La Médecine Chinoise Traditionnelle a toujours considéré que l'étude du pouls était de la plus haute importance pour l'élaboration du diagnostic.
Les progrès récents dans le domaine de la neuro-anatomie ont établi l'existence de voies de communication cerveau-cœur et cœur-cerveau fonctionnant en permanence sous la forme d'une boucle en feed-back. Le cœur reçoit son information des parties émotionnelles et viscérales du cerveau représentées par le système limbique composé de zones qui sont des centres de traitement de l'information tels que l'hippocampe et l'amygdale. En retour il renvoie des informations concernant son propre état de fonctionnement.
Il y a à peine vingt ans on considérait encore qu'un rythme cardiaque était parfaitement régulier quand le temps écoulé entre deux battements cardiaques restait toujours identique et invariable sur une longue durée, ce qui était un gage de bonne santé. On sait aujourd'hui que c'est exactement le contraire!
Des découvertes majeures dans la recherche et l'utilisation d'une technologie de pointe ont permis le développement de la mesure de la variabilité sinusale (en anglais HRV). Il est désormais démontré que plus un cœur est chaotique (à l'intérieur de certaines limites) plus le niveau d'informations transmises aux centres nerveux du cœur est élevé.
Un cœur invariable dont les battements sont parfaitement réguliers est un cœur qui ne transmet pas les informations essentielles liées aux changements environnementaux, et c'est un cœur qui court un danger mortel.
Imaginez un instant, que pendant un laps de temps suffisamment prolongé, toutes les lignes de communication entre le siège social de votre entreprise et les lignes de fabrication soient interrompues avec des ouvriers assurant la production de façon totalement mécanique sans aucune information en retour provenant des marchés !
De même que la transmission de la communication est essentielle à la survie de toute entreprise, de même le cœur a besoin de parfaitement communiquer avec le cerveau.
Lorsque l'état de stress est installé de façon durable -- état de stress chronique -- la libération de cortisol en grandes quantités finit par exercer des ravages en causant des altérations au niveau des centres de traitement de l'information que sont l'hippocampe et l'amygdale structures anatomiques impliquées dans le traitement des souvenirs récents donc de la mémorisation des derniers évènements, qui seront dans l'incapacité de transmettre au cœur des données essentielles. Les mêmes altérations rendront difficile la réception de l'information en retour venant du cœur (feed-back) et un cercle vicieux sera ainsi constitué.
Soulignons que ces altérations sont réversibles au début si des mesures efficaces sont prises en vue d'éliminer le stress.
De nombreuses communications concernant un large éventail de pathologies mentales allant du stress à l'anxiété et à la dépression ont démontré que ces états sont caractérisés par des chiffres très abaissés de la variabilité sinusale.
Techniquement la mesure de la variabilité sinusale est fondée sur des algorithmes mathématiques concernant les domaines temporels (mesure en millisecondes) et fréquentiels (mesures en ms2/Hz).
La variabilité sinusale est influencée par :
* le système nerveux autonome (le nerf sympathique sert d'accélérateur et le parasympathique de frein)
* des neurotransmetteurs, des endorphines (opioïdes : ce sont les molécules des émotions, les molécules du plaisir naturel et de la récompense), les exorphines (opioïdes d'origine alimentaire)
* l'arythmie sinusale respiratoire (ASR) qui est l'entraînement du rythme cardiaque par la respiration à travers l'activation du nerf parasympathique.
La cohérence cardiaque est le couplage et la synchronisation du rythme respiratoire au rythme cardiaque.
Une respiration profonde et régulière accroît les fluctuations du rythme cardiaque et l'arythmie sinusale respiratoire par le biais d'un meilleur équilibre entre le système sympathique et le système parasympathique.
C'est ce qui est démontré par l'effet Vashillo* : "après un entraînement à l'ASR une résonance harmonique apparaît sous la forme d'un pic à 0.1 Hz dans la partie correspondant aux basses fréquences (BF) sur l'affichage spectral. Ce point est le point de résonance entre le rythme respiratoire et l'onde de Traub-Hering-Meyer correspondant à la régulation de la pression artérielle. Quand les deux sont en harmonie les oscillations du rythme cardiaque entre expiration et inspiration sont alors maximum. Chez la plupart des gens un rythme respiratoire aux alentours de six respirations par minute établit la résonance" (C. Gilbert, Ramapo College, NJ, USA).
*(Le Dr Vashillo, de Saint Petersburg en Russie, obtient des guérisons spectaculaires dans l'asthme en apprenant à ses patients à coupler leur respiration à l'harmonie sinusale respiratoire (ARS) du rythme cardiaque.)
La Cohérence Cardiaque est le reflet de chiffres élevés de la variabilité sinusale, mais il y a plus !
Lorsque la cohérence cardiaque est établie à l'intérieur du corps il y a synchronisation entre les systèmes internes et externes à celui-ci. Les personnes qui ont des chiffres de variabilité sinusale élevés sont en état de bonne santé parce que leur système nerveux autonome est en équilibre.
Cet état d'équilibre reflète la condition des autres systèmes sous contrôle du SNA : respiratoire, cardiaque, digestif, immunitaire.
Cet état d'équilibre est accompagné par une sensation diffuse de bien-être et un changement au niveau du champ magnétique cardiaque, lequel peut être perçu jusqu'à 1,50 mètres de l'intéressé ce qui peut expliquer que les personnes en état de résonance cardiaque aient un pouvoir de guérison sur les autres, ce que la sagesse populaire appelle "un pouvoir magnétique".
La fréquence cardiaque au repos n'est pas constante mais subit des oscillations permanentes.
Ce phénomène, appelé Variabilité de la Fréquence Cardiaque (VFC), objective des modifications naturelles du ryhtme qui permettent au coeur de s'adapter à de nombreux changements et particulièrement aux stress de l'environnement.
La VFC correspond à la variation de temps entre 2 battements du coeur sur une période de temps.
La VFC est influencé par plusieurs facteurs physiologiques dont le plus important est le système nerveux autonome (SNA). Il se compose du système nerveux sympthique (SNS), exitateur, et du système nerveux parasympathique (SNP), inhibiteur.
Comment modifier et améliorer la variabilité de la fréquence cardiaque ?
La régulation du rythme cardiaque par le système nerveux autonome est influencé par la respiration.
La méditation permettent de changer la VFC.
Patient sous stimuli (stress, anxiété, douleur, émotions, ...) :
Le tracé est irrégulier, chaotique et son amplitude diminue.
Patient s'affranchissant du stimuli (état de cohérence, de lâché prise) :
seule l'arythmie sinusale respiratoire influence la série RR.
Le biofeedback de Symbiofi consiste donc à mesurer VFC à l'aide d'un électrocardiogramme :
et déterminer la cohérence cardiaque
L'outil développé par Symbiofi propose un travail sur la respiration
http://www.symbiofi.com/
En pratique :
Entraîner régulièrement le patient, par exemple 1h à 1h45 par semaine pendant 8 à 10 semaines.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.