Le projet Paris 26 Gigapixels présente la plus grande image panoramique par assemblage au monde, soit un cliché de Paris de 26 milliards de pixels (assemblage de plus de 2000 photos) ! Cette vue panoramique balaye le Nord de la capitale de la Tour Eiffel au Panthéon et il est possible d’interagir sur cette dernière en zoomant ou découvrant les monuments les plus connus.
La prise de vue, réalisée le 8 septembre 2009 de la tour nord de l’église Saint Sulpice, a été confiée à deux photographes, Arnaud Frich et Martin Loyer, respectivement spécialistes de la photo panoramique et de la photo urbaine. Équipés d’un Canon EOS 5D Mark II muni d’un téléobjectif de 300 mm et d’un doubleur de focale, pour une focale finale de 600 mm, le tout monté sur un pied panoramique motorisé, ils ont réalisé 2 350 photos de 21 millions de pixels chacune.
L’assemblage des photos a ensuite été confié à la jeune pousse savoyarde Kolor, qui a mis en œuvre son logiciel Autopano Giga. Le rendu a quant à lui été confié à une station de travail Intel, munie de deux processeurs quadri-cœurs Xeon de la série 5500 (soit un total de 16 fils d’exécution), de 24 Go de mémoire vive et d’un RAID de six SSD. L’image finale d’environ 350 000 x 75 000 pixels a été calculée en 3 heures et 14 minutes.
Plutôt impressionnante, cette réalisation uniquement composée de câble catégorie 5, et qui n'est en fait que l'auto-portait de sa créatrice, une certaine Kasey McMahon.
DEBAT - Une étude révèle qu'un actif français sur cinq passe au minimum une heure et demie par jour dans les transports pour se rendre au travail…
Le trajet moyen entre le lieu de travail et le domicile est de 27 minutes, mais un actif sur dix passe jusqu’à deux heures dans les transports chaque jour.
Peu importe le développement des transports en commun, l’automobile reste le moyen de locomotion principale, selon une étude menée par le groupe Regus et évoquée par le journal Les Echos.
«Les dernières études médicales indiquent que le stress généré par les trajets professionnels peut engendrer des problèmes» comme les troubles musculo-squelettiques, prévient Olivier de Lavalette, directeur général pour la région Europe du Sud du groupe Regus.
Et vous, combien de temps passez-vous dans les transports? Comment vous déplacez-vous? Comment vivez-vous ce moment? Que faites-vous pour améliorer ce voyage?
Sébastien Falletti 19/08/2010 | Mise a jour : 21:41
Vingt-sept régions ont procédé à des revalorisations salariales depuis les Rien n'arrête la vague déclenchée par la révolte des ouvriers chinois. Une à une, chaque province de l'empire du Milieu revoit à la hausse son salaire minimum d'au moins 20%. Mercredi, c'est la province du Quinghai, dans le nord-ouest du pays, qui a annoncé qu'elle relèverait de 28,8% son salaire minimal mensuel en le portant à 770 yuans (85 dollars). C'est la vingt-septième autorité régionale à franchir le pas depuis les grèves déclenchées au printemps dans les usines des grandes entreprises comme Honda ou Foxconn. Une onde de choc qui a démarré dans les dynamiques régions côtières et devrait bientôt toucher les quatre dernières provinces pauvres de l'Ouest, selon le quotidien officiel China Daily. Dans la province méridionale du Guangdong, la rémunération mensuelle minimale est passée de 660 à 1030 yuans, soit 119 euros. À Pékin, elle a été relevée de 20% à 960 yuans (111 euros) depuis juillet. Mais c'est à Shanghaï que le salaire minimum est le plus élevé, avec 1120 yuans (129 euros). Un changement de cap fondamental depuis le gel des salaires qui avait été imposé en novembre 2008 par les autorités centrales pour faire face à la récession mondiale. La reprise économique rapide avec un taux de croissance de plus de 10%, alliée à la pression sociale dans les usines, a convaincu les autorités de lâcher la bride. Éviter un dérapage social Rassurés par la capacité de rebond de l'économie qui est devenue le moteur de la croissance mondiale, les dirigeants chinois estiment que la priorité est désormais d'éviter un dérapage social en redistribuant du pouvoir d'achat. Car à l'heure où le PIB de la Chine s'envole pour dépasser celui du Japon, une large part de la population se sent exclue de la croissance et gronde. «Il y a une très forte pression sociale sur le gouvernement car les gens constatent que le fossé entre riches et pauvres se creuse», explique Dong Runqing, avocat spécialisé dans le droit du travail à Shanghaï. La spéculation immobilière ne fait qu'accroître ces écarts et les efforts du gouvernement pour enrayer l'envolée des prix ont été infructueux. «L'ajustement du salaire minimum aurait dû se faire beaucoup plus tôt car l'économie chinoise est sortie rapidement de la crise», estime Yang Yansui, -expert à l'université Tsinghua.
