Exercice n°1 : la sensation d'être
travail collectif guidé
Exercice n°2 : présentation individuelle
collectif 1:2:1
Prenez le temps maintenant de vous adresser à chacune des personnes du groupe, moi compris, pour vous présenter personnellement.
2. Self Estime : la théorie
2.1 Citations
* "évaluation globale de la valeur de soi en tant que personne, l'évaluation que se fait l'individu de sa propre valeur, c'est à dire du degré de satisfaction de lui-même" (Harter, 1998)
* "Les perceptions de compétence participent à la construction de l'estime de soi" (Harter, 1982, 1990)
* "L'estime de soi est la perception consciente de ses propres qualités" (Ninot, Delignières et Fortes, 2000)
* "Je ne remarque en nous qu'une seule chosequi nous puisse donner juste raison de nous estimer,à savoir l'usage de notre libre arbitre.", (Descartes, Les passions de l'âme, art. 152)
2.2 Historique
Dans les années 80, une étude en Californie montre que les hooligans ont une très mauvaise estime d'eux-mêmes, et également qu'ils font ce qu'ils attendent qu'on leur fasse. Leur comportement n'est pas en dehors des normes : ils n'ont pas le sens du respect, de l'acceptation, de l'affirmation de soi.
Introduit en France par Josianne de Saint Paul, 1995
2.3 Définitions "Estime de soi"
De l'anglais self esteem, concept inventé par William James dans les années 1890.
Dans la fable de William James, trois hommes travaillent à casser des pierres pour une cathédrale. Le premier trouve son travail pénible, c'est idiot de casser des pierres. Le deuxième est décontracté, le travail en plein air lui convient. Le troisième irradie de bonheur, il a un but : bâtir une cathédrale.
Le SOI :
* La force unifiante de la personnalité, Prescott Lecky
* Le soi et le moi : les racines et les ailes. L'être individué et l'être socialisé.
* Un processus de pensée, de mémoire et de perceptions. Diane Frey et Jesse Carlock.
* Le soi organise les traits de la personnalité, détermine leur cohérence les uns par rapport aux autres, et apporte ainsi la structure de la personnalité. Raymond Cattel.
La conception et l'image de soi, le soi social
La perception globale qu'une personne a d'elle-même : ses facultés intellectuelles, son potentiel émotionnel, ses capacités et ses comportements, sa position sociale, l'idée qu'elle se fait de son physique.
Le soi social est l'idée que se fait un individu de sa place dans la société et de son rapport aux autres.
L'estime de Soi
Un sens inné de sa valeur intrinsèque en tant qu'être humain : donné et de droit à la naissance, Virginia Satir, Leslie Bandler.
Question : Vous trouvez un nourrisson devant chez vous, quelle valeur a-t-il à vos yeux ?
L'estime de soi est basée sur l'expérience que nous avons la capacité de faire face, quoi qu'il nous arrive dans la vie, nous sommes dignes de vivre et d'être heureux (N.Branden).
L’estime de soi au quotidien
Mais doit-on parler d’une ou de plusieurs estimes de soi? Le concept d’estime de soi présente les mêmes difficultés que celui d’intelligence: la multiplicité de ses sources et de ses manifestations le rend particulièrement difficile à cerner clairement. Tout comme il semble exister plusieurs formes d’intelligence, il est bien possible que l’estime de soi, plutôt qu’une dimension unique, soit la résultante de plusieurs composantes. Chez l’enfant, elle recouvre souvent au moins cinq dimensions:l’aspect physique («est-ce que je plais aux autres?»);la réussite scolaire («suis-je bon élève?»);les compétences athlétiques («est-ce que je suis fort-e, rapide, etc?»);la conformité comportementale («les adultes m’apprécient-ils?»);la popularité («est-ce qu’on m’aime bien?»).Ces dimensions ne se distribuent pas forcément de manière homogène.Christophe André in Sciences Humaines N° 131, octobre 2002.
