mardi 18 septembre 2012

Les présidents américains sont des psychopathes

Photographie non-datée du président Théodore Roosevelt. REUTERS/Library of Congress/Handout

Les présidents sont des psychopathes comme les autres. Une étude de l’université américaine Emory, publiée en septembre 2012, montre que l’absence de peur, caractéristique du psychopathe, est un facteur de succès pour les présidents des Etats-Unis. Cette «fearless dominance», critère du test américain PPI pour détecter l’individu psychopathe, leur permettrait, selon cette étude, d’avoir de meilleures performances dans leurs fonctions, en termes de gouvernance, de persuasion et de gestion des crises.
 «Certains traits psychopathiques peuvent être une arme à double-tranchant. L'absence de peur, par exemple, peut amener à la violence et à la criminalité, mais aussi à une gestion adroite des crises», explique l’auteur de l’étude, Scott Lilienfeld, professeur de psychologie à l’université d’Emory.
Qu’est-ce que ce trait psychopathique? « Un mélange de courage physique et social. Les personnes qui ont beaucoup d’audace ne craignent pas les problèmes physiques ou sociaux, qui feraient peur au reste d’entre nous », explique Scott Lilienfeld au Time.
Selon l’étude, Theodore Roosevelt est le président américain avec la personnalité la plus marquée par cette absence de peur. Il est suivi par John F. Kennedy, Franklin D. Roosevelt, Ronald Reagan et Bill Clinton, qui auraient donc été avantagés par ce trait psychopathique lors de leur(s) mandat(s).
Néanmoins, note le Time, tous les traits psychopathiques ne sont pas utiles à un président:
«Dans l’ensemble, l’étude a montré que les présidents tendent à être plus proches des psychopathes que le reste de la population pour leur niveau d'absence de peur mais, en revanche, ils ne montrent pas un excès psychopathiques de comportements antisociaux impulsifs.»
Des comportements antisociaux, qui pourraient eux nuire à l’exercice de leur fonction.
Cette étude vient renforcer l’idée qu’un psychopathe peut réussir socialement. Le psychiatre Nassir Ghaemi, avait déjà défendu cette thèse dans son livre Une folie de première classe: les liens entre esprit dirigeant et maladie mentale. Prenant l’exemple d’Adolph Hitler, il expliquait que son état mental aurait été un atout pour ses ambitions politiques.

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