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"Nommé Operation Socialist, le piratage a été lancé dès 2008 par le Government Communications Headquarters (GCHQ) britannique et demeure le plus massif à ce jour contre les institutions de l'UE et les gouvernements de ses États membres."
(...)
Face au chiffrement des communications, les espions britanniques ont déployé Regin, un logiciel malveillant extraordinairement perfectionné. Cette arme de cyberguerre, la plus évoluée jamais découverte, semble avoir été développée avec l'aide de la toute-puissante agence nationale de sécurité américaine (NSA), le plus gros employeur mondial d'experts informatiques. Grâce aux données de navigation issues de Google, Facebook, LinkedIn ou encore Yahoo, les espions ont identifié des ingénieurs et des administrateurs système de Belgacom, et ont infecté leurs machines.
(...)
Puisqu'il se comporte comme un logiciel authentique de Microsoft, le code est resté invisible pendant des années, avant d'être mis au jour en 2013 et identifié en 2014 comme une "oeuvre" américano-britannique, aussi détectée en Russie, au Mexique, en Arabie saoudite, en Irlande, ou encore en Iran. Pendant des années, Regin a volé et transmis à ses maîtres toutes les télécommunications sensibles des institutions européennes (Commission et Parlement) et des délégations gouvernementales des États-membres, alors même que des négociations commerciales stratégiques avaient lieu entre l'UE et les États-Unis pour - entre autres - la signature d'un traité transatlantique de libre-échange. Appels téléphoniques, messages, documents : tout ce qui se disait à Bruxelles ou avec Bruxelles a été espionné.
(...)
L'intégralité ci-dessous
http://www.lepoint.fr/…/operation-socialist-la-cyberguerre-…
"Nommé Operation Socialist, le piratage a été lancé dès 2008 par le Government Communications Headquarters (GCHQ) britannique et demeure le plus massif à ce jour contre les institutions de l'UE et les gouvernements de ses États membres."
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Face au chiffrement des communications, les espions britanniques ont déployé Regin, un logiciel malveillant extraordinairement perfectionné. Cette arme de cyberguerre, la plus évoluée jamais découverte, semble avoir été développée avec l'aide de la toute-puissante agence nationale de sécurité américaine (NSA), le plus gros employeur mondial d'experts informatiques. Grâce aux données de navigation issues de Google, Facebook, LinkedIn ou encore Yahoo, les espions ont identifié des ingénieurs et des administrateurs système de Belgacom, et ont infecté leurs machines.
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Puisqu'il se comporte comme un logiciel authentique de Microsoft, le code est resté invisible pendant des années, avant d'être mis au jour en 2013 et identifié en 2014 comme une "oeuvre" américano-britannique, aussi détectée en Russie, au Mexique, en Arabie saoudite, en Irlande, ou encore en Iran. Pendant des années, Regin a volé et transmis à ses maîtres toutes les télécommunications sensibles des institutions européennes (Commission et Parlement) et des délégations gouvernementales des États-membres, alors même que des négociations commerciales stratégiques avaient lieu entre l'UE et les États-Unis pour - entre autres - la signature d'un traité transatlantique de libre-échange. Appels téléphoniques, messages, documents : tout ce qui se disait à Bruxelles ou avec Bruxelles a été espionné.
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