Un microcosme est un système vital complexe, une unité composée de nombreuses parties; l’une d’elles temporairement notre Âme mortelle et sa personnalité.
Or, quand nous parlons d’un microcosme, nous savons qu’il est la reproduction réduite d’un cosmos. Et attendu que les notions de ‘petit’ et ‘grand’ sont des notions relatives, nous pouvons nous permettre de comparer un microcosme, à un atome. La structure du microcosme est semblable à celle de l’atome. La science naturelle nous apprend qu’il y a beaucoup de sortes d’atomes; il nous faut, par conséquent, vous décrire le genre d’atome qui est le microcosme.
Cet atome possède trois noyaux. Dans le centre de l’atome, deux de ces noyaux tournent l’un autour de l’autre à une grande vitesse. Le troisième noyau tourne en décrivant un large cercle autour des deux autres. Ces trois noyaux, nous pouvons les appeler les trois âmes et conclure ainsi que le microcosme a trois âmes.
Les deux âmes tournoyant dans le centre sont dans un rapport : positif – négatif, donc : masculin – féminin. La troisième Âme est sans sexe, neutre, c’est le facteur de liaison et d’apport dans le microcosme.
Et de même qu’autour de tout noyau atomique, il y a aussi, dans le microcosme, d’autres particules tournoyantes qui forment un ensemble. Il s’y forme un système, une manifestation. un règne. Le positif – négatif extériorise la personnalité. Par conséquent, considérant le microcosme dans son ensemble, on peut lui dire de droit : ‘Vois, le Royaume est en Toi‘.
Ce royaume, cette manifestation, la Langue Sacrée l’appelle : le Royaume de Dieu. Elle ne veut pas faire entendre par là que chaque microcosme soit un dieu, un tout en lui-même, le nec plus ultra. Non, cela signifie qu’un tel royaume micro-atomique appartient à un Tout plus grand, à une Gnose, à la manière d’un cosmos qui n’existe pas par lui seul, mais appartient à un macrocosme, à un rassemblement de cosmos. En d’autres termes : l’orientation des êtres atomiques Trois-Un – trois âmes – que nous venons de décrire doit être centrifuge et non pas centripète, chaque atome s’élevant à la Manifestation Universelle, se vouant à elle s’offrant entièrement au Grand But dans une oblation parfaite, une subordination totale, et ainsi – grâce à cette façon de servir impersonnelle – se manifestant lui aussi.
Par conséquent, ces êtres ‘trois-un’ dans le domaine de base nirvanique, seront, gràce au non-être. Cette activité centrifuge, cette activité qui s’oublie elle-même fait tomber toutes les frontières; il n’y a plus d’espace, donc plus de limitation. Seul reste l’Infini, l’Éternité. Lorsque, cependant, une telle entité atomique ‘trois-un’ tourne son regard vers l’intérieur, se contemple et, partant engendre une activité centripète, la loi naturelle divine qui est à la base de l’espèce d’atome en question est perturbée. Les rapports magnétiques sont déséquilibrés et une formidable chaleur, un feu puissant n’ait.
Or, ce fut cette chaleur qui divisa l’atome, ce fut cette chaleur qui fit que l’un des deux noyaux-âmes tournant l’un autour de l’autre au centre du microcosme, fut chassé du système et périt dans l’espace. Dans un microcosme, ce fut le positif, dans un autre ce fut le négatif qui fut rejeté. C’est là la vérité sur ce que l’on a appelé : la séparation des sexes.
Les microcosmes dans lesquels s’accomplit cette catastrophe formèrent à l’instant même, non plus une tri-unité, mais une bi-unité.
Les conséquences de cette catastrophe furent tragiques. Par leur effort centripète cessant de servir le Royaume de Dieu pour chercher et vouloir leur royaume propre, les microcosmes en question se tracèrent des frontières naturelles et se retrouvèrent à l’intérieur d’un monde espace-temps. Car là où il y a des limites déterminées, là aussi règne le temps. On enfonce dans l’espace-temps où alternent, par suite de la rotation : la lumière et les ténèbres, le jour et la nuit; on dégringole dans la dialectique. Remarquons que, par l’expulsion de l’un des noyaux atomiques, expulsion résultant de l’incommensurable chaleur produite par le feu, ce fut précisément le royaume intérieur qui s’écroula.
