Histoire
Il y a 5000 ans (3000 avant J.-C.), des habitants du littoral de la Chine du sud commencent à traverser le détroit pour s'installer à Taïwan. Vers 2000 avant J.-C., des migrations ont lieu de Taïwan vers les Philippines. De nouvelles migrations commencent bientôt des Philippines vers Sulawesi et Timor et de là, les autres îles de l'archipel indonésien, dont Bali. Les Austronésiens sont sans doute les premiers grands navigateurs de l'histoire de l'humanité.Le plus ancien document écrit trouvé à Bali est un texte religieux bouddhique inscrit sur des tablettes d'argile au sud de Pèdjèng; l'écriture permit de dater ces tablettes du VIIIe siècle. Les premiers documents datés ne paraissent qu'au Xe siècle. Retrouvée à Sanur, la charte de Blanjong est rédigée en sanscrit et datée de 913 après Jésus Christ. Elle mentionne un souverain du nom de Sri Kesari Warmadewa et un lieu nommé « Walidwipa ».
Une inscription datée de 1041 et gravée sur ce qu'on appelle la Calcutta Stone (ainsi nommée parce qu'elle est préservée à l'Indian Museum de Calcutta), trouvée dans l'est de Java, décline la généalogie du roi javanais Airlangga, qui a régné sur l'est de Java de 1016 à 1045. D'après l'inscription, Airlangga était le fils d'un prince balinais, Udayana, et d'une princesse javanaise, Mahendradatta. Mahendradatta était la fille du roi Sri Makutawangsawardhana, lui-même fils de la reine Sri Isana Tunggawijaya. Isana était la fille du roi Mpu Sindok. Airlangga affirmait ainsi être l'arrière-arrière-petit-fils de Sindok, dont on sait qu'il a déplacé sa capitale du centre de Java dans l'est de l'île en 928. On estime que Bali faisait partie du territoire contrôlé par Airlangga.
Bali est encore mentionnée dans des textes javanais entre 1059 et 1205. Le Nagarakertagama, poème épique écrit en 1365 sous le règne (1350-89) du roi Hayam Wuruk de Majapahit, dresse une liste des « contrées tributaires », qui outre Bali, Madura et Sunda, va de Pahang dans la péninsule Malaise à Gurun dans les Moluques, en passant par Malayu (Jambi) à Sumatra et Bakulapura à Bornéo.
En réalité, le territoire directement contrôlé par Majapahit consistait dans la vallée fertile du fleuve Brantas. Un certain nombre de régions de Java étaient données en apanage à des seigneurs sans doute apparentés au roi. Ces territoire s'étendaient jusqu'à Mataram, l'ancienne terre de la dynastie des Sanjaya qui a construit Prambanan dans le centre de Java. Les régions au sud et à l'est étaient considérées comme marginales, telles Blambangan.
À la fin du XVe siècle, des querelles de succession entraînent le déclin de Majapahit, qui disparaît en 1478. Son territoire passe sous le contrôle de ses vassaux les princes de Kediri. Les troupes du royaume musulman javanais de Demak conquièrent à leur tour Kediri en 1527. Blambangan, restée hindouiste, se met sous la protection des rois balinais.
En 1585, un navire portugais mouille au large de la presqu'île de Bukit dans le sud de l'île. Mais les premiers Européens à vraiment se rendre à Bali sont l'expédition du Hollandais Cornelis de Houtman en 1597.
Dans les années 1620-1630, le prince de Blambangan, face à la menace du Sultan Agung de Mataram, demande l'aide de la VOC (Vereenigde Oostindische Compagnie ou Compagnie Hollandaise des Indes Orientales), qui la lui refuse. Blambangan se tourne alors vers son suzerain, le Dewa Agung (roi) de Gelgel à Bali. Les troupes balinaises repoussent Sultan Agung en 1635. Jusqu'à 1650, Gelgel domine l'ensemble de Bali, Blambangan, et des parties de Lombok et Sumbawa. Dans ces deux dernières îles, Gelgel affronte l'expansionnisme du royaume de Gowa du Sulawesi Sud.
Bali ne participe pas au commerce maritime qui anime l'archipel indonésien, mais exporte du coton, du riz, du bétail, de la volaille. La fondation de Batavia par la VOC en 1619 se traduit par l'ouverture d'un marché pour les esclaves. C'est une occasion pour les princes balinais pour vendre leurs prisonniers, notamment de guerre. Ce phénomène semble encourager les guerres entre les princes balinais.