3. Lecture à propos de l'Ego
Les psychologies bouddhiste et occidentale définissent l'ego (le moi) sain de la même manière : un processus de synthèse et d'adaptation entre la vie intérieure et les relations au monde extérieur qui produit un sentiment, une sensation intérieure de continuité, de garder le sentiment de rester soi dans TOUTES les circonstances de la vie (c'est à dire en étant seul dans le moment présent en zazen mais aussi en étant capable d'établir des relations et une vie sociales, en étant également capable de rentrer dans l'intimité et la continuité d'une relation d'amour pour l'autre sexe, en ayant des enfants).
http://www.zen-occidental.net/articles1/schmitt1.html
4. Les fondements de l'Estime de Soi
(1) Vivre éveillé
(2) Assumer sa responsabilité
(3) Pratiquer l'acceptation de soi
(4) Pratiquer l'affirmation de soi
(5) Vivre en poursuivant ses buts
(6) Vivre en accord avec ses valeurs, pratiquer la congruence et l'intégrité
5. Vivre éveillé : premier fondement de l'estime personnelle
5.1 Collectif - tour de table : quoi ? quelle conséquence ?
Vivre éveillé, c'est être conscient de ce que nous vivons "ici et maintenant".
Exercice n°3 : vivre éveillé
A deux, face à face, établir le contact par les yeux et garder ce contact visuel jusqu'à la fin de l'exercice.
Tour à tour, chacun dit : "en ce moment, je suis conscient de ..."
A l'intérieur de moi, chez mon partenaire, dans l'environnement, de façon auditive, sensorielle, en perception externe, en activité mentale, ou émotionnelle interne.
5.2 La sémantique générale
La sémantique générale, système de pensée présenté par son auteur comme « non-aristotélicien », a été fondée par Alfred Korzybski après qu'il a pris conscience, au cours de la première guerre mondiale, que les mécanismes de pensée qui avaient provoqué cette guerre reposaient sur les postulats de la logique d'Aristote (principe d'identité, de contradiction et du tiers-exclu) , qui maintenaient l'Occident dans une logique du conflit. Il formula alors une nouvelle logique, non-aristotélicienne, basée sur de nouveaux postulats, correspondant à l'évolution scientifique du XX° siècle (physique quantique, théorie de la relativité de Einstein).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sémantique_générale
La pause thalamocorticale : se donner un temps, même imperceptible, avant de réagir à une situation pour laisser une chance à l’ensemble des centres nerveux, y compris néo-corticaux, de participer à la réponse ;
Exercice n°4 : la pause THC.
Par trois, un accompagnateur, un conscientiseur, un observateur (10 mn / personne).
Trouver dans le passé une réaction où la réaction instantanée a été néfaste.
Imaginer ce qu'aurait pu être la pause THC.
Revivre de façon imaginaire la scène en insérant une pause THC.
Observer la conclusion de la scène.
6. Assumer sa responsabilité : deuxième fondement de l'estime personnelle
L'être humain est libre ...
Les animaux les plus simples sont totalement programmés (la paramécie), en revanche, plus on monte dans la hiérarchie de Darwin, plus le cerveau est développé et plus les choix sont complexes, jusqu'au libre arbitre des humains.
Notre capacité à décider de nos actes est notre gloire et aussi notre fardeau, J. de StPaul.
Il est peut être rassurant de prétendre que nous n'avons aucun pouvoir et laisser ainsi les circonstances ou les autres nous imposer leur décision, mais une partie de nous sait qu'il n'en est rien, que nous disposons toujours d'une marge de liberté et de responsabilité associée.
Monde -> Perception(1) -> Interprétation(2) -> Action(3) -> Résultat
1=Processus psychologique de sélection
2=Carte mentale
3=Comportement
Exercice n°5 : se réapproprier sa responsabilité
Par trois, un sujet, un guide, un observateur
Le sujet pense à une circonstance où
- il a laissé quelqu'un d'autre décider à sa place par crainte de prendre ses responsabilités
- il a refusé d'accepter la responsabilité pour l'une de ses actions ou pour son résultat
Le guide aide le sujet à réfléchir sur d'autre manières de gérer la situation et construit un scénario qui permet de reprendre la liberté et le pouvoir sur sa vie, et l'estime de soi qui en découlerait.
Accompagné par son guide, le sujet revit la scéne avec le nouveau scénario et fait l'expérience de reprendre sa liberté et son pouvoir sur sa vie.
Exercice n°6 : les figures du passé
Par trois, un sujet, un guide, un observateur.
