vendredi 31 juillet 2015

500 years of women in art!

500 years of women in art!500 years of women in art! :)Please Share
Posted by Sun Gazing on vendredi 17 janvier 2014

mercredi 29 juillet 2015

Ave Maria Salam Shalom

Ave Maria Salam ShalomYuliana, chanteuse Russe de passage à Paris en 2014  tombe par hasard sur cette chanson à la radio et décide en rentrant chez elle à Krasnodar en Russie de la produire. Sur internet elle fait la connaissance d'un rappeur de confession israëlite: Rodjo, et d'un rappeur de confession musulmane, VSteh et leur demande de s'associer à elle pour interpréter cette chanson et ainsi prouver que trois artistes de confessions différentes pouvaient parfaitement s'entendre dès lors qu'il s'agit de véhiculer un message de paix.Pour l'anecdote, les artistes se sont enregistrés et filmés chacun dans leur pays, et ne se sont donc jamais rencontrés ! Ce clip était initialement destiné à présenter les trois artistes aux maisons de disques mais malheureusement, aucune d'entre elles n'a souhaité commercialiser cette chanson !  Dommage... Il a donc été décidé de la diffuser sur facebook et youtube telle quelle et ainsi la faire découvrir au plus grand nombre...Partagez-la avec tous vos amis , vos proches, traduisez la dans toutes les langues si vous voulez, diffusez là partout où vous pouvez .....Nous comptons sur vous ...Salam shalom à tous
Posted by Ave Maria Salam Shalom on mardi 7 juillet 2015

mardi 28 juillet 2015

TFC - La chute de l'empire Romain ?

Check this out .Brutal, team fighting.
Posted by The Boxing Page. on mercredi 13 mai 2015

lundi 27 juillet 2015

Combien de Triangle ?

Dance

Point de vue chinois sur la France !

Tellement vraiA lire, à relire et à diffuser!!!
Posted by Pascal Rabeau on lundi 25 octobre 2010

The Pancake Man


إشهار لا مثيل له من فولفو و جون كلود فان دامإشهار لا مثيل له من فولفو و جون كلود فان دام----------------------------------------------------------------WwW.Sybla.ComOur Game : www.tiny.cc/bsgrunner
Posted by Sybla TV on jeudi 14 novembre 2013

Pour la comédie de super-héros The Pancake Man, le cinéaste chinois Chu Yen-Ping (à qui l'on doit Shaolin Basket) s'est offert les services du grand, de l'unique Jean-Claude Van Damme, pour lui demander de jouer les super-méchants

Source : FilmsActu
http://cinema.jeuxactu.com/news-cinema-jean-claude-van-damme-cartonne-en-chine-avec-the-pancake-man-26234.htm

dimanche 26 juillet 2015

Nouvelles recherches sur les EMI et la conscience intuitive - Dr Jean Jacques Charbonier

Pourquoi Chaque Homme Doit s’Eveiller au « Masculin Sacré »

divine sacred masculine2

La chance

La chance : une Compétence qui se travaille et s entretient ?


Je ne sais pas vous mais pour moi la chance était un concept étrange et mal défini
Beaucoup de réussites ou d échecs étaient portés au débit ou au crédit de la chance .
Facilement je pensais que la chance était juste liée à la quantité de travail
Et puis il y a quelques temps j ai découvert une vidéo postée il y a 5 ans par philippe Gabilliet , professeur de psychologie à l Escp Europe.
Et sa thèse ou conviction développée pour ses étudiants de MBA est que la chance est une Compétence qui se travaille et se développe .
Et j adore sa formule coluchienne  » la chance c est la capacité de gagner des concours de circonstance  »
Une vidéo de 9 minutes absolument passionnante et rafraîchissante ( j envie les élèves de M. Gabilliet )



La chance existe-t-elle ?

Quand bien même elle ne serait qu'une manière d'interpréter le hasard ou de poser un regard optimiste sur le monde, croire en elle nous est nécessaire. Pour avoir foi en l'existence d'abord. Mais aussi pour œuvrer à notre bonne fortune.
Laurence Lemoine

« Il existe partout et toujours, de façon inconsciente, une disposition à vivre un miracle », écrivait Carl Gustav Jung. Et, de fait, les belles histoires existent, tellement inattendues, improbables, extraordinaires qu’elles semblent avoir été ourdies par le destin. « Mon grand-père attendait devant le cinéma une jeune femme qui n’est jamais apparue, raconte Marie- France. De son côté, ma grand-mère attendait un homme qui ne venait pas non plus. Ils se sont vus. Ça a été le coup de foudre. » « J’ai quitté un compagnon à l’étranger en prétendant que telle entreprise, en France, voulait me recruter, confie Carole. Je ne sais pas ce qui m’a pris, c’était pur mensonge, je n’y avais jamais pensé. Le lendemain, une amie m’appelle de Paris pour me dire qu’elle avait transmis mon CV à une amie à elle, DRH dans cette même entreprise. J’y travaille maintenant depuis dix ans. » Claude Jaffiol, professeur de médecine, aurait dû, avec son épouse, être à bord du vol Rio-Paris qui s’est abîmé en mer en juin 2009. Malgré son insistance et les efforts de l’hôtesse, il n’a pas pu trouver de places. « La providence nous a protégés », a-t-il déclaré à la presse.
La chance existe-t-elle ou n’est-elle qu’une interprétation de la réalité, lorsque celle-ci dépasse l’entendement, déborde l’émotion ? Car, après tout, Claude Jaffiol n’a jamais été inscrit sur ce vol. En a-t-il donc vraiment réchappé ? La chance (du latin cadere, « choir, tomber ») relève-t- elle du hasard (az-zahr, « jeu de dés » en arabe) ou de la fatalité ( fatum, le « destin » latin) ? Est-elle une expérience purement aléatoire – un heureux accident –, ou la manifestation d’un dessein surnaturel, celui de la déesse Fortuna, ou encore l’unus mundus jungien (Unus mundusou « monde un », où s’unifient l’esprit et la matière) ? Et surtout : pourquoi avons-nous besoin d’y croire ?

