mardi 26 juillet 2011

Palerme

Palerme (Palermu en sicilien, Palermo en italien) est une ville italienne, chef-lieu et plus grande ville de la région Sicile avec 720 000 habitants. Elle se situe dans une baie sur la côte nord de l'île.

Ses habitants se nomment les Palermitains.


En 1962, la ville était récompensée du Prix de l'Europe.

La plaine de la Conca d'Oro
Port et Monte Pellegrino
La cathédrale de Palerme
Parco della Favorita

Géographie[modifier]

Site[modifier]

Palerme est située dans l'ouest de la Sicile, sur la côte nord, allongée le long de la mer Méditerranée. La ville est largement déployée sur la Conca d'Oro, « coquille d'or », plaine réputée pour ses terres fertiles. Un petit fleuve, l'Oreto, traverse Palerme dans sa partie sud. En surplomb de la plaine, plusieurs sommets encerclent la ville, tel le Monte Pellegrino au nord, qui culmine à 606 m d'altitude. Trois réserves naturelles se trouvent à proximité de la ville, dont celle de Monte Pellegrino adjacente au nord de l'agglomération, et celle de Capo Gallo au nord de Mondello.

Climat[modifier]

Palerme bénéficie d'un climat méditerranéen caractérisé par des hivers doux et humides et des étés chauds et secs. Le record absolu de chaleur est de 45,5 °C et le minimum est de -0,5 °C le 8 janvier 1981. Le total des précipitations est de 633,1 mm, avec un maximum lors des pluies orageuses d'automne. Les chutes de neige sont très rares et éphémères. Mais ces données climatiques générales cachent des écarts sensibles selon les quartiers. Le centre de la ville est le plus chaud, et des épisodes de brouillard peuvent se manifester en hiver sur certaines zones, en particulier autour du Parco della Favorita2.

Relevé météorologique de Palerme
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 9 9 10 12 15 19 22 22 20 16 13 10 13,8
Température maximale moyenne (°C) 14 15 16 19 23 27 30 30 27 23 19 16 21,6
Précipitations (mm) 100,0 94,0 78,0 58,0 24,0 14,0 6,0 22,0 45,0 100,0 94,0 107,0 633,1


Histoire[modifier]

Antiquité[modifier]

La ville est fondée aux alentours du VIIIe siècle av. J.‑C. par des commerciaux Phéniciens dans un port naturel. Pendant la Première Guerre punique, Palerme est un important bastion pour Carthage jusqu'à ce qu'elle soit conquise par les Romains en 245 av. J.-C..

Le nom latin qui a donné Palerme était Panormus. Ce nom d'origine grecque et maritime (Panormos) signifie en effet « Hâvre de sûreté universelle ».

Sous l'empereur Auguste, des légionnaires romains sont stationnés dans la ville. La Sicile était dans l'Antiquité une île où la langue dominante était le grec ancien, notamment sur la partie orientale. Palerme se situait à la frontière avec la zone où le grec était parlé. Lorsque les Vandales fondent leur empire, en 439, avec l'actuelle Tunisie comme centre et Carthage pour capitale, la Sicile est envahie à plusieurs reprises et les Vandales tentent de l'annexer définitivement.

Moyen Âge[modifier]

Zisa

En 5353, la ville passe de nouveau aux mains des Romains d'Orient. Sous l'Empire byzantin, Palerme connaît une période florissante, qui dure deux siècles.

Au cours du IXe siècle elle passe sous la domination des musulmans. Elle devient alors la capitale de l'île. L'arabisation et l'islamisation furent d'autant plus radicales qu'une importante immigration berbère suivit les famines qui ravagèrent l'Afrique du Nord de 1004 à 1040. Palerme reste musulmane de 831 à 1071 et l'influence musulmane de cette époque est encore visible dans l'architecture de la ville4. Palerme devient rapidement une importante ville commerciale et culturelle, connue dans le monde musulman pour ses nombreuses mosquées (plus de 300 selon le voyageur Ibn Hawqal 5) de plus les juifs et les chrétiens de la ville n'y étaient pas persécutés à condition de payer la taxe.

La domination arabe confirmera la supériorité de la ville sur les autres cités de l'émirat de Sicile, et une des plus peuplées de la Méditerranée. Le Théodose Monaco parle de plus de 300 000 habitants.

