samedi 16 février 2013
Suis-je influencé par un esprit d’orphelin ?
En hébreu, orphelin vient d’une racine qui a pour signification : être seul, être sans père. Cette définition ne s’applique pas spécialement à un enfant, mais à tout adulte qui vit en orphelin, c’est-à-dire qui est animé par esprit d’orphelin. Nous distinguons deux situations :
-1 Dans le naturel : Désigne tout enfant ou adulte qui n’a pas connu la présence d’un père et qui vit dans cette situation tout en étant membre d’une assemblée, ou même s’il est père de famille ou mère de famille.
- le père qui est toujours absent
-Le père qui est trop occupé
- le père qui ne tient pas ses promesses
- Le père qui ne m’aime pas.
- Le père qui ne veut pas de moi
- le père qui punit violemment
-le père passif : il n’encourage pas, ne défend pas devant une situation d’injustice.
- 2 Dans le spirituel :
La personne liée par un esprit du au manque de père ou l’absence du père, est un esprit orphelin, ou d’illégitimité, cette personne peut être très liée dans sa parole, par un esprit muet.
Ces personnes auront de la difficulté dans le discours ou dans la parole, et beaucoup de difficulté à parler à notre Père céleste, en particulier en public.
Jésus a dit à ses disciples, avant de retourner vers le Père : Jean 14 — 18 : je ne vous laisserai pas orphelin, je viendrai à vous. Par ces paroles, Jésus annonce la venue du Saint Esprit, pour que nous ne soyons pas seuls : c’est-à-dire isolés ou sans aide.
Et pourtant des chrétiens vivent avec un esprit et une mentalité d’orphelin. Ils se sentent isolés, ils ont des difficultés à s’implanter. De ce fait ils ont peu de racine. Cette situation, ou cette attitude les fragilise, et les rend prêt à recevoir l’offense et ses fruits : le rejet de Dieu et des hommes, la pitié de soi, l’amertume, la haine, le désir de propre justice, de vengeance etc. Ils recherchent constamment à satisfaire leurs émotions le « moi » nous savons que le « moi » est insatiable. Jamais personne n’a pu satisfaire, ni combler les désirs de la chair.
Le premier exemple d’une personne, dans la Bible, animée par un esprit et une mentalité d’orphelin c’est Caïn, le premier enfant d’Adam et d’Eve.
Tous nous savons que ses offrandes n’étaient pas agréables à Dieu. Et il a tué son frère Abel à cause de cela. La jalousie l’animait. Il vivait en isolé comme une personne qui se croyait abandonnée de tous, même de Dieu. Il était toujours prêt à accuser Dieu pour ses malheurs, suspectant les autres de vouloir le tuer. Il vivait comme un vagabond, errant sur la terre.
Genèse 4 –1 : Adam connut Ève, sa femme, elle conçut et enfanta Caïn, et elle dit : de par l’Eternel j’ai acquis un homme.
La Bible le semeur dit : avec l’aide de l’Eternel j’ai formé un homme.
La Bible en français courant dit : j’ai créé un homme grâce à l’Eternel. « J’ai acquis un homme » : acquérir signifie devenir possesseur par le travail, obtenir, gagner.
Par ces paroles Ève semble rejeter l’intervention du père (Adam) lors de la conception de cet enfant. Elle dit qu’elle a conçu avec Dieu. C’est son œuvre avec Dieu. « J’ai formé un homme » elle ne dit pas j’ai donné la vie à un bébé, ou un enfant, mais « j’ai formé un homme ». Eve a comme soustrait Caïn à la présence du père, à l’influence du père
Où est Adam dans cette situation ? Où est le père ?
Ces paroles nous révèlent en quel état d’esprit, avec le père, Caïn est né et a grandi.
« J’ai formé un homme » ces paroles nous disent que Caïn n’a pas eu de père pour modèle. De plus le père était rejeté. Ses paroles sortent de la bouche d’Ève comme des paroles de rébellion, en réaction aux paroles de Dieu, adressé à Ève après la chute : Genèse 3 — 16 « tes désirs se porteront vers mon mari, mais il dominera sur toi »
Dans ces conditions est-il étonnant que Caïn se soit comporté comme un orphelin. Lui, Caïn, a reporté cette rébellion et ce rejet du père, contre Dieu, l’image parfaite du Père. Donc obéir à Dieu lui était désagréable, voire insupportable.
