lundi 29 décembre 2014

Requiem

Le Requiem (forme à l'accusatif du latin requies signifiant repos) ou Messe de Requiem est une messe de l’Église catholique romaine, qui a lieu juste avant un enterrement ou lors de cérémonies du souvenir. C'est une prière pour les âmes des défunts, aussi connue sous le nom latin de Missa pro defunctis ou Missa defunctorum (Messe pour les défunts ou Messe des défunts). Elle est parfois pratiquée par d’autres Églises chrétiennes comme les Églises anglicane et orthodoxe.
Son nom vient des mots d’ouverture (l'incipit) de l’Introït : Requiem æternam dona ei [/eis], Domine, et lux perpetua luceat ei [/eis] (Seigneur, donne-lui [/donne-leur] le repos éternel, et que la lumière perpétuelle luise pour lui [/pour eux]).
Requiem est aussi le nom de nombreuses compositions musicales entendues lors du service liturgique ou utilisées comme pièce de concert. À l'origine, ces compositions musicales classiques de Requiem étaient réellement données pendant le service funèbre. Elles étaient essentiellement chantées par un chœur. Elles s'éloignèrent franchement de la liturgie quand on y adjoignit des parties de solistes chantées assez importantes, ainsi qu'une partie orchestrale d'accompagnement. Ce mode d'exécution est à présent rare.