Expliquer l'inexplicable

Pour aller plus loin
Comment provoquer sa chance ? Arnaud de Saint-Simon, directeur de Psychologies, et Elsa Godart, psychanalyste et philosophe, étaient les invités d'Helena Morna dans Les Experts Europe 1 pour en débattre. Ecoutez ou réécoutez l'émission sur ce sujet sur le site d'Europe 1.
« Nous avons du mal à accepter les coïncidences, reconnaît Dominique Desjeux, professeur d’anthropologie sociale et culturelle à l’université Paris-Descartes. Nous supportons mal une explication par le hasard. Nous préférons la nécessité : chercher le destin, la conspiration, le complot, l’intention, bonne ou mauvaise. » Pourquoi le hasard est-il si difficile à admettre ? Car ce serait « accepter que tout ne soit pas explicable, accepter une certaine dose d’incertitude, de non-maîtrise, donc d’angoisse », répond-il. Pour limiter celle-ci, il nous faut par conséquent transformer le hasard en destin, donner un sens à l’inexpliqué. Croire en sa bonne étoile est nettement plus rassurant que de vivre dans un monde où tout – le meilleur et, surtout, le pire – peut survenir sans raison. « Les croyances ne nous sont pas seulement nécessaires pour survivre, mais tout simplement pour commencer à vivre », écrit Marie- Laure Grivet, psychanalyste. Lorsque le bébé est affamé et que sa mère arrive pour le nourrir, observe- t-elle, il croit avoir créé cette mère nourricière : « Il le croit, et il doit le croire pour sentir non seulement qu’il est puissant, mais que sa puissance est bonne puisqu’elle est récompensée. » Cette illusion joue un rôle dans sa construction psychique : elle lui permet d’acquérir le sens de son unité, de sa permanence, de se sentir vivant. Bon nombre de nos convictions ont cette même fonction : soutenir notre confiance en nous et en la vie. Arrive un moment où il faut abandonner certaines croyances pour s’inscrire dans une appréciation lucide de la réalité, poursuit, en substance, Marie-Laure Grivet. Et cependant, devant l’insondable mystère de notre condition humaine, nous ne cessons d’avoir besoin de croire au miracle, comme le disait Jung, pour nourrir notre désir de vivre.

Mais pourquoi certains s’estiment-ils plus chanceux que d’autres ? La psychanalyse nous apprend l’influence de notre histoire personnelle dans les représentations que nous avons de nous-mêmes et de notre existence. Celles-ci ont peu à voir avec la réalité des faits, et davantage avec le socle d’estime de soi et l’optimisme de chacun. On peut ainsi n’avoir pas été épargné par le sort mais s’estimer chanceux. La psychologie cognitive explique ces différences subjectives au moyen de la « théorie de l’attribution » développée par Bernard Weiner, psychologue américain spécialiste de la motivation. Selon que nous attribuons nos réussites à des causes internes (j’ai beaucoup travaillé) ou à des causes externes (on m’a beaucoup aidé), nous sommes plus ou moins portés à la responsabilisation et à la toute-puissance (surestimer sa propre responsabilité), ou à la passivité et à la superstition (surestimer le hasard, jusqu’à lui prêter des intentions). Chacun de nous recourt, pour justifier ce qui se produit, à des causalités multiples qui rendent les événements plus ou moins maîtrisables.
Ce que Jung nommait la « synchronicité » nous aiderait également à trouver notre voie. Le philosophe Michel Cazenave la définit comme « deux événements que rien ne relie selon la causalité classique et qui, pourtant, en survenant simultanément, créent du sens pour la personne qui en est le sujet ». Une anecdote bien connue raconte que, au moment précis où une patiente de Jung, particulièrement résistante au travail de l’analyse, rapportait un rêve dans lequel on lui avait fait cadeau d’un scarabée doré, un insecte se cogna, dans la réalité, à la fenêtre du cabinet. C’était un scarabée. Sans prétendre à un message envoyé par l’univers, Jung souligna la puissance symbolique de cette coïncidence, qui provoqua une forte émotion chez sa patiente et permit en elle des transformations profondes. « Il est fascinant d’observer comment les gens franchissent les portes de notre existence, comment les livres trouvent leur chemin jusqu’à nous à des moments déterminants », note le psychologue québécois Jean- François Vézina dans Les Hasards nécessaires. Certaines coïncidences viennent ainsi faire sens pour la psyché, dans la double acception de « signification » et d’« orientation ». « Elles semblent répondre à un but de l’inconscient sans que celui-ci ait pu le provoquer », ajoute Michel Cazenave. Et poussent le sujet à reconsidérer ses choix. La chance n’est donc pas seulement le fruit du hasard. Elle résulte surtout de la manière dont nous transformons le fortuit en opportunité.

Distinguer ce qui dépend de nous

En consultation, Elsa Godart aime s’appuyer sur l’apport des philosophes stoïciens et de ce qu’ils appelaient la « thérapie du jugement ». « Nous devons apprendre à distinguer ce qui dépend de nous et sur quoi nous avons l’obligation d’agir, et ce qui n’est pas de notre ressort, que nous devons accepter comme tel, expose-t-elle. Qu’un malheur survienne, nous ne pouvons l’empêcher. Mais il nous appartient de décider si notre existence s’arrête là ou si nous pouvons en faire une expérience constructive. » La chance, dit l’adage, sourit aux audacieux. Les Grecs nommaient kairos le « temps de l’occasion opportune », ce point d’inflexion qui, selon notre réaction, peut donner lieu à une bascule décisive. Cette notion articule ainsi la dimension du temps et celle de l’action : soit nous saisissons l’opportunité et oeuvrons à notre bonne fortune, soit nous ne la voyons pas et il ne se passe rien.
Dans le même esprit, la notion de « sérendipité », conçue par le romancier britannique Horace Walpole au XVIIIe siècle, qualifie ces erreurs susceptibles d’engendrer de grandes trouvailles, selon la sagacité du chercheur. Ainsi, c’est parce qu’il s’égare de plusieurs milliers de kilomètres que Christophe Colomb trouve l’Amérique, parce qu’elle met sa tarte à l’envers dans le four qu’une des soeurs Tatin invente une succulente pâtisserie, parce qu’un échantillon oublié dans son laboratoire s’est couvert de moisissures que Fleming découvre la pénicilline. Tout cela serait-il arrivé si chacun d’eux avait voulu corriger son erreur plutôt que d’essayer de voir le positif dans le négatif ? « La chance, c’est aussi un regard sur le monde, affirme la philosophe Elsa Godart. Nous contribuons à la faire advenir en cultivant notre capacité d’émerveillement.

