Le chiffre d'affaires global des opérateurs de téléphonie mobile représente 1.000 milliards de dollars, soit 1,4% du produit intérieur brut mondial.
La téléphonie
mobile devrait atteindre la barre des quatre milliards de clients en
2018, soit la moitié de la population mondiale, selon une étude de
l'association GSMA publiée lundi 25 février, au premier jour du plus
grand congrès mondial du secteur, à Barcelone, en Espagne.
Le secteur, qui pèse 1.000 milliards de dollars (environ 750 milliards d'euros), compte déjà 3,2 milliards d'abonnés, estime GSMA, qui regroupe 750 opérateurs de téléphonie mobile et organise le congrès de Barcelone.
Le chiffre d'affaires global des opérateurs de téléphonie mobile représente 1.000 milliards de dollars, soit 1,4% du produit intérieur brut mondial, souligne l'étude.
Le gros de la croissance du secteur provient de la région Asie Pacifique, où les opérateurs devraient voir leur chiffre d'affaires de 4% par an en moyenne jusqu'en 2017, soit une croissance totale de 23%, pour atteindre 430 milliards de dollars contre 350 milliards aujourd'hui.
Mais le continent qui enregistre le bond le plus important est l'Afrique, où le chiffre d'affaires des opérateurs devrait grimper de 25% entre 2012 et 2017, pour s'établir à 70 milliards de dollars.
Au niveau global, la progression du secteur devrait toutefois ralentir à 2,3% par an, contre 4% par an entre 2008 et 2012.
"Le marché des opérateurs mobiles en Europe devrait reculer encore de 2% par an d'ici à 2017, en raison de la concurrence et de la réglementation. Cette tendance, rapprochée à la croissance du trafic, montre que les clients utilisent plus les services de téléphonie mobile tout en dépensant moins", souligne le rapport.
Mais l'arrivée des réseaux mobiles de quatrième génération (4G) qui promettent les mêmes vitesses de téléchargement que l'internet fixe à haut débit, pourraient redonner du souffle aux revenus des opérateurs, estime l'étude, prenant pour exemple de l'échelle de prix pratiquée en Amérique du Nord, en Scandinavie, en Corée du Sud et au Japon.
"En Europe, il est encore trop tôt pour juger de la réaction des consommateurs aux nouveaux services, mais il est certain que les opérateurs positionnent la 4G comme un service haut de gamme", explique-t-elle.
"A la fin 2012, il y avait eu 6,8 milliards de connexions mobiles dans le monde, un chiffre qui devrait grimper à 9,7 milliards d'ici à la fin 2017", souligne-t-il.
L'association professionnelle appelle par ailleurs les régulateurs à avoir la main légère par rapport à un secteur qui devrait employer près de 10 millions de personnes en 2017.
"Pour permettre à l'industrie du mobile de maximiser ses investissements, il est essentiel d'établir un environnement réglementaire peu contraignant, donnant la priorité à la concurrence, et de développer de nouveaux modèles économiques qui permettent à tous les acteurs de cet écosystème de bénéficier de l'économie mobile", plaide ainsi Anne Bouverot, directrice général de GSMA.
Le secteur, qui pèse 1.000 milliards de dollars (environ 750 milliards d'euros), compte déjà 3,2 milliards d'abonnés, estime GSMA, qui regroupe 750 opérateurs de téléphonie mobile et organise le congrès de Barcelone.
1,4% du PIB mondial
Selon l'étude, il y en aura 700 millions de plus d'ici à 2017, et la barre des quatre milliards d'abonnés sera atteinte en 2018.Le chiffre d'affaires global des opérateurs de téléphonie mobile représente 1.000 milliards de dollars, soit 1,4% du produit intérieur brut mondial, souligne l'étude.
Le gros de la croissance du secteur provient de la région Asie Pacifique, où les opérateurs devraient voir leur chiffre d'affaires de 4% par an en moyenne jusqu'en 2017, soit une croissance totale de 23%, pour atteindre 430 milliards de dollars contre 350 milliards aujourd'hui.
Mais le continent qui enregistre le bond le plus important est l'Afrique, où le chiffre d'affaires des opérateurs devrait grimper de 25% entre 2012 et 2017, pour s'établir à 70 milliards de dollars.
Au niveau global, la progression du secteur devrait toutefois ralentir à 2,3% par an, contre 4% par an entre 2008 et 2012.
Le nouveau souffle de la 4G
"L'une des raisons de ce ralentissement est le déclin du chiffre d'affaires en Europe", note l'étude, qui attribue cette baisse à la forte régulation des prix du secteur et à l'impact de la crise économique. Le chiffre d'affaires des opérateurs a reculé sur le Vieux continent de 248 milliards de dollars en 2008 à 216 milliards de dollars en 2012."Le marché des opérateurs mobiles en Europe devrait reculer encore de 2% par an d'ici à 2017, en raison de la concurrence et de la réglementation. Cette tendance, rapprochée à la croissance du trafic, montre que les clients utilisent plus les services de téléphonie mobile tout en dépensant moins", souligne le rapport.
Mais l'arrivée des réseaux mobiles de quatrième génération (4G) qui promettent les mêmes vitesses de téléchargement que l'internet fixe à haut débit, pourraient redonner du souffle aux revenus des opérateurs, estime l'étude, prenant pour exemple de l'échelle de prix pratiquée en Amérique du Nord, en Scandinavie, en Corée du Sud et au Japon.
"En Europe, il est encore trop tôt pour juger de la réaction des consommateurs aux nouveaux services, mais il est certain que les opérateurs positionnent la 4G comme un service haut de gamme", explique-t-elle.
"La nécessité d'un environnement réglementaire peu contraignant"
Le rapport de GSMA met également en lumière l'explosion de l'utilisation des téléphones portables."A la fin 2012, il y avait eu 6,8 milliards de connexions mobiles dans le monde, un chiffre qui devrait grimper à 9,7 milliards d'ici à la fin 2017", souligne-t-il.
L'association professionnelle appelle par ailleurs les régulateurs à avoir la main légère par rapport à un secteur qui devrait employer près de 10 millions de personnes en 2017.
"Pour permettre à l'industrie du mobile de maximiser ses investissements, il est essentiel d'établir un environnement réglementaire peu contraignant, donnant la priorité à la concurrence, et de développer de nouveaux modèles économiques qui permettent à tous les acteurs de cet écosystème de bénéficier de l'économie mobile", plaide ainsi Anne Bouverot, directrice général de GSMA.
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