Dieu lui rappelait trop son propre père, aussi a t’il cherché à le tromper constamment, à combler son « moi ». De même il ne pouvait supporter son frère Abel, qui lui, était agréable à Dieu, c’est-à-dire au Père. De ce fait il était toujours insatisfait, errant de lieu en lieu, méfiant, craignant que les autres cherchent à le tuer. Il vivait comme un handicapé, il cultivait un terrain favorable pour recevoir l’offense. La persécution est rentrée dans sa vie. Là nous pouvons dire ou parler de complexe de persécution.
Ce que Caïn craignait le plus c’était d’être rejeté par Dieu. Il cherchait à gagner l’approbation de Dieu en offrant les produits du sol, à sa manière, quand il le voulait. Comme le fils ainé de la parabole cherchait une reconnaissance de son père en travaillant dur dans les champs. Caïn en tuant son frère, a fait couler le sang, il a amené la malédiction sur sa vie et sur la terre qui lui donnait ses fruits. Il en a détruit la source lui-même, c’est-à-dire la source de ses revenus et la source qui produisait ses offrandes. La terre dont il a détruit la capacité de produire, représente l’état de la terre de son cœur.
Cette situation représente l’état de la terre du cœur de tout homme ou femme vivant avec un esprit et une mentalité d’orphelin. Cette personne ne connaîtra pas le repos promis aux élus. Elle va piétiner les verts pâturages vers lesquels le bon berger désire la conduire. De même elle va souiller les eaux paisibles. Par nos paroles nous avons la capacité de réduire à l’état de désert les verts pâturages, c’est-à-dire de détruire les bénédictions de Dieu.
Psaume 23 : 1et 2 : L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien.
Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles.
Souvenons-nous des Hébreux dans le désert, qui par leurs murmures, ont rendu amère la source d’eau vers laquelle l’Eternel les conduisait.
Genèse 4 — 10 à 12 : Et Dieu dit :
Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre vers moi.
Maintenant tu seras maudit de la terre qui a ouvert sa bouche pour recevoir le sang de ton frère. Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse. Tu seras vagabond sur la terre.
Caïn dit à l’Eternel mon châtiment est trop grand pour être supporté. Voici tu me chasse aujourd’hui de cette terre. Je serai caché loin de ta face. Je serai errant et vagabond sur la terre. Et quiconque ne trouvera me tuera.
L’éternel lui dit : Si quelqu’un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. Et l’Eternel mis sur Caïn un signe pour quiconque le trouvera ne le tue point.
Tout cela n’est pas intervenu par hasard dans la vie de Caïn. Dieu l’avait prévenu, comme un père normalement constitué le fait avec ses enfants :
Genèse 4 : 6 et 7 : Et l’Eternel dit à Caïn : Pourquoi es–tu irrité, et pourquoi ton visage est–il abattu ?
Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui.
« Le péché est tapi à ta porte. Mais toi domine sur lui » cela signifie domine sur l’esprit et la mentalité d’orphelin.
Nous relevons 7 faits concernant Caïn
1 Caïn adore Dieu selon sa propre volonté
2- Caïn est en colère contre Dieu
3- Caïn refuse d’offrir un sacrifice pour son péché
4- Caïn tue son frère
5- Caïn ment à Dieu
6- Caïn devient vagabond
7- Caïn demeure reste quand même l’objet de la bonté de Dieu
En recevant l’offense, Caïn a brisé sa propre capacité à produire du fruit. Il a brisé sa source de production. Il l’a polluée, et rendue aride.
Jésus compare le cœur au sol dans la parabole du semeur. Par le sang de son frère qui crie justice, versé sur la terre, elle est devenue maudite, à l’image de son âme et de son cœur. Son âme est devenue aride, son cœur également.
Le sol du cœur d’une personne offensée ou qui reçoit l’offense sans pardonner, devient aride, empoisonné par l’amertume. Elle devient inapte à produire les fruits de l’Esprit dans sa vie. Son caractère ne va pas s’assouplir, au contraire, elle va se durcir et ses relations vont devenir de plus en plus difficiles. EIle va finir par s’isoler jusqu’au jour où elle acceptera de reconnaître ses erreurs, son péché, et prendra le chemin de la repentance et du pardon. Mais pendant tout ce temps cette personne va souffrir et faire souffrir son entourage.
Le sol d’un chrétien orphelin est empoisonné par l’amertume. Il pourra toujours vivre des miracles, recevoir des paroles de connaissance, entendre des prédications puissantes, recevoir des guérisons dans sa vie, vivre des délivrances. Mais il s’agit là de don de l’Esprit, et non de fruit. Nous serons jugés en fonction des fruits que nous portons, et non de nos dons.
