait contient 300 fois plus de caséine que le lait maternel. Cette caséine est une colle puissante qui encrasse l’organisme de façon dramatique.
Les 80% des protéines du lait et du fromage sont constitués de caséine, qui est une puissante colle, celle qui fait notamment tenir les étiquettes sur les bouteilles de bière. Essayez d’arracher une des ces étiquettes et vous verrez la force de cette colle ! On utilise aussi la caséine pour coller les meubles !!!
Pensez à ce que cette colle peut provoquer dans votre organisme. Comme la caséine est une protéine étrangère, le corps crée des anticorps pour la neutraliser. Cette réaction antigène-anticorps fait sécréter de l’histamine et engendre une intense production de mucus, voire de pus. De nombreux chercheurs pensent que la caséine est la principale substance responsable des inflammations articulaires que l’on voit dans les arthrites rhumatoïdes. Cela expliquerait pourquoi la suppression de tout produit laitier permet la plupart du temps une guérison rapide de ces affections.
La multinationale Monsanto a produit une hormone de croissance destinée à augmenter la production de lait.
Grâce à ses bénéfices colossaux, elle a pu soudoyer les autorités sanitaires et politiques pour qu’elles laissent mettre sur le marché ce produit sans avoir évalué sa toxicité.
Les éleveurs auxquels on a imposé cette hormone se sont retrouvés avec des vaches qui produisaient presque 50 litres de lait par jour (auparavant, elles en donnaient moins de 10 litres) mais faisaient des infections nombreuses et ils ont dû utiliser des antibiotiques en quantité.
Les taux d’antibiotiques dans le lait sont 100 fois plus élevés qu’il y a quelques années et les autorités sanitaires se sont contentées d’élever les normes limites autorisées.
Aux U.S.A, sur les vingt trois mille tonnes d’antibiotiques fabriqués chaque année, près de la moitié est utilisée pour le bétail ! Cette administration de doses thérapeutiques d’antibiotiques au bétail crée de plus en plus de souches de bactéries résistantes aux antibiotiques, ce qui pose un problème de santé publique de plus en plus grave.
Quand vous buvez du lait ou mangez un yaourt, vous ne vous doutez pas que vous êtes en train d’absorber des antibiotiques qui vont détruire votre flore intestinale et affaiblir votre système immunitaire. De plus, si vous êtes allergique à un antibiotique comme la pénicilline, vous risquez de tomber malade sans comprendre que vous en avez absorbé à votre insu.
Il est hallucinant de constater qu’aux U.S.A 80% des vaches souffrent de leucémie. Le lait de ces vaches est il sans danger pour l’homme ?
Quand les études scientifiques ont montré que cette hormone de croissance stimulait, chez l’homme, le développement de cancers, l’association des médecins américains, l’O.M.S et les autorités sanitaires ont préféré fermer les yeux car les intérêts économiques passent avant la santé des populations. Depuis 1994, année où l’hormone de croissance obtenue par génie génétique fut autorisée pour stimuler la production des vaches laitières, une véritable épidémie de cancers lymphatiques a frappé les U.S.A
Ce type de cancer, rare jusqu’alors, tue plus que les cancers du sein, de la prostate, du pancréas et des organes génitaux réunis.
Les citoyens américains sont devenus, sans le savoir, des cobayes qui absorbent de l’hormone de croissance à travers les produits laitiers dont ils consomment 90 milliards de kilos chaque année.
Avec la passion d’un détective, Cohen, « l’homme anti lait », a mis en évidence, de façon irréfutable parce que prouvée par des documents officiels, la façon dont le public américain a été trompé. Au lieu de faire connaître les facteurs nutritionnels qui créent ou favorisent le cancer, on a continué à détruire les tumeurs avec la chirurgie et la chimiothérapie.
C’est plus rentable, n’est ce pas ?
Alors qu’aux U.S.A, du temps de nos parents, explique Cohen, une femme sur vingt était atteinte de cancer du sein, aujourd’hui une femme sur trois est touchée!
Quand on pense aux milliers d’enfants souffrant de leucémie et traités par des chimiothérapies toxiques, on a le cœur brisé devant tant d’inconscience. Le célèbre Docteur Spock, le pédiatre le plus connu des U.S.A a écrit sur le dos de couverture du livre de Cohen : « le lait de vache a été vendu par le passé comme un aliment parfait. Nous voyons maintenant que ce n’est pas du tout un aliment parfait et le gouvernement ne devrait pas soutenir ceux qui veulent encore le faire croire. »
On découvre ainsi que la civilisation moderne (et surtout les U.S.A, qui en sont le pays phare) est dirigée par des lobbies dangereux pour la santé publique, lobbies qui ont infiltré les administrations et trompé le public depuis des années par des publicités mensongères.
Ainsi, Nestlé, affirme dans sa publicité pour les produits pour bébés, que « provenant des cultures contrôlées en permanence par les spécialistes Nestlé, tous ces produits sont exempts de substances nocives. L’enfant reçoit ainsi, en tout sécurité, une alimentation dont la densité nutritionnelle correspond parfaitement à ses besoins ».
Stupéfiantes contre-vérités !
Pourtant certains des médecins et des scientifiques qui travaillent dans cette grande multinationale n’ignorent pas les informations que nous citons. Mais ils sont tenus de garder le silence pour ne pas perdre leur poste. Ainsi, sont perpétrés les mythes officiels qui correspondent aux impératifs du profit économique.
Les multinationales de l’alimentation industrielle et de la chimie existent et prospèrent parce que nous achetons leurs produits.
Si nous ne voulons pas être sacrifiés sur l’autel de leur inconscience, il est temps de nous éveiller aux lois de l’alimentation végétale, variée et vivante, qui permet de vivre en pleine santé, plutôt que de souffrir sans cesse de constipation, d’allergies, de douleurs, de raideurs, de cancers, de diabète et de ces mille et un troubles qui montrent tout simplement que notre organisme est intoxiqué.
Il faut 5 kilos de lait pour faire un kilo de fromage, la concentration des hormones contenues dans le lait est importante. Or, chaque goutte de lait contient 59 hormones différentes, comme des oestrogènes, de la progestérone, de la prolactine…Pouvez vous imaginer les effets que ces hormones peuvent avoir sur la santé physique et mentale des populations ?
Le 40% des aliments consommés par les américains sont du lait, des produits laitiers sous forme d’ice cream, de yoghourts, de fromages et autres dérivés. Un kilo de fromage peut contenir vingt fois la quantité d’hormones qui se trouve dans un kilo de lait.
Robert Cohen s’est écrié : « le lait, c’est surtout de la colle, des hormones et du pus ! »
Il a même découvert que les végétariens qui consomment des produits laitiers, les juifs et les musulmans seront étonnés d’apprendre qu’aux U.S.A, il mangent du cochon sans le savoir ! En effet, la vitamine D2 qui était ajoutée au lait (et qui provenait d’un mélange d’algues et de bactéries exposé à la lumière ultraviolette) a été remplacée, parce qu’elle donnait un goût amer aux produits laitiers, par de la vitamine D3 qui est extraite de la peau ou du cerveau de porcs !
Le lactose des produits laitiers stimule l’absorption de calcium par l’intestin, et ce calcium va durcir la paroi des artères, où se déposent déjà le cholestérol et las acides gras saturés des aliments d’origine animale. En plus de tous le problèmes décrits, le lait présente une vraie poubelle puisque la vache concentre tous les pesticides, herbicides et poisons qui sont contenus dans l’herbe ou les granulés qu’elle mange.
Pour terminer voici un vidéo du Pr. Henri Joyeux, cancérologue et chirurgien digestif qui nous explique pourquoi le lait ne doit pas être consommé.