3 questions à Elsa Godart

Si toucher du bois rassure, où est le mal ?
Elsa Godart est psychanalyste et philosphe 
Quelle est la fonction des superstitions ? 
C'est un mécanisme de défense devant l'incertitude. Lorsque Mathilde, l'héroïne d'Un long dimanche de fiançailles, répète ses incantations «  Si j'arrive au virage avant la voiture, Manech reviendra vivant », elle espère en une possibilité de maîtriser le hasard, d'empêcher le pire d'arriver. Et pourquoi pas ? Si toucher du bois rassure, où est le mal ? Ce qui est plus ennuyeux, c'est lorsque les rituels conjuratoires deviennent contraignants, confinant à la névrose obsessionnelle.
Certaines superstitions ne sont pas complètement absurdes...
 Beaucoup d'entre elles reposent même sur un fond de vérité : passer sous une échelle peut en effet être dangereux. Elles ont donc une réelle fonction protectrice. Mais surtout, il y a des croyances qui nous tiennent, qui fondent notre identité. S'attacher à certaines superstitions peut être une manière de rendre hommage à sa culture.
Mais pourquoi se complaire dans l'irrationnel ? 
Je me méfie bien davantage de la rationalité à tout prix. Croire que l'on peut tout expliquer, tout maîtriser par la technique et la science est une illusion qui rend plus malheureux encore. Laisser sa place à l'imprévu, à l'improbable, à la chance est bien plus enchanteur.

Décryptage : La malchance, un symptôme ?

Signe que notre vie ne va pas dans la bonne direction ou prophétie autoréalisatrice, la déveine se combat.
« Je n'ai pas de bol », « Je n'ai jamais de chance... » Les psys décèlent, dans les propos de nombreux patients, cette conviction d'être maudits, voués au malheur et à la déveine. Certains d'entre eux, en effet, enchaînent les coups du sort dans une série invraisemblable : maltraitance, trahison, panne électrique, catastrophe naturelle, maladie grave, cambriolage... «  Or, rien n'est plus auto-prédictif que de croire à notre malchance, analyse Elsa Godart, psychanalyste et philosophe. Car, alors, nous nous entourons des mauvaises personnes, nous prenons les mauvaises décisions, nous nous exposons à des risques inutiles, nous ne prenons pas assez soin de nous, comme si nous avions admis, une fois pour toutes, ne pas mériter mieux. »
Cette relation pathologique à la chance, fondée sur une mauvaise image de soi, fait le lit de la superstition - on croit au mauvais œil, on s'en remet à des grigris ou à des nombres fétiches, on consulte les augures (voyance, numérologie...). Et des conduites ordaliques : convaincu d'être réprouvé, on tente de valider son existence par des comportements à risques (jeu excessif, saut de la mort, roulette russe, rapports non protégés...) dans l'espoir de gagner, enfin, les faveurs divines. La thérapie permet alors, sans magie aucune, de conjurer la malchance « en réparant l'estime de soi, en prenant la mesure de l'importance des croyances qui nous gouvernent, en restaurant la volonté d'agir de manière constructive plutôt qu'en suivant ses pentes habituelles... » décrit Elsa Godart. Qui ajoute croire beaucoup aux signes. « Se heurter à autant de murs doit nous signaler que nous ne sommes pas sur le bon chemin », suggère-t-elle.
« En grec ancien, le terme sumptôma désigne la coïncidence, ce qui arrive avec, commente Michel Cazenave, philosophe et poète. La malchance répétitive, en tant que symptôme, n'est-elle pas une occasion qui nous est offerte de travailler quelque chose de notre problématique pour avancer sur notre chemin ? » Pour lui, elle est une manifestation de ce que Carl Gustav Jung appelait l'ombre, c'est-à-dire à la fois le refoulé freudien et ce à quoi nous étions appelés dans la vie, et que nous n'avons pas assumé. En d'autres termes, la malchance nous signale que notre existence n'est pas en conformité avec les desseins de l'univers. La pensée jungienne postule en effet un continuum entre l'inconscient individuel et l'inconscient collectif. « Nous échouons lorsque notre ego poursuit des buts qui ne correspondent pas aux besoins de la société », estime Michel Cazenave.
Comment se remettre sur une voie chanceuse ? Sa réponse : « Il n'y a pas de solution, pas de volontarisme possible. Il y a simplement à traverser cet état de malaise qui, si nous ne fuyons pas, si nous acceptons de nous confronter à l'inconscient, nous permet d'accéder à notre nature profonde. C'est ce que Jung appelait le processus d'individuation. «  Rien à faire, donc, si ce n'est accepter la dimension initiatique de l'adversité. » La chance, prédit-il, viendra de surcroît. 




L'amitié à travers les âges

Consultez le sommaire du magazine L'amour, un besoin vital


Anne Vincent-Buffault

   (Profil auteur)
Mis à jour le 27/09/2013
Philia chez les Grecs, compagnonnage des chevaliers médiévaux, amitiés intellectuelles… ou plus intimes de la modernité : 
toutes les époques et toutes les cultures attestent 
de la puissance du lien d’amitié.
Les amitiés légendaires peuplent nos imaginations : Achille et Patrocle, David et Jonathan, Montaigne et Étienne de La Boétie. L’amitié antique et médiévale se célèbre à la vie à la mort. Ce qui frappe dans l’histoire de l’Occident est l’hégémonie masculine des grandes histoires d’amitié relayée par la pensée philosophique. Dans l’Antiquité comme au Moyen Âge, l’amitié entre hommes, au cœur de la cité comme du lien féodal, est un sentiment plus important que l’amour jusqu’à l’invention de celui que l’on dit « courtois ». Censée être librement consentie, elle fait souvent l’objet d’un pacte, d’une déclaration. L’affectif rejoint l’effectif : les preuves d’amitié ne manquent pas, des services rendus aux risques pris au combat

Reprenons l’Iliade et la Bible, La Chanson de Rolandet les Essais de Montaigne où les amitiés prennent vie et passionnent la vie. Achille se met à pleurer la mort de son ami Patrocle dans des hurlements terrifiants avec son énergie douloureuse de héros déchirant ses vêtements et s’arrachant les cheveux. Jonathan déclare son amitié dans un style fleuri et David parle d’un « amour merveilleux, supérieur à celui que l’on peut porter à une femme ». Les chevaliers du Moyen Âge s’embrassent à pleine bouche avant de partir au combat où ils prennent des risques considérables pour sauver l’ami en position difficile. Les Essais de Montaigne sont littéralement hantés par le spectre de La Boétie, l’ami parfait qui est aussi un combattant aventureux de la liberté de penser (encadré ci-dessous).