Un don est donné. Le fruit est cultivé. Le fruit sera de même nature que le terrain qui le produit. Un caractère doux va produire comme fruit, la douceur. C’est une des facettes du fruit de l’Esprit, selon Galates 5- 22. Un caractère colérique, va produire comme fruit, la colère. C’est un fruit des œuvres de la chair, selon Galates 5-18 et 19.
Jésus nous dit que nous reconnaissons l’arbre à ses fruits. Nous pouvons dire que nous reconnaissons la nature du terrain de nos cœurs à la nature du fruit produit : bon ou mauvais.
Un chrétien orphelin recherche sa propre satisfaction, la réussite de son ministère. Il est prêt à écarter, même à éliminer toute personne susceptible de lui faire de l’ombrage. Avec un tel comportement il lui est difficile de voir les domaines de sa vie qui ont besoin d’être transformés. Il s’isole de telle manière qu’il provoque les coups qu’il reçoit. Un orphelin ne supporte pas la concurrence. Son objectif sera de se donner totalement à son but, afin de se faire un nom, et de briller comme un sauveur et un homme ou une femme que l’on admire. Il veille à ce que l’on voit ce qu’il fait. Il cherche à être le plus près possible du pouvoir. Il ne se reconnaît jamais coupable, mais il se voit toujours victime. Il désire que les autres l’approuvent et il accuse les membres de son entourage d’être la cause de ses malheurs, de ses échecs.
Bien sûr c’est un chrétien charnel. La conduite par le Saint Esprit ne le préoccupe pas, ou seulement, quand il peut en tirer profit. Il ne connaît pas ou ne reconnaît pas son identité en Christ. Il ne connaît pas la grâce de Dieu ou peu. La vie religieuse le satisfait. Il accomplit des rites et des œuvres qu’il juge bonne. Il y trouve sa satisfaction.
Le chrétien vivant avec l’esprit et la mentalité d’orphelin ne connaît pas l’amour de Dieu dans sa vie. Il n’a pas l’amour agapè dans son cœur. Son amour le porte à rechercher ses propres satisfactions. Le véritable amour n’est pas envieux, c’est-à-dire qu’il ne recherche pas à se faire valoir. Il n’est pas jaloux ou ne développent pas de passion jalouse. Dans le véritable amour il n’y a pas de jalousie. Il ne connaît pas la jalousie.
Envieux signifie : bouillir d’envie, soit de haine, de colère. La jalousie c’est une façon de trahir l’amour et c’est une façon de pervertir l’amour. La jalousie rend possessif.
Elle peut se manifester dans l’amitié avec une personne. La jalousie porte à l’exclusivité. Voici un exemple : Pierrette a gagné l’amitié de Suzanne. Un jour Pierrette apprend que Suzanne s’est liée d’amitié avec Brigitte. Maintenant quand Suzanne passe du temps avec Brigitte, sans elle, dans son cœur bouille l’envie. La jalousie pousse à la possession de l’autre. Alors que l’amour est plein de bonté.
Examinons nos cœurs et reconnaissons que souvent il y a de la jalousie. Ayons cette grande honnêteté de reconnaître la jalousie qui nous motive. Le jaloux accuse les autres d’être jaloux de lui. Cette attitude lui cache sa propre jalousie qui peut-être matérielle, spirituelle, où se porter sur la réussite des autres.
La jalousie qui est enracinée avec la frustration devient cruelle et d’une méchanceté terrible. Elle peut se transformer en agressivité envers les autres jusqu’à souhaiter la mort de ceux qui sont en paix, heureux.
Parfois, il nous arrive d’entendre dire dans la bouche d’un papa ou d’une maman : si je dois disparaître dans un accident, je veux que toute ma famille disparaisse avec moi. C’est de la jalousie possessive, cruelle, méchante, agressive à cause de la frustration.
L’orphelin vit dans la frustration, dans chronos et il risque d’y rester toute sa vie comme le fils aîné de la parabole, qui ne connaît pas les kairos de Dieu :
Luc 15 : 25 : Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses.
Vit-il dans un des deux bouquets ? Certainement pas le deuxième, il présente toutes les caractéristiques du premier, mais il est trop indépendant pour vivre dans un groupe à moins que ce ne soit le sien, comme Caïn qui fonda sa propre ville.
