mercredi 27 mai 2015

Jerusalem En Or

Paroles de Jerusalem En OrLe vent qui vient de la montagne 
Me parle d'autrefois 
Derrière chaque pierre se cachent 
Le vent qui vient de la montagne 
Me parle d'autrefois
Derrière chaque pierre se cachent 
Des peines ou bien des joies
Avir arim tsalul kayayin 
Vereah Oranim
Nissa Berouah aarbayim 
Im kol paamonim

Yerushalayim ma ville d'or
Ville de cuivre et de lumière
Ton nom est dans nos rêves et nos prières
Yerushalayim ma ville d'or
Ville de cuivre et de lumière
Ton nom est dans nos rêves et nos prières

J'entends battre le cœur des hommes
Qui dorment enfin sans peine 
Il fallait que cet air sonne
Après le temps de cœur 
Le plus grand fait des poèmes
Si je te chante encore
C'est que je t'aime Yerushalayim
Ville de lumière et d'or

Yerushalaim shel zahav
Veshel nehochete veshel or
Hallo lehol shiirayih ani kinor
Yerushalaim shel zahav
Veshel nehochete veshel or
Hallo lehol shiirayih ani kinor

Yerushalaim shel zahav
Veshel nehochete veshel or
Ton nom et dans nos rêves et nos prière








Jérusalem d'or (en hébreu : ירושלים של זהב - Yeroushalayim shel zahav) est le titre d'une chanson populaire israélienne écrite par Naomi Shemer en 1967 et chantée par Shuli Natan. Elle fut ensuite reprise par de nombreux artistes, notamment par Rika Zaraï et Ofra Haza qui la chanta pour la cérémonie du 50ème anniversaire de l'État d'Israël en 1998.
Le refrain « Jérusalem d'or, de cuivre et de lumière » en référence à la couleur dorée que prennent les bâtiments de la ville en Pierre de Jérusalem au lever et au coucher du soleil, cite un vers du poète juif espagnol du Moyen Age, Juda Halevi (dans les "Chants de Sion") : « De toutes tes chansons, je suis le violon. » La chanson célèbre également l'air pur des montagnes, la senteur de pins, le tintement des cloches dans la brise du soir et déclare avec flamme à Jérusalem : ton nom brûle sur nos lèvres telle l'ardeur d'un baiser. Comme souvent dans les chansons de Naomi Shemer, on trouve ici plusieurs références bibliques : dans le premier couplet, l'expression "la ville qui est assise solitaire" provient de lamentations 1,1 et dans le troisième couplet, le verset Psaume 137,5 "Si je t'oublie Jérusalem".
La chanson fut écrite à la veille de la guerre des Six Jours et de la conquête par Tsahal de Jérusalem-Est, qui était occupé par la Jordanie depuis la Guerre de 1948. Ce fut ainsi le chant qui motiva les soldats israéliens au cours du conflit1. Après la guerre, Naomi Shemer ajoute un couplet à son poème, pour célébrer l'unification de Jérusalem sous contrôle israélien.
Cette chanson apparaît comme un phénomène culturel exceptionnel en Israël, au croisement de la politique, de l'identité nationale et la culture populaire. Depuis sa création, elle a été élevée de fait au rang de symbole et hymne national officieux, très fréquemment jouée lors de cérémonies officielles2. Les paroles initiales de la chanson déploraient une Jérusalem aux « marchés déserts », dans laquelle « personne ne visite le Mont du Temple ; personne ne descend à la mer Morte par la route de Jéricho ». Cette référence à un territoire prétendument inoccupé jusqu'alors a été critiquée notamment dans les milieux intellectuels israéliens3.
Peu avant sa mort, Naomi Shemer révéla qu'elle n'avait pas composé la mélodie, mais qu'il s'agissait en réalité de la vieille berceuse basque Pello Joxepe qu'elle avait entendue lors d'un concert donné par le chanteur espagnol Paco Ibáñez en Israël en 1962.

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