Les dirigeants musulmans lancent un vaste plan agraire en développant la culture des agrumes, du papyrus et du coton, mais ils construisent aussi des nouveaux bâtiments encore visibles de nos jours. La ville devient rapidement un port incontournable dans le trafic en Méditerranée.

Sous les Normands, à partir de 1072, d'autres monuments hors du commun sont construits. Roger II de Sicile établit une cour, où il fait travailler des savants arabes, comme le géographe Al-Idrisi, qui établit une mappemonde synthétisant le savoir cartographique de l'époque.

En 1194, Palerme passe sous la domination des Hohenstaufen. Frédéric II transforme alors la ville en un lieu de résidence fastueux. Palerme voit sa vie culturelle bouillonner, Frédéric II maintenant l'osmose entre les cultures grecque, musulmane et latine.

L'un des évènements notables survenus sur l'île au Moyen Âge fut les Vêpres Siciliennes. En 1282, des Français de Sicile furent massacrés par les habitants au cours d'une révolte. A Palerme, 2 000 Français trouvèrent la mort lors de cette Pâque sanglante, et au total au moins 10 000 Français furent massacrés.

Temps modernes[modifier]

Par la suite, la ville fut occupée par les Aragonais, les Autrichiens et les Bourbons. Sous les Espagnols, la population passa de 30 000 habitants au milieu du XVe siècle à 135 000 à la veille de la peste de 1656. Aux XVIe et XVIIe siècles, Palerme se pare de nombreux monuments de style baroque dont beaucoup sont encore intacts de nos jours. En 1648 éclate une émeute de la faim : les artisans obtiennent de nouveaux privilèges.

Les Bourbons unissent la Sicile au royaume de Naples en 1734 ; Palerme devient une simple ville de province, la cour royale se trouvant à Naples. La ville et ses palais tombent en désuétude. Le 12 janvier 1848, Palerme est la scène des premiers bouleversements révolutionnaires d'Europe et tient tête aux Napolitains jusqu'en mai 1849.

Depuis l'unification italienne[modifier]

Villa Igiea (it), l'une des nombreuses propriétés de la famille Florio (it), aujourd'hui hôtel cinq étoiles de Palerme.

En 1860, l'expédition des Mille de Garibaldi arrive à Palerme et parvient à l'annexer ainsi que l'ensemble de la Sicile au Royaume d'Italie, nouvellement unifié. C'est l'occasion d'une seconde chance. Palerme est à nouveau le centre administratif de la Sicile, et un certain développement industriel et économique voit le jour, soutenu par les deux grandes familles de Palerme, les Florio (it), représentés à partir de 1891 par Ignazio Florio Jr., l'une des plus grosses fortunes d'Italie, et de l'autre côté par les Whitaker, propriétaires de la villa qui deviendra le Grand Hôtel des Palmes, où Wagner dirigea à l'hiver 1881-82 son dernier opéra, Parsifal. L'influence des Florio est telle que la presse désigne Palerme sous le nom de « Floriopolis », tandis que la haute société européenne de la Belle Époque afflue dans la ville admirer son opulence.

Une émeute a lieu en 1866, réprimée par la Garde nationale, dont fait partie le futur mafieux Antonino Giammona. Trois ans plus tard, le préfet de police de Palerme nommé en 1867, Giuseppe Albanese, est poignardé sur une place de Palerme: il fut blessé par un mafieux qu'il avait essayé de faire chanter. En 1871, Albanese sera inculpé et acquitté du meurtre de deux bandits par manque de preuves. Cinq ans plus tard, l'élu sicilien Giovanni Nicotera est nommé ministre de l'Intérieur. Nicotera, comme bien d'autres hommes politiques, s'appuie sur un système étendu de clientélisme et de fraude électorale (il obtint toutes les voix des électeurs de sa circonscription de Salerne sauf une). L'exemple le plus caricatural de celui-ci demeure toutefois celui du conseiller municipal de Palerme et député Raffaele Palizzolo, qui sera accusé au tournant du siècle d'avoir commandité le meurtre de l'ex-gouverneur de la Banco di Sicilia (it), le marquis Emanuele Notarbartolo (it).

