«Il apparut un grand prodige dans le
ciel: c'était une femme revêtue du soleil, elle avait la lune sous ses
pieds, et une couronne de douze étoiles sur la tête»
(Apocalypse, 12,1)
Pour tous ceux qui cherchent à approcher
la spiritualité mariale, il y a un passage obligé: celui de se
familiariser avec le langage des anges. La vie angélique est pratiquée
par les moines. En prononçant leurs vœux de chasteté, pauvreté et
obéissance, en pratiquant la vie commune, ils aspirent au statut
angélique. Le langage des anges n'est pas le latin comme on pourrait le
croire mais une langue beaucoup plus ancienne et universelle, celle de
la science des astres associée à un art de ce bas monde, celui des
géomètres.
Au Moyen Age, cette science était
étudiée dans le cadre du quadrivium, la section des arts libéraux qui
comprenait l'astronomie, la géométrie, l'arithmétique et la musique. Ce
'pain des anges' peut paraître pour beaucoup de lecteurs surprenant,
voire un peu indigeste. Cependant il reste incontournable pour tous
ceux qui prétendent approcher Marie et entendre son enfant nous
proclamer « Ego sum lux mundi », «Je suis la lumière du monde».
Marie, revêtue du Soleil
Les églises cisterciennes et templières,
comme toute architecture sacrée, sont conçues en rapport avec les
événements célestes.Les repères principaux pour définir l'orientation
d'un bâtiment sont l'équinoxe de printemps (autour du 21 mars), et les
solstices d'été et d'hiver (autour du 21 juin et du 21 décembre).
schéma tiré du livre de Philippe Andreoli, Les Origines de la Tradition, site: www.saint-bertrand-symbolique.com
C'est tout l'art du géomètre. A l'aide
de sa corde à nœuds, en formant un cercle de chaux, il tisse sa toile
pour déterminer l'implantation des murs de la future église par rapport
au Soleil, le Christ Sauveur.
Plan de l'église templière de Laon dédiée à Saint-Jean-Baptiste,
observation des équinoxes et de levers et couchers de soleils des
solstices d'été et d'hiver depuis la clef de voûte de l'Agneau de Dieu
Au Moyen Age, un des symboles puissants
de cet art des géomètres était le chrisme, que les compagnons
préfèreront porter sous la forme d'une étoile à six branches.
Le chrisme est le monogramme du Christ
fait des lettres grecques 'x' (chi) et 'p' (rhô) entrelacées. Souvent
ce monogramme est accompagné des lettres alpha et oméga, première et
dernière lettres de l'alphabet grec - référence à l'Apocalypse de saint
Jean 1,17:
«Ne crains pas,
je suis le Premier et le Dernier, le Vivant; je fus mort, et me voici
vivant pour les siècles des siècles, détenant la clef de la Mort et de
l'Hadès.»
A partir du XIème siècle, on rajoutera à
ce monogramme un 's' pour signifier la Sainte Trinité, le Père au nord,
le fils 'x', alpha et oméga, au centre, et le Saint Esprit au sud.
L'alpha est placé au coucher du soleil au solstice d'hiver, le Premier
commençant avec la fin du jour le plus court de l'année, et l'oméga est
placé au lever du soleil au jour du solstice d'été, le Dernier finissant
avec le lever du soleil au jour le plus long de l'année.
Dans la tradition chrétienne, les deux
solstices sont aussi associés aux deux saint Jean - le solstice d'hiver
étant associé à saint Jean l'Evangéliste dont la fête est située le 27
décembre, et le solstice d'été à la saint Jean Baptiste dont la fête est
située le 24 juin.
