lundi 31 décembre 2012

Generali

Assicurazioni Generali S.P.A. (BIT : G) est une très importante compagnie d'assurances italienne, fondée à Trieste en 1831.

Generali
Description de l'image  Generali logo.gif.
Dates clés 1831
Slogan Protetti sotto la nostra ala
Siège social Drapeau d'Italie Trieste (Italie)
Direction Gabriele Galateri di Genola, PDG
Activité Assurances
Société mère Generali Group
Filiales Rome
Site web http://www.generali.com
Chiffre d’affaires en augmentation 97,7 milliards de dollars (2010)
Résultat net en augmentation2.263 millions de dollars (2010)

Histoire

Les fondateurs du groupe sont des marchands ou des hommes d'affaires désirant assurer leur propre commerce. Le groupe essaime rapidement dans le monde : Venise, Bordeaux, Marseille, Hambourg, Athènes, Alexandrie...
Dates clés :
  • 1831 - Naissance de la société d'assurances Assicurazioni Generali Austro-Italiche
  • 1832 - La direction pour l'Italie est créée au cœur même de la cité des Doges.
  • 1832 - Une première agence française est ouverte à Bordeaux.
  • 1848 - Changement de nom en Assicurazioni Generali. Sur les polices d'assurance, le fameux lion de Saint Marc, emblème de Venise, fait son apparition. On remarque la correspondance entre le logo de l'entreprise et le drapeau de la république de Venise.
  • 1857 - Les actions de la société sont cotées à la Bourse de Trieste.
  • 1861 - Le Royaume d'Italie est proclamé, après l'unification de l'Italie par Garibaldi en 1860.
  • 1875 - Les dividendes sont payés en monnaie or jusqu'en 1914.
  • 1881 - 50e année d'activité de la compagnie d'assurances. Assicurazioni Generali crée Erste Allgemeine, sa première filiale à Vienne, en Autriche.
  • 1886 - La Direction centrale se transfère dans les bâtiments actuels de Trieste, alors port principal de l'Empire austro-hongrois.
  • 1893 - Le premier numéro de Il Bollettino paraît.
  • 1900 - La compagnie entame un très vaste programme d'investissements immobiliers.
  • 1901 - La compagnie Assurances Générales de Trieste voit le jour officiellement le 26 avril 1901. Sa vocation est de développer l'assurance-vie en Belgique.
  • 1905 - 75e anniversaire de la création de la compagnie et création de la compagnie IARD en France sous le nom de Concorde Assurances.
  • 1909 - Marco Besso est nommé président.
  • 1918 - Trieste, siège de la Direction centrale, est rattachée au Royaume d'Italie et Assicurazioni Generali devient une société italienne.
  • 1929 - Début de la crise économique.
  • 1931 - 100e année d'activité de la compagnie.
  • 1933 - La compagnie entame un très vaste programme d'investissements dans les secteurs immobilier et agricole.
  • 1937 - La gestion de la compagnie est centralisée dans une unité équipée de machines électriques.
  • 1945 - Le siège social est transféré à Rome. La guerre se termine. Trieste est administrée par un gouvernement militaire allié.
  • 1948 - Le groupe Assicurazioni Generali reprend son expansion à l'étranger.
  • 1963 - Assicurazioni Generali crée un service inédit dans le monde : Europ Assistance. Dix personnes sont mobilisées jour et nuit au téléphone pour assister leurs clients.
  • 1966 - Signature d'un accord de collaboration international avec Aetna, le plus grand groupe multibranche aux États-Unis.
  • 1971 - Assicurazioni Generali lance sa nouvelle dénomination : Generali.
  • 1976 - Création de Generali Belgium résultant de la fusion des Assurances Générales de Trieste et de Concorde-Minerves
  • 1981 - 150e année d'activité de la compagnie.
  • 1989 - Signature d'une coentreprise en Hongrie, Generali est la première compagnie d'assurances à retourner en Europe de l'Est. Le nouveau centre de direction de Mogliano Veneto est opérationnel.
  • 1990 - La siège social revient à Trieste.
  • 1994 - Naissance de Genertel, qui est la première compagnie d'assurances par téléphone.
    • 1996 - Rachat de la compagnie La France Assurances et fusion de celle-ci avec Concorde Assurances. La nouvelle entité devient « Generali France » pour une meilleure lisibilité du groupe en France.
  • 1997 - Generali rachète le groupe d'assurances allemand AMB et l'israélien Migdal, qui font de Generali l'un des principaux assureurs dans ces pays.
  • 1998 - Création de la Banca Generali et rachat de BSI - Banque de la Suisse Italienne.
  • 2000 - Generali finalise le rachat de INA, important institut d'assurances italien.
  • 2001 - Création à Canton de Generali China Life Ins. Co.
  • 2002 - Création d'une filiale en Croatie.
  • 2004 - Generali Properties, est désigné comme mandataire du programme immobilier du quartier historique de la Foire de Milan.
  • 2005 - Generali China Life entre dans le secteur des polices collectives en Chine avec une prime unique de 1,8 milliard d'euros.
  • 2010 - Cesare Geronzi remplace Antoine Bernheim à la tête du groupe Generali.
  • 2011 - Gabriele Galateri di Genola remplace Cesare Geronzi à la présidence de Generali.

