Lockheed Martin,
qui mène notamment le programme F-35, a indiqué avoir effectué "des
investissements significatifs concernant sa sécurité informatique" et
affirme logiquement rester "confiante dans l'intégrité" de ses systèmes.
Des informations sur le futur chasseur multirôle avaient déjà été
déclarées dérobées en 2007 par le Wall Street Journal, mais pas à cette échelle. Pékin, de son côté, se défend toujours vigoureusement d'avoir mis sur
pied toute opération d'espionnage. Quoi qu'il en soit, dans ce pays où
les programmes d'armement voient leurs délais réduits plutôt
qu'allongés, il ne faudra pas attendre longtemps pour voir si les
prochains avions de chasse (de sixième génération) sont des copies du
F-35... À moins que, comme l'avait probablement fait la France lorsque les plans du Concorde avaient été volés par la Russie,
Washington n'ait glissé certaines informations erronées dans les
fichiers pour tromper son vrai-faux ennemi. Les présidents américain et
chinois, Barack Obama et Xi Jinping, doivent se rencontrer dans une
semaine en Californie. Nul doute que ces révélations dans la presse,
dont la Maison-Blanche connaissait déjà le contenu depuis des mois,
voire des années, vont pimenter les choses.
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