Les prières et pièces musicales du propre de la messe traditionnelle, comme l'Introït, changent normalement en fonction du calendrier liturgique. Dans le cas présent, le Requiem est une messe votive, dont la destination est spécifique. Du point de vue de la succession des morceaux chantés, la messe de Requiem diffère de la messe usuelle, par le fait que certains passages joyeux sont supprimés, comme le Gloria, le Credo et l’Alleluia (qui est remplacé par le Trait) et du fait de l’existence d'une Séquence, le Dies iræ. On peut noter d'autre part que, si l'on chante la Messe de Requiem en chant grégorien, le Kyrie et le Sanctus suivent une mélodie propre à cette messe, et l'Agnus Dei, bien qu'étant un chant de l'ordinaire, a des paroles spécifiques.
Le Dies irae est devenu facultatif dans le Requiem en 1967 et a été supprimé de la Messe en 1969, laquelle a inversement réintroduit l'Alleluia dans cette liturgie.
L'Introït, dont le premier mot d'incipit a donné son nom à cette messe, présente une particularité remarquable : il commence par le verset "Requiem aeternam dona eis Domine, et lux perpetua luceat eis". Le missel d'autel de l'ancien rite (rite de 1962 et avant) indique (comme il indique toutes les références des textes bibliques) une référence : 4 Esdras 2, 34-35. Certains livres de cette partie de la Bible ont des appellations un peu imprécises : Chroniques, etc. (Pour cette raison, le 4° livre d'Esdras est également appelé 2° livre d'Esdras par certains protestants). Mais il ne fait pas partie de la Bible (catholique) ; il fait cependant partie d'une tradition littéraire de grande valeur et proche de la Bible. C'est un fait semble-t-il unique que le Missel utilise un verset non-biblique et en donne la référence comme s'il faisait partie de la Bible.
Voici les textes actuels du Requiem dans la liturgie catholique1,2
Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.
Te decet hymnus Deus, in Sion, et tibi reddetur votum in Jerusalem.
Exaudi orationem meam; ad te omnis caro veniet.
Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.
"Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine.
Dieu, il convient de chanter tes louanges en Sion ; et de t'offrir des sacrifices à Jérusalem.
Exauce ma prière, toute chair ira à toi.
Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine".
Kyrie eleison; Christe eleison; Kyrie eleison (Κυριε ελεησον; Χριστε ελεησον; Κυριε ελεησον).
"Seigneur, ayez pitié. Christ, ayez pitié. Seigneur, ayez pitié."
  • Graduel (Graduale), associé au Trait :
Requiem aeternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. In memoria aeterna erit justus : ab auditione mala non timebit.
"Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine. Le juste restera dans un souvenir éternel, duquel il n'a pas à craindre une mauvaise réputation."
Absolve, Domine, animas omnium fidelium defunctorum ab omni vinculo delictorum et gratia tua illis succurente mereantur evadere judicium ultionis, et lucis æterne beatitudine perfrui.
"Absous, Seigneur, les âmes de tous les fidèles défunts de tout lien de péché, et que, secourues par ta grâce, elles méritent, Seigneur, d’échapper au jugement vengeur et de goûter aux joies de la lumière éternelle."
  • Séquence (Sequentia) : Dies iræ, dies illa (Voir Dies iræ pour le texte complet).
  • Offertoire (Offertorium ), qui présente la particularité dans la messe de Requiem d'avoir une structure de répons :
Domine, Jesu Christe, Rex gloriæ, libera animas omnium fidelium defunctorum de poenis inferni et de profundo lacu. Libera eas de ore leonis, ne absorbeat eas tartarus, ne cadant in obscurum; sed signifer sanctus Michael repræsentet eas in lucem sanctam,
* Quam olim Abrahæ promisisti et semini ejus.
V/.Hostias et preces tibi, Domine, laudis offerimus; tu suscipe pro animabus illis, quarum hodie memoriam facimus. Fac eas, Domine, de morte transire ad vitam.
* Quam olim Abrahæ promisisti et semini ejus.
"Seigneur, Jésus-Christ, Roi de gloire, délivre les âmes de tous les fidèles défunts des peines de l'enfer et de l'abîme sans fond : délivre-les de la gueule du lion, afin que le gouffre horrible ne les engloutisse pas et qu'elles ne tombent pas dans les ténèbres. Mais que Saint-Michel, le porte-étendard, les introduise dans la sainte lumière,
* que tu as autrefois promise jadis à Abraham et à sa postérité.
Nous t'offrons, Seigneur, le sacrifice et les prières de notre louange : reçois-les pour ces âmes dont nous faisons mémoire aujourd'hui. Seigneur, fais-les passer de la mort à la vie.
* que tu as autrefois promise jadis à Abraham et à sa postérité."
Sanctus, Sanctus, Sanctus, Dominus Deus Sabaoth; pleni sunt coeli et terra gloria tua.
Hosanna in excelsis.
Benedictus qui venit in nomine Domini.
Hosanna in excelsis. (reprise)
"Saint, saint, saint le Seigneur, dieu des Forces célestes. Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire. Hosanna au plus haut des cieux.
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux."
  • Agnus Dei, l’Agnus Dei de la Messe, mais avec miserere nobis remplacé par dona eis requiem, et dona nobis pacem devenu dona eis requiem sempiternam :
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, dona eis requiem,
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, dona eis requiem,
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, dona eis requiem sempiternam.
"Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, donne leur le repos.
Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, donne leur le repos.
Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, donne leur le repos éternel."
  • Communion (Communio), qui de même que l'Offertoire, présente la particularité dans la messe de Requiem d'avoir une structure de répons :
Lux æterna luceat eis, Domine,
* cum sanctis tuis in æternum, quia pius es.
V/. Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.
Cum sanctis tuis in æternum, quia pius es.
"Que la lumière éternelle luise pour eux, Seigneur,
au milieu de tes Saints et à jamais, car tu es miséricordieux.
Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine. Au milieu de tes Saints et à jamais, car tu es miséricordieux."
Ces textes sont ceux de la messe proprement dite. On y ajoute souvent d'autres textes de la liturgie des défunts. C'est ainsi que des Requiem contiennent des textes "additionnels" comme le motet Pie Jesu (qu'ils ont en fait détaché du Dies iræ, dont il constitue la strophe finale, irrégulière) : ce sont par exemple les messes de Requiem de Dvořák, Fauré, Duruflé, et Lloyd Webber ; Fauré supprime le Dies iræ et ses frayeurs mais en retient le Pie Jesu, qu'on entend presque au centre de l'œuvre, et le fait chanter, dans un esprit de simplicité et de confiance, par une voix de soprano-garçon, comme sortie d'une maîtrise). Le Libera me et l’In paradisum terminent de nombreux Requiem : le répons est chanté pour l’Absoute et l'antienne l'est après la messe, lorsqu'on va au cimetière attenant à l'église pour placer le corps dans son lieu de sépulture). D’autres sections ont pu être ajoutées, comme les Psaumes anglais Out of the Deep et The Lord is My Shepherd inclus dans le Requiem de John Rutter (1985).
  • Absoute prononcée dans l'église, qui a la forme musicale d'un répons :
Libera me, Domine, de morte æterna, in die illa tremenda, quando coeli movendi sunt et terra, dum veneris iudicare sæculum per ignem. Tremens factus sum ego et timeo, dum discussio venerit atque ventura ira. Dies illa, dies iræ, calamitatis, et miseriæ, dies magna et amara valde. Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.
Délivre-moi, Seigneur, de la mort éternelle, en ce jour redoutable:
où le ciel et la terre seront ébranlés, quand tu viendras éprouver le monde par le feu.
Voici que je tremble et que j'ai peur, devant le jugement qui approche, et la colère qui doit venir.
Ce jour-là doit être jour de colère, jour de calamité et de misère, jour mémorable et très amer
donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière brille à jamais sur eux.
Subvenite, Sancti Dei, occurrite, Angeli Domini, * Suscipientes animam eius, + Offerentes eam in conspectu Altissimi. V. Suscipiat te Christus, qui vocavit te, et in sinum Abrahae Angeli deducant te. V. Requiem aeternam dona ei, Domine: et lux perpetua luceat ei.
Venez, saints de Dieu, Accourez, anges du Seigneur,
Prenez son âme et présentez-la devant la face du très-haut.
V/. Que le Christ qui t'a appelé te reçoive, et que les anges te conduisent dans le sein d'Abraham.
V/. Donne-lui, Seigneur, le repos éternel, et que la lumière perpétuelle l'illumine.
  • Absoute « In paradisum », une antienne chantée en allant au cimetière et sur la tombe :
In Paradisum deducant te Angeli; in tuo adventu suscipiant te Martyres, et perducant te in civitatem sanctam Jerusalem. Chorus Angelorum te suscipiat, et cum Lazaro quondam paupere, aeternam habeas requiem.
Que les Anges te conduisent au Paradis; que les Martyrs t'accueillent à ton arrivée, et t'introduisent dans la Jérusalem du ciel.
Que les Anges, en chœur, te reçoivent, et avec celui qui fut jadis le pauvre Lazare, que tu jouisses du repos éternel.
  • La reprise du Pie Jesu combine et paraphrase les vers finaux du Dies iræ et de l’Agnus Dei (essentiellement par l'ajout du mot sempiternam).
« Pie Iesu Domine, dona eis requiem. Dona eis requiem sempiternam. »