La dévotion suscité par Apple confine parfois au fanatisme religieux.
Entre adoration des fanboys et incompréhension des hérétiques allergiques à la pomme, il existe quatre principaux raisons scientifiques qui expliquent le caractère divin d’Apple:
1. Un mythe de la création soulignant la contre-culture qui en est à l’origine et l’émergence du Mac d’Apple comme symbole de cette contre culture 2. Un mythe du héros présentant le Mac et son créateur Steve Jobs comme venant sauver les utilisateurs de la domination par le monde du PC d’entreprise 3. Un mythe satanique qui présente Bill Gates comme l’ennemi des fidèles au Mac 4. Et finalement un mythe de la résurrection avec Steve Jobs qui revient pour sauver une entreprise mourante…
On doit cette intéressante analyse à Heidi A. Campbell de l’université texane A&M. Le journal The Atlantic s’est emparé de cette thèse pour expliquer qu’Apple ne sera pas affecté du tout par l’Antennagate quand l’affaire se sera tassée. En fait, il se pourrait que l’incident ait renforcé les mythes de la résurrection et du héros, avec Steve Jobs qui revient distribuer des petits pains des petits bumpers, juste avant qu’Apple n’annonce des résultats financiers records.
Ce n’est pas si mal, d’être divin: l’idéologie est bien plus puissante que la simple loyauté à la marque. Reste à savoir quels sont les textes sacrés dans cette histoire. [new media & society via The Atlantic]
Un martyr ne donne pas sa vie pour un motif politique, mais bien pour rendre témoignage à la Vérité. Mais surtout, un martyr ne déteste pas ses bourreaux, mais au contraire il demande à Dieu de leur pardonner leur péché, «car ils ne savent pas ce qu'ils font» [Lc 23:34].
Les cadres sont engagés dans leur travail, ne comptent pas leurs heures, sont attachés à leurs missions et leurs responsabilités. Mais ils se plaignent de ne pas être reconnus par leur entreprise ou leur administration. Si les cadres aiment leur travail, ils témoignent d’une défiance à l’égard de l’organisation.
En quelques années, les outils de reporting ont envahi le quotidien. Le besoin de rentabilité visible et immédiate s’est imposé aux dépens du long terme. Dans un chacun pour soi où l’entreprise valorise mal la réalité du travail, les cadres se sentent seuls, éloignés des centres de décisions.
Pour la CFDT Cadres, la crise financière à révélé une crise de l’entreprise et une crise profonde de l’organisation du travail. Conséquence : les salariés en général et les cadres en particulier pâtissent de ressources humaines défaillantes, d’un contrôle de gestion excessif et de modes de décision brutaux.
Faire face au stress, aux injonctions contradictoires, aux dilemmes professionnels, ne pas perdre ses convictions ni son éthique dans ses responsabilités… Retrouver du sens à son travail, mais également des perspectives d’évolution, des moyens et des marges d’action. Développer ses compétences. Jamais les attentes des cadres n’ont été aussi nombreuses ! Il est temps d’y répondre durablement !
HP Names Tracy Keogh Executive Vice President of Human Resources
PALO ALTO, Calif., March 24, 2011
HP today announced it has appointed Tracy Keogh to serve as executive vice president of human resources, effective April 25.
Keogh will report to HP President and Chief Executive Officer Léo Apotheker and lead the key global human resources initiatives and people strategies needed to deliver the most value to the company’s more than 320,000 employees worldwide.
“Tracy brings to HP not only a deep expertise in human resources and people development, but also a passion for unleashing the potential of great talent,” said Apotheker. “I am thrilled we can bring in a leader of Tracy’s caliber and experience to fill this critical position.”
Keogh has more than 20 years of leadership experience that spans beyond driving global HR strategy and talent initiatives to include operations, sales, marketing and consulting for a number of organizations. Most recently, she was senior vice president of Human Resources at Hewitt Associates, where she created an award-winning virtual learning and development network, implemented a disciplined global succession planning process and designed a comprehensive program that improved employee engagement globally.
She holds a master’s degree in business administration from Harvard Graduate School of Business Administration and a bachelor’s degree in psychology from Smith College.
Keogh succeeds Marcela Perez de Alonso, who is retiring from HP.
