À partir de la sixième heure, l’obscurité se fit sur toute la terre,
jusqu’à la neuvième heure. Et vers la neuvième heure, Jésus clama en un
grand cri : ‘Eli, Eli, lema sabachtani ?’ c’est-à-dire : ‘Mon
Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?’ L’un d’eux courut prendre
une éponge qu’il imbiba de vinaigre et, l’ayant mise au bout d’un
roseau, il lui donnait à boire. Mais les autres lui dirent : ‘Laisse !
que nous voyions si Elie va venir le sauver !’ Or Jésus, poussant de
nouveau un grand cri, rendit l’esprit. (Mt 27,45 sv)
Observons la scène : La scène est effroyable. Ceux qui criaient encore tout à l’heure, qui commentaient, murmuraient ou se moquaient … se sont tus au bruit des coups de maillet enfonçant les clous qui traversaient ses mains, ses pieds… La scène impose maintenant le silence. Dans une ultime prière, Jésus prononce ces paroles du psaume : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». On croit qu’il délire… Vite on lui tend de quoi l’étourdir mais Jésus, à bout de forces pour continuer le psaume, pousse un ultime cri, et rend l’esprit.
Contemplons Jésus : dans le silence de la foule, écoutons ce psaume qu’il récitait sur la croix :
Tous ceux qui me voient me bafouent, ils ricanent et hochent la tête :
«Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre ! Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami !»
Oui, des chiens me cernent, une bande de vauriens m’entoure.
Ils me percent les mains et les pieds ; je peux compter tous mes os.
Ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin : ô ma force, viens vite à mon aide !
Tu m’as répondu ! Et je proclame ton nom devant mes frères,
je te loue en pleine assemblée. Vous qui le craignez, louez le Seigneur !
Tu seras ma louange dans la grande assemblée ; devant ceux qui te craignent,
je tiendrai mes promesses.
Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ; ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent : « À vous, toujours, la vie et la joie ! »
La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur, chaque famille de nations se prosternera devant lui :
« Oui, au Seigneur la royauté, le pouvoir sur les nations ! »
Et moi je vis pour lui : ma descendance le servira; on annoncera le Seigneur aux générations à venir.
On proclamera sa justice au peuple qui va naître : Voilà l’œuvre du Seigneur !
Et Marie est là, debout, près de la croix, avec Jean, le disciple qui la reçoit de Jésus comme notre mère.
Prions : Père de miséricorde, accueille aujourd’hui encore la prière de ceux qui meurent comme tu as accueilli celle de Jésus mourant sur la croix. Aujourd’hui nous te louons en pleine assemblée car tu as répondu à son appel. Par lui, avec lui et en lui, nous proclamons ton Nom devant nos frères. Que la terre entière se souvienne et revienne à Toi, toi qui nous sauves de la mort en Jésus ton Fils bien aimé.
Vous pouvez visualiser le Chemin de croix dans les rues de Jérusalem sur notre site http://bit.ly/XLpfml
Observons la scène : La scène est effroyable. Ceux qui criaient encore tout à l’heure, qui commentaient, murmuraient ou se moquaient … se sont tus au bruit des coups de maillet enfonçant les clous qui traversaient ses mains, ses pieds… La scène impose maintenant le silence. Dans une ultime prière, Jésus prononce ces paroles du psaume : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». On croit qu’il délire… Vite on lui tend de quoi l’étourdir mais Jésus, à bout de forces pour continuer le psaume, pousse un ultime cri, et rend l’esprit.
Contemplons Jésus : dans le silence de la foule, écoutons ce psaume qu’il récitait sur la croix :
Tous ceux qui me voient me bafouent, ils ricanent et hochent la tête :
«Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre ! Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami !»
Oui, des chiens me cernent, une bande de vauriens m’entoure.
Ils me percent les mains et les pieds ; je peux compter tous mes os.
Ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin : ô ma force, viens vite à mon aide !
Tu m’as répondu ! Et je proclame ton nom devant mes frères,
je te loue en pleine assemblée. Vous qui le craignez, louez le Seigneur !
Tu seras ma louange dans la grande assemblée ; devant ceux qui te craignent,
je tiendrai mes promesses.
Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ; ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent : « À vous, toujours, la vie et la joie ! »
La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur, chaque famille de nations se prosternera devant lui :
« Oui, au Seigneur la royauté, le pouvoir sur les nations ! »
Et moi je vis pour lui : ma descendance le servira; on annoncera le Seigneur aux générations à venir.
On proclamera sa justice au peuple qui va naître : Voilà l’œuvre du Seigneur !
Et Marie est là, debout, près de la croix, avec Jean, le disciple qui la reçoit de Jésus comme notre mère.
Prions : Père de miséricorde, accueille aujourd’hui encore la prière de ceux qui meurent comme tu as accueilli celle de Jésus mourant sur la croix. Aujourd’hui nous te louons en pleine assemblée car tu as répondu à son appel. Par lui, avec lui et en lui, nous proclamons ton Nom devant nos frères. Que la terre entière se souvienne et revienne à Toi, toi qui nous sauves de la mort en Jésus ton Fils bien aimé.
Vous pouvez visualiser le Chemin de croix dans les rues de Jérusalem sur notre site http://bit.ly/XLpfml
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