Dans la symbolique du chrisme, saint
Jean Baptiste ferme le cycle solaire. Il sera considéré au Moyen Age
comme la dernière figure de l'Ancien Testament et Marie, mère de Jésus
celle qui ouvre le Nouveau Testament.Dans l'ordre cistercien et selon
les statuts de la Stricte Observance bénédictine, toutes les églises de
leurs monastères devaient être dédiées à la Vierge Marie. Laurent
Dailliez écrit dans son Guide de la France Templière:
"Il en est de
même de l'orientation des églises. Pourquoi vouloir que les Templiers
soient des Johannistes ou d'un rite quelconque d'après l'orientation des
églises? On pourrait en dire autant des cisterciens. Les églises
templières sont toutes correctement orientées suivant le premier rayon
de soleil au jour de la Saint-Jean d'été. L'abside d'une église au
Moyen Age, suivant les propres termes de la symbolique de l'époque, est
orientée non pas d'après le lever du soleil , mais suivant l'angle
d'arrivée de la lumière. Le maître d'œuvre ne se fiait pas uniquement
au milieu géographique, mais aussi à l'angle formé par l'est et l'axe du
premier rayon de soleil. Lors des constructions, le maître d'œuvre
tenait compte de l'astrologie et de ce que nous appelons aujourd'hui la
déclinaison."
Si nous ne partageons pas le scepticisme
de l'auteur sur le caractère johannique de la religion du Temple, ses
remarques sur les intentions des maîtres d'œuvre nous paraissent
intéressantes. En général, les églises étaient orientées sur l'équinoxe
de printemps autour du 21 mars. Laurent Dailliez fait ressortir une
tradition concernant les églises mariales qui étaient, elles, orientées
sur les premiers rayons de soleil le jour de la Saint-Jean d'été.
L'auteur remarque aussi que les maîtres
d'œuvre prenaient en compte l'astrologie dans leurs constructions. Si
on met en relation l'orientation des églises mariales avec l'astrologie
comme nous le suggère Laurent Dailliez, le solstice d'été mis en rapport
avec la fête de la saint Jean Baptiste le 24 juin correspond au signe
zodiacal du Cancer. Dans la cosmologie de l'ancienne religion romaine,
le Cancer est le signe le plus bas du cercle zodiacal et figure la porte
de l'enfer. A partir du solstice d'été, autour du 21 juin,
symboliquement relié à la fête de Saint-Jean-Baptiste, la lumière
décroît et la nuit gagne sur le jour. Saint Jean Baptiste est bien le
patron de l'Occident, ce 'soleil couchant'.
Saint Benoît (480-547), déclaré père de
l'Europe par l'Église catholique, avait bâti sur le mont Cassin son
monastère sur les vestiges d'un ancien temple romain dédié à Apollon,
divinité solaire. Saint Benoît en remplacement, consacrera un oratoire
à Saint Jean Baptiste.En se tournant vers saint Jean Baptiste, Marie,
cette femme revêtue du Soleil, nous invite à faire une descente aux
Enfers. Marie et saint Jean Baptiste seront au Moyen Age les deux
versants d'un parcours initiatique pour accéder à la patrie des anges.
Marie, la Lune à ses pieds
La lecture du chrisme, entre l'alpha et
l'oméga comprend un cycle solaire de six mois, qui commence au coucher
du soleil au solstice d'hiver et finit avec le lever du soleil au
solstice d'été. Cette partie supérieure du chrisme, solaire, est
dominée par le Père. La partie inférieure du chrisme est le domaine de
l'astre lunaire dominé par l'Esprit-Saint.
S'il est relativement courant de prendre
en compte le quadrilatère solaire pour étudier la symbolique d'une
église grâce à son orientation Est-Ouest, il est déjà plus rare de
s'intéresser au quadrilatère lunaire sur l'axe Nord-Sud.Philippe
Andreoli, dans son ouvrage Les Origines de la Tradition (www.saint-bertrand-symbolique.com),
étudie l'orientation de l'entrée latérale de la cathédrale Sainte-Marie
à Saint-Bertrand-de-Comminges servie par des chanoines réguliers.