"La tension sociale monte dans les pays émergents" Emploi, salaires, environnement, conditions de travail : les conflits ne sont plus l'apanage des pays riches. http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/08/19/la-tension-sociale-monte-dans-les-pays-emergents_1400564_3244.html#xtor=AL-32280270
Cette fillette est trop mortelle http://www.gizmodo.fr/2010/08/14/cette-fillette-est-trop-mortelle.html
Attention, une équipe de voleuses de choc court toujours dans Paris. Le 7 août dernier, à 19 heures, un homme pénètre dans le sas d’une banque du 6e arrondissement de Paris pour retirer de l’argent... http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-la-voleuse-montre-ses-seins-13-08-2010-1030612.php
"Nous risquons d'être de plus en plus confrontés à des phénomènes climatiques exceptionnels" En Russie, une canicule inédite a favorisé des incendies majeurs, le Pakistan est dévasté par les pluies diluviennes. Le réchauffement de la planète est-il devenu une réalité ? La réponse d'un expert du GIEC.
"Internet mobile : la neutralité du réseau menacée"
Déjà ineffective en pratique, le principe de la neutralité de l'Internet mobile - le fait que tous les contenus soient égaux sur le réseau - a été abandonné par Google. Et la France estime qu'il est techniquement peu réaliste.
"Bientôt un test de l'haleine pour détecter le cancer" Une étude montre qu'un test de l'haleine peut réagir à des composants chimiques qu'émettent les cellules cancéreuses et dire, quels que soient l'âge et le sexe des patients, de quel type de cancer il s'agit.
Voilà qui pourrait bouleverser la carrière des quelque 2,2 millions de fonctionnaires d'Etat en France. Mise en place en 1946, la notation des fonctionnaires d'Etat sera supprimée début 2012, selon...
"Les Etats-Unis découvrent le chômage de longue durée" L'économie américaine a détruit 131 000 emplois en juillet. La pression à la baisse sur les salaires s'accroît.
Mark Hurd Resignation: Top 10 Candidates to Replace Him http://blogs.wsj.com/deals/2010/08/06/marc-hurd-resignation-top-10-candidates-to-replace-him/?mod=yahoo_hs
Garrity Interview About HP's Hurd Resignation http://www.bloomberg.com/video/62061114/
Mark Hurd's HP Successor Faces Challenge of His Half-Finished Expansion http://www.bloomberg.com/news/2010-08-07/mark-hurd-s-hp-successor-faces-challenge-of-his-half-finished-expansion.html
Rael http://www.elohimembassy.org/
Success Factor http://www.successfactors.fr/
"La Réunion entre au Patrimoine mondial de l'humanité" L'île fait partie des six nouveaux sites choisis par l'Unesco, dont la réunion annuelle du Comité du patrimoine se termine mardi 3 août.
"Le barrage chinois des Trois-Gorges menacé par des tonnes d'ordures" Les inondations provoquées par des pluies torrentielles ont accéléré le phénomène.
"Sexe à tous les étages !" Des maisons closes éco-friendly, de la pornographie pour aveugles, des films X de récup', ou des éffeuillage à Sciences-Po, l'année fût riches en réjouissances. Pour l'été «Bonne Nouvelle» s'émoustille et revisite les pages roses de son catalogue...
On ne le sait que trop bien, le numérique bouleverse la vie privée. A Lift, c'est également ce qu'ont essayé de nous expliquer les intervenants convoqués sur ce thème, portant un discours différents des cris d'alarmes habituels. Les points de vue de Daniel Kaplan (FING), Adriana Lukas (Big Blog Company) et Alma Whitten (Google).
Seule la moitié des 42 000 places de caravanes prévues par la loi pour accueillir les gens du voyage ont été aménagées. Les blocages sont parfois techniques, souvent politiques.
Comment la gauche française se finance-t-elle ? Comme au sein de la majorité présidentielle, les flux financiers entre partis de l'opposition se révèlent complexes.
Mobile Me http://www.apple.com/fr/iphone/find-my-iphone-setup/
Funny Cats
Henri Proglio, le pdg d'EDF, réclamait ce rôle avec insistance. Il obtient gain de cause. Anne Lauvergeon, la présidente d'Areva, ne devrait pas être reconduite en juin 2011.
Les casques sont des accessoires de sécurité. Ils doivent donc être sérieusement conçus. Mais rien n’empêche en revanche de les décorer d’une manière décalée.
Vous vous rappelez de ces scènes dans le film Mission Impossible II au cours desquelles Tom Cruise portait des masques super-réalistes? Celui-ci, fabriqué par SPFXMasks, est un peu dans le même genre, mais il est encore plus effrayant.Oui, Tom Cruise peut aller se rhabiller. Et à votre avis, combien de temps s’écoulera-t-il avant qu’un robot s’empare de ce masque pour se déguiser en humain?
Cette pub vante les mérites d’un routeur d’accès VPN/WAN de l’entreprise Viprinet. Elle proclame le fait que “la redondance crée la sécurité”.
