samedi 6 juillet 2013

De l’espionnage en France ? Non, des interceptions de sécurité !

Donc le DGSE espionne les citoyens français, ce qui nous donne une sorte de French PRISM. Selon Matignon, c’est absolument faux, ce ne sont que des ‘interceptions de sécurité’. C’était donc ça. ! Qu’alliez-vous donc penser…
On sent que vous allez rire, jaune certes, mais vous allez vous en payer une bonne tranche. Récemment, le Monde a révélé que notre gouvernement n’était pas le dernier à surveiller (de très près) les Français.
La DGSE (la Direction Générale de la Sécurité Extérieure) scruterait l’intégralité des communications émises et reçues en France, passant des relevés téléphoniques aux SMS, sans occulter les mails, Facebook, Google, etc. Encore une fois, tout cela sous couvert de la lutte contre le terrorisme.
Seulement, le gouvernement, lui, s’insurge en faux. Toujours selon le Monde, Matignon réfute ces allégations car elles sont inexactes. (C’est maintenant qu’on va rire). En réalité, il n’y a nullement d’espionnage, mais uniquement des ‘interceptions de sécurité, traçables et en accord avec la loi de 1991′.
Nous ne doutions pas une seule seconde que tout ceci était parfaitement légal. Le PRISM l’est également grâce au Protect America Act de 2007 qui a permis aux instances de surveiller les données virtuelles s’il était raisonnable de croire à un quelconque caractère ‘étranger’. De plus, le ‘FISA Amendments Act’ (2008) immunise quant à lui les entreprises qui transmettent des informations au gouvernement. La boucle est bouclée.
Comment interpréter les actes du gouvernement français ? Laissons la parole à Jean-jacques Urvoas, député du Finistère qui y est allé de son ‘petit commentaire’,
‘Les citoyens français ne sont donc pas soumis à un espionnage massif et permanent en dehors de tout contrôle.
On pourrait donc dire que face à la « pêche au chalut » que semble réaliser la NSA, la DGSE pratique une « pêche au harpon » dans le cadre de ses attributions.
Cet aspect des missions de la DGSE ne constitue en aucun cas un secret’
Le problème n’est pas à proprement parler la quantité d’informations pêchées mais plutôt, le principe. Nous aussi, nous aimons les métaphores… Dans certaines zones et pour certaines espèces, la pêche est totalement interdite.
Si la comparaison n’est pas claire, la zone en question est la vie privée, et l’être humain, une espèce de poisson qui devrait être bien plus protégée…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.