Au cœur de la Conca d'Oro, Palerme s'enrichit en effet grâce, notamment, à ses exploitations de citronniers, culture capitaliste nécessitant de lourds investissements et dans laquelle s'infiltre la mafia émergente. Ignazio Florio Jr. est ainsi au centre d'un vaste empire, allant des chantiers navals au vin Marsala en passant par la Société de navigation italienne (SNI), l'une des plus grosses flottes commerciales européennes qui se trouve à la fin du XIXe siècle au centre d'un scandale lié à la Banco di Sicilia (it). Florio est aussi l'actionnaire majoritaire de la Navigazione Generale Italiana (en) formée avec le Génois Raffaele Rubattino.

Au début du XXe siècle, Palerme commence à s'étendre en dehors des murs de la ville, vers le nord surtout le long du nouveau boulevard, la Via della Libertà. Sur l'avenue se construisent de nombreuses villas de style Art Nouveau, dont certaines sont de l'architecte Ernesto Basile.

Palerme survit pendant la période fasciste sans subir de dégâts mais l'invasion des Alliés en juillet 1943 s'accompagne de bombardements massifs qui détruisent complètement le port et ses quartiers environnants. Soixante ans plus tard, le centre-ville n'est pas encore complètement reconstruit et les bâtiments détruits font partie du paysage.

En 1947, la Sicile devient une région autonome et Palerme est à nouveau le siège du Parlement. Le développement économique et social de la ville a été freiné par les activités de la Mafia qui a fait « main basse sur la ville », titre du film de Francesco Rosi (1963), lors du sac de Palerme. Vito Ciancimino, très proche des Corleonesi (Bernardo Provenzano, etc.) est ainsi élu maire de Palerme en 1970, avant de devoir démissionner en 1971, tout en restant une personnalité influente de la ville. Palerme fut célèbre pour ses multiples règlements de compte entre clans, atteignant un sommet en 1981-1982. Elle fut néanmoins marquée par les actions des juges Giovanni Falcone et Paolo Borsellino, assassinés en 1992 et qui ont donné leur nom à l'aéroport de Punta Raisi (Falcone-Borsellino), et du maire Leoluca Orlando entre 1985 et 2000.

Bien que la ville se développe de manière assez anarchique vers le sud et que la pauvreté s'y étende, Palerme reste une ville avec trois millénaires d'histoire derrière elle, de magnifiques palais et églises, des marchés riches en couleur, une cuisine fabuleuse et une variété culturelle unique.

Économie[modifier]

Palerme est un grand centre tertiaire. Etant la capitale de la Sicile, de nombreuses administrations ont leur siège dans la ville. Le tourisme tient également un rôle important, grâce à son climat et à son très riche patrimoine culturel. L'industrie et l'agriculture sont moins développées.

Transports[modifier]

Le réseau des transports urbains est actuellement en pleine recomposition. Le métro de Palerme est pour l'heure composé de 2 lignes (A et B). Un métro léger est projeté, il traversera la ville du nord au sud sur 17,6 km (lignes C et D). Sont également prévus 3 lignes de tramway, dont la première ouverture devrait avoir lieu en 20116.

La ville de Palerme est desservie par les autoroutes A19 vers l'est de la Sicile (Catane, Messine) et A29 vers l'ouest (Trapani, l'aéroport de Palerme (Falcone e Borsellino) à 30km, également accessible en métro (ligne A)). La via Regione Siciliana relie ces deux axes, et constitue la grande artère de circulation de l'agglomération palermitaine.

La gare ferroviaire assure des liaisons vers de nombreuses villes siciliennes, ainsi que vers le reste de l'Italie (Rome, Milan, Trieste).

Palerme est bien sûr un port, aux activités variées (commerce, plaisance). Plusieurs sites sont en activité, le principal étant en centre-ville. Pour le trafic passager, c'est le 6e port d'Italie, avec en 2007 2,4 millions de personnes qui y ont transité, dont 470 000 lors de croisières. Des liaisons régulières existent vers le reste de l'Italie (Cagliari, Naples, Civitavecchia, Livourne, Gênes).

Culture[modifier]

Musées[modifier]

Ruelle du centre de Palerme

Palerme est un centre de culture dont les musées nombreux contribuent au rayonnement.

