La mort est pour vous la grande inconnue, celle qui
clôturera votre chemin ici-bas et sera ainsi votre ultime
interlocutrice. Certes, son énigme vous dépasse, vous impressionne,
vous effraye parfois, mais vous ne ressentez pas le besoin de tout
comprendre. Vous laissez à la mort sa part de mystère, bien trop
occupé(e) pour le moment à profiter des bonheurs de la vie. Chaque chose
en son temps pensez-vous. Et d'une certaine façon, vous avez bien
raison. Le principal souci que vous avez avec la mort serait de ne pas
avoir vécu et aimé suffisamment de choses et d'êtres avant que cette
dernière ne vienne frapper à votre porte. Aussi, vous vous immergez
autant que faire se peut dans votre présent. Et lorsque vous êtes
confronté(e) à la mort d'un proche, vous vivez ce moment de deuil et de
douleur en tant qu'être vivant : lui ou elle n'est plus là, vous si. Vos
émotions s'expriment librement. Vous réalisez alors davantage que
votre route n'est pas finie, et cette épreuve crée en vous le besoin
presque viscéral de profiter encore plus de la vie. Ainsi, vous savez
bien qu'un jour viendra votre tour : mais ayant intégré cette évidence,
vous êtes à même de profiter du chemin sans vous demander comment sera
la ligne d'arrivée
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