De la philia à 
la philanthropie


Grande est la pudeur d’Homère sur les liens entre Achille et Patrocle. Depuis Platon, une vieille controverse non encore réglée porte sur le fait de savoir si l’érotisme a sa part dans leurs rapports. Rien dans l’Iliade ne permet de trancher sur la nature de cet amour, Éros d’amitié ou Éros sexuel. Leurs liens sont serrés et intenses sous la tente comme au cœur de la bataille. La question de la différence entre amour et amitié semble anachronique. Faut-il toujours mettre un nom sur les énigmes ? Sous le soleil noir de la mort des jeunes héros, la beauté d’Achille et de Patrocle irradie et leur amitié aura été cette ombre douce qui les protégea un temps. Le deuil d’Achille est violent, l’ami est si inconsolable que c’est au-devant de la mort qu’il va.

Pour les Grecs, l’amitié est plus étendue et plus multiforme que l’amour : ce pouvait être une amitié intellectuelle ou une amitié érotique, ils ne concevaient pas l’amitié sans épithète. L’amitié se vit dans la proximité et ne se vit pas à distance : il paraît impossible de vivre sans ami même si l’on ne peut pas avoir trop d’amis. C’est la condition du bonheur humain : il permet d’échapper à la solitude et de trouver du réconfort. Le plaisir d’exister est multiplié par son partage. L’amitié selon Aristote réclame du temps pour s’épanouir et une vie partagée : il faut que les amis aient pu consommer ensemble plusieurs boisseaux de sel (c’est-à-dire une mesure de sel qui correspond à plusieurs mois de consommation).

Plus encore pour Aristote, la philia est cette réserve de chaleur humaine, de lien affectif qui surpasse la simple et froide justice et crée le ciment de la cité. L’élan de la philia donne naissance aux banquets, aux fêtes, au plaisir d’être ensemble comme au courage devant les épreuves à surmonter. Le caractère exubérant et expansif de l’amitié, sa surabondance augmente la joie de se sentir vivant. Comme l’analysait l’historien Jean-Pierre Vernant, il existe en grec une sentence, un dicton qui exprime un consensus : « Entre amis, tout est commun. » Pour que la cité puisse exister, il faut que ses membres soient unis par la philia, qui les rend semblables et égaux. Mais cette communauté des égaux implique toujours une compétition pour le mérite et pour la gloire : pas de philia sans rivalité. Le point de vue aristocratique est toujours présent dans la démocratie. 

Cela requiert l’alliance de deux vertus chez le combattant, le courage viril et la capacité de se mettre sous la protection de l’amitié. L’« aidos » est cette timidité respectueuse qui permet de prendre l’initiative d’une relation d’amitié en reconnaissant à l’autre sa part d’honneur. En cela, Achille n’est pas le parangon de l’amitié de la cité grecque. Apollon, comme Patrocle, reproche à Achille son absence de pitié et d’aidos malgré les compensations proposées lors du différent sur le partage du butin avec Agamemnon. L’aidos permet l’apaisement des querelles, et la sortie du cycle de la vendetta, ce qui est pour d’autres peuples aussi la fonction sociale de l’amitié. C’est le renoncement à la violence et à l’agressivité, la propension à ne plus se poser en rival et à permettre la réconciliation. Le passage du modèle héroïque à la cité doit permettre de conjuguer le goût pour la gloire et la capacité de s’adapter à la morale civique. C’est pourquoi la démesure du héros n’est plus de mise. À l’intérieur de la cité, les hommes sont naturellement amis, même s’ils s’opposent : la philanthropie est cette bienveillance naturelle entre les hommes. Ils peuvent se disputer, se faire les pires coups, ils n’en restent pas moins solidaires.


Le baiser des chevaliers


Le monde chevaleresque du XIIe siècle fait cohabiter seniores et juvenes. Ces derniers, avant de recevoir un fief et de se marier, parcourent en bandes le monde en quête de renommée et de fortunes qu’ils acquièrent à l’occasion des tournois. De même milieu et de même âge, ces jeunes chevaliers sont des amis qui s’« entraiment comme des frères » ; ils forment une fraternité où l’affection et la fidélité occupent une place de choix, d’autant que certains d’entre eux sont « amis charnels », c’est-à-dire parents. Du coup, et par extension, le mot « amitié » sert souvent à désigner sous la plume des hommes du Moyen Âge toute une série d’autres relations ayant un fondement plus ou moins juridique. Mais entre les hommes, des sentiments profonds se tissent, qu’il s’agisse d’individus de la même classe d’âge ou de jeunes initiés par un « parrain ». Leurs liens vont du simple compagnonnage à l’amitié, souvent confondue avec l’amour. Des gestes sans équivoque soudent cette amitié : on boit dans la même coupe et on partage la même couche, jusqu’à la mort puisque le vœu le plus cher des amis est d’être enterrés côte à côte. Un chevalier du XVe siècle, Jean de Bueil, associe ainsi la guerre aux joies de l’amitié : « C’est une joyeuse chose que la guerre. On s’entraime tant à la guerre (…). Une douce joie s’empare du cœur à l’idée que l’on se soutient si fidèlement l’un l’autre ; et quand l’on voit l’ami exposer si courageusement son corps au danger afin de respecter et de tenir le commandement de Dieu, on prend la décision d’aller vers lui, de mourir ou de vivre avec lui et de ne jamais le quitter pour une amourette. On en conçoit un tel ravissement que quelqu’un qui n’en a pas fait l’expérience n’est pas homme à dire combien c’est beau. Croyez-vous que quelqu’un qui fait cela puisse redouter la mort ? C’est impossible ! »
Ces gestes comme le baiser d’amitié, le serment d’aide scellaient l’alliance fondée sur la foi jurée : c’est un rituel de paix à valeur spirituelle qui porte une forte charge émotionnelle.