France.fr : une débâcle http://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/07/23/france-fr-le-recit-d-une-debacle_1391241_651865.html#xtor=AL-32280270
Une Américaine de 11 ans souffre-douleur du web http://www.leparisien.fr/actualite-people-medias/videos-une-americaine-de-11-ans-souffre-douleur-du-web-23-07-2010-1010571.php
"Découverte d'un fragment de code de loi vieux de 3 700 ans" Le texte découvert se réfère "aux règles régissant les rapport entre maîtres et esclaves". Il est rédigé en écriture cunéiforme akkadienne, ont précisé les archéologues.
Dossier « Et vous, êtes vous normal ? » Philosophie magazine 47, mars 2011
Trop normal... ou pas assez? Alexandre Lacroix, directeur de la rédaction, expose les grandes lignes du dossier.
l n'y a encore pas si longtemps, il ne serait venu à l'idée de personne de se demander s'il menait une existence « normale ». Les moeurs bourgeoises imposaient clairement à tous, rebelle compris, une idée de la norme. Depuis trente ans, ce n'est plus aussi clair. Dans la foulée de Mai 68, la hiérarchie de valeurs qui soutenait la société s'est effondrée, et la marge – artiste, voyou ou bohème – est venue nourrir la vie du centre. Avec pour conséquence l'invention de cet oxymore qu'est la « bourgeoisie bohème ». Aujourd'hui, nous ne savons plus vraiment qui est conforme et qui est bizarre. C'est que l'effacement de la limite entre le normal et l'anormal a libéré une possibilité d'invention de soi inédite. Mais, du même coup, nous a ouvert à une difficile fragilité d'être. En des vues souvent concordantes, les philosophes Guillaume le Blanc, Cédric Lagandré, Alexandre Jollien, le psychanalyste Charles Melman et le critique Étienne Dumont éclairent ici les enjeux d'une société désormais sommée de redéfinir ce qu'elle entend par « normal ».
5 articles composent ce dossier
* Et vous, êtes-vous normal ? * Test : Certifiés conformes ? * Les tribulations du révolté chic * Expériences de la (nouvelle) marge * Les excentrés
Les Orientaux nous proposent une image fort intéressante pour ce véhicule et ce Chemin de Vie. Nous sommes, disent-ils, comme une charrette, une Calèche qui représente notre corps physique et qui circule sur un chemin qui symbolise la vie ou plutôt le Chemin de Vie. Voyons jusqu'où nous pouvons pousser cette image ?
Le chemin sur lequel circule la Calèche est un chemin de terre. Comme tous les chemins de terre, il comporte des « nids-de-poule », des trous, des bosses, des cailloux, des ornières et des fossés de chaque côté. Les trous, les bosses et les cailloux sont les difficultés, les heurts de la vie. Les ornières sont les schémas déjà existants que nous reprenons des autres et que nous reproduisons. Les fossés, plus ou moins profonds, représentent les règles. Les limites à ne pas franchir sous peine d'accident. Ce chemin comporte parfois des virages qui empêchent la visibilité ou traverse parfois des zones de brume ou des orages. Ce sont toutes ces phases de notre vie où nous sommes « dans le brouillard », où nous avons de la difficulté à voir clair ou à pouvoir anticiper car nous ne pouvons « voir devant ».
Cette Calèche est tirée par deux chevaux, un blanc (Yang) qui est à gauche et un noir (Yin) qui est à droite. Ces chevaux symbolisent les émotions, ce qui nous montre à quel point ce sont elles qui nous tirent, voire nous mènent dans la vie. La Calèche est conduite par un Cocher qui représente notre mental, notre Conscient. Elle possède quatre roues, deux devant (les bras), qui donnent la direction ou plutôt impliquent la direction donnée par le Cocher aux chevaux, et deux derrière (les jambes), qui portent et transportent la charge (elles sont d'ailleurs toujours plus grosses que celles de l'avant). À l'intérieur de la Calèche, il y a un passager que l'on ne voit pas. Il s'agit du Maître ou Guide Intérieur de chacun de nous, de notre Non-Conscient, de notre Conscience Holographique. Les chrétiens l'appellent« l'Ange Gardien ». Notre Calèche personnelle avance donc sur le chemin de la vie, dirigée en apparence par le Cocher. Je dis bien en apparence, car si c'est bien lui qui la conduit, c'est en fait le passager qui a donné la destination... Le Cocher, qui est notre mental, conduit donc la Calèche. De la qualité de sa vigilance et de sa conduite (ferme mais en douceur) vont dépendre la qualité et confort du voyage (existence). S'il brutalise les chevaux (émotions) et les brime, ceux-ci vont s'énerver ou s'emballer à un moment donné et risquer de conduire la Calèche à l'accident, de la même manière que nos émotions nous conduisent parfois à des actes irraisonnables voire dangereux. Si le conducteur est trop relâché, s'il manque de vigilance, l'attelage va passer dans les ornières (reproduction des schémas parentaux, par exemple) et nous suivrons alors les traces des autres, en courant le risque d'aller dans le fossé comme eux s'ils l'ont fait. De la même façon, s'il n'est pas vigilant, le Cocher ne saura pas non plus éviter les trous, les bosses, les nids-de-poule (coups, erreurs de la vie) et le voyage sera très inconfortable pour la Calèche, le Cocher et le Maître ou Guide Intérieur.