Implantations


Présence mondiale du groupe Generali
Aujourd'hui premier assureur italien et troisième assureur européen, Generali est un des groupes européens les mieux implantés dans le monde, avec 118 compagnies d'assurances opérant dans 70 pays sur tous les continents et totalisant près de 70 millions de clients1. Le logo de Generali est représenté par un lion ailé, c'est le lion de Saint Marc en Italie.

Métiers

Le groupe possède une forte position en assurance-vie.

Données boursières

  • Actionnaires principaux :
(2005) : Flottant 73,8 %, Mediobanca 13,4 %, Banque d'Italie 4,7 %, Unicredito Italiano 3,6 %, Capitalia 3,2 %, De Agostini 2,7 %, Fondaria 1,3 %2.

Voir aussi

Notes et références

Liens externes


L’Évangile de Saint Marc: un lion ailé posait sa grosse patte sur le livre sacré grand ouvert où se lisait cette bénédiction: «Pax tibi, Marce, evangelista meus» - Paix à toi, Marc, mon Évangeliste!

On dit que les statues parlent. C'est le cas du lion vénitien...

"Durant la Sérénissime République de Venise, le Lion a été représenté un peu partout : sous forme lapidaire (sculptures, hauts-reliefs, bas-reliefs), ou bien sur des fresques, des peintures, des enluminures, pour orner des colonnes, sur des monnaies, des drapeaux, des pavillons de navire... Il est omniprésent, il nous observe avec majesté :
- d'expression sereine, aimable ou sévère,
- il est dressé sur ses pattes, ou sortant des eaux,
- tête tournée vers la gauche, ou vers la droite,
- parfois auréolé, parfois couronné, parfois brandissant une épée,
- Il pose une noble patte sur la Bible, le livre est parfois fermé, parfois ouvert (mais il peut être absent),
- parfois avec un jumeau il accompagne Venise représentée comme la Justice..."

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"Selon d 'autres [...] le Livre est tenu à gauche et il est fermé dans les représentations plus anciennes. C'est seulement dans la seconde moitié du 14ème siècle que le livre tend à s'ouvrir. On doit tenir pour infondée la théorie très répandue, selon laquelle le livre ouvert signifie la paix et le livre fermé la guerre. On dit aussi que la théorie du livre fermé est celle en usage dans les lieux frontaliers et en danger.
En réalité, le livre toujours fermé et parfois avec les fermoirs bien visibles était la norme jusqu'à la 2ème moitié du 14ème siècle, c'est-à-dire durant toute la période gothique.
A partir de la Renaissance, à l'inverse, le livre est plus souvent ouvert, portant la phrase consacrée "Pax Tibi Marce, Evangelista Meus" (ou d'autres inscriptions : Forteria leoni...).

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Source : le lion de Saint Marc





samedi 29 décembre 2012

Réification

La réification consiste à transformer ou à transposer une abstraction en un objet concret, à appréhender un concept comme une chose concrète. Le terme est aussi employé à propos des personnes vivantes.

Logique

Des raisonnements fallacieux fondés sur la réification peuvent être commis quand les manipulations qui sont seulement possibles sur des choses concrètes sont appliquées à un concept abstrait. On dit également qu'une erreur est commise quand on traite d'un concept abstrait comme s'il n'avait aucune relation avec les choses concrètes dont il est une abstraction. Des domaines comme la psychologie en font une grande utilisation. La réification est une forme de biais cognitif.

Pédagogie

On parle de réification du savoir en pédagogie, de façon essentiellement péjorative, pour décrire l'habitude des enseignants et élèves de considérer les objets d'un apprentissage comme existant par eux-mêmes, qui doivent être transmis, acquis, emmagasinés et restitués aussi fidèlement que possible lors des tests de connaissance ou contrôles. On peut opposer cette approche au constructivisme, qui s'intéresse à l'articulation entre le savoir et les individus qui l'acquièrent activement et le reconstruisent. L'Histoire aménagée pour un certain modèle de leçons qui exclut la diversité des niveaux d'approche, et met en avant directement les dates ou concepts à retenir relève de la réification.

Informatique

En informatique, la réification consiste à transformer un concept en un objet informatique. Ce terme est surtout utilisé en programmation orientée objet ou en programmation fonctionnelle. Par exemple, soit un objet p d'une classe Point et contenant les deux entiers 2 et 3 dans son état. Point est une réification du point de coordonnées (2;3) (et p est une instanciation de la classe Point).
Lorsque le langage orienté objet possède un mécanisme de réflexion, il réifie des éléments du langage comme les classes, les champs ou encore les méthodes, sous forme d'objets. On fait souvent référence à cette catégorie d'objets particuliers sous le nom de méta-objets, instances de méta-classes.