La montée de l’amitié intime


Montaigne est sans doute l’un des premiers à décrire finement une amitié dans toute son intimité. Le lien intime se distingue de la relation sociale, et doit être absolument désintéressé. Les rites, les signes d’affection en public, les cérémonies d’engagement qui caractérisent les amitiés dans l’Antiquité, à l’époque médiévale et dans les autres civilisations tendent à perdre de l’importance. Mais elles donnent lieu à des correspondances vibrantes et piquantes où les femmes jouent leur partie car elles se révèlent très habiles à mélanger les doux sentiments d’amitié, les vagabondages d’humeur et les bons mots. Ces relations redoublent d’intensité émotionnelle, de déclarations, de démonstrations affectives, les demandes d’amour qui imprègnent les correspondances. Les âmes sensibles sont électrisées par l’amitié. L’amitié, selon Montesquieu, est « un engagement qui n’a besoin d’être confirmé par des paroles, des serments, ni des témoignages extérieurs ». De nouvelles exigences d’intimité, des surenchères de délicatesse, des plongées dans les confidences et les aveux de faiblesse, impliquent que chacun risque une part de lui-même sans que de véritables règles aient été instituées. Dans le courant du XVIIIe siècle, l’expression de l’amour sentimental et de l’amitié fervente tend à se rapprocher. Un nouveau langage de l’intimité s’affirme. Les frontières entre amour et amitié sont incertaines et agrémentent les correspondances des charmes de l’ambiguïté. Le bon mariage est d’ailleurs fondé sur l’amitié tendre plus que sur la passion. Le succès de ce lien affectif repose sur l’émergence d’un espace privé, la relative liberté des engagements affectifs hors des obligations familiales et statutaires. Elle se fonde sur ce qui est personnel : il s’agit d’apprécier la singularité d’autrui. 

Au XIXe siècle et par la suite, l’amitié joue les seconds rôles. Chacun la dit essentielle : en fait, elle vient « en plus » car l’amour a gagné la partie et se mêle de présider au mariage qui demeure garant des patrimoines. Son exercice volontaire rend son existence plus incertaine, plus soumise aux aléas de l’existence.

L’amitié peut-être plus que l’amour devient un lieu d’invention, de création expressive. Les relations amicales s’affirment là où les modèles de vie jouent, comme se dit d’une pièce mal ajustée qu’elle a du jeu : asocialité relative, clandestinité tolérée, entre-deux tandis que la conjugalité, la famille, le travail tiennent le devant de la scène. 

C’est d’ailleurs sans doute l’une des raisons pour laquelle les amitiés de jeunesse dans l’âge de la construction de soi et d’une disponibilité pleine de possibles ont été valorisées comme l’âge de l’ouverture aux autres avant les responsabilités du monde adulte. Vert paradis des amitiés enfantines : George Sand raconte avec émotion les amitiés du couvent des Anglaises où elle et ses jeunes amies s’échangeaient des lettres cryptées et s’amusaient dans les caves et les souterrains. La lecture des correspondances du premier XIXe siècle offre, de ce point de vue, d’amusantes formulations sentimentales et passionnées, des déclarations d’amour, des désirs d’enlacement très nombreux sans que personne y voie malice. Il faut attendre le procès d’Oscar Wilde pour que l’homosexualité plane sur les affinités adolescentes.

Au fil du XIXe siècle, quand la séparation des sexes prime, la fraternité virile, hantée par la nostalgie de l’épreuve guerrière, s’affirme d’autant plus au contact d’une compétition sociale devenue aiguë. La sociabilité unisexe et le cantonnement des femmes dans l’espace domestique renforcent les disparités. L’amitié masculine devient pudique sur les sentiments. L’ascétisme laïc développe une véritable phobie du contact entre hommes, tandis que l’amitié des sociabilités masculines associe un discours antisentimental et grivois. 

Les amitiés féminines ont évolué différemment : dans le domaine des femmes, place est faite à la sensualité, au contact comme à la confidence, dans le prolongement d’une relation de mère à fille. Une manière de vivre l’intime s’y développe où les rêves de transparence, d’effusion voire de fusion des âmes, où le corps n’est pas en reste, sont favorisés. Ces différences tendent aujourd’hui à se réduire. De nos jours, la fragilisation de la famille et du mariage tend à réhabiliter l’amitié de l’âge adulte comme recours et repère dans des trajectoires moins linéaires.

L’amitié contemporaine s’accorde avec les valeurs de l’individualisme : libre choix, égalité, absence d’obligation, expression de soi, authenticité dans les relations intimes qui délivre des liens familiaux parfois étouffants. L’amitié s’épanouit dans un monde fluide de réseaux horizontaux, ce qui rend ce lien labile et fragile. Mais les relations amicales révèlent aussi la soif de solidarité et de coopération, l’expérience de nouvelles formes de vie. « La société des amis est toujours une société idéale », écrivait l’auteur Jean Guéhenno qui ajoutait : « Un ami ouvre en nous les chambres fermées. » Ce qui relève de la découverte de l’intimité peut être aussi laboratoire d’expérimentation sociale.

Montaigne et La Boétie : petite histoire d'une grande amitié

Étienne de La Boétie (1530-1563) est conseiller au Parlement de Bordeaux comme Michel Eyquem de Montaigne (1533-1592). Leurs réputations fameuses ont précédé leur rencontre. Montaigne a été particulièrement impressionné par Le Discours de la servitude volontaire autrement appelé Le Contr’un de La Boétie. Écrit par un tout jeune homme de 16 ans, ce traité est une défense incandescente de la liberté contre la tyrannie. Il place l’amitié au cœur de l’idéal politique. Le tyran ne peut avoir d’ami. En revanche les amis sont le ferment de la liberté. 

Montaigne rencontre pour la première fois La Boétie dans une grande fête et ils se distinguent immédiatement l’un et l’autre sans le détour des précautions et des longues conversations. Ils sont tous deux des hommes accomplis et La Boétie est de quelques années plus âgé. Ils partagent la même vision des problèmes de leur temps hors de tout dogmatisme ce qui, dans l’époque troublée par les conflits religieux et les guerres civiles, n’était pas sans danger. Leur amitié rend la vie tenable dans la tourmente. L’évocation du corps y est peu présente (Montaigne ne fait qu’évoquer la laideur et la vigueur physique de La Boétie, signe de son courage). 

Le coup de foudre est avant tout celui de deux esprits. « (…) Il vivait, il jouissait, il voyait pour moi et moi pour lui, autant pleinement que s’il eût été », écrit Montaigne dans lesEssais. Durant cette amitié de six ans, peu de temps ensemble, peu de lettres… 

Pourtant, lorsque Montaigne se retire sur ses terres pour se consacrer aux Essais, cela fait près de huit ans que son ami est mort et qu’il vit dans « une nuit obscure et ennuyeuse » comparée aux années de sa douce compagnie. Dans la lettre qu’il écrit à son père sur l’agonie de La Boétie, il raconte la scène poignante où celui-ci a demandé :« Mon frère, mon frère, me refuseras-tu une place ? » Montaigne est hanté par sa promesse et dresse un tombeau à La Boétie pour célébrer sa valeur et leur rencontre d’exception. 