S'il s'endort ou ne tient pas les rênes, ce seront alors les chevaux (émotions) qui dirigeront la Calèche. Si le cheval noir est le plus fort (parce que nous l'avons mieux nourri...), la Calèche va tirer à droite et être guidée par les images émo¬tives maternelles. Si c'est le cheval blanc dont nous nous occupons le mieux et qui domine, la Calèche va tirer à gauche, vers les représentations émotives paternelles. Lorsque le Cocher conduit trop vite, force trop, comme nous le faisons parfois, ou si les chevaux s'emballent, c'est le fossé, l'acci¬dent qui arrête plus ou moins violemment tout l'attelage et avec plus ou moins de dégâts (accidents et traumatismes).
Parfois, une roue ou une pièce de la Calèche lâche (maladie), soit parce qu'elle était fragile, soit parce que la Calèche est passée sur trop de bosses et dans trop de trous (accumulation de comportements, d'attitudes inadéquates). Il faut alors réparer et selon la gravité de la panne, nous allons pouvoir le faire nous-mêmes (repos, cicatrisation), devoir faire appel à un dépanneur (médecine douce, naturelle) ou si c'est encore plus grave à un réparateur (médecine moderne). Mais il sera de toute façon important de ne pas nous contenter de changer la pièce. Il sera essentiel de réfléchir à la conduite du Cocher et à la manière avec laquelle nous allons chan¬ger nos comportements, nos attitudes face à la vie, si nous ne voulons pas que « la panne» se reproduise.
Parfois, la Calèche traverse des zones de faible visibilité, c'est-à-dire que nous ne voyons pas vraiment où nous allons. Il peut s'agir d'un simple virage. Nous pouvons le voir et nous préparer à son arrivée en anticipant. Nous devons alors ralentir, repérer dans quel sens tourne le chemin et suivre la courbe en tenant bien les chevaux (maîtriser par exemple nos émotions quand nous vivons une phase de changement voulue ou subie). Lorsqu'il s'agit de brume ou d'orage, il nous est alors plus difficile de conduire notre Calèche. Nous devons « naviguer à vue », en ralentissant l'allure et en nous fiant aux bords immédiats du chemin. Nous devons dans cette phase faire une confiance totale, pour ne pas dire « aveugle », dans le Chemin de Vie (lois naturelles, règles de la Tradition, Foi, etc.) et le Maître ou Guide Intérieur (Non-Conscient) qui a choisi ce chemin. Ce sont les phases de la vie où nous sommes perdus « dans le brouillard» et où nous ne savons plus où nous allons. Dans ces moments-là, nous ne pouvons plus faire autrement que laisser la vie nous montrer la route.
Parfois, enfin, nous arrivons à des carrefours, des bifurcations. Si le chemin n'est pas balisé, nous ne savons pas quelle direction prendre. Le Cocher (le mental, l'intellect) peut prendre une direction au hasard. Le risque de se tromper, voire de se perdre, est grand. Plus le Cocher est sûr de lui, persuadé de tout connaître et de tout maîtriser, plus il va vouloir et penser savoir quelle direction choisir et plus le risque sera important. Nous sommes alors dans le règne de la «technocratie rationaliste », où la raison et l'intellect croient pouvoir tout résoudre. S'il est, en revanche, humble et honnête avec lui-même, il demandera quelle route prendre au passager (Maître ou Guide Intérieur). Celui-là sait où il va, il connaît la destination finale. Il pourra alors l'indiquer au Cocher, qui la prendra, à condition que ce dernier ait été capable de l'entendre. En effet, la Calèche fait parfois beaucoup de bruit en roulant, et il est nécessaire de s'arrêter pour pouvoir dialoguer avec le Maître ou Guide Intérieur. Ce sont les pauses, les retraites que nous faisons parfois pour nous retrouver, car il nous arrive de nous perdre.