lundi 1 juin 2015

Rhissa Ag Boula

1990-1995 : Rébellion

Leader historique de la rébellion de 1990-1995, il était le chef du Front de libération de l’Aïr et de l’Azaouak (FLAA) et a mené en son nom des négociations avec le gouvernement de Niamey, qui ont abouti à la signature d’un accord de paix «définitif» le 24 avril 1995.
Né a Talak voisine d'Arlit (ville des mines d'uranium) située au pied du massif de l'Air, à 1700 km de Niamey. Il fonde en 1983 avec Mano Dayak, leader touareg mort en 1995, et des amis français Temet S.A., une agence de voyages. En 1991, alors que le pays vit au rythme consensuel de la Conférence nationale, il fait partie du petit groupe qui lance la lutte armée contre le pouvoir central. Celle-ci va durer quatre ans. Il dirige le Front de libération de l'Aïr et de l'Azawagh (FLAA), dont le premier fait d'armes consiste en l'attaque d'un poste militaire à Aderbissinat, le 30 décembre 1991. En 1993, le FLAA éclate en trois mouvements : le Front de libération du Tamoust (FLT), l'Armée révolutionnaire de libération du Nord-Niger (ARLNN) et le Front de libération de l'Aïr (FLA), que dirige Rhissa Ag Boula. Celui-ci participe aux négociations avec Niamey. Les pourparlers débouchent sur la signature d'un accord de paix définitif le 24 avril 1995.