Listez quelques personnes importantes de l'enfance, pour chacune de ces personnes cherchez :
* une chose que cette personne vous a donné et qui est bénéfique pour votre estime personnelle. En quoi cela est il bénéfique ? Comment cela vous sert-il aujourd'hui ?
* une chose que cette même personne a fait, dit ou montré en exemple et qui n'était pas bon pour votre estime de soi
Comment avez vous réagi : acceptation, adoption, rébellion, autre ... ?
Imaginez la personne en face de vous et dites lui une phrase du type :
Quelles que soient tes raisons pour ".................", une chsoe est sûre, ce que tu dis et ce que tu fais t'appartient, et je t'en laisse la responsabilité.
Ma responsabilité à moi, c'est d'en prendre conscience et de savoir que, quoi que tu puisses dire ou faire, je suis toujours important, capable d'apprendre, digne d'être heureux et décidé à l'être.
7. Pratiquer l'acceptation de Soi : troisième fondement de l'estime personnelleL'acceptation de soie st si importante qu'elle est parfois confondue avec l'estime de soi. Ce n'est pas surprenant car l'estime de soi est basée sur une acceptation inconditionnelle de notre valeur et de notre importance en tant qu'être humain.
Il s'agit pourtant de deux concepts différents : l'estime de soi est quelquechose que nous ressentons, l'acceptation de soi est quelquechose que nous faisons. Cette pratique repose sur un triptyque.
1. L'acceptation inconditionnelle de l'être humain
Reconnaître sa propre valeur personnelle, inaliénable, du simple fait de la vie. Il nous faut faire la différence entre qui nous sommes et ce que nous faisons. "Nous ne sommes pas ce que nous faisons"
2. La bienveillance
Etre bienveillant avec soi-même, être son propre ami, se traiter avec respect et refuser de se critiquer en tant que personne, ce qui n'exclut pas une réflexion critique à l'égard de nos comportement.
3. L'acceptation factuelle
Reconnaitre ce qui est, c'est pouvoir dire, "c'est là et c'est à moi", d'une pensée, d'un sentiment ou d'un comportement que l'on aime ou pas.
Exercice n°7 : accepter, y compris ce qui nous déplait
Par trois, un sujet, un guide, un observateur.
Le sujet choisit une situation au cours de laquelle il s'est dévalué lui-même et visualise la scène sur un écran. Considérant ce comportement, il dit à voix haute : "même si je n'aime pas ce comportement, même si je le trouve inefficace, ..., je ne suis pas mon comportement et je suis toujours important, capable d'apprendre et digne d'être heureux".
Le guide accompagne, écoute et observe, éventuellement fait répéter afin que la congruence soit tout à fait manifeste.
Exercice n°8 : écouter et accepter nos émotions
Par trois, un sujet, un guide, un observateur.
Le sujet identifie un sentiment qu'il n'aime pas beaucoup ressentir. Le guide l'accompagne dans le processus suivant en prenant le temps nécessaire pour que le sujet puisse expérimenter pleinement chaque étape.
Trouver une expérience qui déclenche ce ressenti et s'associer à la situation comme si on la vivait vraiment.
Repérer les sensations associées au sentiment déplaisant et diriger la respiration vers l'endroit du corps où sont positionnées ces sensations, là où le sentiment se manifeste. Laisser respirer cet emplacement du corps et imaginer ce qui se passerait s'il n'y avait pas de resistance mais au contraire une acceptation complète du sentiment.
La sujet respire plusieurs fois "dans le sentiment" et dit à voix haute "en ce moment je suis en train de ressentir ... et j'accepte de ressentir ..."
La dernière, le sujet ajoute, "et en faisant cela, je m'accepte moi même".
Exercice n°9 : reconnaitre ce qui estPar deux : un sujet et un guide
Sur une situation de réussite, identifier ce qui EST : les compétences et les limites personnelles. Quels sont vos sentiments à l'égard des unes et des autres ? Réappropriez vous les unes comme atout majeur, les autres comme source de confiance et de progression.
8. Pratiquer l'affirmation de Soi
S'affirmer, c'est reconnaitre ses désirs, ses besoins, ses opinions et ses valeurs, les faire valoir, sans concession ni agressivité et les réaliser de façon appropriée.