Voilà une image simple mais qui représente vraiment bien ce qu'est le Chemin de Vie. Grâce à elle nous pouvons comprendre facilement de quelle façon les choses se passent dans notre vie et ce qui peut les faire déraper. Le Chemin de la vie ou la Légende Personnelle
Extrait de "dis-moi où tu as mal je te dirai pourquoi" Michel Odoul (Albin Michel)
Cet article a été initialement publié sur L'Express.fr, le vendredi 11 mars 2011. Depuis, trois mois ont passé et les nouvelles en provenance du site nucléaire de Fukushima ne cessent d'être mauvaises. La radioactivité présente sur le site est en fait deux fois supérieure à ce qui avait été annoncé précédemment et le gouvernement a confirmé la fusion des trois réacteurs et le percement des cuves par le corium. Le scénario inédit d'une sortie du corium hors de l'enceinte de confinement se précise, laissant les scientifiques indécis sur les conséquences que cela pourrait avoir: contamination des sols, des nappes phréatiques ou encore explosions de vapeur en contact avec l'eau sont envisageables. Le cauchemar nucléaire se poursuit pour les dizaines de milliers de réfugiés dans la région.
Certains sismologues engagés dans le mouvement antinucléaire alertent depuis plusieurs années l'opinion publique sur la présence de failles sismiques sous certaines centrales nucléaire. Et ils s'inquiètent de la possibilité d'un genpatsu-shinsai, une catastrophe nucléaire qui serait provoquée par un tremblement de terre.
A la centrale d'Onagawa, disposant de trois réacteurs et située au plus près de l'épicentre, un début d'incendie a été constaté. Mais le danger pourrait surtout venir des deux centrales de la préfecture de Fukushima formant un complexe de dix réacteurs. Trois réacteurs de Fukushima-1 (Fukushima Daiichi) ont connu un arrêt d'urgence avec de très graves disfonctionnements notamment lors du refroidissement de deux des réacteurs, selon l'Agence de sécurité nucléaire et industrielle (NISA). Les générateurs diesel ne se seraient pas mis en marche entraînant une baisse des eaux de refroidissement. La Compagnie d'électricité de Tokyo (Tepco) a fait venir en urgence, avec l'aide des forces d'autodéfense, neuf autres générateurs de secours. La population a été évacuée dans un rayon de trois kilomètres autour de cette centrale et le gouverneur de Fukushima, Satô Yûhei, a recommandé aux personnes habitants dans un rayon de dix kilomètres de ne pas sortir de chez eux. Pour l'heure, les compagnies d'électricité qui gèrent le parc nucléaire n'ont déclaré aucune fuite radioactive. Mais le gouvernement n'exclut pas cette possibilité. Des répliques prévues dans cette région pourraient être catastrophiques comme le montre certains précédents.
Troisième producteur mondial d'énergie nucléaire
Avec 55 réacteurs nucléaires, le Japon est le troisième producteur au monde d'énergie nucléaire, après les Etats-Unis et la France. A l'instar de la France, l'Archipel a fait le choix du nucléaire très tôt, en raison d'un manque de ressources énergétiques. Le nucléaire représente ainsi plus de 30% de l'électricité au Japon. En 1954, la contamination d'un bateau de pêche japonais par un essai nucléaire américain, au large de l'atoll de Bikini, souleva une vague de protestation et donna naissance au mouvement antinucléaire. Dans les années 1980, avec la catastrophe de Tchernobyl, qui a eu un fort retentissement au Japon, un mouvement spécifiquement opposé au nucléaire civil s'organisa autour de groupes comme le Citizen's Nuclear Information Center (CNIC) ou Green Action. En 1991, le gouvernement décida d'arrêter de produire des sondages d'opinion sur le nucléaire: l'opposition au nucléaire avoisinait les 90%.
Depuis, le rapport qu'entretient la population japonaise avec son industrie nucléaire ne s'est guère amélioré. Il faut dire qu'une longue série d'incidents a eu lieu dans les centrale nucléaires nippones depuis le début des années 1990, à Monju, Tôkai et Mihama, causant parfois la mort de travailleurs. En 2007, le tremblement de terre de Chuetsu-oki avait endommagé partiellement l'immense centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa, dans la préfecture de Niigata. Pour la première fois de son histoire, le Japon voyait une de ses centrales gravement touchée. Un incendie avait eut lieu dans un transformateur et plusieurs centaines de fûts radioactifs s'étaient renversés. Enfin, et malgré les dénégations de Tepco, 1200 litres d'eau radioactive s'était déversée dans la mer. Selon un sondage du Japan Atomic International Forum de 2008, seul 27% des hommes et 9% des femmes interrogés pensent que "l'énergie nucléaire est nécessaire."
La grande normose universelle et les serviles publics : le monde "réel" comme camp de normolisation (esquisse)
Le monde "réel", la représentation que s'en fait l'Homme (= der Mensch = l'être humain), en se mondialisant, se révèle comme un immense champ clos, un camp de normolisation universel. A la différence d'un camp de concentration, on ne peut pas s'en évader : il n'a pas de dehors, il tient le monde en son entier, sans fuite possible. Pour en sortir, il faudra le détruire.