Dans les années 1660, Ki Gusti Ngurah Panji Sakti fonde le royaume de Buleleng dans le nord de Bali. La maison de Gelgel se prolonge par le royaume de Klungkung, dont les rois, qui gardent le titre de Dewa Agung, resteront considérés comme la lignée la plus élevée de Bali. Dans l'est de Bali, le royaume de Karangasem entreprend à partir des années 1680 la conquête de Lombok, où il affronte les armées des royaumes de Gowa et Bima (Sumbawa).
En 1684 Surapati, un ancien esclave balinais qui s'était échappé de Batavia et réfugié dans les montagnes au sud de la ville, attaque une troupe de la VOC. Surapati se réfugie finalement à Pasuruan, aux portes de Blambangan. Les descendants de Surapati participent à différentes guerres entre princes javanais et contre la VOC, jusqu'à la capture en 1771 du dernier représentant de la lignée.
Buleleng conquiert Blambangan en 1697. Vers 1700, le royaume de Mengwi apparaît comme la puissance dominante du sud de Bali. Mengwi enlève Blambangan à Buleleng et finit par devenir le plus puissant de l'île. À trois reprises (1714, 1726 et 1729), des rois balinais lancent des expéditions dans la partie occidentale de Java Est pour se rendre en pèlerinage sur le site de l'ancien royaume de Majapahit, d'où ils pensaient que venaient leurs lignées.
Les rois de Mengwi consacrent beaucoup d'efforts à maintenir leur suzeraineté sur Blambangan, qu'ils perdent lorsque les derniers souverains de cette principauté se convertissent à l'islam vers 1770 et prêtent allégeance à la VOC. Désireux d'éliminer l'influence balinaise de Java, les Hollandais en ont fait disparaître le dernier État hindouiste.
A la fin du XVIIIe siècle, aucun des royaumes de Bali n'a réussi à imposer sa domination à l'ensemble de l'île comme Gelgel avant 1650.
Les hollandais ne s'intéressent pas à Bali durant les XVIIe et XVIIIe siècles. Au début du XIXe siècle, l'économie de Bali dépend encore essentiellement de l'exportation d'esclaves. L'aristocratie balinaise en vend quelques 2 000 chaque année. Les importations de Bali consistent en armes et en opium, dont les balinais font grande consommation. Les hollandais sont plutôt soucieux de mettre fin à la piraterie et au pillage d'épaves, autre activité lucrative des balinais qui leur porte tort. En 1846, les Hollandais attaquent le royaume de Buleleng dans le nord de l'île. Ils installent ensuite des administrateurs dans le nord et l'ouest de Bali. En 1894, les hollandais débarquent à Lombok, suzeraine du royaume de Karangasem dans l'est de Bali. En 1906, les hollandais attaquent le royaume de Badung (Denpasar) dans le sud de l'île. Se rendant compte que les Hollandais sont maîtres de l’île, les deux familles royales de Badung mettent le feu à leur palais et, accompagnées de leurs sujets, tous en tenue d’apparat, se jettent sous la mitraille et les canons des Hollandais tout en se poignardant de leur kriss dans un suicide collectif -puputan-. Ce geste de gloire qui fit grand bruit en Europe n'empêcha pas que la totalité de l'île soit intégrée en 1908 aux Indes néerlandaises, mais il obligea les hollandais à respecter les coutumes de l'île jusqu’à leur départ (après la 2° guerre mondiale).
L'intérêt économique de Bali prend un nouveau contour dans les années 1920 avec un début de tourisme international et à la suite de l'exposition coloniale internationale de Paris en 1931.
Comme le reste des Indes néerlandaises, Bali est occupée par les forces japonaises de 1942 à 1945. La proclamation de l'indépendance de l'Indonésie en 1945 par Soekarno et Hatta est suivie d'un retour des hollandais, qui veulent récupérer leur colonie. I Gusti Ngurah Rai est chargé d'organiser la défense à Bali. En 1946, Rai et 100 de ses combattants sont encerclés par les forces hollandaises dans le village de Marga près de Tabanan. Devant la résistance des hommes de Rai, les hollandais font venir des bombardiers de Makassar (Sulawesi du Sud). Dans la tradition balinaise, Rai et ses derniers hommes commettent le puputan ou combat à mort. L'aéroport international de Denpasar Ngurah Rai a été nommé en hommage à son combat.
