Un sondage commandé par le Nouvel Observateur témoigne de l'attachement des Français à leur travail.
"Paresseux les Français" s'interroge le Nouvel Observateur
dans un dossier consacré au "bonheur professionnel". Gros râleur et
aficionados des RTT, nous passerions volontiers pour des feignants aux
yeux du reste du monde. Un cliché une nouvelle fois mis à mal par
l'enquête réalisée par le magazine. Parmi les 5.000 actifs interrogés
par Viavoice, 73% des Français se déclarent en effet heureux au travail.
Mieux, ils entretiendraient un "rapport très fort, passionné et
identitaire à leur métier, et non pragmatique et utilitaire, comme c'est
par exemple le cas aux Etats-Unis", explique Yves Clot, psychologue du travail, au Nouvel Obs.
Comment expliquer un tel attachement au travail alors qu'il fait justement de plus en plus défaut dans notre société ? "En France, un emploi, ce n'est pas juste gagner sa vie, c'est une identité sociale et, au-delà, un élément essentiel à la réalisation de soi", poursuit le psychologue. D'ailleurs, 92% des Français jugent le travail important contre 84% en moyenne en Europe, selon le dernier Eurobaromètre.
Un sentiment d'utilité
Alors à quoi tient le bonheur au travail ? A la rémunération mais pas que... Ainsi le salaire est un facteur important de satisfaction lorsqu'il correspond aussi à une forme de reconnaissance. Mais le vrai bonheur professionnel c'est le sentiment de liberté, d'autonomie et "la latitude de faire son travail comme on l'entend", souligne le Nouvel Obs. Ainsi, 82% des personnes travaillant seules se déclarent heureuses au travail, contre 70% pour les travailleurs évoluant dans une structure de 250 à 4.999 salariés. Les plus impliqués, ou les plus présents au travail, sont aussi les plus satisfaits : 79% de réponses positives pour ceux déclarant 45 heures de travail hebdomadaire contre 73% lorsqu'ils travaillent 35 heures par semaine.
Les relations avec les collègues - et plus important avec la hiérarchie - sont aussi un facteur d'épanouissement. "Ce qui retient les salariés les plus efficaces dans une entreprise, c'est la qualité de leurs rapports avec leur supérieur direct", selon Marcus Buckingham, un consultant américain cité par le magazine. Ainsi, 94% des sondés se sachant appréciés par leur supérieur se disent professionnellement heureux.
Le bonheur est dans le pré
Les résultats du sondage permettent également d'identifier les métiers où les travailleurs se disent les plus satisfaits de leur activité. Avec 90% de répondants se déclarant heureux, les cadres de la fonction publique tiennent le haut du classement. Arrivent ensuite les agriculteurs (86%), les enseignants (85%), les artisans et commerçants (84%), les médecins, pharmaciens, dentistes (84%), les professions libérales (hors professionnels de la santé) 81% et les infirmiers, kinésithérapeutes, aides-soignants (81%). Les commerciaux (80%) et les professionnels de l'hôtellerie et de la restauration (79%) ferment la marche des dix professions où le bonheur professionnel est le plus important.
Un classement qui confirme l’importance d’être autonome au travail. Mais aussi, en partie, de l’importance de se sentir utile à la société.
Comment expliquer un tel attachement au travail alors qu'il fait justement de plus en plus défaut dans notre société ? "En France, un emploi, ce n'est pas juste gagner sa vie, c'est une identité sociale et, au-delà, un élément essentiel à la réalisation de soi", poursuit le psychologue. D'ailleurs, 92% des Français jugent le travail important contre 84% en moyenne en Europe, selon le dernier Eurobaromètre.
Un sentiment d'utilité
Alors à quoi tient le bonheur au travail ? A la rémunération mais pas que... Ainsi le salaire est un facteur important de satisfaction lorsqu'il correspond aussi à une forme de reconnaissance. Mais le vrai bonheur professionnel c'est le sentiment de liberté, d'autonomie et "la latitude de faire son travail comme on l'entend", souligne le Nouvel Obs. Ainsi, 82% des personnes travaillant seules se déclarent heureuses au travail, contre 70% pour les travailleurs évoluant dans une structure de 250 à 4.999 salariés. Les plus impliqués, ou les plus présents au travail, sont aussi les plus satisfaits : 79% de réponses positives pour ceux déclarant 45 heures de travail hebdomadaire contre 73% lorsqu'ils travaillent 35 heures par semaine.
Les relations avec les collègues - et plus important avec la hiérarchie - sont aussi un facteur d'épanouissement. "Ce qui retient les salariés les plus efficaces dans une entreprise, c'est la qualité de leurs rapports avec leur supérieur direct", selon Marcus Buckingham, un consultant américain cité par le magazine. Ainsi, 94% des sondés se sachant appréciés par leur supérieur se disent professionnellement heureux.
Le bonheur est dans le pré
Les résultats du sondage permettent également d'identifier les métiers où les travailleurs se disent les plus satisfaits de leur activité. Avec 90% de répondants se déclarant heureux, les cadres de la fonction publique tiennent le haut du classement. Arrivent ensuite les agriculteurs (86%), les enseignants (85%), les artisans et commerçants (84%), les médecins, pharmaciens, dentistes (84%), les professions libérales (hors professionnels de la santé) 81% et les infirmiers, kinésithérapeutes, aides-soignants (81%). Les commerciaux (80%) et les professionnels de l'hôtellerie et de la restauration (79%) ferment la marche des dix professions où le bonheur professionnel est le plus important.
Un classement qui confirme l’importance d’être autonome au travail. Mais aussi, en partie, de l’importance de se sentir utile à la société.
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