Tous, nous y sommes simultanément prisonniers et geôliers, bien entendu en proportions variables et avec de fortes nuances tenant aux rapports de classes et aux multiples dominations qui les accompagnent. Parmi celles-ci, la servitude volontaire, moteur de l'impuissance, avec son tigre : l'autoservitude, dans son mélange de conscience honteuse et d'inconscient refoulé, prompte à se sentir coupable, triste, quitte à repeindre le camp aux gaies couleurs de ses leurres. La servitude volontaire justifie la normolisation, elle fabrique en dernière analyse les normosés*. L'autoservitude, c'est sa part réflexive : de soi, comme maître, à soi en tant qu'esclave; et sa part projective : le modèle de l'esclave-maître projeté sur les autres en tant qu'esclaves-esclaves. De la même manière qu'une idée peut s'emparer des masses et devenir force matérielle (Marx), cette virtualité se concrétise en potentialité de nuisances physiques ou psychologiques. Chaque normosé est ainsi un normoseur**, réel ou en puissance : sauf à dire «non !».
** normoseur : on dit aussi normolisateur, ou normoliseur. Pour le féminin, on dispose du choix entre normoseuse, normoliseuse, ou normolisatrice. Le cas n'est pas prévu par le décret du 21 juin 1993 sur la féminisation des noms de métiers. Les sociologiste-e-s n'ont d'ailleurs pas encore déterminé si normoseur était un métier, une fonction, un titre... bien qu'on y distingue plusieurs grades et "manières de servir". Il ne s'agit pas non plus à proprement parlé de bénévolat, ni toujours d'une activité associative. La question de la rémunération est trop complexe pour être abordée dans cette note introductive. Voir aussi Petites mains
Les normoseurs, les serviles publics, les normoux et normolles...
De cette servitude volontaire, et de sa part auto-servile, les individus sont plus ou moins enclins à se libérer, plus ou moins à même de le faire, certes dans les limites de la grande servitude des rapports de classes. Moins les individus sont désireux de cette libération, plus ils projettent sur les autres cette impossibilité, devenant les serviles publics, des maîtres-esclaves. Ceux-là sont à la fois les meilleurs prisonniers et les meilleurs geôliers, et, dans leur monde "réel", leur représentation du monde, les plus adaptés, les plus normaux dans la grande normose universelle, cette loi générale du camp de normolisation : c'est, à l'extrême, la race pure des normosés-normoseurs. Les serviles publics sont la police et le clergé des normosés. Le simple normosé, qui refuse de faire la police sans pour autant souhaiter la destruction du camp, est le normou, ou la normolle.
Les autoserviles publics se mêlent de tout. Selon le cas, les normoseurs enseigneront aux esclaves la morale et la politesse ou leur serviront des tisanes... tout cela «pour leur bien», pour les protéger en tant que «victimes», ou pour leur épargner l'"autodestruction", que les normoseurs voient dans la part de folie qu'en tant que purs esclaves ils se reconnaissent, la part de liberté qu'ils s'octroient afin de fomenter quelque projet de destruction du camp de normolisation universel. Il en découle que les serviles publics ne comprennent pas pourquoi, quand la coupe est pleine, les aspirants à la destruction du camp, sachant l'évasion impossible, voient en eux des mâtons, ou des kapos, et font tout pour les éviter ou s'en débarrasser, s'en protéger, car il devient dangereux de les associer à leurs projets de libérer le camp. Les normoseurs n'hésitent pas, selon leur grade, et si les esclaves ne font pas spontanément le nécessaire « pour leur bien », à envoyer ceux-ci en cure de désintoxication, en hôpital psychiatrique, à leur injecter une dose de sérum normolisateur, ou à leur mettre une balle dans la peau. Tout ce dont ils rêvent symboliquement, ils le font si possible physiquement, et la réalité dépasse la métaphore.
La liberté d'expression dans le camp de normolisation
L'idéal politique des serviles publics serait de faire des référundums sur tout, de sorte que tout soit décidé démocratiquement, à la majorité : autant de majorités que de questions. Leurs questions. Leurs réponses. La convergence du tout en quadrature du cercle. Une utopie de l'Etat, de la société civile, de l'économie, du capital, de la démocratie : le paradis dans le camp : l'alternative. Bien sûr, les aspirants à la destruction du camp étant aujourd'hui ultra-minoritaires, aucun référundum ne leur donnera jamais l'occasion de choisir ni de répondre à leurs questions, ni de voter démocratiquement la destruction du camp.
Il existe des serviles publics de droite comme de gauche. C'est une caractérisation de la subjectivité, qui ne tient qu'en partie à une appartenance de classe, celle-ci étant déterminée par un rapport réel, une situation, et non comme seule conscience. La servilité publique vient se greffer sur les rapports de classes, et c'est bien entendu du côté du prolétariat qu'elle provoque ses ravages, parce qu'elle sera toujours une justification de l'existant ou du possible en ses limites, en d'autres termes une posture contre-révolutionnaire.