C’est ainsi que, pour la première fois, apparut: Le microcosme devenu bi-unité ne put garder ce qu’il désirait maintenir – le Royaume mourut. Voulant tout conserver, il perdit tout !
Et vidé, le microcosme erra dans la nuit du monde, roulé de-ci de-là, au gré des courants magnétiques d’un ordre temporel !
Qui pourra sauver ce système évincé du Nirvana, du Paradis ? Mort-vivant, le microcosme souffrant d’indicibles, d’insupportables souffrances erre sans but ! Comment pourra-t-il revenir à un nouveau commencement ? A un retour ?
Théoriquement la question paraît simple : le noyau-Âme 14rejeté devrait réintégrer le système et, en auto-reddition totale, se relier au noyau-âme présent, rétablissant ainsi le Royaume originel. Mais d’où doit venir ce noyau-âme rejeté ? Ne s’est-il pas évaporé, dissous dans l’espace, retourné en tant que force, aux sources d’énergie neutre ? Une nouvelle étincelle pourrait-elle être envoyée de la rayonnante Eternité, dans le terne domaine de la nuit, pour compléter jusqu’à trois, le système devenu double, lui faisant ainsi retrouver sa majesté première ?
Ceci – n’en doutons pas – serait la vraie solution. Hélas, nous ne comprenons que trop bien qu’une telle étincelle divine, par son incommensurable force, son voltage surélevé et la différence de sa vibration avec celle de la nature de la mort, occasionnerait de nouveau une catastrophe ! Le microcosme entier exploserait et, désagrégé, ferait retour à l’énergie neutre. C’est pourquoi, avant que Dieu puisse envoyer Son Fils, Son étincelle, dans le système déchu, une série de mesures préparatoires doivent être prises.
C’est devant la profondeur d’un tel problème que se trouvait placée la Fraternité Universelle.
La lecture du chapitre précédent a pu vous donner une idée approximative du mystère de la chute et vous savez maintenant qu’elle fit perdre aux microcosmes originels la tri-unité de leur nature, pour devenir bi-unité.
Nous avons comparé le microcosme à un atome et découvert qu’il possédait originellement trois noyaux, trois âmes. A l’aide de ce système, le microcosme, autonome, créait et se manifestait par lui- même. Il nous devint également évident que, de même qu’un atome qui appartient à un système plus grand, à un groupe d’atomes, le microcosme devait manifester son pouvoir auto-créateur, non de façon centripète (se cherchant) mais centrifuge, (s’oubliant). De formidables énergies étaient accumulées dans le microcosme, dans l’atome microcosmique et, par une manifestation centrifuge de ces énergies, le microcosme pouvait, sans dommage pour son propre système, coopérer avantageusement à la manifestation et la conservation du Corps Universel, du Règne Universel de Dieu.
Si, au contraire, les énergies rayonnées étaient retournées vers l’intérieur, la chaleur, le pouvoir ainsi développés, seraient apparus trop puissants pour le système microcosmique. Une combustion aurait lieu, une dénaturation. Nous savons qu’en effet, quelque chose de semblable se produisit. Un des trois noyaux de l’atome fut expulsé du système, se perdit dans l’espace et seul survécut un atome à deux noyaux, atome qui, par- suite de cet état dénaturé, ne pouvait plus évidemment, s’exprimer, ni 16être employé dans le Règne originel. En d’autres termes : tous les microcosmes devenus comme nous l’avons dépeint ci-dessus, bi- unités, furent, pour des causes purement scientifiques naturelles, évincés, rejetés du Royaume de Dieu et errèrent de façon qui semble ‘dépourvue de sens’ dans un espace correspondant à leur état d’être.