Bali sera de nouveau le théâtre de violences en 1965-66, lorsque le général Soeharto prend la tête de la répression d'un « mouvement du 30 septembre » dont l'armée accuse le Parti communiste indonésien d'être l'auteur. À Java et Bali, entre 500 000 et un million de personnes seront massacrées.
Le 12 octobre 2002 la Jemaah Islamiyah font l' "Attentat de Bali" avec deux voitures piégées : 200 morts et plus de 300 blessés.
Le 1er octobre 2005 plusieurs attentats d'Al-Qaida dans des cafés et restaurants : 23 morts et 129 blessés1.
Culture
Rites et cérémonies
Comme de nombreux autres groupes ethniques indonésiens, les Balinais sont détenteurs d'une culture originale, qui est un des éléments de l'attrait touristique de l'île - avec les risques de perte d'authenticité que cette exploitation comporte. Une de ses manifestations les plus spectaculaires est la danse dont il existe plusieurs types, souvent dansées par de très jeunes filles (le legong).
On note aussi la musique très caractéristique, exécutée par le gamelan, le théâtre qui met en scène, entre autres, le mythique barong.
Hindouistes, les Balinais procèdent à la crémation de leurs morts. Cette circonstance est l'occasion de ce qui a toute l'apparence d'une fête, avec défilé dans la ville, musique de gamelan, offrandes de toutes natures déposées sur le catafalque du défunt avant la crémation dans une ambiance bon enfant et décontractée.
L'originalité des rites qu'on y trouve, tels que le limage des dents ou la réclusion des jeunes filles, est motivée par l'existence d'un type d'hindouisme propre à Bali : Agama Tirtal.
On divise la littérature traditionnelle balinaise en trois groupes, sur la base de la langue utilisée : vieux-javanais, moyen-javanais (encore appelé, "javano-balinais" ou "balino-javanais") et balinais.
Le premier groupe montre le rôle fondamental joué par Bali dans la préservation de l'héritage littéraire de Java avant l'islamisation. La majorité des textes javanais de cette période, dont le Nagarakertagama écrit en 1365 à Majapahit, nous sont en effet connus par des copies préservées à Bali et à Lombok.
La tradition balinaise décrit l'aristocratie de l'île comme les descendants de princes du royaume hindouiste de Majapahit dans l'est de Java. Deux événements seraient à l'origine de cette filiation. Le premier, raconté dans le Nagarakertagama, serait la victoire en 1343 d'une armée de Majapahit sur "le roi de Bali", un monstre à tête de cochon aux pouvoirs surnaturels. Les officiers de cette armée se seraient établis à Bali, créant quelques unes des lignées royales actuelles. Le deuxième serait la victoire des armées musulmanes sur Majapahit, qui aurait provoqué la fuite des prêtres, aristocrates et artistes vers Bali. En réalité, quand les troupes du royaume musulman de Demak ont conquis en 1527 le territoire qui avait été celui de Majapahit, ce royaume n'existait plus. À l'est de l'ancienne Majapahit, la principauté de Blambangan est restée hindouiste et s'est placée sous la protection de Bali.
L'anthropologue Clifford Geertz, dans The Interpretation of Cultures (p. 332), voit dans ces récits un mythe destiné à légitimer le pouvoir de l'aristocratie balinaise sur le peuple. Au début du XVIIIe siècle, les rois balinais ont tenté trois expéditions vers le site de Majapahit pour se rendre en pèlerinage sur ce qu'ils considéraient comme la terre de leurs ancêtres. Ce qui est certain, c'est que c'est dans l'île voisine de Lombok qu'on a retrouvé un exemplaire du Nagarakertagama, dans le palais du roi balinais, après sa prise par les Hollandais en 1894. La petite histoire dit que c'est un officier hollandais qui a sauvé ce précieux document, alors qu'un soldat allait le brûler.
