L'économie allemande, ce sont des PME familiales performantes qui mettent l'accent sur le dialogue avec les syndicats. Mais le modèle allemand a aussi un coût social.
Dans l'industrie allemande, 80% des entreprises sont des PME familiales. Le premier reportage nous emmène à la rencontre de Mathis Menzel, directeur général de Menzel Elektromotoren, une entreprise berlinoise de moteurs électriques. Il en a hérité de son père et de son grand-père. Outre l'attachement à l'usine, l'autre raison du succès, c'est la flexibilité et le dialogue avec les syndicats. "L'accord prévoit une durée de travail de 35 heures par semaines, mais jusqu'au mercredi, il est possible de décider de travailler 30, 35 ou 40 heures la semaine d'après", détaille Mathis Menzel.Le revers de la médaille
Mais ce "miracle" économique allemand a des ratés. L'envers du modèle, c'est plus de précarité, avec des travailleurs payés moins de 8 euros de l'heure. On estime ainsi que 20% des Allemands vivent en situation précaire. Une situation nouvelle face à laquelle le sytème D et la solidarité se sont développés.Dans le second reportage, les journalistes ont suivi le quotidien d'un couple avec trois enfants aux fins de mois difficiles. Le coût social du modèle allemand.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.