« Nous nous embrassions par nos noms »

Ce que nous dit Montaigne de cette amitié avec cette « ombre posthume » ouvre une nouvelle expression à cette relation sans pareille, dans un attachement de deux âmes, de deux volontés. C’est un grand miracle de se doubler, nous dit Montaigne. Au point qu’il n’est plus de secret avec son double. Ayant perdu son miroir, plein de mélancolie, Montaigne tente de retrouver l’écho de la voix de La Boétie en écrivant les Essais. L’expression de l’amitié intense s’y déploie. « Il y a, au-delà de tout mon discours, et de ce que j’en puis dire particulièrement, ne sait quelle force inexplicable et fatale, médiatrice de cette union. Nous nous cherchions avant que de nous être vus, et par des rapports que nous entendions l’un de l’autre, qui faisaient en notre affection plus d’effort que ne porte la raison des rapports, je crois par quelque ordonnance du ciel ; nous nous embrassions par nos noms. » Il demeure quelque chose de profondément inexplicable et de mystérieux dans cette amitié si parfaite.Aux discours sur l’amitié, que Montaigne trouve trop relâché et sans vigueur, il oppose l’invention de son témoignage qui nous touche, nous bouleverse encore aujourd’hui.
Anne Vincent-Buffault

Anne Vincent-Buffault

Historienne spécialiste de l’histoire des sensibilités, auteure de Une histoire de l’amitié, Bayard, 2010

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Posted by Brandon Williams on samedi 12 avril 2014

Hewlett-Packard épinglé pour avoir versé des pots-de-vin

Le 31 décembre 1999, Boris Eltsine démissionne et confie l'intérim à la tête de l'Etat au premier ministre, Vladimir Poutine.Le 31 décembre 1999, Boris Eltsine démissionne et confie l'intérim à la tête de l'Etat au premier ministre, Vladimir Poutine. © Reuters.

De l’argent sale en provenance de l’entreprise américaine Hewlett-Packard a aidé l’autocrate russe Vladimir Poutine à consolider son pouvoir, révèlent dans une enquête au long cours David Crawford et Marcus Bensmann, journalistes pour notre partenaire allemand CORRECT!V. La cour de justice régionale de Leipzig devrait bientôt statuer sur cette vaste affaire de corruption.
 |  Par David Crawford et Marcus Bensmann (Correct!v)
De l’argent sale en provenance de l’entreprise américaine Hewlett-Packard a aidé l’autocrate russe Vladimir Poutine à consolider son pouvoir, révèlent dans une enquête au long cours David Crawford et Marcus Bensmann, journalistes pour notre partenaire allemand CORRECT!V. La cour de justice régionale de Leipzig devrait bientôt statuer sur cette vaste affaire de corruption.

La cour de justice régionale de Leipzig devrait bientôt statuer sur une vaste affaire de corruption. Le ministère public accuse l’entreprise américaine Hewlett-Packard (HP) d’avoir payé au moins 7,6 millions d’euros de pots-de-vin à de hauts fonctionnaires russes, afin de protéger sa position dominante sur le marché russe.
En réalité, les documents révèlent un scandale bien plus important. C’est Vladimir Poutine lui-même qui a autorisé cette affaire. Les pots-de-vin d’HP lui ont permis d’acheter la loyauté de toute une bande de procureurs, l’aidant ainsi à prendre le contrôle de tout le système judiciaire russe.
Le scandale peut être résumé en une phrase : l’argent sale de l’entreprise américaine Hewlett-Packard a aidé l’autocrate russe Vladimir Poutine à asseoir son pouvoir.
Les faits
  • En novembre 1999, Vladimir Poutine lance une procédure d’achat d’un réseau informatique pour les services du procureur général. Le fabricant américain Hewlett-Packard remporte le contrat, bien que son offre ne soit pas la moins chère. HP exprime sa reconnaissance en payant au moins 7,6 millions d’euros en pots-de-vin.
  • L’argent finit dans les poches de fonctionnaires russes, parmi lesquels on trouve des procureurs et des agents des services secrets. Depuis, aucun procureur général russe n’a lancé d’enquête sur Poutine.
  • Le contrat n’aurait pas été possible sans l’aide des Allemands : la transaction d’HP était couverte par une garantie d’exportation d’Euler Hermes, qui appartient au groupe allemand Allianz.

Une caisse noire en Saxe
Les histoires les plus importantes commencent parfois de manière tout à fait banale. Celle-ci débute en 2007, dans la petite ville allemande de Delitzsch, en Saxe, où des fonctionnaires du fisc enquêtent sur un revendeur d’ordinateurs du nom de Ralf K., membre de la CDU (parti chrétien démocrate) et représentant à l’assemblée de district de Saxe du Nord.
Il faut peu de temps aux fonctionnaires pour tomber sur des transactions suspectes, d’un montant total de 21 millions d’euros, qui ne collent pas avec les transactions habituelles de la petite entreprise. Les comptes laissent apparaître des contrats de plusieurs millions d’euros en Russie, alors même que l’entreprise n’avait ni le personnel ni la logistique pour assurer ce genre de contrats.
Il y a anguille sous roche. On fait donc appel aux services du procureur général ainsi qu’à l’Unité d’enquête intégrée de Saxe (INES), spécialisée dans les affaires de corruption complexes. La police épluche des piles de documents et découvre toujours plus de connexions et de comptes remontant de plus en plus haut. En peu de temps, cette affaire de fraude fiscale d’un petit entrepreneur de Delitzsch devient une affaire de corruption menant tout droit au sommet de l’État russe.
L’origine de cet argent est rapidement découvert : il provient de Hewlett-Packard, le géant américain de l’informatique. Ralf K. aurait mis en place dès 2004 une caisse noire, en concertation avec HP. Une filiale allemande d’Hewlett-Packard a livré des ordinateurs et logiciels pour environ 11 millions d’euros à Ralf K., puis celui-ci les a revendus à HP pour environ 21 millions d’euros, générant au final, une fois les charges déduites, un profit de 9,3 millions d’euros.
L’accord : au moins 7,6 millions d’euros à payer.L’accord : au moins 7,6 millions d’euros à payer.
De l’argent sale que Ralf K. répartit ensuite sur divers comptes partout dans le monde.
Mais Ralf K. n’est qu’un homme de main, un pion dans un jeu beaucoup plus important. Il ne prend pas ses ordres d’HP, mais du Russe Sergej B. Ils sont amis depuis le début des années 90, quand Sergej B. effectue un stage en Saxe. Par la suite, le Russe et l’Allemand montent tous deux des entreprises aux noms quasiment identiques et font des affaires ensemble à travers tout l’ex-empire soviétique.
Les enquêteurs arrivent également à identifier les récipiendaires de cet argent sale – au premier rang desquels se trouvent de hauts fonctionnaires des services secrets russes et du bureau du procureur général. Le procureur général adjoint Yuri Biryukov, un petit homme dur comme l’acier avec une voix rauque, signe les papiers qui mettent ces pots-de-vin en place, quitte à les falsifier lorsqu’il le faut.
C’est un personnage important de la pyramide du pouvoir de Poutine. Ainsi en 2003, lorsque la compagnie pétrolière Yukos est démantelée et que son patron, l’oligarque Mikhaïl Khodorkovsky, est envoyé en prison, c’est ce même Yuri Biryukov qui signe le mandat d’arrêt.
À partir de 2004, assurent les enquêteurs, les pots-de-vin négociés par Biryukov transitent via des sociétés-écrans vers des employés du bureau du procureur général et des services secrets, que l’on n’appelle plus KGB mais FSB.
Que signifie tout cela ?
Nous sommes restés perplexes sur ce sujet un certain temps.
L’affaire des pots-de-vin d’HP – qui pourrait rapporter à la Saxe des centaines de millions d’euros en dommages et intérêts – n’est-elle qu’un énième scandale de corruption dans un pays traditionnellement corrompu ?
Ou bien se cache-t-il encore autre chose derrière ?
Oui, il y a bien autre chose.



