Le Directeur du campus Paris de Sciences po, David Colon, exprima dans son mot de bienvenue son vif intérêt pour ce sujet de l'influence, qui est un des rouages-clés de la mondialisation que nous vivons.

L'objectif de cette conférence était de sensibiliser à la réflexion nécessaire sur ce thème encore peu exploré en tant que tel : dans quelle mesure les influences internationales contribuent-elles à la formation des décisions et des opinions, et cela particulièrement en France et en UE ?

Objectif réussi, si l’on en juge par la nombreuse assistance de professionnels et d’étudiants qui remplissait presque complètement le grand Amphi Chapsal et par les très nombreuses questions qui furent posées aux intervenants, qui avaient auparavant réussi à donner un éclairage rapide et percutant sur quelques aspects de la question : Eric Delbecque, Directeur de la sécurité économique à l’INHESJ, partenaire de SKEMA, sur le traitement du sujet par l’État, Alice Guilhon, Directrice générale de SKEMA, sur les enjeux en matière éducative au plan mondial, Jérôme Brunel, membre du Comité exécutif du Crédit agricole, sur les influences de et sur la finance, Jean-Marie Cambacérès, ancien député et président de France-Asie, sur les influences en politique et la vision chinoise, et enfin Claude Revel, directrice du GIISK, qui s’efforça de montrer la permanence des mécanismes et l’intérêt de savoir déceler les valeurs économiques et politiques transportées par toute influence.

Rappelons que l’influence est un aspect de l’intelligence économique, laquelle ne se comprend que dans une optique internationale. Du reste, l’animation était assurée par un (presque) diplômé SKEMA en intelligence économique, Jérôme Fabiano, membre du Bureau de la Conférence Olivaint et par une autre étudiante Olivaint, Bobelle Kashio-Lukanga. Olivier Pommeret, professeur dans le MS IEMC, était aux manettes de la photo et de la vidéo.

Pour le GIISK, cet évènement était le socle de lancement d’une dynamique, qui devrait permettre d’aborder par la suite des aspects plus pointus du sujet. Sachant que l’influence ne peut se jouer utilement qu’en alliance, le GIISK pourrait devenir ce qu’on appelle aujourd'hui un «Do tank» (qui est un think tank appliqué) et conduire des réflexions opérationnelles avec des entreprises et des pouvoirs publics, et pourquoi pas, avec des partenaires étrangers. Des comptes rendus, d'autres photos et un podcast seront bientôt mis à disposition sur le site.

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