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L’attaque chimique du 21 août à proximité de Damas continue de diviser les chancelleries internationales. La Syrie a de son côté réaffirmé mercredi 4 septembre qu’elle était prête à riposter, « même en cas de troisième guerre mondiale ».
Comme le présente la carte interactive ci-dessus, on peut classer les positions diplomatiques internationales en 3 blocs, même si, à l’intérieur même de ces blocs, les nuances sont importantes :
– En vert : les pays convaincus de la culpabilité du régime syrien et ayant clairement fait part de leur intention de « punir » le régime de Bachar Al Assad par l’usage de la force. C’est le cas de la France, des États-Unis, de l’Australie, de la Turquie et de la Ligue Arabe. À noter de fortes dissensions internes au sein de cette dernière, une résolution « condamnant le président syrien et soutenant une éventuelle intervention militaire étrangère » ayant été adoptée lundi 2 septembre, malgré l’abstention de l’Algérie ou de l’Irak et le vote « contre » du Liban. Barack Obama a créé la surprise en annonçant un vote du Congrès américain, dont l’issue reste incertaine. En France, François Hollande a réaffirmé à plusieurs reprises son intention de punir le régime de Bachar Al Assad, mais peine à convaincre l’opinion et reste loin d’obtenir l’unanimité au niveau politique.
– En jaune : les pays préférant attendre le rapport des enquêteurs de l’ONU pour se prononcer sur la culpabilité du régime d’Al Assad, ou l’aval du Conseil de sécurité pour soutenir une éventuelle intervention. C’est le cas de nombreux pays européens, du Proche-Orient ou du Brésil.
– En rouge, les pays ayant déjà clairement exprimé leur opposition à une quelconque action militaire, à l’instar de l’Iran, de la Russie, de la Chine ou de la plupart des États d’Amérique Latine. D’autres pays, plus mitigés, ont condamné l’usage d’armes chimiques mais continuent à prôner une solution diplomatique, comme le Japon, l’Italie ou l’Allemagne. Au Royaume-Uni, David Cameron a dû renoncer à conduire une action militaire en Syrie après le rejet de sa motion par le Parlement britannique jeudi 29 août.
Surtout, malgré l’ambition affichée par certains pays d’intervenir, la formation d’une réelle coalition est encore incertaine. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a déclaré mercredi 4 septembre que si l’État français ne parvenait pas à réunir une coalition pour une intervention militaire en Syrie, « alors il faudrait réfléchir à d’autres moyens ». Le vote du Congrès américain, dont les débats commenceront le 9 septembre, devrait s’avérer décisif. D’ici là, les positions de nombreuses chancelleries pourraient continuer à évoluer.
La Syrie a en tout cas réaffirmé mercredi 4 septembre qu’elle était prête à se défendre, « même en cas de troisième guerre mondiale ».
L’attaque chimique du 21 août à proximité de Damas continue de diviser les chancelleries internationales. La Syrie a de son côté réaffirmé mercredi 4 septembre qu’elle était prête à riposter, « même en cas de troisième guerre mondiale ».
Comme le présente la carte interactive ci-dessus, on peut classer les positions diplomatiques internationales en 3 blocs, même si, à l’intérieur même de ces blocs, les nuances sont importantes :
– En vert : les pays convaincus de la culpabilité du régime syrien et ayant clairement fait part de leur intention de « punir » le régime de Bachar Al Assad par l’usage de la force. C’est le cas de la France, des États-Unis, de l’Australie, de la Turquie et de la Ligue Arabe. À noter de fortes dissensions internes au sein de cette dernière, une résolution « condamnant le président syrien et soutenant une éventuelle intervention militaire étrangère » ayant été adoptée lundi 2 septembre, malgré l’abstention de l’Algérie ou de l’Irak et le vote « contre » du Liban. Barack Obama a créé la surprise en annonçant un vote du Congrès américain, dont l’issue reste incertaine. En France, François Hollande a réaffirmé à plusieurs reprises son intention de punir le régime de Bachar Al Assad, mais peine à convaincre l’opinion et reste loin d’obtenir l’unanimité au niveau politique.
– En jaune : les pays préférant attendre le rapport des enquêteurs de l’ONU pour se prononcer sur la culpabilité du régime d’Al Assad, ou l’aval du Conseil de sécurité pour soutenir une éventuelle intervention. C’est le cas de nombreux pays européens, du Proche-Orient ou du Brésil.
– En rouge, les pays ayant déjà clairement exprimé leur opposition à une quelconque action militaire, à l’instar de l’Iran, de la Russie, de la Chine ou de la plupart des États d’Amérique Latine. D’autres pays, plus mitigés, ont condamné l’usage d’armes chimiques mais continuent à prôner une solution diplomatique, comme le Japon, l’Italie ou l’Allemagne. Au Royaume-Uni, David Cameron a dû renoncer à conduire une action militaire en Syrie après le rejet de sa motion par le Parlement britannique jeudi 29 août.
Une issue très incertaine
Au-delà des dissensions, la majeure partie du globe reste pour l’instant sur l’expectative. Beaucoup d’États ne se sont à ce titre pas encore exprimés sur la question, comme l’immense majorité des pays africains. Un mutisme d’ailleurs dénoncé par Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal, dans un entretien accordé à RFI.Surtout, malgré l’ambition affichée par certains pays d’intervenir, la formation d’une réelle coalition est encore incertaine. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a déclaré mercredi 4 septembre que si l’État français ne parvenait pas à réunir une coalition pour une intervention militaire en Syrie, « alors il faudrait réfléchir à d’autres moyens ». Le vote du Congrès américain, dont les débats commenceront le 9 septembre, devrait s’avérer décisif. D’ici là, les positions de nombreuses chancelleries pourraient continuer à évoluer.
La Syrie a en tout cas réaffirmé mercredi 4 septembre qu’elle était prête à se défendre, « même en cas de troisième guerre mondiale ».
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