La
figure du saint italien évoque un art de vivre et une manière d'être
chrétien. Le pape Grégoire IX l'a canonisé en 1228. Amoureux de la
nature, Jean Paul II l'a fait patron de l'écologie en 1979. Il inspire
aussi les non-violents.
François d'Assise est né en 1182.
Sa mère voulait l'appeler Jean mais son père, de retour d'un voyage en
France lui donna le nom de François. Sa notoriété, de son vivant même,
lui fit perdre son nom de famille, « Bernardone ». Il devint François
d'Assise, donnant ainsi un renom à la ville de l'Italie centrale qui
l'avait vu naître.
Aujourd'hui encore son nom évoque un art de vivre et une manière d'être chrétien. Cet homme a favorisé la renaissance de la vie évangélique dans la dure histoire des hommes.
Son père est commerçant, et François découvre la valeur de l'argent. Il sait l'utiliser plus pour ses propres loisirs que pour répondre aux besoins des pauvres qui mendient.
Un désir de promotion sociale le travaille, il rêve d'être chevalier. Il s'engage dans l'armée mais son rêve tourne court et connaît avec d'autres la condition de prisonnier.
De retour à Assise, il déprime mais il mûrit. Il découvre alors la bonté de Dieu. Ses yeux s'ouvrent et il voit le monde autrement: la société nouvelle qui se voulait libre et égalitaire a aussi ses exclus: les pauvres, les lépreux, les petits...
Dans sa quête de mieux vivre, il fréquente les chapelles en mauvais état. Dans sa prière, il entend le Christ qui lui parle au coeur: « François va, et répare ma maison, qui, tu le vois, tombe en ruine ! » François se fait maçon et répare des églises dans les environs d'Assise.
Nouvelle étape de conversion, il entend l'Evangile dans son radicalisme, il rompt avec sa famille, prend la route, soigne les lépreux et annonce à qui veut l'entendre que « Dieu est Amour ». Séduit par l'Evangile, il y découvre un sens pour sa vie. Il se laisse habiter par cette Parole, simplement, sans concession. En 1209, il se rend à Rome, rencontrer le pape Innocent III pour lui demander d'approuver son désir de vivre selon l'Evangile. Il devient lui-même entraîneur pour nombre d'hommes et de femmes qui découvrent par lui le bonheur de vivre en Dieu et le bienfait de la fraternité.
Aujourd'hui encore son nom évoque un art de vivre et une manière d'être chrétien. Cet homme a favorisé la renaissance de la vie évangélique dans la dure histoire des hommes.
Son père est commerçant, et François découvre la valeur de l'argent. Il sait l'utiliser plus pour ses propres loisirs que pour répondre aux besoins des pauvres qui mendient.
Un désir de promotion sociale le travaille, il rêve d'être chevalier. Il s'engage dans l'armée mais son rêve tourne court et connaît avec d'autres la condition de prisonnier.
De retour à Assise, il déprime mais il mûrit. Il découvre alors la bonté de Dieu. Ses yeux s'ouvrent et il voit le monde autrement: la société nouvelle qui se voulait libre et égalitaire a aussi ses exclus: les pauvres, les lépreux, les petits...
Dans sa quête de mieux vivre, il fréquente les chapelles en mauvais état. Dans sa prière, il entend le Christ qui lui parle au coeur: « François va, et répare ma maison, qui, tu le vois, tombe en ruine ! » François se fait maçon et répare des églises dans les environs d'Assise.
Nouvelle étape de conversion, il entend l'Evangile dans son radicalisme, il rompt avec sa famille, prend la route, soigne les lépreux et annonce à qui veut l'entendre que « Dieu est Amour ». Séduit par l'Evangile, il y découvre un sens pour sa vie. Il se laisse habiter par cette Parole, simplement, sans concession. En 1209, il se rend à Rome, rencontrer le pape Innocent III pour lui demander d'approuver son désir de vivre selon l'Evangile. Il devient lui-même entraîneur pour nombre d'hommes et de femmes qui découvrent par lui le bonheur de vivre en Dieu et le bienfait de la fraternité.
Il inspire les amoureux de la nature comme les écologistes mais il donne à penser plus loin par son regard pénétrant sur la création. Il la chante non seulement par sensibilité, mais dans la conviction que toute vie trouve son origine en Dieu.
Il peut inspirer l'action des non violents par son sens de la personne humaine, son respect de l'autre et sa foi dans le dialogue.
Sans le savoir, en réparant des églises, François se préparait à restaurer l'Eglise. Son intuition fondamentale fut de faire confiance à cette institution en ruines. Il crut à son renouveau possible par sa conversion personnelle, dans l'espérance d'une évolution collective. Son rapport à l'Eglise fut un rapport de dialogue mais aussi de conviction, de créativité sans rupture. Exigeant pour lui-même et pour ses frères, il crée une dynamique qui donne un nouveau visage à une Eglise engourdie.
François d'Assise a révélé la force de l'Evangile. Il a donné espoir aux pauvres, aux exclus, aux mal aimés par son sens de l'humain et sa passion pour le Christ. Il entre dans l'éternité de Dieu le 3 octobre 1226.
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