Sociologie

La marchandisation du corps, notamment celui de la femme, peut désigner diverses réalités : la prostitution, l’exploitation commerciale de son image (notamment par la publicité la montrant souvent dénudée, ou la pornographie), ou encore les mères porteuses (menant aux problèmes de la location d’utérus, de la réduction de la femme au statut de « pondeuse », chosifiant l’enfant et la mère en les mettant au service de tierces personnes, etc.).

Littérature

On utilise aussi le terme en littérature pour désigner notamment la déshumanisation d'un personnage qui est « transformé » en objet par l'auteur par exemple. (cf. Zola, La Bête humaine).

Gestion des connaissances

La réification est un concept utilisé dans la gestion des connaissances. La réification va permettre de transformer l'information en connaissance.

Esthétique

Transformation d'une oeuvre conceptuelle ou numérique en un objet monnayable ou échangeable.

Golem

Le golem (גולם) (parfois prononcé goilem en yiddish), signifiant « cocon », mais peut aussi vouloir dire « fou » ou « stupide », est un être humanoïde, artificiel, fait d’argile, animé momentanément de vie par l’inscription EMET sur son front (ou sa bouche, selon les versions).
Dans la culture hébraïque, la première apparition du terme golem se situe dans le Livre des Psaumes : « Je n’étais qu’un golem et tes yeux m’ont vu » (139, 16)1. C’est alors un être inachevé, une ébauche.
Dans la kabbale, c’est une matière brute sans forme ni contours. Dans le Talmud, le golem est l’état qui précède la création d’Adam.


Premières références de la création d'un Golem (créature artificielle)

L’idée d’une créature œuvre de l’homme apparaît dans un passage du Talmud où deux Amoraïm créent un veau destiné à leur repas chabbatique, alors que Rava donne vie à une créature d’allure humaine que Rabbi Zéra, indigné, s’empresse de réduire en poussière. Rava avait créé un homme qu’il a envoyé chez Rabbi Zéra. Ce dernier lui a parlé mais l’autre ne lui répondait pas (n’étant pas doué de parole). « C’est un collègue qui t’a créé, retourne à ta poussière ! », lui dit Rabbi Zéra.
Autre passage faisant référence à la création d'une créature artificielle : Rav ‘Hanina et Rav Ochaya consacraient toutes les veilles de Chabbat assis à étudier le Sefer Yetsira, et ils créaient ainsi un veau ayant la qualité d'un rejeton de troisième portée (considéré comme le meilleur), et ils le mangeaient. (Sanhédrin 65b)
(שנאמר כי [אם] עונותיכם היו מבדילים ביניכם לבין אלהיכם אמר רבא אי בעו צדיקי ברו עלמא שנאמר כי עונותיכם היו מבדילים וגו׳ רבא ״< ברא גברא שדריה לממיה דר׳ זירא הוה קא משתעי בהדיה ולא הוה קא מהדר ליה אמר ליה מן חבריא את הדר לעפריך ״רב חנינא ורב אושעיא הוו יתבי כל מעלי שבתא ועסקי בספר יצירה ומיברו להו עיגלא תילתא ואכלי ליה)
Traduction : (passage de la Guémara Sanhédrin 65b en bas de page ) Il est dit : (Car) Vos fautes sont une séparation entre vous et votre Dieu, Rava a dit : Si les hommes voulaient être des justes (sans aucune faute) ils pourraient créer un monde, comme il est dit car vos fautes sont une séparation, etc. Rava avait créé un homme qu’il a envoyé chez Rabbi Zéra. Ce dernier lui a parlé mais l’autre ne lui répondait pas (n’étant pas doué de parole). « C’est un collègue qui t’a créé, retourne à ta poussière ! », (lui dit Rabbi Zéra). Rav ‘Hanina et Rav Ochaya consacraient toutes les veilles de Chabbat assis à étudier le Sefer Yetsira, et ils créaient ainsi un veau arrivé à maturation d'un veau de troisième portée (considéré comme le meilleur), et ils le mangeaient.

De telles notions ont pour fondement l’idée selon laquelle les lettres hébraïques sont dotées d’une puissance créatrice. Comme dit la Guemara : Rav Yéhouda a dit au nom de Rav : Betsalel savait associer les lettres avec lesquelles le ciel et la terre ont été créés. (Berakhot 55a)

Le Sefer Yetsira (Livre de la formation) explique comment chaque objet créé est lié à son nom hébraïque et comment par l'association de lettres hébraïques on peut créer des nouvelles entités y compris celles douées de vie. Ce livre est dans la tradition juive attribué au Patriarche Abraham.

