Chère lectrice, cher lecteur,
Lorsque nous nous foulons la cheville, il ne nous viendrait pas à l’idée de marcher jusqu’à la fin de nos jours avec une béquille.
Pourtant, c’est bien selon cette logique que la médecine occidentale « traite » le diabète.
Au lieu de soigner le mal en profondeur, de réapprendre à notre corps à fonctionner normalement, en douceur, elle nous propose une béquille pour toujours : les médicaments.
Sans doute, en procédant ainsi, cherche-t-on à nous soulager. Mais en se contentant de traiter les symptômes du diabète, on ne s’attaque pas à ses causes.
La médecine occidentale aborde le diabète comme une trop grande abondance de glucose dans le sang et un déficit de la production d’insuline par le pancréas. Point. Or, la médecine chinoise qui a identifié cette maladie depuis 2500 ans nous enseigne que cette vision est juste et nécessaire… mais pas suffisante !
Autrement dit, notre médecine a une approche fataliste du diabète, presque myope !
Voilà pourquoi le dossier de novembre des Secrets de la médecine chinoise fonctionne comme une paire de lunettes qui permet de retrouver une vision juste de ce qu’est le diabète. Vous allez comprendre pourquoi il ne faut pas le considérer comme une « défaillance » irrémédiable de votre santé, mais comme l’expression d’un désordre plus global que vous pouvez corriger.
Car, oui, vous pouvez agir ! Et ce dossier, que nous nous apprêtons à mettre sous presse, vous expliquera pourquoi et comment vous pouvez lutter contre le diabète sans avoir recours, toute votre vie, à des béquilles-médicaments qui peuvent avoir des effets secondaires regrettables.
Les sources du diabète dans la médecine chinoise
Le Xiao Ke (« diabète » en chinois) est mentionné dans des textes chinois remontant au Ve siècle avant notre ère. Et, comme dans l’ensemble de la médecine chinoise, cette maladie n’est pas le résultat d’une cause unique.Il s’agit plutôt d’une convergence de troubles et de dysfonctionnements physiques et psychiques qu’il faut identifier en compagnie du patient. Cette « enquête » va conditionner l’efficacité du traitement.
Pour le dire autrement, la médecine chinoise ne se focalise pas sur les effets du diabète, mais remonte à ses racines pour mieux l’éradiquer.
Fondamentalement, le diabète est dû à un Vide de Yin [1] qui favorise une Chaleur-Sécheresse qui « assèche » les liquides organiques. Celle-ci est générée ou favorisée par :
- Une intempérance alimentaire (surconsommation d’aliments gras, sucrés, d’alcool, de laitages…)
- Un trouble des émotions (trop
grande exposition aux situations générant colère, frustrations
affectives ou sexuelles, qui vont agresser des organes comme le foie et
l’estomac)
- Un épuisement du Jing des Reins dû à des excès sexuels (éjaculation chez les hommes, orgasmes chez les femmes) et à un surmenage physique (exercice physique intense épuisant l’organisme).
Vous pensiez que tous les diabètes, ayant les mêmes effets, ont les mêmes causes ?
Pas du tout ! La médecine chinoise distingue trois localisations anatomiques de la Chaleur-Sécheresse qui vont lui permettre d’affiner le diagnostic :
- Le poumon, « source supérieure de l’eau», est victime du Shang Xiao, ou diabète supérieur, provoquant soif excessive (polydipsie) et mictions fréquentes (pollakiurie)
- L’estomac, lorsqu’il consume trop vite la nourriture ingérée et se révèle dès lors insatiable, est touché par le Zhong Xiao, ou diabète moyen, qui se manifeste par une faim quasi constante, de la constipation et des selles solides
- Les reins, « source inférieure de l’eau», lorsqu’ils sont la cible du Xia Xiao, ou diabète moyen, engendrent des urines fréquentes et sucrées, et une fatigue persistante, signe de l’altération du Jing.
C’est donc cette source du mal que le soin « visera » en priorité. Un diabétique sera d’abord traité au poumon quand, chez un autre, ce sont les reins qui seront soignés en premier.
On le voit, la médecine chinoise aborde de façon beaucoup plus approfondie et personnalisée les causes d’un diabète de type II. Elle ne se cantonne pas à ses aspects biochimiques.
Aussi ce dossier des Secrets de la médecine chinoise vous donne-t-il trois bonnes nouvelles qui vont changer votre attitude face à cette maladie :
- Elle n’est pas irréversible
- Sa guérison ne recourt à aucun médicament de synthèse
- Vous avez les moyens de vous soigner
Les cinq piliers de la lutte contre le diabète
Un soin durable, en médecine chinoise, est conditionné par un échange approfondi avec le thérapeute.La maladie est plus compliquée qu’une simple réaction physiologique, et notre guérison plus complexe qu’une prescription de médicaments donnée après quelques minutes d’entretien !
Mais, ainsi, elle est plus durable.
Et surtout la condition de la guérison est notre volonté de changement.
En fonction de l’organe d’abord ciblé par la maladie, le médecin chinois va adapter un protocole curatif dont les ressources principales sont au nombre de cinq :
- Un régime alimentaire adapté. On éliminera, partiellement ou totalement, de notre alimentation les aliments favorisant le diabète:
les céréales (blé, maïs, riz…), les légumineuses (haricots blancs,
rouges, noirs…), la viande rouge. À l’inverse, on favorisera
quotidiennement le chou rave, le céleri branche, les oignons, les
épinards, etc.
- Changer son mode de vie en écartant autant que possible les sources de stress (professionnel, amoureux, familial) mais également ce qui génère l’ennui dans notre quotidien.
- Se livrer à l’introspection thérapeutique: réfléchir à ce que nous sommes, ce que nous voudrions être et ce qui y fait obstacle.
- S’appuyer sur la pharmacopée et la diététique chinoise,
à l’aide de décoctions, d’infusions de simples ingrédients ou de
formules; entre autres la « décoction du Tigre blanc », et la « pilule
pour le Qi des Reins ».
- Le recours à l’acupuncture, en particulier si l’expression du diabète se concentre sur le poumon, l’estomac ou les reins.
Le dossier de novembre des Secrets de la médecine chinoise vous propose une cure de quatre mois pour adapter votre alimentation à vos besoins caloriques.
Vous y trouverez également la liste des signes qui témoignent de l’apparition du diabète, ainsi que les aliments dont la consommation, selon une préparation précise, permet de prévenir et guérir la maladie.
Vous l’avez compris, vous n’êtes qu’au début du chemin. Derrière le diabète, c’est une étonnante introspection qui commence. Bon voyage…
Nous mettons sous presse cette nouvelle édition des Secrets de la Médecine Chinoise vendredi 16, à la première heure. Vous avez donc jusqu’au jeudi 15 octobre minuit pour vous inscrire et recevoir votre exemplaire, chez vous dans votre boite à lettres. Après il sera trop tard.
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À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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