Mais c'est moins que les ex-présidents français.
Quatre
anciens Présidents américains et un actuel, de gauche à droite: George
H.W. Bush, Barack Obama, George W. Bush, Bill Clinton, Jimmy Carter à la
Maison Blanche en janvier 2009. REUTERS/Kevin Lamarque
Une durée de mandat courte, une moyenne d’âge
relativement jeune au moment de leur élection, et un coût pour le
contribuable américain assez pesant: près de 3,7 millions de dollars
(2,8 millions d’euros) par an. Aux Etats-Unis, où la durée du mandat
présidentiel est de quatre ans, on dénombre en effet quatre
ex-présidents. Deux ont effectué un seul mandat: Jimmy Carter, qui a
dirigé le pays de 1976 à 1980, George H. Bush, qui a succédé à Ronald
Reagan en 1988 et perdu face à Bill Clinton (1992-2000), mais dont le
nom a été porté à la Maison Blanche via son fils George W., président de
2000 à 2008.
Ce ne sont pas les pensions de retraite qui représentent la majeure partie des 3,7 millions de dollars dépensés en 2012. Selon le Former President's Act qui régit les obligations du pays envers ses anciens dirigeants depuis 1958, Carter, Bush père et fils et Clinton perçoivent chacun une retraite de 150.000 dollars par an, ainsi que 96.000 dollars pour payer un secrétaire. Soit un peu plus de 1 million par an de dépenses pour les quatre anciens locataires de la Maison Blanche.
Où sont les 2 millions manquants? Les veuves des défunts chefs de l’Etat reçoivent 20.000 dollars. Seule Nancy Reagan est dans ce cas. Les Présidents reçoivent aussi de l’argent pour assurer leur sécurité et les déplacements, à hauteur de 1,5 million pour un couple présidentiel. Principal bénéficiaire de ce petit extra en 2012, George W. Bush, qui a perçu environ 1,3 million, notamment, détaille AP, avec un bureau de 750m2 (400.000 dollars) et 85.000 dollars de frais de communication (allô, non mais allô quoi!). Suivent, dans l’ordre, Bill Clinton (un peu moins d’un million), George H.W. Bush près de 850.000 dollars et Jimmy Carter (environ 500.000 dollars).
Et en France? La situation est un peu moins claire. Si la situation post-mandat a été définie en 1955, soit à peu près au même moment chez nous qu’aux Etats-Unis, elle n’établit dans le marbre que la retraite du chef de l’Etat:
Au total, estimait le député René Dosière, spécialisé dans les comptes de l’Elysée, écrivait encore Challenges, «la charge financière –que personne ne connaît compte tenu de la dispersion des financements– peut être estimée à 1,5 million par an et par ancien président». En France, où le mandat présidentiel est désormais de cinq ans après avoir été de sept, il y a trois anciens chefs de l’Etat vivants: Giscard, Chirac, et Sarkozy. Soit une dépense de 4,5 millions d’euros par an. Un peu moins du double des dépenses aux Etats-Unis.
J.H.
Ce ne sont pas les pensions de retraite qui représentent la majeure partie des 3,7 millions de dollars dépensés en 2012. Selon le Former President's Act qui régit les obligations du pays envers ses anciens dirigeants depuis 1958, Carter, Bush père et fils et Clinton perçoivent chacun une retraite de 150.000 dollars par an, ainsi que 96.000 dollars pour payer un secrétaire. Soit un peu plus de 1 million par an de dépenses pour les quatre anciens locataires de la Maison Blanche.
Où sont les 2 millions manquants? Les veuves des défunts chefs de l’Etat reçoivent 20.000 dollars. Seule Nancy Reagan est dans ce cas. Les Présidents reçoivent aussi de l’argent pour assurer leur sécurité et les déplacements, à hauteur de 1,5 million pour un couple présidentiel. Principal bénéficiaire de ce petit extra en 2012, George W. Bush, qui a perçu environ 1,3 million, notamment, détaille AP, avec un bureau de 750m2 (400.000 dollars) et 85.000 dollars de frais de communication (allô, non mais allô quoi!). Suivent, dans l’ordre, Bill Clinton (un peu moins d’un million), George H.W. Bush près de 850.000 dollars et Jimmy Carter (environ 500.000 dollars).
Et en France?
A noter que ces dépenses ont baissé de 200.000 dollars entre 2011 et 2012.Et en France? La situation est un peu moins claire. Si la situation post-mandat a été définie en 1955, soit à peu près au même moment chez nous qu’aux Etats-Unis, elle n’établit dans le marbre que la retraite du chef de l’Etat:
«Il est attribué aux anciens présidents de la République française une dotation annuelle d'un montant égal à celui du traitement indiciaire brut d'un conseiller d'Etat en service ordinaire.Soit environ 72.000 euros par an. C’est un gros tiers de moins que les anciens Présidents américains. Mais ce n’est pas tout. En tant qu’ancien Président, et à ce titre, il peut cumuler une indemnité de près de 138.000 euros par an en siégeant au Conseil constitutionnel. Là, tout de suite, on change d’échelle. Surtout qu’il faut ajouter, nous rappelait Challenges en 2012, ce que l’Etat accorde à ses anciens présidents sous forme de «primes de “sujétion spéciale”, pour “compenser les contraintes subies dans l'exercice des fonctions (sic)” dont on ne connaît pas le montant». Et des avantages en nature dont la liste est à faire pâlir d’envie Jimmy, Bill, et les deux George.
La moitié de cette dotation sera réversible sur la tête de la veuve ou, en cas de décès, sur la tête des enfants jusqu'à leur majorité.»
Au total, estimait le député René Dosière, spécialisé dans les comptes de l’Elysée, écrivait encore Challenges, «la charge financière –que personne ne connaît compte tenu de la dispersion des financements– peut être estimée à 1,5 million par an et par ancien président». En France, où le mandat présidentiel est désormais de cinq ans après avoir été de sept, il y a trois anciens chefs de l’Etat vivants: Giscard, Chirac, et Sarkozy. Soit une dépense de 4,5 millions d’euros par an. Un peu moins du double des dépenses aux Etats-Unis.
J.H.
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