La légende de Rabbi Loew

Rabbi Loew et son golem (en hébreu : גלם).
Selon d’autres sources, le rabbin qui l’a conçu au XVIe siècle, était le Maharal de Prague nommé Yehudah-Leib (Leib, de l’allemand Loewe/Lion, est le surnom judéo-allemand de Yehudah/Juda, dont le symbole de la tribu est un lion ; cf. Genèse 49:9, « Gour Aryé » (= lionceau), qui est par ailleurs, le titre d’une de ses œuvres). Son but aurait été de défendre sa communauté.
Il lui aurait donné la vie en inscrivant EMET(H) (אמת, vérité en hébreu et un des noms de Dieu) sur son front et en introduisant dans sa bouche un parchemin sur lequel était inscrit le nom ineffable de Dieu, parfois dit Hashem (Le Nom) pour ne pas le prononcer.

La façade arrière de la synagogue où l’on voit les barreaux scellés dans le mur qui permettent d’accéder aux combles.
Pour le tuer, il aurait fallu effacer la 1re lettre (l’aleph) car MET(H)(מת) signifie mort. Le Golem étant devenu trop grand pour que le Rabbin pût effacer l’aleph, Rabbi Loew lui demanda de lacer ses chaussures, ce qu’il fit. Le plan fonctionna : la créature se baissa et mit son front à portée de son créateur, le Golem redevint ce qui avait servi à sa création : de la terre glaise.
Certains racontent que son créateur est mort, écrasé par la masse de sa créature.
La légende veut également que ce soit Dieu qui ait demandé au Maharal de créer un « second Adam ».
Une autre légende veut aussi que le Golem, son corps, soit entreposé - ou dormant - dans la genizah (entrepôt des vieux manuscrits hébreux, il est interdit de jeter des écrits qui contiennent le nom du très-haut) de la communauté juive de Prague, qui se trouve dans les combles de la synagogue Vieille-Nouvelle de Josefov, qui serait d’ailleurs toujours scellée et gardée.

La vision actuelle du Golem

La légende du Golem a inspiré de nombreux auteurs au fil des années, et la créature a été utilisée dans de nombreuses œuvres fantastiques avec plus ou moins de fidélité à la légende originale.
Si certaines œuvres font clairement référence à la créature juive, la plupart des œuvres médiévale-fantastiques utilisent le mot golem pour désigner n’importe quelle créature humanoïde créée à partir de matière inerte par un magicien. Le plus souvent, il n’est plus question de tradition juive, de mots placés dans la bouche ou la tête de la créature, et celle-ci n’est plus forcément faite d’argile. Le mot golem n’est d’ailleurs plus toujours utilisé pour décrire ces créatures. Il est souvent question d’« élémentaux » (créature faite d’un élément) ou tout simplement de noms inventés par l’auteur. Néanmoins, on reconnaît toujours la notion de serviteur créé par l’homme, qui renvoie à la légende originale.
Si l’on inclut les variations du golem, on peut retrouver celui-ci dans la majorité des médias. Séries télévisées, dessins animés, bande dessinées, romans, films, jeux vidéo… Son utilisation est si fréquente qu’en faire une liste exhaustive n’a pas grand sens. Celle ci-dessous ne contient donc que quelques exemples.

Théâtre et opéra

Cinéma et télévision

Article détaillé : le Golem.
Le Golem inspira aussi le cinéma allemand du début du vingtième siècle.
Le cinéaste Paul Wegener fit un premier film sur ce thème antérieur à 1914 et un second, plus abouti, en 1920, intitulé Der Golem, Wie er in die Welt kam (Le Golem, Comment au monde il est venu).
  • On peut ajouter à l’histoire cinématographique du Golem, la contribution de Martin Frič, cinéaste tchécoslovaque, qui sous le titre Císařův pekař a pekařův císař soit Le Boulanger de l’Empereur et l’Empereur des Boulangers réalise en 1951 deux films qui sont présentés en un seul en Europe dès 1952.
  • L’épisode « Kaddish » de la série X-Files (saison 4, épisode 15) met en scène un golem personnifiant la vengeance d’un Juif victime d’un meurtre antisémite.
  • Le Réveil des Golems, film onirique sur le Mal à travers l’histoire, a été réalisé par Armand Geiger en 2008.
Le golem symbolise la peur des hommes face à leurs créations, par exemple, le rejet occidental des robots humanoïdes.
  • Le Golem fait une apparition dans la série Les Simpson, épisode 4 - saison 18 dans le Simpson Horror Show.
  • Le Golem est un tueur à gage dans le 3ème épisode de la première saison de Sherlock (2010)
  • Dans le film de Michael Mann La forteresse noire, sorti en 1984 des nazis envoyés pour garder une vieille et mystérieuse forteresse roumaine. ils libèrent malencontreusement une créature maléfique qui s'apparente à un golem puisque cité comme tel lors d'un passage du film.