Dans les églises ou les cathédrales
occupées par des religieux vivants de manière communautaire, l'entrée du
bâtiment servant aux offices n'est pas l'entrée principale souvent
placée à l'ouest et destinée au plus grand nombre, mais l'entrée
latérale donnant sur le cloître. Ce passage qui relie le cloître au
bâtiment principal était réservé aux membres qui avaient choisi la vie
commune à la manière des moines.
En étudiant l'orientation de la
cathédrale en se fixant sur l'accès latéral de la cathédrale
Sainte-Marie, Philippe Andreoli révèle une autre orientation, secrète,
basée sur le lever de lune au solstice d'hiver:
"Nous avons
relevé les orientations de la cathédrale (partie romane et partie
gothique) grâce aux ombres portées au midi solaire. La cathédrale n'est
pas alignée sur un lever de soleil au solstice d'été, ni sur
l'équinoxe. Le parvis roman fait un angle de 24°40 avec le Nord
géographique, ce qui permet d'orienter d'emblée les racines du
quadrilatère lunaire relatif au site de St Bertrand. Rappelons
toutefois que les levers/couchers de lune sur cette figure sont inversés
par rapport au quadrilatère solaire. L'architecte a voulu orienter la
racine symbolisant le lever de lune au solstice d'hiver sur la direction
réelle où se lève le soleil à St Bertrand le jour de l'été (solstice
d'été)"
Le passage latéral réservé aux chanoines
aurait donc une double orientation: ouvertement orienté sur la
Saint-Jean d'été , il serait donc aussi secrètement orienté sur le lever
de la lune au solstice d'hiver.
A l'entrée du cloître de la cathédrale
Sainte-Marie de St-Bertrand-de-Comminges, un gisant templier veille et
ce gisant est marqué de deux croix, qui rappellent la double orientation
de ce passage : il a au-dessus de sa tête une croix pattée au pied
fiché, et à ses pieds, une simple croix grecque qui serait au sein du
Temple la 'croix du secret''.
Le relevé d'orientation de Philippe
Andreoli sur le passage des chanoines réguliers dans la cathédrale
Sainte-Marie met en lumière l'existence d' un mystérieux lever de lune
au solstice d'hiver.Dans le 'Sermon des Douze étoiles' saint Bernard
associe la lune au "prince de toute folie", "l'antique serpent" que Marie foule à ses pieds. Il écrit:
"Bien plus, cet
unique insensé, le prince de toute folie, dont on peut dire avec vérité,
qu'il a changé comme la lune, et qu'il a perdu tout son éclat, se voit
maintenant foulé, écrasé par Marie, sous les pieds de qui il endure une
affreuse servitude. Car c'est elle qui fut jadis promise de Dieu comme
devant écraser un jour, du pied de sa vertu, la tête de l'antique
serpent."
Ce passage nous mènerait-il tout droit
en enfer? Encore faudra-t-il être prudent avec la notion d'enfer.
'Enfer' étymologiquement signifie 'le lieu d'en bas'. Pour ceux qui
pratiquent la vie angélique, ce sont plutôt les choses de ce monde qui
sont signifiées par ce terme.
« Si pourtant
ta considération ne s'applique au terrestre que pour chercher, par son
intermédiaire, à s'élever jusqu'au divin, elle ne s'éloigne pas de ce
qui est son but. Elle retrouve ainsi le chemin de sa patrie. On ne
saurait mieux employer les choses d'ici-bas, ni leur trouver plus noble
usage, puisque, c'est la sagesse de saint Paul qui nous le dit,
« l'examen du créé permet à notre intelligence de concevoir ce que Dieu a
d'invisible »(Rom. I,20) » (Saint Bernard, De la Considération)
Notons que le passage latéral est situé
au sud de la cathédrale qui dans les chrismes trinitaires est associé au
Saint-Esprit. Dans certains chrismes, le 'S' est placé à l'envers. Il a
été suggéré qu'il représentait dans ce cas la figure du serpent.