Jusqu'à la perte de Blambangan, Bali s'est toujours efforcé de garder un lien avec la terre de Majapahit. La littérature en moyen-javanais est surtout composée de kidung, chansons de geste qui relatent des légendes sur l'âge d'or de Majapahit. Les plus connus sont le Kidung Rangga Lawe, qui raconte la révolte du prince Rangga Lawe de Tuban contre son suzerain, le roi de Majapahit, le Kidung Sunda, qui chante une histoire d'amour malheureux entre le roi Hayam Wuruk et la princesse Dyah Pitaloka, fille du roi de Sunda, ce qu'on appelle le « cycle de Panji », un autre prince javanais, et de nombreuses histoires aux héros plus populaires, comme le cycle de Calon Arang avec sa sorcière Rangda. L'argument de la majorité des kidung est situé à Java. Le Pararaton ou « Livre des rois », chronique qui décline la généalogie des rois du royaume Singasari dans l'est de Java et de son successeur Majapahit, est une autre œuvre importante écrite en moyen-javanais.
Comme ces textes ne sont connus que par des manuscrits trouvés à Bali, il est pour l'instant difficile de déterminer s'il s'agit d'un héritage javanais pré-islamique ou de l'œuvre de lettrés balinais encore « javanisés ». La perte de Blambangan à la fin du XVIIIe siècle est donc un événement fondamental sur le plan culturel. En outre, il enlève aux souverains balinais leur dernier lien à Java, et séparera physiquement les deux îles jusqu'à la conquête hollandaise de Bali.
Bien entendu, les Balinais ont aussi écrit dans leur propre langue, surtout pour les chroniques de leurs propres royaumes, appelées babad comme à Java. Leur principal but était d'établir la généalogie des familles de l'aristocratie. Certaines babad ont un intérêt surtout littéraire. D'autres constituent des sources historiques de valeur.
Comme dans le reste de l'Indonésie, il y a à Bali des artistes qui créent selon une démarche personnelle. Ils peuvent prendre des éléments de leur culture traditionnelle, ou même s'en inspirer, mais fondamentalement, leurs œuvres sont le reflet d'un univers intérieur qui leur est propre.
Artisanat et Arts
Les amateurs d'artisanat de toutes qualités, bois, pierre, béton, coquillages, argent, textiles (y compris le batik, qui est une technique javanaise), seront séduits par les réalisations balinaises. Le bois est notamment travaillé à Mas, l'argent à Celuk, et le batik à Ubud.
L'architecture et la décoration sont également un domaine de prédilection des balinais et des architectes du monde entier y trouvent leur inspiration.
Climat
L'île de Bali possède un climat tropical marqué par de fortes chaleurs constantes et un contraste entre une saison des pluies de novembre à mars et une saison sèche d'avril à octobre.
mois | jan. | fév. | mar. | avr. | mai | jui. | jui. | aoû. | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 24 | 24 | 24 | 24 | 24 | 24 | 23 | 23 | 23 | 24 | 24 | 24 | |
Température moyenne (°C) | 27 | 27 | 27,5 | 28 | 28 | 28 | 27,5 | 27,5 | 27,5 | 28 | 28 | 27,5 | 27 5 |
Température maximale moyenne (°C) | 30 | 30 | 31 | 32 | 32 | 32 | 32 | 32 | 32 | 32 | 32 | 31 | |
Précipitations (mm) | 333 | 282 | 155 | 104 | 155 | 47 | 44 | 38 | 30 | 64 | 78 | 152 | 1 482 |
Écologie
Bali comporte de nombreuses espèces d'oiseaux, dont l'étourneau de Bali qui est le seul oiseau endémique sur cette île (aujourd'hui extrêmement rare et en danger d'extinction).
L'unique prédateur endémique situé au sommet de la chaîne alimentaire était le tigre de Bali. Cette sous-espèce du tigre s'est éteinte dans les années 1930.
Les macaques crabier peuplent les forêts et fréquentent les abords des routes et des temples.
Le parc national de Bali occidental est une réserve naturelle située comme son nom l'indique dans l'ouest de l'île. Cette réserve naturelle constitue un refuge pour des espèces sauvages telles que le sambar. La végétation est très diversifiée : mangrove bordant la côte nord, prairies fertiles, savane sur les flancs nord de la chaîne montagneuse, ou forêt pluviale. Le parc comprend la petite île de Menjangan dont les cotes abritent une riche faune marine 2.