Littérature

  • Roman avec Golem, de Jean Villemin paru en 2010.
  • Le Golem, de Gustav Meyrink paru en 1915.
  • Le Kabbaliste de Prague, de Marek Halter, paru en 2010.
  • Frankenstein, de Mary Shelley, publié en 1818.
  • La première version du film de Paul Wegener aurait inspiré le livre de Gustav Meyrink, Der Golem, considéré comme l’un des maîtres du fantastique européen.
  • Isaac Bashevis Singer (1904-1991), écrivain yiddish, et prix Nobel de littérature en 1978, est également l’auteur d’une très belle version de l’histoire du Golem.
  • Pieds d’argile, roman des Annales du Disque-monde de Terry Pratchett, met en scène des golems qui créent eux-mêmes un golem pour en faire leur roi.
  • Golem est également une série de 5 livres écrits par Elvire, Lorris et Marie-Aude Murail.
  • Le Golem joue un rôle central dans toute la première partie du roman de Michael Chabon Les Extraordinaires Aventures de Kavalier & Clay.
  • Dans son roman Golems (2004), Alain Delbe imagine que des occultistes nazis (Otto Rahn, Wiligut) vont sur l’ordre de Himmler arracher aux Juifs de Prague le secret du Golem.
  • Le Golem est un personnage des albums de bandes-dessinée du scénariste/dessinateur Joann Sfar. Il apparaît entre autres dans l’album du Grand Vampire Le peuple est un golem paru aux éditions Delcourt en 2005.
  • Le second tome de la Trilogie de Bartiméus, l’Œil du golem tourne entre autres autour de la menace d’un Golem qui sème le chaos et la panique dans Londres. C’est une créature magique faite d’argile, animé par un parchemin placé dans sa bouche et contrôlé à distance via l’Œil ornant son front. À l’instar de la légende, le secret de fabrication des Golems provient de Prague.
  • Le Legs de l’alchimiste (bande dessinée) de Bachelier et Hubert (édition Glénat) fait une large place au personnage du Golem ainsi que des références à la légende de Rabbi Loew dans ses tomes 1 (Joachim Overbeck, 2002) et 5 (Anna et Zaccharia, 2007).
  • Le principe du Golem ainsi que la légende du Golem de Prague sont réutilisé dans la tétralogie de fantasy, L’Âge de la déraison, écrite par Greg Keyes : il aurait alors été créé par Isaac Newton grâce à l’alchimie.
  • Le mythe du Golem occupe une place importante dans La Procédure, de Harry Mulisch, où la légende est rapportée, et où le narrateur, biologiste, a réussi à créer à notre époque un être humain.
  • Le Maître des Golems apparaît également dans Le Concile de fer de China Miéville. Il y présente un homme aux pouvoirs puissants lutter pour la survie du train mythologique face aux armées de Nouvelle-Crobuzon, la tentaculaire et cruelle cité.
  • Dans la collection grand détectives (10/18), le thème central du livre Les Pièges du crépuscule de Franck Tallis est la reproduction d’un golem dans la Vienne de la fin du XXe siècle.
  • Dans les aventures de Bob Morane, L’Arbre de l’Eden, (texte Vernes, Dessin Coria, Édition Le Lombard). Une communauté juive est protégée par les Golems traquant les partisans de l’« Ordre noir ».
  • Dans Les Secrets de l'immortel Nicolas Flamel de Michael Scott. Les Golem y sont les sbires de John Dee l'immortel.
  • La bande dessinée La Brigade chimérique éditée chez L'Atalante depuis 2009, fait apparaitre le Golem dans ses pages.
  • Dans son dernier recueil de nouvelles Les Oliviers du Négus2, Laurent Gaudé fait du Golem un des personnages principaux de sa troisième nouvelle "Je finirai à terre". Au cours de la Première Guerre mondiale, la terre elle-même fabrique le Golem, fait de boue, pour se venger des blessures que les hommes lui infligent.
  • Dans le livre de Catherine Clément Dix mille Guitares, Seuil, 2010.
  • Le golem apparait aussi dans le roman Jeunesse Fablhaven.