Cet espace est appelé dans la Doctrine Universelle, le Chaos.
Nous avons l’habitude de traduire ‘chaos’ par désordre; or, ceci est faux. Chaos veut dire ‘non ordonné’, ‘absolument informe’.
Comprenez par conséquent que lesdits systèmes échouèrent dans un espace absolument sans forme. Leur dénaturation rendait leur retour à l’état primordial impossible. En fait, il s’agissait d’un nouveau type de microcosme, non prévu par le Logos. mais devenu tel, par une contre-nature, par abus de la liberté.
Par conséquent, au sens gnostique, le nouveau type n’avait plus de raison d’être. Il ne cadrait plus avec la manifestation universelle, c’était une dissonance dans l’harmonie des sphères. C’est pour cela que nous avons attiré votre attention sur le formidable problème que devait poser à la Fraternité Universelle cette collectivité de microcosmes d’un nouveau genre – à savoir le problème relatif à la
possibilité de sauvetage de cette phalange déchue.
Boehme, vous le savez, s’est également préoccupé dans ses écrits philosophiques, de ce gigantesque problème et il explique à sa manière, la façon dont le résout la Fraternité Universelle, dans l’intérêt des microcosmes déchus. Il dit que, la Gnose ferma à ces derniers l’Univers Divin – et nous savons que du point de vue scientifique naturel, il ne pouvait en être autrement – et que par la suite, dans l’espace où se retrouvaient ces déchus, devait être créé 17un ordre provisoire, un ordre que Christ saisit dans son coeur, pour sa rédemption.
Or, rappelez-vous qu’un microcosme est Immortel. La mort ronge bien son être et s’installe à l’intérieur de – son système, mais au fond son existence reste continuellement chargée des effets de fautes innombrables, se dénature toujours davantage. Vous pouvez peut-être vous représenter approximativement un pareil état. Un microcosme, par suite des causes précitées. est précipité de l’ordre divin, dans le chaos. Ce système est devenu sans but, inutile, oisif. En effet, il n’y a plus, derrière lui, ni plan, ni énergie universelle qui le met en mouvement et cette énergie, même si elle existait, serait totalement absorbée par la nature centripète du nouveau type. Or, attendu que les systèmes de ce genre sont, dans une certaine mesure, armés de conscience, vous pouvez vous imaginer le degré de souffrance qu’ils peuvent atteindre dans leur chaos. Eh bien, pour ces microcosmes – selon notre entendement innombrables un ordre cosmique provisoire fut créé, à savoir : un univers temporel, un univers-de-la-mort, dans le chaos. Un univers soumis aux lois de la dialectique, au perpétuel : monter-briller-descendre, au mouvement alterné de dilatation et de contraction, un univers absolument relatif. On peut donc parler d’un plan divin au service de notre état de chute et ce serait folle, par conséquent, de confondre ce plan divin de sauvetage, avec l’ordre du Royaume divin originel.
Nous attirons tout particulièrement votre attention sur ceci afin que, à un moment donné, vous ne fassiez pas confusion et, si vous deviez en être la proie, vous en délivrer. Approfondissons maintenant l’essence du plan divin sauveur, ayant présente à la mémoire, la structure du microcosme que nous rencontrons dans nos domaines.
Un microcosme a la forme d’une sphère. Nous trouvons, à l’extérieur de cette sphère. un champ magnétique complexe. Lorsque nous examinons cette sphère à une certaine distance, notre attention est attirée d’abord par ce que l’on appelle l’être aural. Cette couche extérieure est de composition septuple et nous y trouvons un système magnétique, c’est-à-dire un ensemble cohérent de points magnétiques. L’être aurai est également en possession d’un noyau atomique qui forme avec le système de points magnétiques, une unité plus ou moins consciente. Cette unité consciente, nous l’appelons soi-aural ou âme aurale.
La sphère du microcosme laisse dans sa partie intérieure un vide que nous appelons le champ de la manifestation. Au coeur même de ce champ se trouve un second noyau atomique. Nous connaissons ce noyau comme la Rose du coeur, ou le joyau Merveilleux, ou l’âme latente inconnue.
