10ème station : Jésus est dépouillé de sa tunique

Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements ; ils en firent quatre parts, une pour chacun. Restait la tunique : c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : Ne la déchirons pas, tirons au sort celui qui l’aura. Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagés mes habits, ils ont tiré au sort mon vêtement. (Jn 19, 23)

Observons la scène : Aucune pudeur, aucun respect même. Le peu qui lui restait ; même sa mère ne pourra pas récupérer sa tunique. Les soldats se payent de leur triste besogne en se partageant ses vêtements, en tirant au sort sa tunique.

Contemplons Jésus : « Jésus, qui était de condition divine, n’a pas usé de son droit d’être traité comme Dieu, nous enseigne S. Paul, mais il s’est dépouillé, prenant la forme du serviteur… il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, à la mort sur une croix. (Ph 2, 6-8). « Ma vie, nul ne la prend, mais c’est moi qui la donne », a précisé Jésus. C’est parce qu’il s’est déjà « dépouillé » de sa divinité qu’il peut maintenant être dépouillé de son humanité.

Prions : Père de miséricorde, devant Jésus, assistant au partage de ses vêtements, nous te prions pour toutes celles et ceux qui se sentent dépouillés de tout, même de leur dignité. Ouvre notre cœur, nos mains et nos yeux au respect de toute personne démunie dans laquelle se reconnaît Jésus, ton Fils, mis à nu sur la croix.
Vous pouvez visualiser le Chemin de croix dans les rues de Jérusalem sur notre site http://bit.ly/XLpfml