dimanche 19 septembre 2010

Les Loups sont lâchés

L’affaire de Mark Hurd est symptomatique d’un comportement de pratiques qui semblent malheureusement se généraliser ; Dans un climat qui, crise ou pas crise, leur est toujours plus favorable. Le rapport que vient de publier l’Institute for Policy Studies intitulé Executive Excess 2010 : CEO Pay and the Great Recession ne peut que laisser perplexe. Selon cette étude, les CEO des 50 entreprises qui ont licencié le plus ont, malgré la crise, empoché 12 millions de dollars en 2009, soit 42 % de plus que la moyenne des émoluments reçus par les CEO des 500 entreprises du S&P. Et Mark Hurd fait parti de ce groupe d’ « élite ». Selon le magazine Forbes, les 500 premières entreprises américaines ont supprimé près de 700 000 emplois entre novembre 2008 et avril 2010. Plus des trois-quarts de ces licenciements - 530 000 exactement - sont le fait de 50 entreprises. Les opérateurs télécom ont été particulièrement « actifs » avec près de 44 000 licenciements pour AT&T, Verizon et Sprint Nextel.

« Je suis étonné de voir que toutes ces affaires ignorent le fait c’est un type qui a décidé de la suppression de 30 000 emplois ces dernières années, tout en empochant quelque 20 millions de dollars chaque année », expliquait Sarah Anderson, auteur de l’étude (cité par Bill Snyder dans un article du magazine Infoworld intitulé Take a lesson from Hurd: It pays to break the rules when you're the boss.

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http://www.itrmanager.com/articles/109564/vive-mensonge-vive-crise-guy-hervier.html

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