Pendant plusieurs siècles, les textes du Requiem furent chantés en grégorien. La première version polyphonique connue a été composée par Johannes Ockeghem vers 1460 ; son Requiem est considéré comme copié d’un compositeur légèrement plus ancien, Guillaume Dufaÿ (mais l'œuvre de ce dernier est perdue)3. Les premiers Requiem utilisent différents textes de plusieurs liturgies européennes avant que le Concile de Trente n’adopte le texte ci-dessus. Le Requiem d'Antoine Brumel (avant 1519 : 1516 ?) est le premier à inclure le Dies iræ.
À ce jour plus de deux mille Requiem ont été composés. Les versions de la Renaissance sont en principe a cappella (c'est-à-dire sans accompagnement instrumental) et environ mille six cents compositeurs ultérieurs ont choisi d’utiliser des instruments pour accompagner le chœur et emploient également des chanteurs solistes.
La plupart des compositeurs omettent des parties de la liturgie, la plupart du temps le Graduel et le Trait. Gabriel Fauré et Maurice Duruflé n’ont pas inclus le Dies iræ (seule ce qu'on pourrait appeler la préfiguration ancienne et encore très peu développée de cette prière apparaît dans le Libera me du Requiem de Fauré). Dans les époques précédentes, le texte complet de la Séquence médiévale avait souvent été utilisé par les compositeurs dans des œuvres indépendantes.
De temps en temps, les compositeurs divisent certains des textes de cette liturgie en deux ou plusieurs épisodes à cause de leur longueur. Ainsi, le Dies iræ, qui comprend vingt strophes, est le plus souvent divisé en plusieurs parties (c'est le cas dans le Requiem de Mozart, par exemple). L’Introït et le Kyrie, qui sont consécutifs dans la liturgie catholique, sont souvent rassemblés en un seul épisode.

Du début du XVIIIe siècle et jusqu'au XIXe siècle, de nombreux compositeurs ont écrit des Requiem si longs ou utilisant tant de musiciens qu’ils ne pouvaient pas être joués pendant un service funèbre normal ; les Requiem de Gossec, Berlioz, Verdi, et Dvořák sont des oratorios. Une contre-réaction à ce mouvement vint du Mouvement cécilien qui recommandait un accompagnement restreint pour la musique liturgique et voyait d’un mauvais œil l’utilisation de solistes vocaux.