Poursuivant notre analyse, nous découvrons que l’âme aurale n’a aucune liaison, n’entretient aucun contact avec la rose du coeur. Des lignes de force magnétiques partent bien de l’être aurai vers l’intérieur, le champ de la manifestation est bien rempli de fortes vibrations continuelles, mais la rose du coeur reste sans réaction, elle dort. Par conséquent, nous voyons qu’il n’est question de vie effective que dans le soi-aural ; dans le champ de manifestation de la sphère, il y a, en fait de vie, un ‘vide’ parfait.
Il faut toutefois comprendre ce que cela veut dire, quand nous parlons de ‘vie’ du soi-aural, car c’est une vie bien 19étrange qui y grouille ! Nous ne connaissons pas ce genre de vie dans nos formes d’existence. La vie du soi-aural n’est ni minérale, ni végétale, ni animale, et ne peut davantage être appelée supra- humaine. Nous pouvons le mieux comprendre l’état de conscience du soi-aural en le comparant à l’état de conscience d’un élémental. C’est une conscience qui est le résultat de la collaboration de forces magnétiques et qui est claire ou terne, forte ou faible, bonne ou mauvaise, en accord avec les processus qui, soit de l’extérieur, soit de l’intérieur influencent la sphère. C’est une conscience sans réaction psychologique profonde, personnelle, donc parfaitement neutre, automatique. Puisqu’il s’agit d’une conscience automatique il est clair que, si le microcosme veut vivre au sens supérieur du mot, il doit posséder un être-âme qui le guide. Or, pareil être-âme ne se trouve pas dans le microcosme dont nous venons de vous décrire l’état. Il n’y a qu’une soi-disant vie dans l’âme aurale et une vie parfaitement latente dans la rose du coeur. En dehors de cela, rien ! Vous pouvez donc difficilement dire d’un tel microcosme qu’il vit, et, pas davantage, qu’il est mort !
C’est ainsi, et pas autrement, qu’il faut voir, dans notre domaine de vie. l’état d’un microcosme vidé. C’est ainsi que sont devenus tous les microcosmes lorsque mourut, dans le système, la troisième Âme. Nous vous rappelons que le troisième noyau-âme, en collaboration avec la rose-âme, permettait l’existence, dans le champ de manifestation du microcosme, d’une personnalité magnifique, et que cette personnalité disparut et s’évapora du champ de la manifestation, au moment où l’ordre du système fut perturbé par l’activité centripète.
Que doit-il arriver maintenant ?
Le troisième noyau-âme doit être reconduit dans le système. Il doit rétablir l’unité avec la rose-âme, reconstituant ainsi l’entité originelle. Or, d’où doit venir ce troisième noyau-âme ? Le troisième aspect- âme, nous l’avons vu, s’était évaporé à la chaleur du feu et désagrégé en énergie. En conséquence, un formidable problème devait être résolu par le Logos. Et il est indispensable de vous dire que ce problème est encore en voie de solution, car tous les microcosmes ne sont pas encore sauvés et retournés au Royaume Originel.
Nous vous avons exposé qu’un ordre cosmique provisoire fut créé. L’ensemble de cet ordre provisoire avait pour but de créer un être, un être vivant qui pût prendre temporairement la place de l’âme disparue et de la personnalité primordiale, elle aussi disparue. Dès que cette entité ersatz parvient, dans une certaine mesure, à agir comme remplaçante dans le champ de la manifestation d’un microcosme, la possibilité est créée d’un processus grandiose de transfiguration, donc de retour.