Genèse 4 : 16 et 17 : Puis, Caïn s’éloigna de la face de l’Eternel, et habita dans la terre de Nod, à l’orient d’Eden. Nod signifie : exil, fuite
Caïn connut sa femme ; elle conçut, et enfanta Hénoc. Il bâtit ensuite une ville, et il donna à cette ville le nom de son fils Hénoc.
Comme Nimrod qui fonda Babylone : Nimrod représente le fils orphelin par excellence. Il épouse sa mère. De ce fait il ne sera jamais un fils ni un époux.
L’orphelin risque de ne jamais être père. Pourquoi ?
Pour être père, selon le cœur de Dieu, il est nécessaire d’être d’abord un fils, seuls les fils deviennent pères.
Nous ne parlons pas de père biologique, mais bien de père selon le cœur de Dieu à qui il confie ses enfants spirituels nouveau-nés.
Jésus s’est présenté à nous comme le modèle de fils qui accomplissait tout ce que le Père lui montrait, tout ce que le Père lui apprenait, tout ce que le Père lui disait
L’orphelin deviendra-t-il un époux pour son épouse dans le mariage ?
Non il est trop indépendant. D’où la nécessité de passer d’abord par le stade de fils pour être un époux selon le cœur de Dieu. Jésus nous est présenté comme le fils parfait, la bible nous le présente également comme l’Epoux parfait qui donne sa vie pour son Epouse afin de la rendre belle, sans tâche, semblables à lui-même.
Ephésiens 5 : 27 : pour faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable.
Comment deux êtres indépendants, animés par un esprit d’orphelin, une mentalité d’orphelin, deviendront-t-il une seule chair ?
La jalousie risque de naître entre eux. D’autre part l’orphelin ne vit pas dans la crainte de Dieu, le pardon lui est difficile. Par contre il craint toujours pour sa propre vie.
L’orphelin vit dans le mensonge, même avec Dieu il ne se reconnaît pas coupable.
Genèse 4 : 8 et 9 : Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel ; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua. L’Eternel dit à Caïn : Où est ton frère Abel ? Il répondit : Je ne sais pas ; suis je le gardien de mon frère ?
L’orphelin, comme le fils aîné de la parabole, vit sans l’identité de fils. Il ne recevra pas l’Esprit d’adoption, ne vivra pas dans l’esprit d’adoption que Jésus nous a acquis à la croix. Il ne recevra pas non plus la révélation de la parole de Dieu, que le Père réserve pour ses fils ou ses filles. Pour ceux qui demeurent de sa parole.
L’orphelin ne recherche pas la gloire du Père, il travaille son propre royaume ou plutôt son empire. La bible nous en présente un exemple avec Absalon qui a chassé son père, le roi David, de son trône pour se l’accaparer. Même il était prêt à tuer son père pour s’installer sur son trône.
L’orphelin vit comme un vagabond dans tous les sens du terme. Il est incapable d’aimer : il se sent rejeté, étranger, divisé dans ses pensées.
Le fils aîné de la parabole vit à côté du père, mais il est sans père c’est pourquoi il met son identité dans l’état de serviteur plutôt que de fils. Il voit dans le père un homme qui ne le remarque pas… Ne lui donne jamais de récompense pour festoyer avec ses amis. Par contre il dédaigne la fête que le père organise lors du retour de son frère, même il se met en colère. Il juge son père.
Luc 15 : 30 : Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c’est pour lui que tu as tué le veau gras !
Jésus nous montre que nous devons recevoir l’identité de fils pour rentrer dans le service du père, par grâce.
L’orphelin vit avec un esprit de comparaison, il cherche à imiter, tout comme Caïn à rechercher la bénédiction du Père, c’est-à-dire de Dieu en imitant son frère Abel, mais Dieu ne bénit pas les photocopies, seulement les originaux.
Développons encore un aspect de l’esprit et de la mentalité d’orphelin avec Caïn. Caïn avait le syndrome (association de plusieurs symptômes…) l’esprit de comparaison. L’esprit de comparaison amène la jalousie, ou la jalousie peut nous pousser à envier ce que les autres possèdent par l’esprit de comparaison.
Souvent le chrétien touché par l’esprit et la mentalité d’orphelin se laisse dominer par l’esprit de comparaison. C’est ce qui est arrivé avec Caïn envers son frère.
