Si les sites de rencontre ont le vente en poupe, c’est très certainement parce que les millions d’inscrits croient pouvoir trouver leur âme sœur. Malheureusement, ces services ne peuvent qu’y aider, et parfois, rien n’y fait. Un mathématicien a décidé d’utiliser ses connaissances pour accélérer les choses.
Chris McKinlay, un jeune homme de 35 ans, commençait à désespérer de trouver quelqu’un qui lui corresponde. Comme plus de 40 millions d’Américains, il est inscrit sur OKCupid (un équivalent de Meetic). Fondé par des mathématiciens, l’algorithme de calcul de compatibilité repose sur des centaines de questions à choix multiples. Les participants répondent et précisent le degré d’importance de la question et quelles réponses sont acceptables ou non. Le système est ainsi en mesure d’évaluer, pour deux personnes, leur compatibilité, en donnant un score sur 100. Malheureusement, ce système ne donnait pas de bons résultats pour notre homme.
Il a alors décidé d’attaquer le problème comme le mathématicien qu’il est et de collecter un maximum de données. Pour obtenir un profil qui correspondait parfaitement avec la personne qu’il est et les femmes qu’il recherche – et uniquement celles-ci -, il créa 12 faux comptes, gérés par un script écrit en Python. Ces « bots » avaient pour mission de fouiller le site à la recherche de femmes dans la bonne tranche d’âge puis de visiter leur page pour extraire leurs données physiques (taille, fumeuse ou non, signe astrologique, etc).
Malheureusement, les éléments importants – les réponses aux questions posées par le système – étaient plus difficiles à obtenir. Le site ne permet de voir les réponses des autres que si l’on a déjà répondu à la question. Chris McKinlay a donc configuré ses bots pour qu’ils répondent à toutes les questions (aléatoirement puisque seul comptait le fait d’avoir répondu), ce qui lui permettait de récupérer toutes les réponses.
Premier coup dur, le site OKCupid avait mis en place des mesures préventives contre ce genre d’actions automatisés. Ses bots se firent donc bannir les uns après les autres. Qu’à cela ne tienne, le jeune homme apprit à son armée à agir plus humainement – en étudiant, grâce à un spyware, le comportement sur le site d’un ami à lui -. En trois semaines, plus de 6 millions de questions/réponses de plus de 20 000 femmes avaient ainsi pu être collectées.
Avoir des données, c’est bien, les organiser, c’est mieux. En utilisant l’algorithme K-Modes de Bell Labs largement remanié par ses soins, il put classer les différentes femmes selon des catégories prédéfinies. Ne restait plus maintenant qu’à trouver la catégorie qui lui convenait le mieux. Deux semblaient faire l’affaire.
Chris McKinlay créa donc dans la foulée deux profils, en prenant grand soin de répondre précisément selon les attentes de ces deux groupes de femmes. Et là, le Saint Graal ! Une recherche sur le site lui donnait des milliers de profils avec une compatibilité supérieure à 90.
Les utilisateurs de OKCupid reçoivent une alerte dès qu’un membre visite leur page. Notre homme écrivit donc un programme pour faire le travail à sa place et commença très rapidement à recevoir des réponses. Le travail mathématique était terminé !
Après de nombreux rendez-vous infructueux parmi les deux catégories, Chris McKinlay finit par remarquer certaines variables récurrentes, lui permettant d’aller droit au but. Il se décida à supprimer son profil de la première catégorie. Après 55 rencontres, seulement 3 ont amené un deuxième rendez-vous, et un seul un troisième.
Le rendez-vous numéro 88 fut le bon. Christine Tien Wang, 28 ans, compatibilité : 91%. Deux semaines plus tard, les deux supprimaient leur compte sur OKCupid. Ils sont aujourd’hui fiancés.