Il vous est peut-être pénible de devoir admettre que vous êtes actuellement le produit final d’un ordre provisoire organisé. Vous représentez à votre naissance le troisième noyau-âme disparu et votre jeune corps, la personnalité glorieuse de jadis. Ce noyau-âme et ce jeune corps sont conduits à l’intérieur d’un microcosme vidé. Ceci est, à vrai dire, une opération, une transplantation. Un organe provenant d’un ordre provisoire est planté dans une entité issue d’un autre ordre, et il reste maintenant à voir si cet organe transplanté pourra et voudra s’adapter; si le plan de retour, but de l’opération, pourra avoir lieu. Le Chemin de la Transfiguration peut vous rendre conscient de votre état, ainsi que du but grandiose à atteindre. Si vous arrivez à entrer en communion harmonieuse avec la rose-atome, le soi-aural neutre réagit immédiatement et le grand processus, le processus de Salut peut commencer.
Et pour autant que ceci vous concerne – vous, produit de l’ordre provisoire – un véritable miracle va s’accomplir. De même qu’un noyau transplanté dans un corps peut réagir et par là, faire vivre le corps entier, qu’il est par conséquent accepté par ce corps, de même vous serez admis, grâce au quintuple procédé gnostique, qui est la méthode de transplantation, dans la vie de l’Ordre Originel. Vous quittez alors l’ordre provisoire auquel vous appartenez pour entrer, avec le système dans lequel vous avez été introduit, dans un ordre supérieur.
Vous êtes ainsi incarné, transplanté, dans un être divin et vous vivrez éternellement avec cet être éternel. Vous êtes, de droit, un né-deux-fois. Une fois selon la nature terrestre et une fois selon l’être céleste. Quand cette sublimation. quand cette seconde naissance ne réussit pas. vous savez comme nous ce que doit être la fin.
Vous mourrez la mort de votre état terrestre. ‘Tu es poussière et tu retourneras en poussière’ et votre microcosme enrichi d’une nouvelle désillusion devra, profondément blessé, attendre une nouvelle chance d’incarnation. Vous êtes maintenant suffisamment documenté pour sonder le dogme de la réincarnation que beaucoup acceptent, mais que nous, nous rejetons. L’entité de l’ordre provisoire que vous représentez a été portée à un haut degré de perfection de la conscience. Or, cette perfection était nécessaire pour accomplir le plan de sauvetage, car pour parcourir le Chemin des nés-deux-fois, il faut avoir à sa disposition un être pourvu d’une haute intelligence et d’une personnalité perfectionnée, un être qui peut, réellement, être un porteur de l’image du troisième noyau-âme primordial et de la personnalité qui y correspond. Quand on a à sa disposition un tel porteur d’image, il peut, avec chance de succès, entrer en liaison avec l’autre être, le microcosme vidé, afin que ces deux puissent devenir un, et que cette nouvelle unité puisse retourner dans le Royaume Immuable.
Ceci est en résumé, le Grand Plan.
Or, ce Plan doit devenir ‘chair’, c’est-à-dire réalité. Nombreuses sont les entités qui, dans le passé de l’humanité, ont démontré cette descente dans la chair. Le Verbe, qui est le Plan de Dieu, est souvent devenu chair et a habité parmi nous. Et beaucoup ont vu sa Gloire, Gloire qui, pour tous ceux qui connaissent le Plan et ses desseins cachés, fait immédiatement penser à la magnificence originelle du Fils Unique du Père, plein de grâce et de vérité.
Nous avons le devoir, le pouvoir, la capacité quant à nous, de réaliser cette gloire, car nous sommes les porteurs de l’image du troisième être-âme perdu. Comme tels, nous sommes sculptés de la matière de cet ordre du monde, nous pouvons agir dans le microcosme tombé, nous identifier à lui, le ramener à sa gloire perdue et, à jamais, partager cette gloire. Vous le comprenez toutefois, notre état d’être comme porteurs d’image recèle un grand danger, à savoir le danger qu’un être ‘provisoire’ transformé par évolution en porteur d’image appelé à un état aussi élevé de libération, ne s’imagine être une perfection individualisée et, par suite de cette aberration, ne cherche à s’emparer d’un pouvoir qui ferait retourner au désordre, l’ordre provisoire.
Extrait du « Mystère de la vie et de la mort » Ed du septénaire.
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