Jeux vidéo

  • Les golems existent dans plusieurs jeux de rôle médiévaux-fantastiques. En particulier, dans Donjons et dragons, il existe plusieurs sortes de golems qui sont chacun nommés en fonction de la matière dont ils sont formés, comme les golems de fer, golems de pierre, etc.
  • Dans le jeu Bayonetta, le golem est, d'après le livre La Hiérarchie de Laguna, une créature occulte crée par les sorcières de l'Umbra et les sages de Lumen (lorsqu'ils cohabitèrent ensemble) pour se protéger d'une éventuelle invasion. Cette créature a la capacité de prendre plusieurs formes et notamment celle d'un dragon. Le joueur est amené à combattre contre lui à plusieurs reprises.
  • Dans la saga Elder scrolls, plus particulièrement Oblivion et ses extensions, les golems sont connus sous le nom de Atronach, il en existe plusieurs types : atronach de feu, de givre (glace), ou encore des tempêtes. Ce sont des créatures Daedriques, ils peuvent donc être invoqués par les plus puissants magiciens.
  • Le Golem de chair est un monstre dans le MMORPG T4C
Le Golem intervient dans le dernier chapitre de Painkiller, Battle out of Hell en aidant Daniel Carver à vaincre Alastor.
  • Dans le jeu vidéo Diablo, le golem est une arme ou plutôt un sort du magicien. C’est dans ce jeu une créature insensible qui s’effondre après un certain temps.
  • Les golems sont une des catégories de monstres invocables par les Nécromanciens dans le jeu vidéo Diablo II. Au fur et à mesure qu'il augmente de niveau, le nécromancien peut invoquer un Golem d'Argile, Sanglant, de Fer et enfin de Feu.
  • Dans les jeux vidéo Pokémon rubis, saphir et émeraude, trois pokémons légendaires, Regice, Registeel et Regirock, sont parfois désignés comme étant des golems de glace, d’acier et de roche. Dans les versions perle, diamant et platine, un autre pokémon légendaire est considéré comme un golem : il s’agit de Regigigas. Enfin deux pokémon, l'un apparaissant dans toutes les versions du jeu, a pour nom français Grolem il est l’évolution ultime de Racaillou ainsi que les pokémon Gringolem et Golemastoc deux pokémons de la Vème génération.
  • Dans le jeu Guild Wars, les G.O.L.E.M. sont des robots mêlant technologie et magie créés par la race des Asuras. C’est un acronyme pour « Génotype Organique Libéré par Enchantement Magique ». Les joueurs possédant les trois campagnes peuvent débloquer un Héros G.O.L.E.M du nom de M.O.X.
  • Dans le jeu Guild Wars Factions, l’« Animation du Golem de Chair » est un sort d’élite de nécromant permettant de créer un Golem de chair à partir d’un cadavre.
  • Dans l’extension Guild Wars: Eye of the North, G.O.L.E.M. est le nom de la troisième et dernière mission en mode coopératif du côté Asura.
  • Dans le RPG Final Fantasy Tactics A2: Grimoire of the Rift, il s’agit d’un monstre d’argile (Golem d’argile) ou de glace (Golem de gel) appartenant au type de monstre « Sans-tête ». Ils sont dotés d’une force musculaire intense et peuvent porter des coups dévastateurs.
  • Dans le jeu Haunting Ground (sur console PS2), deux énigmes font intervenir un golem : l’un portant l’inscription « emeth » et l’autre « meth ».
  • Dans le jeu Gothic II, le golem est une créature élémentaire se manifestant sous différentes formes, selon les lieux où il se trouve ; on peut ainsi faire face à des golems des pierre, de feu, ou encore de glace, ces deux derniers ayant la capacité d’utiliser la magie. Ils ont l’apparence de colosses humanoïdes de deux mètres de haut, et possèdent une grande force, capable de projeter le personnage du jeu sur plusieurs mètres et ainsi de le tuer avec une facilité désarmante, d’où l’intérêt d’utiliser l’élément contraire pour pouvoir les éliminer facilement.
  • Dans le jeu Time Splitters 2, le golem apparaît sous deux formes dans le niveaux Ruines Aztèques : Le Golem de Bois, inflammable, et le Golem de Pierre. Le personnage est repris dans l’opus suivant : Time Splitters: Future Perfect.
  • Dans le jeu Vampire : la Mascarade - Rédemption, de White Wolf (compagnie célèbre pour ses jeux de rôle), Christof et Wilhelm doivent combattre le golem Maqqabah dans les rues de Prague. Lorsque celui-ci est vaincu, il faut ramasser son « shem » (parchemin kabbalistique) et le ramener à son créateur Mendel, afin que la créature soit définitivement anéantie.
  • Dans le jeu vidéo archon, les forces du bien disposent de 2 golems, capables de jeter des boules de terre. En face, les forces du mal disposent de 2 trolls, de puissance et de mouvement équivalent.
  • Dans le jeu vidéo Tales of Symphonia, des golems apparaissent dans certains endroits en tant qu'ennemis.
  • Dans la série "Pokémon", la créature n°623 mieux connu sous le nom de Golemastoc de type sol et de type spectre semble largement s'inspirer du golem de la religion juive de part notamment le sceau sur sa poitrine fissurée maintenant en un seul morceau cette-dernière. Il est aussi décrit comme provenant d'une lointaine époque et ayant reçu pour ordre de ses créateurs de protéger humains et Pokémon.
  • Dans le jeu vidéo Sonic Adventure 2, un boss a pour nom Egg Golem qui est sans nul doute inspiré d'un golem juif.
  • Dans la série de jeux video Dragon Quest, le Golem est un monstre puissant, représenté comme un géant de pierre.
  • Dans le jeu vidéo Minecraft, il existe plusieurs sortes de golems (Golem de Neige,Golem de Fer). Les golems de fer protègent les villageois du jeux des attaques de Zombie et de monstres, le même rôle de protection que le golem d'origine juive.

