- 135 entreprises représentant au total 712 000 salariés gérés
- 15 000 effectifs comme base pour chaque domaine de la fonction RH
- 10 % de la base des entreprises ont plus de 10 000 salariés.
Depuis la première mesure de l’activité de la Fonction Ressources Humaines réalisée en 1992, le succès rencontré auprès des responsables de la fonction qui souhaitaient partager l’analyse de pratiques externes afin d’étalonner leur performance, nous a persuadés de suivre à échéance régulière l’évolution des organisations RH dans le temps.
Après la précédente édition publiée en 2006, il était opportun de réactualiser l'étude d'une Fonction qui continue d’évoluer en empruntant des configurations d’organisations variées.
La Fonction RH s’attache à démontrer et à renforcer sa « performance » dans l’ensemble de ses domaines d’intervention, dans le choix et l’usage de ses outils (SIRH …) traduisant un double objectif : rationaliser et fiabiliser ses fonctions tout en contribuant plus largement à l’amélioration des prises de décision dans le cadre de la Gestion Stratégique des Ressources Humaines.
Les défis actuels et à venir sont nombreux : gérer la deuxième partie de carrière des seniors, fidéliser, anticiper les besoins en compétences et les développer, favoriser l’organisation apprenante, intégrer le facteur humain dans le cadre de restructurations et développement des activités métiers, maitriser complètement l’ensemble des processus RH, renforcer son rôle stratégique au sein des organisations…
Connaître les enjeux de progrès de la Fonction RH de son entreprise et de son domaine d’intervention et confirmer ses choix pour être plus performant, nécessite des « références » et des repères solides pour tout dirigeant et responsable RH. Fonction RH 2009 fournit des données éprouvées inscrites dans un cadre méthodologique rigoureux.
Dans ce rapport, des batteries de ratios représentant plusieurs profils d'entreprises, des graphiques de positionnements, des commentaires d’analyse vous permettent d’effectuer l’autodiagnostic de votre fonction.
Près d'un salarié sur deux (48%) juge son directeur des ressources
humaines (DRH) trop soumis à la direction générale et plus d'un tiers
estiment qu'il ne fait pas assez de place à l'humain, selon une enquête
Cegos rendue publique aujourd'hui.
Selon cette enquête, outre cette soumission à la direction, les salariés
reprochent à leur DRH un manque de prise en compte du facteur humain
(37%) et un manque de proximité (37%).
Pour 29% des salariés, les DRH sont des spécialistes des questions
juridiques trop loin du terrain, selon Cegos, qui indique qu'un salarié
sur deux affirme ne jamais rencontrer son DRH. Pour les salariés, la
première qualité de ces responsables doit être le respect des autres
(64%), un bon sens relationnel (56%) et une capacité d'écoute (53%).
Les DRH eux, mettent en avant la capacité de négociation (64%), la
vision stratégique (60%). Le sens relationnel (46%), le respect des
autres (33%) et l'écoute (39%) leur paraissent moins prioritaires qu'aux
salariés.
Les DRH estiment par ailleurs avoir une liberté de parole vis-à-vis de
la direction (79%), mais 37% reconnaissent qu'il leur arrive d'agir
contre leur éthique, leurs valeurs. Plus de huit DRH sur dix (82%) se
considèrent également très accessibles, un sentiment partagé par 42% des
salariés. Les responsables des ressources humaines se voient aussi
comme à l'écoute (71%), un quart des salariés les rejoignant sur ce
point.
Les principaux sujets de satisfaction des DRH sont le fait de jouer un
rôle de conseil sur les ressources humaines auprès des managers (55%),
d'accompagner humainement les projets de changement (41%) et de gérer
des situations difficiles en respectant la personne (35%). Mais parmi
les difficultés vécues au quotidien, ils sont 63% à déclarer faire
beaucoup de mise en place d'accords suite aux évolutions réglementaires
et 61% à dire agir continuellement pour éteindre des "incendies".
L'enquête a été réalisée en avril et mai auprès de 300 DRH et 1.000 salariés d'entreprises de plus de 150 personnes.
Plus d'un tiers des salariés, interrogé dans un sondage, estime que leur directeur des ressources humaines ne fait pas assez de place à l'humain. 37% des DRH reconnaissent qu'il leur arrive d'agir contre leur éthique.
Trop soumis à la direction générale. C'est ce que pensent 48% des salariés de leur directeur des ressources humaines (DRH), selon un sondage Cegos paru mardi.
Selon
cette enquête, les salariés leur reprochent également un manque de
prise en compte du facteur humain (37%) et un manque de proximité (37%).