  • Le palais Abatellis (XVe siècle) abrite la Galerie régionale de Sicile. Au rez-de-chaussée: bois sculptés, vases arabes, sculptures de Gagini, fresque du XVe siècle : Le Triomphe de la mort. Au 1er étage : peinture sicilienne du XIIe au XVIe siècle, œuvres d’Antonello da Messina dont L’Annonciation, salle des croix avec deux crucifix gothiques.
  • le musée archéologique régional Antonio Salinas
  • la galerie d'art moderne Sant’Anna (GAM)
  • le musée d’art et d’archéologie Ignazio Mormino
  • le musée ethnographique sicilien Giuseppe Pitrè
  • le musée international des marionnettes Antonio Pasqualino
  • le Palazzo Riso, Musée d'Art Contemporain de Sicile.

Université[modifier]

Fondée en 1803, l'université de Palerme accueillait en 2006 plus de 63 000 étudiants.

Événements et festivités[modifier]

Chapelle du Palais
Eglise Saint-Jean-des-Ermites
  • Festino : du 11 au 15 juillet, fêtes en l’honneur de sainte Rosalie, la sainte patronne de la ville. Le 15 juillet, une grande procession est organisée, suivie d’un feu d'artifice. La fête se poursuit le 3 septembre, lors d’une procession nocturne avec flambeaux sur le Monte Pellegrino.
  • la fête des morts : le 2 novembre les enfants reçoivent des cadeaux des morts[précision nécessaire]. On mange la pasta dei morti", biscuit dur recouvert de sucre blanc.

Les quartiers de La Champagneria, I Candelai, La Kalsa, La Vuccirìa, Il Borgo Vecchio, et Zona di Viale della Libertà sont connus pour leur vie nocturne animée de par ses cafés, restaurants, discothèques aux musiques diverses.

Monuments[modifier]

Palerme offre un patrimoine exceptionnel, tant du point de vue de son abondance que de sa diversité. La plupart des églises, palais et monuments se trouvent dans le centre ancien.

Époque arabo-normande[modifier]

  • le palais des Normands (XIe siècle/XIIe siècle), avec la Chapelle Palatine (1132–1140).
  • l’église San Giovanni dei Lebbrosi (1071).
  • l’église Saint Jean des Ermites (1030) : église normande surmontée de cinq dômes rouges de l’époque arabe. Elle possède également un cloître aux colonnes géminées protégeant une végétation abondante.
  • l’église de La Martorana (Santa Maria dell’Ammiragliato) (1143) : église dotée d’un campanile et possédant un ensemble de mosaïques d'origine byzantine dans la coupole. Les bas-côtés de la nef sont ornés de deux panneaux de mosaïques représentent le roi Roger II de Sicile en costume d’apparat couronné par le Christ au pied de la Vierge.
  • le palais de la Zisa (1164–1170) : ce palais fut construit par Guillaume Ier de Sicile, qui en fit sa demeure, puis occupé successivement par différentes familles. Le terme Zisa vient de l’arabe al-Aziz qui signifie « la Splendide ». Il abrite aujourd’hui une collection de céramiques, bassins et candélabres arabes.
  • La Cuba construite par Guillaume II de Sicile après la Zisa.
  • l’église San Cataldo (1154–1160) : construite dans le style arabe, elle possède trois dômes roses.
  • la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption (1169–1190) : elle présente un conglomérat de styles, en fonction des apports de chaque envahisseur. Construite par un archevêque anglais sur l’emplacement d’une ancienne église reconvertie en mosquée par les Arabes, un architecte italien lui ajouta en 1801 un dôme. L’intérieur fut profondément remanié.
  • l’église San Spirito (1178) : depuis son parvis, après les vêpres, fut amorcé le mardi de Pâques, c’est-à-dire les Vêpres Siciliennes.

