mardi 13 novembre 2012

La qualité de vie au travail

La particularité du concept de la qualité de vie au travail est qu’il ne fait pas l’objet en France d’une description normée et unifiée. Par ailleurs, il cohabite avec d’autres concepts voisins tels que le bien être au travail, mieux être au travail…
L’ANACT (Agence Nationale d’Amélioration des Conditions de travail) s’est saisi du sujet de la qualité de vie au travail et organise depuis plusieurs années la semaine de la qualité de vie au travail. Elle a consacré à ce concept un numéro spécial de son magazine “Travail et Changement” en mai 2007, en donnant 6 dimensions et des types d’actions pour l’amélioration de la qualité de vie au travail.
Deux chercheurs québécois , les professeurs MARTEL et DUPUIS (Université du Québec à Montréal) ont proposé en 2004 la définition suivante :
” La qualité de vie au travail, à un temps donné, correspond au niveau atteint par l’individu dans la poursuite dynamique de ses buts hiérarchisés à l’intérieur des domaines de son travail où la réduction de l’écart séparant l’individu de ses objectifs se traduit par un impact positif sur la qualité de vie générale de l’individu, sur la performance organisationnelle et, par conséquent, sur le fonctionnement global de la société. “

La vision portée par Novéquilibres

L’amélioration de la qualité de vie au travail des individus constitue un moteur de la motivation et de l’engagement au quotidien.
La multiplicité des domaines de la qualité de vie au travail (conciliation entre vie professionnelle et vie privée, rythme et charge de travail, environnement, reconnaissance du travail, communication, relations sociales, …) donne lieu au bout du compte à un ressenti individuel et collectif dont il n’est pas toujours facile d’appréhender les composantes favorables et défavorables et leur intensité.
La qualité de vie au travail est donc à considérer :
  • au niveau individuel, c’est une question de perception : deux personnes face aux mêmes conditions de travail n’auront pas le même ressenti. C’est donc la perception d’un individu face à ses conditions de travail objectives en lien avec les autres sphères de sa vie et son histoire personnelle; en référence à la définition précédente, elle peut se mesurer comme l’écart entre les buts recherchés et la situation actuelle rencontrée. En tenant compte de la dynamique de rapprochement ou d’éloignement par rapport aux buts. Ces buts étant hiérarchisés.
  • au niveau collectif, il s’agit de dimensions objectives telles que : les conditions de travail, l’organisation du travail, les relations sociales, la préservation de la santé et de la sécurité des individus, les possibilités de réalisation et de développement professionnel, les conditions permettant la conciliation avec la vie personnelle…
C’est aussi une question de responsabilité avec une articulation à faire jouer entre responsabilité individuelle et responsabilité collective.
S’intéresser à la qualité de vie au travail, vouloir l’améliorer, ne procède pas d’une action coup de poing isolée dans le temps.
Au contraire, cela procède d’une démarche durable. D’où l’importance de prendre régulièrement le pouls de la qualité de vie au travail dans une organisation. Cela procède à la fois de l’examen des conditions de travail (dimension objective) et du ressenti individuel et collectif (dimension subjective). Le résultat de cet examen permet d’identifier des axes d’amélioration sur les conditions de travail et sur l’ambiance, avec une composante de communication tout à fait déterminante.

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