10 avril 2014, 11:50

Hewlett-Packard épinglé pour avoir versé des pots-de-vin en Russie

Hewlett-Packard épinglé pour avoir versé des pots-de-vin en Russie

Vedomosti.

D'après le gendarme boursier américain, la SEC, HP a versé via plusieurs intermédiaires « plus de 2 millions de dollars aux autorités russes pour obtenir un contrat de plusieurs millions de dollars portant sur la fourniture de matériel et logiciels informatiques destinés au bureau du procureur général ».
HP a également reconnu avoir commis des actes similaires en Pologne et au Mexique et a accepté de payer 108 millions de dollars d'amendes pour mettre fin aux enquêtes ouvertes par les autorités américaines sur ces cas de corruption.
En Pologne, la filiale de HP a offert pour 600.000 dollars de cadeaux et d'argent liquide pour obtenir un contrat avec la police locale, tandis qu'au Mexique le groupe a payé plus de 1 M USD à un conseiller lié aux autorités en vue de remporter un appel d'offres pour la livraison de logiciels à une compagnie pétrolière publique.
Selon un communiqué diffusé par le département américain de la Justice, les filiales de HP ont mis en place un réseau complexe de sociétés écrans et de comptes bancaires pour blanchir l'argent, employé des doubles comptes pour suivre les bénéficiaires des pots-de-vin et utilisé des messageries en ligne anonymes et des téléphones mobiles prépayés pour arranger des réunions secrètes où s'échangeaient des sacs d'argent liquide.
Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/french.ruvr.ru/news/2014_04_10/Hewlett-Packard-epingle-pour-avoir-verse-des-pots-de-vin-en-Russie-3662/

Code de l'éthique

Rappelons notre code de l’éthique :
. M'efforcer de mériter une bonne réputation dans l'exercice de mes activités, qu'elles soient professionnelles ou privées.
. Rechercher le succès mais par les moyens loyaux et honnêtes.
. Me rappeler qu'il n'est pas nécessaire pour réussir, de nuire aux autres ou de leur porter préjudice.
. Chaque fois que la correction de mes attitudes ou de mes actes est mise en doute, accepter de lever ce doute même au détriment de mes propres intérêts.
. Considérer que l'amitié est une fin et non un moyen
. Garder toujours présentes à l'esprit mes obligations envers la communauté à laquelle j'appartiens et lui consacrer d'une manière désintéressée le maximum de mes possibilités matérielles, intellectuelles et morales.
                
Ami(e)s Lions,
L’Homme est par nature évolutif.
La société évolue et change comme l’Homme (hommes et femmes) qui la constitue et la construit.
Ce sont les Valeurs et les Principes qu’il créera qui détermineront la société de demain par deux phénomènes contigus et complémentaires :
. par son action locale
. par sa contribution collective
Ainsi, l’évolution positive de la Société repose sur la prise de conscience de chaque individu et sur sa volonté d’y contribuer.
Tout cela ne peut se concrétiser qu’à travers une éthique :
. l’éthique personnelle
. l’éthique de groupe

Solidarité:
La Solidarité conduit l’Homme à se comporter comme s’il était directement confronté au problème des autres, sans quoi, c’est l’avenir du groupe, donc le sien, qui pourrait être compromis.
Nous, Lions, savons que notre perfectionnement commun, vient de nos échanges dans nos clubs : perfectionnement de nous-mêmes par l’action librement reçue des autres sur nous et perfectionnement des autres par notre réaction sur eux.
Aujourd’hui, sommes nous toujours dans cette démarche ?

Amitié :L’amitié nait de l’empathie et grandit jusqu’au dévouement, elle est faite de désintéressement basée sur la confiance mutuelle, la fidélité et sur une similitude d’aspirations.
Elle ne peut exister que dans un climat de tolérance, d’honnêteté, de bienveillance et parfois d’indulgence.
Aujourd’hui, sommes-nous assez vigilants à ces principes  ?
Une interrogation : ne parlons-nous pas trop d’humanitaire, d’organisations matérielles de manifestations au cours de nos réunions statutaires qui ne nous laissent plus de temps à mieux se connaître, s’apprécier ?
              
Certes, soyons des humanitaires.. mais soyons aussi et peut-être avant tout ….des humanistes.
Exprimons-nous dans nos Clubs si nous voulons survivre dans la société de demain, soyons source de propositions, soyons des exemples..

Ami(e)s Lions, pour une meilleure cohésion,. avez-vous réfléchi à un projet pour votre club ?
rappel : il doit être débattu et réalisé par l'ensemble des membres du club.
. prenez-vous suffisamment en compte les projets nationaux et internationaux pour assurer une cohérence au sein de notre mouvement.
(ne les oubliez pas… lors de la réalisation du projet de Club.)