Dieu l’avait prévenu avant que l’irréparable se produise, c’est-à-dire : tuer son frère. L’esprit de comparaison est lié à la jalousie. Dieu avait dit à Caïn : « Le péché est tapi à ta porte, mais toi si tu agis bien domine sur lui. »
Dieu lui a montré sa jalousie pour qu’il puisse la dépasser, la traiter. Il ne l’a pas fait et l’esprit de comparaison l’a poussé à la violence, à la destruction. L’esprit de comparaison va nous amener à nous renfermer sur nous-mêmes avec la jalousie dans le cœur. L’esprit de victime prend place, il va nous pousser à détruire même nos plus proches qui pourront devenir nos ennemis.
Ayons en horreur l’esprit et la mentalité d’orphelin. Considérons-le comme un vêtement souillé. Non seulement l’esprit et la mentalité d’orphelin, mais également tout ce qui s’y rattache : la jalousie, la possessivité, l’esprit de comparaison, l’envie et toutes les formes de destruction qui s’ensuivent.
Le refuge dans la violence, dans l’esprit de victime, n’est pas l’attitude que Dieu attend de nous. Mais plutôt la repentance, détournons nous, rejetons, luttons, contre toutes ces choses, c’est le traitement de crise. Il existe aussi un traitement de fond qui consiste à vivre avec la grâce de Dieu premièrement, deuxièmement c’est de vivre dans l’amour de Dieu :
Romains 8 — 35 : qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ?
Selon qu’il est écrit : C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueur par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne nous séparera de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.
Voici un test qui nous permettra de savoir d’où nous en sommes. Posons nous cette question en vérité :
Nous réjouissons-nous réellement quand quelqu’un d’autre est béni plus que nous ? Spontanément nous allons répondre oui bien sûr. Mais dans le cœur est ce qu’il n’y a pas un petit pincement, où nous arrive-t-il de dire ou de penser : pourtant celui-là je ne le sens pas, ou celle-là je ne la sens pas, ou des paroles équivalentes.
Il existe un refuge dans lequel nous nous engageons facilement et rapidement pour trouver la cause de nos problèmes : accuser les autres, les rendre responsables de ne pas nous comprendre. Par contre nous oublions facilement que par notre caractère dur, intransigeant, nous sommes une pierre d’achoppement pour les autres. Souvent ce que nous reprochons aux autres, vient de notre caractère qui a besoin d’être travaillé, assoupli et même parfois brisé. Par ce mauvais caractère nous nous opposons à l’œuvre de Dieu dans nos vies. Notre mauvais caractère nous isole, les autres nous évitent et nous nous prenons pour des rejetés.
Pourtant dans ce cas il est inutile de chasser l’esprit de rejet ou se qui s’y apparente. Reconnaissons notre mauvais caractère avec humilité et demandons la grâce de Dieu pour qu’il le travaille. Ne soyons pas surpris s’il utilise notre époux ou notre épouse, ou nos enfants, c’est-à-dire ceux que l’on accuse d’être la source de nos problèmes. Dieu sait qui il rassemble et pourquoi.
Ajoutons que le chrétien qui évolue avec une mentalité et un esprit orphelin à une mauvaise attitude face au pardon.
La sauterelle a dévoré la paternité dans la vie de nombreuses personnes, mais nous avons la promesse qu’il y aura une puissante effusion du Saint-Esprit et avec elle une libération de la voix de Dieu.
La voix de Dieu vient de son Fils, il est la prophétie, c’est la «voix intérieure», il est aussi celui des rêves et des visions. Il nous parle de plusieurs façons.
La restauration va nous amener dans la voix du Père.
Nous sommes des fils et filles qui entendront la voix du Père – et non pas ceux qui sont tenus dans la douleur, dans une mentalité d’orphelin ou d’abandon.
Pour amener la restauration de la voix du père et de la présence du Père, nous devons entrer et recevoir l’adoption spirituelle.
Galates 4-4 : mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, pour racheter ceux qui étaient sous la loi, afin que nous puissions recevoir l’adoption filiale par l’Esprit d’adoption.
Romains 8- 14 à 16 : Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! L’Esprit lui–même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
Nous devons recevoir notre » certificat d’adoption » et demeurer avec notre esprit dans un lien spirituel avec notre Père. Comme un fils ou une fille spirituelle, nous devenons agréables à notre Père céleste ou adoptif
L’adoption
Sans la révélation de l’adoption, nous ne serons toujours pas capables d’entendre la voix du Père. Nous allons seulement entendre sa voix par intermittence ou en partie.
Mais c’est l’heure de la libération complète de sa voix, et la libération de l’esprit d’adoption.
Jean 1:12 : Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu
Elle donne entièrement la capacité d’entendre la voix de Dieu avec l’assurance de la filiation.
Jean 10:27 Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent.
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