Pour 29% des salariés, les DRH sont des spécialistes des questions
juridiques trop loin du terrain, selon Cegos, qui indique qu'un salarié
sur deux affirme ne jamais le rencontrer.
Pour
les salariés, la première qualité de ces responsables doit être le
respect des autres (64%), un bon sens relationnel (56%) et une capacité
d'écoute (53%).
37% des DRH ont agi contre leur éthique
Les
responsables des ressources humaines, eux, mettent en avant la capacité
de négociation (64%) et la vision stratégique (60%). Le sens
relationnel (46%), le respect des autres (33%) et l'écoute (39%) leur
paraissent moins prioritaires qu'aux salariés. Ils estiment par ailleurs
avoir une liberté de parole vis-à-vis de la direction (79%), mais 37%
reconnaissent qu'il leur arrive d'agir contre leur éthique, leurs
valeurs.
Plus de huit DRH sur dix (82%) se
considèrent également très accessibles, un sentiment partagé par 42% des
salariés. Les responsables des ressources humaines se voient aussi
comme à l'écoute (71%), un quart des salariés les rejoignant sur ce
point.
Les principaux sujets de satisfaction des
directeurs des RH sont le fait de jouer un rôle de conseil sur les
ressources humaines auprès des managers (55%), d'accompagner humainement
les projets de changement (41%) et de gérer des situations difficiles
en respectant la personne (35%). Mais parmi les difficultés vécues au
quotidien, ils sont 63% à déclarer faire beaucoup de mise en place
d'accords suite aux évolutions réglementaires et 61% à dire agir
continuellement pour éteindre des "incendies".
L'enquête a été réalisée en avril et mai auprès de 300 DRH et 1.000 salariés d'entreprises de plus de 150 personnes.
Quels sont les enjeux et projets prioritaires des DRH aujourd’hui ? Comment sont-ils perçus dans l’entreprise ? Quels sont leurs qualités et leurs défauts ? Qu’apprécient-ils dans leur métier ? Comment souhaitent-ils évoluer professionnellement ? Quelles pistes pour l’avenir de la fonction RH ?
Voilà les questions posées par l’Observatoire Cegos qui publie sa 1ère “radioscopie des DRH”.Cette étude a été réalisée en avril/mai 2012 auprès de 300 DRH et 1000 salariés d’entreprises françaises de plus de 150 salariés.
Quelques extraits et données de l’étude CEGOS :
Les salariés veulent des DRH avec un grand « H »
Premier enseignement de cette radioscopie : à la question « quelles sont les principales qualités d’un bon DRH ? », les réponses des professionnels des ressources humaines et celles des salariés diffèrent fortement. Les DRH mettent d’abord en avant la capacité de négociation (64 %) et la vision stratégique (60 %). Du côté des salariés, on privilégie des notions plus humaines comme le respect vis-à-vis des collaborateurs (64 %), son relationnel (56 %) et son sens de l’écoute (53 %).
Les DRH frustrés de ne pouvoir agir sur le plan humain autant qu’ils le souhaiteraient
Pourtant, si les DRH ont choisi ce métier, c’est d’abord pour les Hommes : pour les aider à se développer et à monter en compétences (32 %), même s’ils ne peuvent pas le faire autant qu’ils l’auraient souhaité (seulement 24 %). C’est toujours lorsque l’humain est au cœur des enjeux qu’ils tirent le plus de satisfaction de leur travail. Ils adorent conseiller les managers sur la dimension RH (55 %) et accompagner le volet humain des projets de changement (41 %).
Les DRH réclament plus de simplicité et de marge de manœuvre
Interrogés avant l’élection présidentielle sur les priorités du nouveau gouvernement, les DRH souhaitent qu’il agisse avant tout pour simplifier le Code du travail (66 %), réduire les contraintes sur le contrat de travail (40 %) et améliorer les relations avec les instances représentatives du personnel (39 %).
Les DRH aiment leur métier mais vivent sous pression
Les relations des DRH avec leur Direction Générale semblent bonnes : ils participent aux comités de direction (70 %). et déclarent ne pas hésiter à user de leur liberté de parole avec les dirigeants de l’entreprise (pour 79 % des DRH). Malgré cela, ils semblent vivre constamment sous pression : 75 % des DRH affirment que leurs horaires de travail explosent et 59 % d’entre eux n’arrivent pas à se déconnecter des situations vécues au bureau, même quand ils rentrent chez eux.