Économie
Il y a encore trente ans, l'économie de Bali reposait largement sur l'agriculture en termes de production et d'emploi. Le tourisme constitue aujourd'hui sa principale ressource, et fait de cette île une des provinces les plus riches de l'Indonésie. L'économie a cependant beaucoup souffert à la suite des attentats terroristes de 2002 et 2005.
Même si l'activité touristique est prépondérante, l'agriculture reste le secteur qui emploie le plus de main d'œuvre, notamment dans la culture du riz. L'agriculture balinaise comporte aussi en petite quantité des fruits et légumes, le café arabica et d'autres espèces. La pêche maritime est également une ressource importante. Bali est aussi célèbre pour son artisanat qui produit des batiks et des vêtements, des sculptures sur bois ou sur pierre, et de l'orfèvrerie.
Le café arabica est essentiellement produit sur les hauts plateaux de Kintamani, près du Mont Batur. Le café est généralement transformé par voie humide. Il en résulte un goût sucré, un café doux et une meilleure teneur en bouche. Les saveurs typiques comprennent le citron et d'autres sortes d'agrumes. De nombreux producteurs sont membres de fermes traditionnelles appelées subak abian, et basées sur la philosophie hindouiste de "Tri Hita Karana". D'après cette philosophie, les trois sources du bonheur sont de bonnes relations avec Dieu, avec les gens et avec l'environnement. Le système Abian Subak est adapté au commerce équitable. Le café arabica de Kintamani est le premier produit en Indonésie à faire l'objet d'une demande d'enregistrement à l'Indication Géographique 3.
Malgré une fréquentation touristique importante dans le nord, le centre et l'est de l'île ; cette activité est concentrée sur le sud. L'aéroport international de Denpasar Ngurah Rai se trouve à proximité de Jimbaran, sur l'isthme joignant la partie la plus méridionale de l'île à sa partie principale. Le "tourisme de congrès", pour les fréquentes conférences internationales organisées sur l'île, constitue une autre source de revenus en progression, notamment suite à l'attentat de 2002 et officiellement pour aider à restaurer l'industrie touristique de Bali.
Tourisme
Bali est la seule véritable destination touristique internationale de l'Indonésie.
Bali fait partie de l'imaginaire occidental depuis les années 1930, lorsque des artistes européens et américains décident de s'y installer.
Toutefois, ce tourisme occidental reste confidentiel et élitiste jusqu'au début des années 1970. C'est l'époque où le régime de Soeharto entreprend de développer un tourisme de masse reposant sur Bali. Un bureau d'études français est consulté, dont les conclusions sont les suivantes :
- Il faut un lieu à grande capacité d'accueil.
- Ce lieu doit être proche d'un aéroport.
- Les touristes doivent être relativement isolés de la population locale.
Le concept de Nusa Dua est né.
Comme de nombreuses régions d'Indonésie, Bali se caractérise par la beauté de ses paysages, l'agrément de son climat, l'originalité de sa culture. L'île est la principale destination touristique de l'Indonésie. L'aéroport international de Denpasar est le 3e d'Indonésie par son trafic, et la première porte d'entrée du pays en nombre de visiteurs. Il faut environ 15 heures d’avion pour rallier Bali depuis l’Europe.
Les principales stations hôtelières sont dans le sud de l'île :
- Kuta, très fréquenté par les surfers.
- Nusa Dua, complexe d'hôtels 4 étoiles isolé de la population Balinaise
- Jimbaran, ou s'alignent sur la plage paradisiaque plus de 100 restaurants de fruits de mer avec barbecues de plein air
- Legian, juste au nord de Kuta, plus calme et plus huppé
- Sanur, tranquille et familial
Sur la côte nord, Lovina Beach est la principale station balnéaire. Le nord-ouest et le nord-est (Amed) comporte les meilleurs sites de plongée ou de snorkeling. Le trajet nord sud prend environ 3 heures en voiture ou moto.
Ubud est le principal centre touristique de l'intérieur de terres.
Si on va à Bali pour ses plages et son soleil, on y retourne pour sa vie culturelle intense et la beauté de ses paysages intérieurs, notamment ses temples et ses rizières en terrasses.
Les sportifs trouvent aussi leur compte avec la plongée sous-marine (club francophone à Sanur), le surf, le trekking, les descentes de rivières.
Les randonneurs pourront gravir les pentes du mont Agung, point culminant de l’île ou bien celles du mont Batur, seul volcan actif.
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