Pour les chanoines réguliers, la plongée
dans l'étude des structures symboliques de ce monde est une descente en
enfer, mais au bout de la nuit se place le solstice d'hiver – ce moment
où le jour va vaincre les ténèbres. Le fond de l'enfer est la porte
qui permet à l'esprit humain de remonter vers les cieux. Le solstice
d'hiver situé autour du 21 décembre est relié symboliquement à saint
Jean l'Evangéliste, l'auteur de l'Apocalypse, le livre de la révélation.
Ce sont les chanoines réguliers qui vont
introduire la figure dite du Baphomet dans la liturgie des templiers.
Cette figure est la représentation zodiacale du solstice d'hiver.Cette
figure aura un caractère monstrueux. Dans sa déposition pendant le
procès, le templier Raoul de Guy, receveur de finances royales pour la
province de Champagne dira à propos de cette figure:
«Terrible! Il
me semble que c'était la figure d'un démon, d'un maufé (esprit du mal).
Chaque fois que je la regardais, une si grande terreur m'envahissait
que je pouvais à peine la regarder, en tremblant de tous mes membres. »
L'apparence terrifiante du monstre
baphométique est le fruit de l'association zodiacale de la Chèvre
Capricorne et du Centaure Sagittaire, les deux signes zodiacaux qui
encadrent le solstice d'hiver. Elle est aussi une mise en garde, un
rappel, sur les limites de la connaissance symbolique comme l'exprimera
le chanoine régulier Hugues de Saint-Victor dans son Commentaire de la
Hiérarchie Céleste.
« Le laid plus
que le beau prouve que les formes visibles ne sont qu'un symbole de la
beauté parfaite et non point le Beau véritable. » « Le beau physique
nous trompe puisqu'il nous donne l'illusion de posséder le parfait, le
laid est plus véridique puisqu'il nous contraint à désirer la beauté
infinie que rien n'arrive à concrétiser. »
Marie, la femme couronnée de douze étoiles
Les deux analyses de Laurent Dailliez et
de Philippe Andreoli permettent de noter le lien entre des églises
dédiées à Marie et la Saint-Jean-Baptiste, fête du solstice d'été, et
celui qui les relie à la Lune au solstice d'hiver.Nous voyons maintenant
Marie sous un jour nouveau, elle est 'la femme revêtue de Soleil et la
Lune à ses pieds' de l'Apocalypse (12,1) sur qui saint Bernard écrit
dans son Sermon des douze étoiles:
" ' Sur sa tête,
lisons-nous, était posée une couronne de douze étoiles.' Assurément,
ce front, plus éclatant que les étoiles mêmes qu'il orne plus qu'il n'en
est orné, était bien digne de recevoir une semblable couronne. Après
tout, pourquoi les astres ne seraient-ils point la couronne de celle
dont le soleil même est le manteau?"
Ces douze étoiles sont à rapprocher des
douze signes du zodiaque qui, avec le soleil et la lune, complètent le
schéma de lecture de l'église mariale.Pour interpréter le zodiaque, nous
pensons que les moines bénédictins inscrivaient une croix à branches
égales, la croix des anges, au centre du cercle zodiacal.
Les initiales de la croix du Saint Père Benoît sur l'axe vertical : CSSML (= «Crux Sacra Sit Mihi Lux», «Que la Croix Sacrée soit ma Lumière»)
sont là pour nous rappeler le chemin à parcourir. A partir du Cancer,
signe de la fête de saint Jean Baptiste, le signe qui lui fait face est
le Capricorne. Ce signe est le plus haut du cercle zodiacal. Il
commence au solstice d'hiver, où se situait pour les Romains la 'porte
des dieux'. A cette époque de l'année les jours finissent par gagner
sur les ténèbres, l'âme une fois descendue dans la matière, remonte à
partir de ce jour vers le Ciel en esprit. Sur l'axe horizontal de la
croix de saint Benoît, sont inscrites les initiales NDSMD (= « Non Draco Sit Mihi Dux», «Que le Dragon ne soit pas mon Chef») .