Époque espagnole[modifier]

  • l’église S. Zita (1369) : avec un oratoire abritant des œuvres de La Serpotta.
  • le palais Chiaramonte-Steri (XIVe siècle)
  • l’église de la Gancia (XVe siècle)

Époque baroque[modifier]

Quattro Canti
La fontaine Pretoria
  • l’église San Domenico : construite entre 1458 et 1480, c'est un modèle d'architecture baroque.
  • Quattro Canti: centre névralgique de la ville, formé de l'intersection de la via Maqueda et du corso Vittorio Emmanuele. Au XVIIe siècle, la ville baroque était ainsi divisée en quatre grands quartiers. Quatre maisons baroques ornées de fontaines, de statues représentant les saisons et surmontées de blasons agrémentent ce carrefour. Avant 1624, Palerme était placée sous la protection de quatre saintes patronnes relatives à chacune des portions de la ville : Sainte Agathe de Catane, Sainte Christine de Tyr, Sainte Nymphe et Sainte Olive.
  • la piazza Pretoria : place bordée d'églises et de palais avec au centre la grande fontaine circulaire réalisée en 1554–1555 par Francesco Camilliani, à l’origine pour une villa de Florence et transportée sur place en 1575. À cette époque elle était surnommée la « fontaine de la honte » à cause de ses représentations de nymphes dénudées. À proximité se trouve l’église Santa Caterina.
  • l’église du Gesù (1564–1633) : restaurée après le bombardement de la Seconde Guerre mondiale.
  • l’oratoire de la confrérie du Rosaire de San Domenico (1578)
  • l’église de la Pietà (1678–1684)
  • l’église Santa Caterina (1580–1596) : sur la place Bellini, elle représente l'une des formes les plus achevées du baroque sicilien. La nef, le transept et les chapelles latérales sont recouverts de marbres polychromes, de fresques ou de sculptures en stuc. L'autel de pierre dure comporte un tabernacle en améthyste. Cette église, œuvre des plus grands artistes de l'époque, tels Giacomo Amato, Gaetano Lazzara, Andrea Palma (créateurs des mosaïques de marbre) et le sculpteur Antonello Gagini, n'est ouverte que pour l'office dominical.

Époque moderne[modifier]

  • le Jardin botanique (1789)
  • le Jardin des fleurs de printemps (1795)
  • les catacombes du couvent des capucins : constituées de galeries souterraines aux murs desquelles sont accrochées 8 000 corps momifiés des années 1850, avec leurs habits. Beaucoup sont presque intacts, avec leurs cheveux, d'autres présentent un aspect desséché. À la différence de celles de Rome, ces catacombes n'ont pas été découvertes lors de fouilles archéologiques ; les cadavres étaient dès l’origine destinés à être vus. La conservation des dépouilles funéraires se pratique dans de nombreux endroits mais les cadavres ne sont habituellement jamais ainsi exposés. Aujourd’hui, ce lieu possède une forte aura touristique. Les catacombes ont été le lieu de tournage du film Cadavres exquis.
  • le Théâtre Massimo (Grand théâtre) : construit entre 1875 et 1891, c'est le troisième plus grand d’Europe, après ceux de Paris et de Vienne. Construit dans le style néoclassique, sa capacité est de 1 640 places et la scène peut réunir 700 acteurs. Il servit de décor à une scène du film Le Parrain 3.
  • le Théâtre Biondo (1903)
  • le parco della Favorita
Scène de marché à Palerme
La procession de Sainte Rosalie à Palerme

Autres lieux d'intérêt[modifier]

Marchés[modifier]

Palerme est connue pour ses nombreux marchés à l’ambiance unique. La variété de leurs étalages, au décor exotique, est une véritable attraction touristique7. Les quatre sites principaux sont le marché de Ballaro, le marché de la Vucciria (du français « boucherie »), le marché du Capo et le marché du Borgo Vecchio.

Sanctuaire de Sainte Rosalie

Le sanctuaire de Sainte Rosalie et édifié à une altitude de 458 m, sur le monte Pellegrino qui culmine à 606 m et permet de jouir d’un exceptionnel panorama de Palerme. Santa Rosalia (sainte Rosalie) est la sainte patronne de Palerme, encore largement vénérée à travers fêtes et processions.

Sport

Palerme dispose d’un certain nombre d’équipements sportifs, parmi lesquels le stadio Renzo Barbera pour le club de football de l’US Palerme, d’une capacité de 37 500 places.

La ville était connue autrefois pour son important club de volley-ball, aujourd’hui disparu.

Film tourné à Palerme

  • 1962 : Le guépard de Luchino Visconti, notamment à la mairie, au Palais Gangi (séquence du bal) et sur la Piazza Croce dei Vespri

1990: Oublier Palerme de Francesco Rosi







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