(FREDERICK FLORIN / AFP)
Cinq syndicats (CGT,
CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC) sont qualifiés comme organisations
représentatives pour les quatre prochaines années. Ils ont obtenu plus
de 8% des voix aux élections professionnelles dans le secteur privé, le
critère majeur retenu, selon des chiffres du ministère du Travail.
La CGT reste premier syndicat français avec 26,77% des voix, talonnée par la CFDT (26%). FO obtient 15,94%, la CFE-CGC 9,43% et la CFTC 9,30%, selon un communiqué du ministère. Une incertitude pesait sur la qualification du syndicat chrétien.
La direction du travail a annoncé aussi le "poids relatif" dont bénéficiera chaque syndicat au cours des négociations : la CGT obtient 30,62%, la CFDT (29,74%), FO (18,23%), la CFE-CGC (10,78%) et la CFTC (10,63%). Pour être valide, un accord doit être signé par un ou plusieurs syndicats totalisant 30% des voix, sans être rejeté par 50%.
Par ailleurs, deux syndicats n'ont pas recueilli le score requis : Unsa (4,26%) et Solidaires (3,47%).
La CGT reste premier syndicat français avec 26,77% des voix, talonnée par la CFDT (26%). FO obtient 15,94%, la CFE-CGC 9,43% et la CFTC 9,30%, selon un communiqué du ministère. Une incertitude pesait sur la qualification du syndicat chrétien.
Un accord doit être signé par un ou plusieurs syndicats
Le taux de participation s'est élevé à 42,78%, soit 5,4 millions de votants et 5 millions de suffrages exprimés.La direction du travail a annoncé aussi le "poids relatif" dont bénéficiera chaque syndicat au cours des négociations : la CGT obtient 30,62%, la CFDT (29,74%), FO (18,23%), la CFE-CGC (10,78%) et la CFTC (10,63%). Pour être valide, un accord doit être signé par un ou plusieurs syndicats totalisant 30% des voix, sans être rejeté par 50%.
Par ailleurs, deux syndicats n'ont pas recueilli le score requis : Unsa (4,26%) et Solidaires (3,47%).
La CFTC soulagée. Pour être habilitées à signer des
accords sociaux, les centrales syndicales devaient passer la barre des 8
% des suffrages lors des élections professionnelles, des élections dans
les TPE et des élections aux chambres départementales d’agriculture.
Beaucoup d’observateurs attendaient l’élimination du syndicat chrétien. À
l’arrivée, il passe la barre des 8 %, avec précisément 9,30 %. « La CFTC est irremplaçable et toujours représentative, se réjouit le syndicat. Malgré
les attaques de toutes sortes, ce score nous permet de participer au
dialogue social national, durant les quatre prochaines années. »
La CGT toujours en tête. Les résultats démentent les
prévisions. Certes, la CGT reste leader avec 26,77 % d’audience mais
elle est finalement talonnée par la CFDT (26 %) et perd presque 3 points
par rapport à sa rivale et au décompte de 2008. FO (15,94 %) ne perce
pas plus que cela. Quant à la CFE-CGC, syndicat des cadres, elle obtient
9,43 % après avoir bénéficié d’un traitement particulier lui permettant
de rester représentative. Largement distancée par la CFTC, l’Unsa
recueille seulement 4,26 % des suffrages, l’union syndicale Solidaires
3,47 %.
Le Medef soulagé. Une élimination de la CFTC aurait
mathématiquement renforcé le poids des centrales les plus
contestataires. Pour être valide, un accord doit désormais être signé
par un ou plusieurs syndicats totalisant 30 % des voix, sans être rejeté
par 50 %. La CGT, avec un poids relatif de 30,62 %, est l’unique
syndicat qui pourra signer seul un accord. Mais CGT et FO réunis ne
pourront pas s’opposer à un texte sans un autre syndicat. En cumulé, ils
n’obtiennent que 48,85 % quand les syndicats signataires de l’accord du
11 janvier sur la sécurisation de l’emploi (CFDT, CFTC, CFE-CGC)
recueillent à eux trois 51,15 %. Laurence Parisot, la présidente du
Medef, n’a pas tardé à réagir. Elle a salué ces résultats d’audience en
remarquant au passage que l’accord du 11 janvier reste donc « majoritaire » au regard des nouvelles règles de représentativité.
Le plein de négociations. Ces résultats enlèvent une
épine du pied du gouvernement qui mise sur le dialogue social pour
réformer en profondeur. Les partenaires sociaux ont déjà du pain sur la
planche. Et d’autres dossiers chauds les attendent, comme la refonte de
la formation professionnelle ou la remise à plat du système des
retraites.
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