Les serviles publics ne veulent pas connaître les questions qui sont anormosables (on dit aussi anormolisables). Quant à «un autre monde possible», les autoserviles publics unis en politique en préparent un : le même qui coure en continu, ou en alternatif, à la catastrophe.
L'art et la normolisation
Les normoseurs, ces grands reproducteurs du monde "réel", refusent l'art, ce grand questionnement de toute « réalité », ou le considèrent comme un supplément d'âme, une soupape pour leur propre tranquillité, un facteur d'adaptation au camp des normosés, ce monde de l'ennui universel. L'art doit pour eux s'adapter à la loi générale du camp de normolisation, y être reconnu, devenant ainsi une affaire de police, une affaire culturelle, voire de politique, contre sa marchandisation : mais nulle part l'art en tant que tel n'est une marchandise, sauf pour les artistes qui le produisent comme tel, et pour ceux qui l'achètent. Comme l'Homme de l'humanisme théorique, l'Art n'aurait pas d'histoire, et, n'étant donc pas un rapport à historiser, il n'aurait pas de présent... l'Art serait un universel hors du temps et de l'espace.
Mais voilà : l'art est anormal, anormé, anormalisable. L'art ne dit rien, ou ne devrait rien dire, qui puisse s'exprimer autrement. L'art n'est pas la traduction d'un sens dans la beauté d'une forme : il n'est pas en tant que tel, ce qu'il fait n'est pas, analysable. Cela naît, ou pas, dans une relation à chaque fois singulière et nouvelle. Ce que fait l'art, qu'il ne dit pas, nul n'est moins apte a priori qu'un autre à le sentir, le faire sien pour en jouir : point besoin pour cela de l'expertiser. Mais qu'à cela ne tienne, il faut encore aux normoliseurs et liseuses de l'art comprendre ce qui n'est pas de l'ordre de la raison raisonnante, et passer l'art à la moulinette d'une explication, d'un commentaire, d'une critique, qui prétend savoir ce qu'est la poésie et ce qu'elle n'est pas; à quels critères doit répondre le poème pour être poétique. D'une perception, on fait une norme, un facteur de normose. Les commentateurs de l'art sont des assassins de l'art. L'art n'appelle que le silence dans la relation immédiate.
Confronté aux contradictions de la vie humaine, ayant à traverser les miroirs, l'art est révolutionnaire ou n'est pas. Sa part qui ne l'est pas se détruit en tant qu'art. Où cela se sépare est une question pour chacun, non pour tous : une condition de l'art par tous, non par un (Lautréamont)
C'est «une coïncidence qui tombe mal»: dans son édition du mercredi 9 mars, Le Canard enchaîné relate l'existence d'un rapport positif du Fonds économique international (FMI)sur la situation économique de la Libye, publié le 15 février sur le site de l'institution, six jours après le début des émeutes à Benghazi.
Un document «bourré comme il se doit de données chiffrées et de statistiques» mais surtout «surréaliste»,selon l'hebdomadaire satirique, puisqu'il «ne cesse de féliciter le colonel Kadhafi et son gouvernement pour la qualité de leur gestion budgétaire et pour les réformes déjà entreprises»,notamment grâce à la manne issue de la hausse des cours du pétrole. Et ne profère à l'adresse du régime qu'un seul conseil («favoriser l'emploi des jeunes») et un seul reproche («ne pas privatiser assez vite les banques et le marché local des capitaux»).
Ce lièvre avait déjà été levé auparavant à l'étranger. Le 3 mars, le blog The Economic Populist consacrait un post à cette «erreur embarrassante» et citait des rapports positifs du FMI sur la Tunisie ou l'Egypte avant les révolutions dans ces pays, ainsi que l'aide substantielle apportée dans le passé à d'autres dictatures. Quelques jours plus tard, le même blog rapportait les propos d'un cadre du FMI, Masoof Ahmed, affirmant sur une radio américaine que le FMI n'avait pas à dire à un pays comment il devait être gouverné mais que la soutenabilité de ses projets dépendait grandement de la façon dont les bénéfices en étaient répartis dans la population.
Fin février, le site Reuters Breakingviews consacrait également une chronique à ce sujet et notait ironiquement que «la mission du fonds à Tripoli avait apparemment oublié de vérifier si l'agenda de réformes "ambitieux" était fondé d'une manière ou d'une autre sur un soutien populaire».
Au-delà du fonctionnement du FMI en lui-même, cette affaire de rapport a bien entendu une résonance particulière en France, toute entière résumée dans la chute de l'article du Canard enchaîné… Lire la suite sur Slate.fr