Il est essentiel de comprendre que nous sommes les seuls à savoir vraiment ce que nous voulons. C'est donc notre responsabilité de faire le nécessaire pour faire valoir nos droits et atteindre nos objectifs.
Le contraire consiste à les garder secrets, pour ne pas avoir à nous opposer aux autres ou tâcher de plaire ou de manipuler pour les réaliser sans avoir à les affirmer.
S'affirmer ne veut pas non plus dire être belligérant ou agressif ni être aveugle et sourd aux besoins des autres.
Quelqu'un qui s'affirme accepte simplement d'être lui même ouvertement, de compter sur lui et de se traiter avec respect dans ses relations avec les autres.
Exemples d'affirmation de soi :
* penser par soi-même et garder son point de vue même s'il ne plaît pas
* dire "non" lorsque nous pensons "non"
* dire calmement la vérité plutôt que de trouver des excuses
* traduire nos besoins, nos désirs, nos idées, et nos valeurs en actions pour les réaliser.
Exercice n°10 : interroger sa propre congruence
Par trois, un sujet, un guide, un observateur.
Le sujet lit la première phrase, puis l'affirme devant ses deux observateurs.
Puis il dit comment il se sent en disant la phrase. Les deux observateurs lui donnent un feedback sur sa congruence. Le sujet poursuit avec chacune des affirmations.
* Ma vie m'appartient, elle est entre mes mains
* Mes idées sont importantes
* Mes désirs sont importants
* C'est mon droit et ma responsabilité de faire valoir mes idées
* C'est mon droit d'agir en accord avec mes idées
* Je ne suis pas sur cette terre pour me conformer aux attentes de quelqu'un d'autre
* Affirmer mes besoins n'est pas égoïste
* Affirmer mes désirs n'est pas égoïste
* Je peux dire "non" sans être égoïste
* Je peux dire "non" sans être rejeté
* Je peux affirmer mes besoins sans avoir à me battre
* Je peux affirmer mes désirs sans avoir à me battre
* Je peux affirmer mes valeurs sans avoir à me battre
8.1 Assertivité
Dans le cadre des relations humaines, l’assertivité désigne un comportement ou une attitude qui s'appuie avant tout sur le refus d’avoir recours aux trois autres comportements types à effets négatifs que sont :
* les comportements d’agression (ou de domination par la force) ;
* les comportements de soumission, qui peuvent se matérialiser par la fuite ou l’abandon ;
* les comportements de manipulation (ou de domination par la ruse), parfois exprimés sous forme de manipulations mentales.
Le choix d’un comportement assertif suivra l’adoption de la « position de vie » correspondante. L’assertivité est étudiée dans des domaines tels que la psychologie sociale ou le management.
L’assertivité, ou avoir un comportement assertif, est la capacité à s’exprimer et à défendre ses droits sans empiéter sur ceux des autres. Elle correspond à une attitude de fermeté par rapport aux événements et à ce que l’on considère comme acceptable ou non, de façon à développer des relations plus harmonieuses.
L'assertivité, c'est tout à la fois la prise de conscience et l'affirmation de ses propres limites.
La position de vie de l'assertif correspond au « je suis OK, vous êtes OK » (relation idéale selon l'analyse transactionnelle). L’assertif postule le respect réciproque des opinions : ce n'est pas parce que moi j'aime telle chose que les autres ont tort de ne pas l'aimer.
Schéma ci-contre : Comportements humains et positions de vie
Je suis OK, vous êtes OK : Assertivité
Je suis OK, vous n'êtes pas OK : Agression (ou domination par la force) / Manipulation (ou domination par la ruse)
Je ne suis pas OK, vous êtes OK : Soumission
Je ne suis pas OK, vous n'êtes pas OK : Abandon
http://fr.wikipedia.org/wiki/Assertivité
Exercice n°11 : assertivité
Par trois, un sujet, deux acteurs.
Chacun écrit sur une feuille un reproche justifié dont il a fait l'objet et un reproche injustifié dont il a fait l'objet. Pour le reproche justifié, le sujet enseigne au premier acteur comment être la personne qui a fait le reproche. Le deuxième acteur joue le rôle de sujet.