Chris McKinlay tient à préciser que, finalement, seule l’approche fut mathématique, lui permettant de resserrer le profil au maximum. Preuve en est, le nombre de rendez-vous avant de trouver « la bonne ». « Ce n’est pas comme si nous correspondons parfaitement donc nous avons une super relation […] C’était juste un mécanisme pour nous mettre dans la même pièce. J’ai réussi à utiliser OKCupid pour trouver quelqu’un. »
Chris McKinlay, un jeune homme de 35 ans, commençait à désespérer de trouver quelqu’un qui lui corresponde. Comme plus de 40 millions d’Américains, il est inscrit sur OKCupid (un équivalent de Meetic). Fondé par des mathématiciens, l’algorithme de calcul de compatibilité repose sur des centaines de questions à choix multiples. Les participants répondent et précisent le degré d’importance de la question et quelles réponses sont acceptables ou non. Le système est ainsi en mesure d’évaluer, pour deux personnes, leur compatibilité, en donnant un score sur 100. Malheureusement, ce système ne donnait pas de bons résultats pour notre homme.
Il a alors décidé d’attaquer le problème comme le mathématicien qu’il est et de collecter un maximum de données. Pour obtenir un profil qui correspondait parfaitement avec la personne qu’il est et les femmes qu’il recherche – et uniquement celles-ci -, il créa 12 faux comptes, gérés par un script écrit en Python. Ces « bots » avaient pour mission de fouiller le site à la recherche de femmes dans la bonne tranche d’âge puis de visiter leur page pour extraire leurs données physiques (taille, fumeuse ou non, signe astrologique, etc).
Malheureusement, les éléments importants – les réponses aux questions posées par le système – étaient plus difficiles à obtenir. Le site ne permet de voir les réponses des autres que si l’on a déjà répondu à la question. Chris McKinlay a donc configuré ses bots pour qu’ils répondent à toutes les questions (aléatoirement puisque seul comptait le fait d’avoir répondu), ce qui lui permettait de récupérer toutes les réponses.
Premier coup dur, le site OKCupid avait mis en place des mesures préventives contre ce genre d’actions automatisés. Ses bots se firent donc bannir les uns après les autres. Qu’à cela ne tienne, le jeune homme apprit à son armée à agir plus humainement – en étudiant, grâce à un spyware, le comportement sur le site d’un ami à lui -. En trois semaines, plus de 6 millions de questions/réponses de plus de 20 000 femmes avaient ainsi pu être collectées.
Avoir des données, c’est bien, les organiser, c’est mieux. En utilisant l’algorithme K-Modes de Bell Labs largement remanié par ses soins, il put classer les différentes femmes selon des catégories prédéfinies. Ne restait plus maintenant qu’à trouver la catégorie qui lui convenait le mieux. Deux semblaient faire l’affaire.
Chris McKinlay créa donc dans la foulée deux profils, en prenant grand soin de répondre précisément selon les attentes de ces deux groupes de femmes. Et là, le Saint Graal ! Une recherche sur le site lui donnait des milliers de profils avec une compatibilité supérieure à 90.
Les utilisateurs de OKCupid reçoivent une alerte dès qu’un membre visite leur page. Notre homme écrivit donc un programme pour faire le travail à sa place et commença très rapidement à recevoir des réponses. Le travail mathématique était terminé !
Après de nombreux rendez-vous infructueux parmi les deux catégories, Chris McKinlay finit par remarquer certaines variables récurrentes, lui permettant d’aller droit au but. Il se décida à supprimer son profil de la première catégorie. Après 55 rencontres, seulement 3 ont amené un deuxième rendez-vous, et un seul un troisième.
Le rendez-vous numéro 88 fut le bon. Christine Tien Wang, 28 ans, compatibilité : 91%. Deux semaines plus tard, les deux supprimaient leur compte sur OKCupid. Ils sont aujourd’hui fiancés.
Chris McKinlay tient à préciser que, finalement, seule l’approche fut mathématique, lui permettant de resserrer le profil au maximum. Preuve en est, le nombre de rendez-vous avant de trouver « la bonne ». « Ce n’est pas comme si nous correspondons parfaitement donc nous avons une super relation […] C’était juste un mécanisme pour nous mettre dans la même pièce. J’ai réussi à utiliser OKCupid pour trouver quelqu’un. »
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