Musique

Bibliographie

Autres

Dans le manga D.Gray-Man, la Congrégation de l'Ombre utilise des golems qui ressemblent à des chauves-souris comme moyen de communication.
Dans le manga Fushigi Yugi - La Légende de Genbu, l'étoile de Gembu Nanamé est un golem géant.
Dans le manga Soul Eater, lors d'une mission à Prague, les personnages principaux sont amenés à neutraliser un golem protecteur devenu fou.

Notes et références

  1. Autres traductions : « Je n’étais qu’une ébauche et tes yeux m’ont vu » (traduction œcuménique de la Bible), « Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient » (traduction L. Segond), ou encore « Tes yeux ont vu mon embryon » (traduction A. Chouraqui).
  2. Laurent Gaudé, Les Oliviers du Négus, 2011, éditions Actes Sud / Leméac

Neuromarketing

Le neuromarketing est l’application des neurosciences cognitives au marketing et à la communication. Le but de cette discipline émergente est de mieux comprendre les comportements des consommateurs grâce à l'identification des mécanismes cérébraux qui interviennent lors d'un achat ou face à une publicité.
Le neuromarketing désigne deux concepts étroitement liés :
  • l'étude, via les neurosciences, du fonctionnement du cerveau humain lorsque soumis à des stimuli qui peuvent être des marques, des produits, des odeurs, ou des publicités.
  • l'amélioration des outils de persuasion.

Fonctionnement

Le neuromarketing peut se diviser en trois axes :
  1. Application des connaissances sur le fonctionnement cérébral pour rendre plus efficace la communication quel que soit son format (papier, audiovisuelle, etc.) et son but (publicité, information, etc.). Ceci vise à améliorer les caractéristiques soit de l'outil soit de sa diffusion (neuroplanning).
  2. Utilisation d'outils de mesure de l'activité cérébrale (tel l'électro-encéphalographie (EEG), l'IRM fonctionnelle, l'IRM de diffusion, l'Imagerie spectroscopique proche infrarouge) ou de l'activité physiologique (conductance cutanée, électromyographie, oculométrie, mesures psychophysiques comme la dilatation pupillaire, etc.) dans une visée marketing. Ces outils permettraient, par exemple, de mesurer les niveaux d'attention et d'émotion générées par un spot de publicité en évitant certains limites des méthodes dites déclaratives basées sur l'interrogation du consommateur.
    • L'avantage de l'EEG tient à sa portabilité et à sa précision temporelle qui permet de suivre l'activation cérébrale tout au long de la publicité. Sa faible précision spatiale ainsi que son impossibilité d'enregistrer des régions profondes du cerveau la limite dans son utilisation.
    • L'IRMf permet d'observer l'ensemble des zones du cerveau susceptibles d'être activées avec en plus une très grande précision anatomique (de l'ordre du millimètre). Ses limites se situent au niveau de la précision temporelle et de l'impossibilité d'effectuer des mesures dans un environnement réel, par exemple sur les lieux d'achat.

Usages

Les différentes techniques d'imagerie médicale auxquels cette nouvelle discipline fait appel permettent d'enregistrer la réponse cérébrale d'un agent économique dans certaines situations, telles que le visionnement d'une publicité, le test de produits concurrents, l'acte d'achat en situation réelle, etc. L'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) et l'électro-encéphalographie (EEG) sont notamment mises à contribution pour cerner les mécanismes neurologiques liés à la préférence, l'attention, la mémorisation et les émotions qui peuvent induire la décision d'achat.
Droulers et Roullet, chercheurs en neurosciences cognitives, distinguent deux éclairages épistémologigues actuels du récent neuromarketing : cette discipline émergente peut être réduite à ses applications mercantiles et ne constituer aux yeux de la communauté scientifique qu'un réinvestissement de techniques médicales, ou bien elle peut être envisagée comme une participation à « l'élargissement et à l'accumulation des connaissances relatives aux relations esprit-cerveau, tout en conservant parallèlement une finalité pratique dans la vie des affaires1. » Cette distinction met en lumière le débat sur l'éthique associée au neuromarketing. Droulers et Roullet [2006] estiment que « le fait d'observer (au niveau macroscopique) n'a jamais influé ou modifié le sujet d'observation. Affirmer que la découverte de certaines activations cérébrales sous certains stimuli commerciaux est le premier pas vers une manipulation pure et simple, relève de l'affabulation ou de l'ignorance1. »