Par 4 fois, je sujet regarde les deux acteurs jouer la scène de reproche, le deuxième acteur réagit en utilisant les 4 stratégies :
* passive
* agressive
* manipulatrice
* assertive
http://www.maieusthesie.com/nouveautes/article/assertivite.htm
Exercice n°12 : anticipation
Par trois, un sujet, un guide, un observateur.
Le sujet trouve une situation future au cours de laquelle il doit s'affirmer mais pour laquelle il craint de ne pas oser le faire, d'être mal à l'aise ou d'être agressif.
Le guide l'aide à clarifier ce qu'il veut dire ou faire, le résultat qu'il en attend, en vérifiant l'écologie : ce résultat ne présente aucun inconvénient et il est bénéfique pour tous.
9. Vivre en poursuivant ses buts
Pour être en contact avec notre "estime de soi", nous avons besoin de vivre en poursuivant des buts importants pour nous, qui nous sont propres, et nous devons disposer de l'efficacité nécessaire pour les atteindre.
L'efficacité est liée à la capacité à se fixer des objectifs et à les réaliser. En effet, si on ne sait pas ce que l'on veut, il n'y a pas de raison de se mobiliser et si l'on n'agit que pour réaliser des tâches qui nous ont été dictées par les autres, il n'y a pas de quoi augmenter notre "estime de soi".
Nos réalisation ne prouvent pas notre valeur mais c'est en réalisant nos objectifs que nous acquerrons les compétences qui nous permettent de vivre en nous faisant confiance, c'est à dire une bonne "estime de soi". Remarquez que la confiance, comme l'estime de soi, est une conséquence.
Avant de se fixer des objectifs spécifiques, il faut avoir un but général. Un but général répond à la question : qu'est-ce que je veux vraiment dans tel domaine : ma carrière, ma vie familiale, ma vie de couple, l'éducation de mes enfants, etc ...
Un objectif répond à la question : que faut-il que je fasse pour atteindre ce but et/ou quelles sont les différentes étapes pour atteindre ce but ? On obtient une liste d'objectifs.
10. Nos différents niveaux de motivation
La vision
le monde comme il serait s'il était tel que je voudrais qu'il soit.
La vision est un idéal utopique, une aspiration d'un ordre philosophique ou spirituel. Elle est permanente et se formule en termes vagues
La Mission
Ce que j'ai décidé de faire et que je fais, consciemment ou non pour aller vers cette vision.
Les Buts
Servent consciemment ou inconsciemment à réaliser la mission, à la servir. Ils sont donc semi permanents et adaptables. Plus précis que la mission, ils sont moins spécifiques que l'objectif.
Les Objectifs
Adaptables, techniques et quantifiables, ils ont pour rôle de permettre d'atteindre mes buts. Ils peuvent être divisés en sous objectifs. Plan d'actions concret.
11. Vivre en accord avec ses valeurs, pratiquer la congruence et l'intégrité
11.1 Définir ses objectifs
Pour définir un objectif réalisable et satisfaisant, il est nécessaire de s'assurer qu'il répond au caractéristiques suivantes :
* formulé affirmativement : ce que nous voulons et ce que nous ne voulons plus
* formulé de façon à ce qu'il ne dépende que de nous
* matériellement réalisable
* contextualisé (où, quand, avec qui)
* respectant notre équilibre interne et l'équilibre de notre vie familiale, sociale, professionnelle
* sauvegardant s'il y en a, les avantages qui accompagnent la situation présente
* Clair, précis, mesurable (la réussite doit pouvoir être évaluée concrètement)
11.2 ... et les atteindre
Définir ses objectifs et faire le nécessaire pour les atteindre est une façon de vivre, elle nécessite certaines attitudes et certains comportements.
