J'avais aimé le livre de Ori Brafman sur "l'araignée et l'étoile de mer", dont j'avais parlé ICI.
Son nouveau livre s'intitule "The chaos imperative". Je n'ai pas pu m'empêcher d'y aller voir.
Sa thèse c'est que pour permettre à nos organisations de connaître l'innovation et le succès, il faut lui laisser une part non structurée, un espace vide, un endroit de chaos; il ne faut pas tout organiser, ni trop encadrer de procédures; il faut un peu de bordel ( tiens, ça me fait penser à Hayek..et son ordre spontané que m'avait décrit Jean-fabien Spitz ICI).
L'ouvrage est construit sur les trois éléments constitutifs du chaos que l'auteur nous conseille de mettre en place.
Le premier, c'est de dégager des espaces libres, ce qu'il appelle des "white spaces". Le duexième, c'est de s'entourer d'individus anormaux, des "unusual suspects". Et le troisième d'est de planifier le hasard, ou "planning serendipity".
"white space", cela consiste à laisser du vide, dans l'organisation, dans l'agenda, dans les process, pour permettre de faire jaillir ce à quoi on ne s'attend pas. Pas facile à trouver dans les entreprises où tout le monde a l'air trés occupé, court partout. Et on comprend bien que de tels moments de vide apporteraient du bienfait.
"Unusual suspects", ce sont ces gens différents que nous recrutons, que nous rencontrons, ...ou non.
Ce sont les personnes qui vont nous permettre de penser autrement; mais ce ne sont pas forcément des personnes complètement folles, des "crazy" tellement "crazy" que l'on n'en tirera rien. Ori Brafman fait une subtile distinction entre ces "unusual suspects", qui peuvent être utiles dans une organisation structurée, et les "dingues" qui ne font que mettre la panique et n'apportent rien de bien. On sent bien ce qu'il veut dire, mais la nuance n'est pas trés facile.
Le plus troublant, c'est ce concept de "planned serendipity". Car le hasard, c'est justement ce qui arrive sans qu'on l'ait planifié, par définition. Ce qu'il veut dire par "planned serendipity", c'est que l'on peut provoquer des rencontres, des situations, qui favorisent malgré tout cette "serendipity". Genre prévoir des moments particuliers dans l'entreprise, des organisations de l'espace des bureaux, qui justement favorisent ce qui ne se prévoit pas.
En fait, le message c'est de nous encourager à l'ouverture, à tout ce qui est "open"; "open innovation", "open management",etc..Encourager cette ouverture, c'est rendre nos organisations plus résilientes, plus réactives, pluis innovantes.
Pour cela il faut sûrement dégommer quelques règles, quelques instances et comités divers; bref, mettre du chaos, mais un peu contrôlé.
Est-ce qu'il existe un Directeur du Chaos dans votre entreprise?
Si non, pourquoi vous ne proposeriez-pas de créer le poste pour vous?
Avec le livre d'Ori Brafman comme guide, vous êtes sûr de réussir.
Son nouveau livre s'intitule "The chaos imperative". Je n'ai pas pu m'empêcher d'y aller voir.
Sa thèse c'est que pour permettre à nos organisations de connaître l'innovation et le succès, il faut lui laisser une part non structurée, un espace vide, un endroit de chaos; il ne faut pas tout organiser, ni trop encadrer de procédures; il faut un peu de bordel ( tiens, ça me fait penser à Hayek..et son ordre spontané que m'avait décrit Jean-fabien Spitz ICI).
L'ouvrage est construit sur les trois éléments constitutifs du chaos que l'auteur nous conseille de mettre en place.
Le premier, c'est de dégager des espaces libres, ce qu'il appelle des "white spaces". Le duexième, c'est de s'entourer d'individus anormaux, des "unusual suspects". Et le troisième d'est de planifier le hasard, ou "planning serendipity".
"white space", cela consiste à laisser du vide, dans l'organisation, dans l'agenda, dans les process, pour permettre de faire jaillir ce à quoi on ne s'attend pas. Pas facile à trouver dans les entreprises où tout le monde a l'air trés occupé, court partout. Et on comprend bien que de tels moments de vide apporteraient du bienfait.
"Unusual suspects", ce sont ces gens différents que nous recrutons, que nous rencontrons, ...ou non.
Ce sont les personnes qui vont nous permettre de penser autrement; mais ce ne sont pas forcément des personnes complètement folles, des "crazy" tellement "crazy" que l'on n'en tirera rien. Ori Brafman fait une subtile distinction entre ces "unusual suspects", qui peuvent être utiles dans une organisation structurée, et les "dingues" qui ne font que mettre la panique et n'apportent rien de bien. On sent bien ce qu'il veut dire, mais la nuance n'est pas trés facile.
Le plus troublant, c'est ce concept de "planned serendipity". Car le hasard, c'est justement ce qui arrive sans qu'on l'ait planifié, par définition. Ce qu'il veut dire par "planned serendipity", c'est que l'on peut provoquer des rencontres, des situations, qui favorisent malgré tout cette "serendipity". Genre prévoir des moments particuliers dans l'entreprise, des organisations de l'espace des bureaux, qui justement favorisent ce qui ne se prévoit pas.
En fait, le message c'est de nous encourager à l'ouverture, à tout ce qui est "open"; "open innovation", "open management",etc..Encourager cette ouverture, c'est rendre nos organisations plus résilientes, plus réactives, pluis innovantes.
Pour cela il faut sûrement dégommer quelques règles, quelques instances et comités divers; bref, mettre du chaos, mais un peu contrôlé.
Est-ce qu'il existe un Directeur du Chaos dans votre entreprise?
Si non, pourquoi vous ne proposeriez-pas de créer le poste pour vous?
Avec le livre d'Ori Brafman comme guide, vous êtes sûr de réussir.
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