Sources : http://www.cegos.fr/actualites/Pages/radioscopie-drh.aspx
Les salariés attendent d'un DRH écoute et humanité, quand ces derniers se voient surtout comme des stratèges et des négociateurs. Sandra Enlart, directrice générale d'Entreprise & Personnel, analyse ce malentendu.
Les DRH oublient-ils d'être humains?
Un sondage de l'organisme de formation Cegos auprès de salariés
laissait récemment entrevoir un tableau sans concessions des directeurs
des ressources humaines: près d'un salarié sur deux les jugeaient soumis
à la direction, 37% leur reprochaient leur manque de proximité et,
surtout, de prise en compte de "l'humain" dans l'entreprise.
Beaucoup attendent d'eux écoute et sens de la communication, quand les DRH se voient surtout comme des stratèges et des négociateurs. Sandra Enlart, directrice générale d'Entreprise & Personnel, une association qui regroupe une centaine de grandes entreprises autour de l'évolution des ressources humaines, revient sur ce décalage.
Les résultats du sondage ne sont globalement pas
très positifs, mais pas vraiment étonnants non plus. Ils reflètent
l'éternelle tension d'une fonction intégrée à la direction générale,
payée par elle, mais aussi chargée d'assurer le bien-être des salariés.
Deux attentes paradoxales s'y projettent, ce qui en fait une fonction
très différente d'autres postes de l'entreprise, une direction
financière par exemple. Ce décalage lui est inhérent, identitaire. C'est
d'ailleurs ce qui fait son intérêt et ça ne changera pas.
Et puis la rationalisation de la fonction RH a joué aussi: les responsables des ressources humaines sont de moins en moins nombreux, or c'est eux qui faisaient le travail de terrain dans les grandes entreprises, pas les directeurs. Ils font de plus en plus de reporting, entre autres tâches qui s'apparentent parfois plutôt à du contrôle de gestion ou de la direction financière.
Enfin, la dernière tendance, c'est celle de prendre de moins en moins de risques, juridiques notamment. Le DRH, c'est celui qui applique les nouvelles législations et doit faire en sorte que les opérationnels ne soient pas mis en péril. Résultat, on a supprimé les moments où avaient lieu les relations humaines. Et ça, ça se paye au bout de dix ans.
Beaucoup attendent d'eux écoute et sens de la communication, quand les DRH se voient surtout comme des stratèges et des négociateurs. Sandra Enlart, directrice générale d'Entreprise & Personnel, une association qui regroupe une centaine de grandes entreprises autour de l'évolution des ressources humaines, revient sur ce décalage.
Une
récente enquête a montré un décalage profond entre les attentes des
salariés et la façon dont les DRH conçoivent leur propre rôle. Cela vous
étonne-t-il?
Les salariés sont pourtant nombreux à leur reprocher un manque d'attention au "facteur humain".
Depuis environ deux ans, la prise en compte de plus en plus grande des risques psycho-sociaux
a fait monter des attentes fortes chez les salariés. Ils osent
maintenant dire aux DRH "écoutez-moi, occupez-vous de moi". Mais
parallèlement, ces dernières années ont aussi été très difficiles
économiquement, et les DRH ont été extrêmement sollicités par les
directions, pressés de ne plus dépenser un centime. 2009 a quasiment
marqué un arrêt des recrutements. Aujourd'hui encore, ce souci et
l'anticipation d'une nouvelle crise sont encore très présents dans les
entreprises européennes.
37% des DRH se plaignent de devoir parfois agir contre leurs valeurs et leur éthique. Ils ont donc conscience de ces tensions?
Oui,
il y a un côté "schizophrénique" au fait de se retrouver du côté de la
direction générale, de travailler pour elle, quand beaucoup viennent à
ce poste par souci des personnes.
Comment les DRH en sont-ils venus à perdre le contact avec le terrain, ce que déplore plus d'un quart des salariés?
On sort d'une période où les DRH ont été de plus en plus perçus comme des gestionnaires, notamment autour du mouvement des DRH business partners.Et puis la rationalisation de la fonction RH a joué aussi: les responsables des ressources humaines sont de moins en moins nombreux, or c'est eux qui faisaient le travail de terrain dans les grandes entreprises, pas les directeurs. Ils font de plus en plus de reporting, entre autres tâches qui s'apparentent parfois plutôt à du contrôle de gestion ou de la direction financière.
Enfin, la dernière tendance, c'est celle de prendre de moins en moins de risques, juridiques notamment. Le DRH, c'est celui qui applique les nouvelles législations et doit faire en sorte que les opérationnels ne soient pas mis en péril. Résultat, on a supprimé les moments où avaient lieu les relations humaines. Et ça, ça se paye au bout de dix ans.
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