1. Prendre la responsabilité de ses buts & objectifs
2. Identifier les actions nécessaires pour mener à bien les objectifs et atteindre les buts
3. Vérifier périodiquement que ses objectifs sont bien appropriés pour atteindre le but
4. Vérifier que ses comportements sont bien appropriés
Exercice n°13 : vision / mission et estime personnelle
Vision =
1) Plus de guerre, plus de famine, plus d'illétrisme, plus de cruauté animale, plus de dégradation de la planète
2) Développement de la science + psychologie + spiritualité
3) Capacité de transmission de pensée, voyage dans l'espace-temps, guérison & longévité
Mission =
1) Développer la paix intérieure, la prière, la méditation, accueillir le monde tel qu'il est
2) Apprendre la science, la psychologie, la spiritualité
3) Transmettre des pensées de guérison, Dons pour les plus démunis
Les buts =
1) Etre en bonne santé, Apprendre à se détacher
2) Développer le don de comprendre
3) Pratiquer le don de comprendre, comprendre les plus démunis
Les objectifs =
1) Ayurveda, Acupuncture, Symbiofi, Méditation sur la vie et la mort
2) Apprentissage SFM, Ax1, QPM
3) Développement de F....., Groupe de partage, Syndicalisme
11.3 : Se réaliser et s'épanouir
Exercice n°14 : un objectif atteignable
Le guide aide le sujet à préciser chacun des critères de l'objectif destiné à accroitre l'estime personnelle.
Exercice n°15 : le score pour accroître mon estime personnelle
Le modèle SCORE est un outil PNL permettant de clarifier un objectif, il explore la situation présente ou état présent (EP) au travers des symptômes (S), des causes du symptôme (C), l’objectif (O), les ressources (R) (de quoi ai-je besoin pour atteindre l’objectif? ), les effets (E).
S pour Symptôme : situation présente ou l’état présent (EP) est caractérisé par un symptôme, c’est lui que la personne voudrait changer. Exemple: Le trac qui précède la prise de parole en public.
C pour Causes : Quelle est la ou les causes du symptômeExemple: La peur du trou de mémoire, de bafouiller, de ne pas être à la hauteur…
O pour Objectif : Qu’est-ce que je veux à la place? C’est l’état désiré (ED). Exemple: L’objectif est de prendre la parole en public en étant confiant.
R pour Ressources : Ce dont j’ai besoin pour atteindre mon objectif.
E pour Effet : Lorsque l’objectif sera atteint,Quel sera l’effet en termes de motivation, de valeurs…
Vient en complément, et à la suite du SCORE, la position méta: La position méta est une position particulière dite dissociée, je ne vis pas le symptôme, mon regard est extérieur, je suis comme étranger à moi-même. De cette position je peux observer les positions S C O R E, c’est une position de recul.
Les questions qui permettent d’explorer:- Qu’est-ce qui se passe, qu’est-ce que tu ressens? Symptôme.- Qu’est ce qui est à l’origine? Qu’est-ce qui provoque cela? C’est à cause de quoi? Cause.- Qu’est-ce que tu veux à la place? Objectif.- De quoi as-tu besoin? RessourcesLorsque la personne a trouvé les ressources, posez lui la question:- Y-a-t-il d’autres ressources dont tu peux avoir besoin?Si la réponse est non, vous pouvez insister.- Et s’il en avait une, qu’est-ce que ce serait?Enfin la question ponctuation:- Maintenant que tu as trouvé les ressources dont tu as besoin, qu’est ce qui t’empêche d’atteindre ton objectif?
Elle se trouve alors face à 2 possibilités :
Si la réponse est:“rien ne m’en empêche” l’exploration est terminée…
Ou
Si la réponse est:“Je ne peux pas à cause de…” : il y a mise à jour d’une nouvelle cause qui était peut-être bien cachée et qu’il faut explorer à son tour. Retour sur la feuille “Causes”.
source : Robert Larsonneur
Exercice n°16 : la danse du score
Technique SCORE “classique”L’idéal est de réaliser la technique SCORE avec une certaine théâtralité.Posez sur le sol, à 1 mètre d’intervalle, 5 feuilles de papier alignées ou en arc de cercle sur lesquelles vous avez écrit les mots Symptôme, Cause, Objectif, Ressources, Effets, devant, une sixième feuille sur laquelle vous avez écrit méta.Lorsque vous parlez du symptôme en vivant ce que vous ressentez, positionnez vous sur la feuille symptôme…Le cheminement du développement personnel commence alors…
Exercice n°17 : bouclage pour augmenter son estime de Soi
Sources : Arcane Consultants, Anne Roulle, Mai 2008.
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