A partir de l'axe vertical
Cancer-Capricorne, les deux signes perpendiculaires à cet axe sont le
Bélier et la Balance. Ces quatre signes sont les signes cardinaux du
zodiaque étant en rapport avec les solstices et les équinoxes. Grâce à
la croix des anges, saint Jean Baptiste nous dévoile l'Agneau de Dieu,
le Bélier associé à la Balance. Saint Jean Baptiste est le précurseur,
celui qui montre du doigt l'Agneau de Dieu qui doit enlever les péchés
du monde.
Marie, étoile du salut
La descente de l'esprit et sa remontée
est au cœur de la vie contemplative bénédictine. Saint Benoît dans la
Règle revient plusieurs fois sur l'échelle de Jacob , écrivant notamment
(Règle 7,6):
"Oui, pendant qu'il dormait, Jacob a vu des anges descendre et monter le long de cette échelle (Gn 28,12)."
"A notre avis, les deux côtés de cette échelle représentent notre corps et notre âme..." (Règle 7,9)
Chez les cisterciens, c'est Marie qui est "l'échelle des pécheurs" et "toute l'espérance" de saint Bernard, comme il l'écrit dans son 'Sermon de l'Aqueduc'. C'est elle qui ouvre la porte du ciel.
"Certes, ce ne sont pas les habitants du ciel, mais nous, pauvres exilés, qui avons besoin de cette échelle." (Saint Bernard, De la Considération)
Grâce à Marie, concitoyenne des saints, et médiatrice entre le Ciel et la Terre, il est possible de retrouver la patrie des anges.
"Après tout,
pourquoi ne verrais-tu pas un ange, puisque déjà tu vis à la manière des
anges. Pourquoi un ange ne visiterait-il pas sa compagne de vie? Et
ne saluerait-il pas la concitoyenne des saints, l'habituée de la maison de Dieu? "(Saint Bernard extrait du 'Sermon de l'Aqueduc')
C'est Marie, concitoyenne des saints qui
permet au moine de la Stricte Observance bénédictine d' accéder au
statut de 'citoyen du ciel' qui, par la maîtrise des structures
symboliques, inscrit ses actes temporels en harmonie avec le cosmos.
Marie fait face à Saint-Jean Baptiste.
Ils forment du point de vue symbolique dans la tradition de la Stricte
Observance un couple indissociable, et Filippo Brunelleschi, architecte
et inventeur de la géométrie descriptive, qui est allé puiser sa
connaissance dans l'Enfer de la Divine Comédie de son compatriote Dante,
utilisera le face à face entre le baptistère de Saint-Jean et la
cathédrale de Sainte-Marie-de-la-Fleur pour présenter au public
florentin sa première expérience publique sur la perspective unifiée.
la
première expérience de Brunelleschi: vue cavalière de la cathédrale
Sainte-Marie-de-la-Fleur et du Baptistère de Saint Jean indiquant la
position de l'observateur à l'intérieur du portail central; dessin in:
l'origine de la Perspective de Hubert Damisch; éd. Flammarion
La lecture des Actes des Apôtres le jour
de l'Ascension du Christ, qui est souvenons-nous le temps fort de
l'église grégorienne dont sont issus les Templiers, rappelle ses paroles
sur le mont des Oliviers:
«car Jean a baptisé dans l'eau, mais dans peu de jours vous serez baptisés dans l'Esprit Saint.»
Nourrie de la connaissance secrète des
Anciens, éclairée par la lumière du Salut, l'église grégorienne
cherchait à mettre en œuvre un projet de société , et la figure de Marie
contenait l'essence de ce projet. Elle est, pour reprendre le Sermon de
l'Aqueduc de saint Bernard:
«un jardin clos, une source scellée, le temple du Seigneur, le sanctuaire même de l'Esprit Saint. Marie n'est pas une vierge folle. Non seulement elle a de l'huile, mais elle en a plein sa lampe. (Mt 25, 1-12)».
par Jean-Pierre SCHMIT
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