Le terme Requiem est aussi utilisé pour désigner n'importe quelle composition sacrée au texte religieux approprié pour des funérailles, en particulier les Requiem des autres confessions. Les Requiem allemands composés au XVIIe siècle par Schütz et Praetorius font partie des plus anciens Requiem de ce type ; ce sont des adaptations luthériennes du Requiem catholique. Ils ont servi d'inspiration au célèbre Ein deutsches Requiem (Un Requiem allemand) de Brahms.
Les Requiem non catholiques :
Le Livre de la prière commune (1552) anglican contient sept textes connus sous le nom de funeral sentences ; plusieurs compositeurs ont écrit à partir de ces sept textes connus sous le nom de service funèbre. Les principaux compositeurs de Requiem Anglicans sont Thomas Morley, Orlando Gibbons, et Henry Purcell.
Le texte des seven sentences tiré du Livre des Prières publiques :
  • I am the resurrection and the life, saith the Lord : he that believeth in me, though he were dead, yet shall he live : and whosoever liveth and believeth in me shall never die.
  • I know that my Redeemer liveth, and that he shalt stand at the latter day upon the earth. And though after my skin worms destroy this body, yet in my flesh shall I see God : whom I shall see for myself, and mine eyes shall behold, and not another.
  • We brought nothing into this world, and it is certain we can carry nothing out. The Lord gave, and the Lord hath taken away ; blessed be the Name of the Lord.
  • Man that is born of a woman hath but a short time to live, and is full of misery. He cometh up, and is cut down, like a flower ; he fleeth as it were a shadow, and never continueth in one stay.
  • In the midst of life we are in death : of whom may we seek for succour, but of thee, O Lord, who for our sins art justly displeased? Yet, O Lord God most holy, O Lord most mighty, O holy and most merciful Saviour, deliver us not into the bitter pains of eternal death.
  • Thou knowest, Lord, the secrets of our hearts; shut not thy merciful ears to our prayer ; but spare us, Lord most holy, O God most mighty, O holy and merciful Saviour, thou most worthy judge eternal, suffer us not, at our last hour, for any pains of death, to fall from thee.
  • I heard a voice from heaven, saying unto me, Write, From henceforth blessed are the dead which die in the Lord : even so saith the Spirit: for they rest from their labours.


Le Kaddish des endeuillés fait partie des rituels de deuil dans le judaïsme. Les mots d'ouverture de cette prière sont inspirés du verset 38,23, une vision de Dieu "devenant" grand aux yeux de toutes les nations.

La ligne capitale du kaddish dans la tradition juive est la réponse de la congrégation « Que Son grand Nom soit béni pour toujours et pour toute l'éternité » (cf. traité Berakhot 3a). Il s'agit d'affirmer la grandeur et l'éternité de Dieu4.
La première mention d'un Kaddish pendant le service a été faite dans un Halakha au XIIIe siècle par Isaac ben Moses de Vienne.
Le Kaddish de la fin du service fut dénommé le Kaddish Yatom (קדיש יתום) ou Kaddish des endeuillés (littéralement le Kaddish de l'orphelin)5.

Dans les églises orthodoxes, le Requiem est la forme complète du service funèbre (Grec : Parastás, Slave : Panikhida). Le service funèbre normal est une forme abrégée des matines mais le Requiem contient tous les psaumes, lectures et hymne utilisés lors des matines, des vêpres et Prime. Le Requiem complet dure environ trois heures et demie. Dans cette configuration il représente clairement le concept de Parastás qui signifie littéralement Veiller toute la nuit. On rencontre souvent un autre service le matin suivant en l'honneur du défunt. À cause de leur longueur, les Requiem sont souvent dans une version abrégée. Cependant, au moins dans la tradition liturgique russe, un Requiem sera souvent célébré la veille de la canonisation d'un saint lors d'un service spécial appelé le dernier Panikhida.

Le Requiem a évolué dans de nouvelles directions au siècle dernier. Le genre Requiem de Guerre, qui consiste en des œuvres dédiées à la mémoire de personnes tuées en temps de guerre, est peut-être le plus notable. Ce genre inclut souvent des poèmes non liturgiques ou pacifistes ; par exemple le War-Requiem de Benjamin Britten juxtapose le texte latin avec des poésies de Wilfred Owen et dans Mass in Black, Robert Steadman entremêle la poésie écologiste et les prophéties de Nostradamus.
Pour finir, le XXe siècle a vu le développement des Requiem profanes, écrits pour être joués sans rapport avec la religion (par exemple le Requiem d'époque stalinienne, écrit par Kabalevski avec les poèmes de Robert Rojdestvenski), et certains compositeurs ont écrit des œuvres purement instrumentales portant le nom de Requiem comme la Sinfonia da Requiem de Britten.