Autre sujet d’importance : La Journée du Lionisme organisée tous les deux ans par le Conseil des Gouverneurs… la veille de la Convention nationale.
L’éthique et la prospective,  à ce jour, ne sont-elles prises en compte autrement que par une centaine de Lions participant à cette journée ?
           
Ne croyez-vous pas qu’il serait indispensable que tous les Lions y réfléchissent pour « nourrir ». les débats.
J’ai proposé lors de la réunion début septembre de la commission nationale Ethique  que le thème choisi pour Mai 2011  soit débattu, dès maintenant, dans les Clubs : la bioéthique
            (thèmes à développer)
. Les dons d’organes
. Assistance médicale à la procréation
. Les cellules souches et l’embryon
. Dépistage prénatal
. Questions posées à la génétique par la bioéthique (La discrimination, le droit à l’information, le droit de ne pas savoir, la médecine prédictive, l’identification génétique, problèmes éthiques de la thérapie génique)
. La recherche sur l’homme Question éthique posée : Le consentement, les personnes en situation de vulnérabilité, le placebo, les essais de la phase 1 en cancérologie,
. L’apport des neurosciences, Modifications extérieures du comportement par : les médicaments les électrochocs, etc,  la tentation de réduire l’humain à ce qu’en dit la médecine..

Si les interrogations éthiques concernant la médecine ne sont pas neuves, la bioéthique se distingue de la déontologie médicale classique, en ce que celle-ci constitue davantage un code éthique fondé par les médecins pour les médecins.
La bioéthique, au contraire, fait intervenir une pluralité d'acteurs et de disciplines (outre les médecins, biologistes et généticiens , les philosophes, juristes, sociologues théologiens. La bioéthique est une partie de l'éthique qui est apparue, en tant que « champ » ou « discipline » nouvelle, dans le courant des années 1960 et des interrogations au sujet du développement de la biomédecine et des technosciences.
Que de sujets passionnants à découvrir…et à développer.

Ami(e)s Lions,
Nous voyons que le lionisme peut et doit s’intégrer dans l’évolution de la société du XXIème siècle, puisque son rôle est bien de faire évoluer chacun de ses membres!

Nous sommes donc, si nous en avons la volonté, au cœur des transformations, porteuses de sens, de la société.

De nombreuses tentatives ont été faites…
Notre volonté a toujours souhaité tenir compte de la créativité foisonnante des membres, de rassembler les projets individuels vers un projet collectif.
(quelques exemples humanitaires et humanistes internationaux et nationaux: ex :  la Vue- Vacances Plein air….5000 enfants vivent leurs rêves - Lions Alzheimer  -  Enfants et Santé pour lutter contre les cancers de l’enfant et de l’adolescent) - la création du Groupe 2017 ayant pour but d’assurer un lien entre les lions des clubs et ceux, dans notre association, qui peuvent définir les principes directeurs de notre action.) - Sécurité Routière - etc…
….et faute de continuité…parfois que deviennent ces magnifiques projets..

Quel avenir, voulons-nous ?


Henri Laborit nous dit, dans l’éloge de la fuite : « Nous n’aurons pas d’avenir, si nous ne l’imaginons pas : il n’y aura qu’un perpétuel retour du passé, qui se transformera en subissant les lois implacables de la nécessité ». 

François Leduc

samedi 25 juillet 2015

Hubris : avoir toujours avoir plus

Et si on partageait cette vidéo avec le plus grand nombre ?#larevolutionquicouve
Posted by Boulevard Voltaire on samedi 6 décembre 2014


Est-ce qu'il fait des dons à des oeuvres caritatives ?

vendredi 24 juillet 2015

C'est quoi une bifle

Et sinon...c'est quoi une bifle ? :p(Réalisation: Thibaut Oskian www.ThibautOskian.comÉcriture: Aurélia DeckerComédiens: Aurélia Decker & Clément Vieu)
Posted by ZygomatiK on vendredi 25 juillet 2014

jeudi 23 juillet 2015

Différentes visions de l'Europe !

Quelle Europe voulons nous ?Je me demande quelle est la marque de la "boule de cristal" de celui qui a écrit ce dialogue prophétique ;-)A partager...http://4heros.fr...
Posted by Xavier Van Dieren on dimanche 19 juillet 2015

Il est libre Max



Il met de la magie, mine de rien, dans tout ce qu'il fait
Il a le sourire facile, même pour les imbéciles
Il s'amuse bien, il n'tombe jamais dans les pièges
Il n'se laisse pas étourdir par les néons des manèges
Il vit sa vie sans s'occuper des grimaces
Que font autour de lui les poissons dans la nasse

Il est libre Max ! Il est libre Max !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler

Il travaille un p'tit peu quand son corps est d'accord
Pour lui faut pas s'en faire, il sait doser son effort
Dans l'panier de crabes, il joue pas les homards
Il n'cherche pas à tout prix à faire des bulles dans la mare

Il r'garde autour de lui avec les yeux de l'amour
Avant qu't'aies rien pu dire, il t'aime déjà au départ
Il n'fait pas de bruit, il n'joue pas du tambour
Mais la statue de marbre lui sourit dans la cour

Et bien sûr toutes les filles lui font les yeux de velours
Lui, pour leur faire plaisir, il leur raconte des histoires
Il les emmène par delà les labours
Chevaucher des licornes à la tombée du soir

Comme il n'a pas d'argent pour faire le grand voyageur
Il va parler souvent aux habitants de son cœur
Qu'est ce qu'ils s'racontent, c'est ça qu'il faudrait savoir
Pour avoir comme lui autant d'amour dans le regard

Il est libre Max ! Il est libre Max ! 
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
Paroles en attente d'une autorisation des ayants droit.
Nous nous engageons à en retirer l'affichage en cas de demande de leur part.

mercredi 22 juillet 2015

Contrôle mental



Contrôle mental torture et destruction de pauvres personnes par la CIA - MK Ultra témoignage de Karen Wetmore (France 3 - 2015)

lundi 20 juillet 2015

Son père détruit tout ses jeux vidéos pour qu'il aille chercher du boulot !

Comment est-ce possible d'en arriver à telle situation ?

Son père détruit tout ses jeux vidéos pour qu'il aille chercher du boulot mdrrr !
Posted by Video 2 Ouf on lundi 29 juin 2015


C'est quand même un peu cruel et brutal de la part du père !