1997-2004 : Politique

Ministre du Tourisme et de l'Artisanat de 1997 à 2004, il a battu des records de longévité ministérielle. L'ancien rebelle fait son entrée au gouvernement, sans l'avoir vraiment choisi : « Comme je me trouvais dans le Nord, j'ai appris ma nomination le 5 décembre 1997, soit quatre jours après la formation du gouvernement, raconte-t-il. De toute façon, je ne pouvais pas refuser, le processus de paix en dépendait. ». Contraint de séjourner dans la capitale, le nouveau promu n'apprécie pas particulièrement le mode de vie sédentaire et s'offre une escapade dans le Ténéré dès que son agenda le lui permet. Il reconnaît avoir du mal à travailler dans un bureau, à se plier au protocole d'État : « Habiter Niamey, c'est le bagne ! » Ce qui ne l'empêche pas de s'investir sans retenue dans sa mission ministérielle. Véritable VRP de la « destination Niger », il va se faire l'ambassadeur du pays auprès des voyagistes européens. De foires en salons, toujours coiffé de son chèche touareg, il multiplie les déplacements pour convaincre ou rassurer les sceptiques. Dans un français hésitant, il parle avec passion des grands espaces où il a vu le jour. Il ira même jusqu'à relever le pari insensé lancé en 1998 par le styliste Alphadi : organiser dans les dunes de Tiguidit le premier Festival international de la mode africaine. « Il ne ménageait pas sa peine pour que les professionnels du tourisme se sentent bien au Niger, raconte Maurice Freund, le directeur de Point Afrique. Et il ne travaillait pas seulement pour sa région. Il s'est toujours attaché à développer une industrie touristique sur l'ensemble du territoire nigérien, y compris au Sud. ».

2004-2010 : Arrestation et procès

Accusé en 2004 de complicité dans le meurtre d'Adam Amangué, président de section du Mouvement national pour la société de développement (MNSD, au pouvoir), il démissionne du gouvernement. Après plusieurs épisodes juridiques il est réhabilité officiellement en décembre 2010. Rhissa Ag Boula a été inculpé le 19 février 2004. Il est accusé d’être «complice» dans le meurtre de Adam Amangué, militant du Mouvement national pour la société de développement (MNSD, au pouvoir) abattu le 26 janvier de «trois balles dans la tête tirées à bout portant» à Tchirozérine, près d’Agadez. Amadou Ibrahim dit «Bambino», Alassane Alabo, et Rhissa Attaher dit «Saïdane » auraient cité Rhissa Ag Boula comme étant leur complice. Au lendemain de son départ du gouvernement, M.Ag Boula avait démenti toute responsabilité dans ce meurtre, affirmant avoir de lui-même quitté le gouvernement pour ne pas «gêner» le régime. Le Front de libération de l'Aïr et de l'Azaouak (FLAA), dirigé par Mohamed Ag Boula, alias "Kiddi", avait voulu "échanger" quatre militaires qu'il détenait en otages depuis 5 mois contre son frère Rhissa Ag Boula incarcéré en février 2004 à Say pour 1 an. Des négociations libyennes ont abouti à la libération provisoire de Ag Boula, un mois après la libération des otages. De 2005 à 2007, Rhissa Ag Boula est en liberté provisoire en attendant son procès et part en exil en France de 2007 à 2008. Il tente alors une médiation au nom des rebelles exilés en Europe. Il est condamné à mort par contumace le 14 juillet 2008, et prend le maquis. N’ayant plus rien à retirer de constructif du régime de Tanja, il se lance une nouvelle fois dans la rébellion.

2007-2010 : Rébellion

De 2007 à 2009, le MNJ (Mouvement des Nigériens pour la Justice) déclenche une nouvelle rébellion au Niger par suite de la non-application des accords de paix de 1995. Rhissa Ag Boula crée alors le mouvement du FFR après sa condamnation à mort de juillet 2008. Après le 18 février 2010, coup d'État contre le gouvernement nigérien. Rhissa Ag Boula et les autres chefs rebelles retournent à Niamey en faisant pression sur la junte pour accélérer la réinsertion des anciens rebelles. Le 29 mars 2010 il est arrêté à Niamey.

Fin 2010 : Réhabilitation

Le 4 décembre 2010 il bénéficie d’un non-lieu à la Cour d’Assises de Niamey, et est lavé de tout soupçon " suite à la machination de Tanja et de la mafia qui l’entoure ".

2011 : Retour à la vie politique

En janvier 2011 il est élu conseiller régional d’Agadez pour un mandat de 4 ans, et en septembre 2011 nommé conseiller du Président de la République, Mahamadou Issoufou.Il s'oppose clairement à la rébellion qui se déroule au Mali depuis le 17 janvier 2012.Devenu messager de la paix, il organise pour la jeunesse et les organisations de la société civile rencontres et conférences sur ce thème, dans les oasis et campements de la région d’Agadez.