Par ordre chronologique :
Composé en 1580 porte aussi le nom de Missa pro defunctis.
Composé en 1590 porte aussi le nom de Missa pro defunctis.
La Missa pro defunctis à cinq voix, composée en 1591.
Composé en 1605 porte aussi le nom d’'Officium defunctorum.
Requiem à 15 composé pour les funérailles du cardinal Maximilian Gandolf, comte de Künburg, en 1687.
Missa pro defunctis composée en 1690.
Composé vers 1705 porte aussi le nom de Messe des Morts.
Composé après 1723 porte aussi le nom de Messe des Morts.
Composé vers 1730.
Composé en 1760 sous le nom de Missa pro defunctis et également appelé Grande messe des morts
Requiem en ut majeur composé en 1763 à la mémoire du Prince-Électeur de Saxe et Roi de Pologne Auguste III, mort la même année.
Requiem en mi bémol majeur composé peu après à la mémoire de Frédéric IV de Saxe, héritier d'Auguste III, mort quelques mois après son père.
On lui attribue également un autre Requiem en mi bémol majeur, ainsi que plusieurs fragments d'office des défunts.
Composé en 1771 pour les funérailles solennelles de l'ambassadeur d'Espagne à Venise.
Composé en 1787 porte aussi le nom de Missa pro Defunctis.
Inachevé. Dernière œuvre de Mozart, ce magistral Requiem fut essentiellement composé sur son lit de mort en 1791 (et complété par un de ses élèves, Franz-Xaver Süßmayr). Il s'agit d'une des œuvres les plus célèbres du compositeur et constitue l'un des principaux chefs-d'œuvre de la musique classique occidentale.
Requiem en ut mineur, composé en 1817. Œuvre grandiose, ce Requiem fut composé pour l'anniversaire de la mort de Louis XVI.
Requiem pour chœur d’hommes et orchestre en ré mineur 1836.
Requiem en ré mineur, composé en 1835 à la mémoire de Bellini.
Grande Messe des Morts, composé entre 1835 et 1837 donné aux Invalides le 5 décembre 1837 pour les obsèques du général Damrémont.
Requiem Opus 148 première version composée en avril 1852, orchestrée entre le 16 et 23 mai 1852;
Requiem für Mignon opus 98b.
Ein deutsches Requiem (Un Requiem Allemand), composé en 1869, (n'est pas une messe).
Cette superbe Messe de Requiem fut composée en 1875 pour l'anniversaire de la mort de Alessandro Manzoni. Commencée à plusieurs mains pour Rossini, elle fut abandonnée avant d'être reprise par Verdi.
Messe de Requiem composée en huit jours d'avril 1878 pour honorer un don d'Albert Libon décédé l'année précédente. Peu après sa création Saint-Saëns perdait en quelques semaines ses deux jeunes enfants (accident et maladie)!
Sa Messe de Requiem a été composée et complétée entre 1877 et 1899. Il en existe trois versions, dont la dernière date de 1900 et est une version à grand orchestre.
Requiem composé en 1890.
Requiem en do Majeur, composé en 1893.
Composé en 1927. Titre estonien Reekviem c-moll.
"Requiem pour la Paix" composé en 1944.
Le Requiem a été composé en 1947 pour chœur, grand orchestre et orgue, dans la lignée musicale de celui de Fauré. Duruflé en a fait une adaptation pour orgue seul, puis en 1961 une version pour chœur, orgue et petit orchestre à cordes.
War-Requiem écrit en réaction à la Seconde Guerre mondiale. Des poèmes de l'auteur Wilfred Owen sont inclus dans l'œuvre qui fut jouée le 30 mai 1962 dans la cathédrale reconstruite de Coventry, détruite lors du Blitz durant la Seconde Guerre mondiale. Benjamin Britten a dirigé la première, avec les solistes Peter Pears, Dietrich Fischer-Dieskau, et Heather Harper. Cette œuvre devait avoir un caractère unificateur et pacifiste. Pour cela, il était prévu que des chanteurs Allemands, Russes, Américains et Anglais vinssent interpréter l'œuvre, dirigée par Britten lui-même. Cependant dans un contexte de guerre froide, l'URSS refusa d'envoyer ses solistes.
Composé de 1963 à 1965.
Le Requiem pour les temps atomiques a été écrit par le compositeur Suisse après une visite du camp de concentration d'Auschwitz en 1974.
Le Requiem polonais a été composé entre 1980 et 1993.
"Requiem" composé en 1983-1984.
Requiem composé en 1984 à la mémoire de son père, s'appuyant sur le texte latin traditionnel.
Requiem de la Réconciliation composé en 1995, œuvre collective de 14 compositeurs issus de pays impliqués dans la Seconde Guerre mondiale.






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