Éléments historiques, études et perspectives

Le terme « neuromarketing » est apparu aux débuts des années 2000. Cette approche est née des recherches du docteur Read Montague (en), chercheur à l'université de Baylor (Texas). D'autres chercheurs, tant en économie qu'en gestion et marketing, avaient déjà tenté d'intégrer des données neuroscientifiques à leurs paradigmes théoriques2. L'expérimentation neurologique est souvent complexe, coûteuse et de facto réservée en priorité aux études pathologiques : les techniques les plus légères (électro-encéphalographie) sont dès lors les plus couramment utilisées3. Les biais introduits par les méthodologies expérimentales imposées par les appareils de mesure actuels limitent la pertinence des résultats obtenus, qui se limitent pour le moment à la mise en évidence de mécanismes décisionnels généraux et à la mesure de préférences spontanées.
En 1998, Dehaene et al. mettent en évidence4 un effet facilitateur (temps de décision raccourci si deux stimuli successifs induisent la même décision au terme du second stimulus), aussi bien par IRMf qu'électro-encéphalographie. Dans un contexte de prise de décision économique, des stimuli bien choisis pourraient dès lors, peut-être, avoir une influence non négligeable. Ces perspectives sont à la base de l'intérêt des milieux marketing pour les études neuronales aux débuts des années 2000.
En 2004, McLure et al. conduisent une étude5 aux résultats largement relayés dans les médias sur les préférences implicites et explicites de consommation entre deux marques de sodas (Pepsi et Coca-Cola). Par deux tests, le premier consistant en une dégustation de deux échantillons différents sans connaissance des deux marques, le second consistant en une dégustation de deux échantillons avec connaissance d'une des deux marques seulement (ce second test étant répété deux fois, pour les deux marques), les chercheurs mettent en évidence l'influence de la marque sur l'appréciation explicite du produit par les consommateurs. Sans connaissance des marques, ou en connaissance de la marque Pepsi, ils ne montraient statistiquement pas de préférence notable pour l'un ou l'autre des deux échantillons. Lorsqu'ils savaient être en train de boire du Coca-Cola, une nette préférence pour ce soda était exprimée. Dans le premier cas, c'est essentiellement le putamen qui était actif (valeurs gustatives, plaisir). Dans le second cas, en plus du cortex préfrontal ventromédian[pas clair], l'hippocampe, le cortex préfrontal dorsolatéral, le tronc central étaient actifs, tandis que le putamen était nettement en retrait. Les deux types de réponse constituant des comportements objectifs au sens des réflexes neurologiques, cette étude mettait en évidence l'influence de la mémorisation et de la marque Coca-Cola.
Le neuromarketing est ainsi appelé à se développer. À ce jour plusieurs études mettent en évidence le rôle important de la mémorisation dans l’acte d’achat, mais le lien entre préférences spontanées et mémoire n’a pas encore été découvert. Un des développements du neuromarketing est de donner des indications sur la manière d'améliorer la mémorisation et ainsi les préférences, ce qui suppose de quantifier efficacement la mémorisation d'actes publicitaires ou commerciaux. Toutefois, « se souvenir » n'est pas « acheter » et pour les publicitaires, l'enjeu reste d'associer à une préférence conditionnée, une intention d'achat « effective ». Un autre développement du neuromarketing se base sur la comparaison entre les effets de deux marques, de deux produits ou de deux spots de publicité. On peut ainsi voir d’une part les ressentis propres à l’objet et d’autre part ce qui le distingue de la concurrence, comme le révèle l'ouvrage Buyology – Truth and Lies About Why We Buy (en) du consultant Martin Lindstrom (en) à partir de résultats de la plus grande étude de neuromarketing menée de 2004 à 2007 sur 2 081 personnes. Le neuromarketing qui permet d’obtenir des réponses fiables car fondées sur plusieurs travaux scientifiques a pour principal lobby l'association The Neuromarketing Science & Business Association6.

Critiques et éthique

Des organisations de protection du consommateur comme le « Center for Digital Democracy » (CDD) ont largement critiqué le neuromarketing en raison de son caractère invasif et des problèmes d'éthique qu'il pose. Jeff Chester, le directeur exécutif de l'organisation affirme que le neuromarketing « a un effet sur les individus, effet dont l'individu n'est pas informé ». L'objectif recherché est évidemment d'augmenter la consommation citoyenne, en ne considérant toutefois plus sa capacité de jugement mais sa réceptivité à un stimulus, lui retirant ainsi la rationalité de ses besoins. Utiliser la recherche neuronale dans le but d'influencer les choix des consommateurs est donc comparable à une forme de manipulation mentale plus poussée que les publicités conventionnelles. D'un point de vue judiciaire, on pourrait même aller jusqu'à affirmer que cela porte atteinte au droit à la liberté de pensée.

Notes et références

  1. a et b O. Droulers et B. Roullet, Neuromarketing : cadre théorique et perspectives [archive] [PDF], in Actes du 22e congrès AFM, Nantes, 2006
  2. Neuromarketing : Is it coming to a lab near you ? [archive], Frontline - PBS, 2004.
  3. La large diffusion des machines IRM aux États-Unis et leur utilisation partagée entre services médicaux et organismes de recherche constitue une exception importante, du fait qu'une grande partie des études de neuromarketing sont réalisées aux États-Unis.
  4. S. Dehaene et al., Imaging unconscious semantic priming, Nature, no 395, 1998.
  5. S. McLure et al., Neural correlates of behavioral preferences for culturally familliar drinks [archive] [PDF], Neuron, vol. 44, 2004.
  6. (en) The Neuromarketing Science & Business Association [archive]

Articles connexes

Liens externes