Romain Pernet, le
Environ
95% des personnes qui subissent une chute libre sans parachute meurent.
Mais contrairement à ce que laisse penser cette statistique, vous avez
des chances de vous en sortir ! DGS vous détaille les différentes choses
à retenir si vous espérez survivre à une chute libre.
Vous avez de la chance : le corps humain ne continue pas de prendre de la vitesse grâce au principe de vitesse terminale :
vous ne tomberez donc pas plus vite que 195 km/h, ce qui n’est déjà pas
mal ! Voici ce que les scientifiques pourraient vous recommander pour
survivre à cette chute potentiellement mortelle…
Reprenez vos esprits
La première à chose à
faire est de reprendre ses esprits, l’oxygène étant rare à l’altitude à
laquelle les avions volent, vous vous évanouirez à coup sûr au début de
votre chute. Cependant, pas de problème vous aurez le temps de vous
réveiller : essayez de visualiser où se trouve le sol par rapport au
ciel et maintenez vous à l’horizontale. Sachez que vous avez
approximativement 4 minutes de répit pour trouver une solution à votre
chute et si vous avez un parachute à portée de main, ne tergiversez pas,
votre problème est résolu.
Tentez de vous accrocher à un débris métallique
Pas de parachute ? Pas de
problème. Partons du principe que votre avion à explosé en vol après
que vous ayez sauté. Il y aura des pièces métalliques qui accompagneront
votre descente : essayez de grimper sur l’une d’elle (large de
préférence), cela ralentira considérablement votre chute, un peu à la
manière d’un parachute.
Evitez l’eau à tout prix !
Pas de débris d’avion ? Pas de problème : cherchez un endroit dans le paysage en-dessous de vous qui pourrait accueillir votre atterrissage
et faire en sorte qu’il soit le moins violent possible. Afin de mettre
toutes les chances de votre côté, évitez à tout prix d’atterrir dans
l’eau : la seule différence avec la terre ferme est qu’elle avalera
votre corps brisé après que l’impact vous ait tué.
Cherchez une surface plus molle
Pour espérer survivre à cette terrible chute, vous avez besoin d’une surface capable d’absorber
la force de l’impact, comme la neige par exemple. Pas de neige aux
alentours ? Ne paniquez pas et essayez de repérer un marécage vaseux ou
un endroit avec de la boue : bien qu’il soit difficile de juger de
l’épaisseur de celle-ci, c’est toujours mieux que rien.
Utilisez les arbres (à condition de choisir les bons)
Eh oui, bien
qu’inconfortables, les branches des arbres auront pour effet de ralentir
significativement votre chute. A raison d’une réduction de la vitesse
d’un peu plus de 15 km/h par branche, 12 branches
pourraient suffire à sauver votre vie ! Il est cependant important de
savoir que vous risquez de vous fêler (au mieux) une côte par branche…
Enfin, les arbres sont vos amis, mais choisissez bien : évitez à tout
prix les séquoias.
En effet, les branches vous freineraient assez pour sauver votre vie
mais vous feriez une chute mortelle de plus de 15 mètres après la
dernière branche et vous finiriez tout de même par mourir.
Adoptez la bonne position
Pas de neige, pas de
boue, pas d’arbres ? Pas de problème : heurtez le sol avec la partie
antérieure de la plante des pieds. En résumé, votre but principal est de
ralentir au maximum votre chute. Chaque jambe encaissera l’impact, le
divisant par deux. Cependant, le choc les brisera ainsi que vos hanches
mais vos organes vitaux et votre tête seront préservés. De plus, évitez
d’atterrir sur le ventre ou sur le dos : essayez de tomber sur le côté.
Enfin, sachez que tomber d’un avion est moins mortel qu’une chute du
6ème étage d’un immeuble : au moins vous avez le temps de réfléchir à
« comment » et « où » heurter le sol.
Ces trois femmes ont d’ailleurs survécu à des chutes vertigineuses :
Vesna Vulović
Vesna Vulović
est une ancienne hôtesse de l’air qui a survécu à une chute libre de 10
000 mètres à 32 ans à la suite d’un crash d’avion. Elle est d’ailleurs
entrée au livre des records pour être la seule personne à avoir survécu à
une chute d’une altitude aussi haute. Lors d’un vol entre Stockholm et
Belgrade, une explosion a entraîné le crash du charter. Vesna
est la seule des 28 passagers à avoir survécu et après 27 jours de coma
et 17 mois de rééducation, elle a continué à travailler pour sa
compagnie Yugoslav Airlines durant 20 ans.
Juliane Koepcke
Juliane Koepcke avait
17 ans lorsque son avion, qui passait au-dessus de la forêt amazonienne
et qui l’emmenait rejoindre son père pour fêter Noël, s’est écrasé dans
la forêt vierge. Seule survivante de ce crash spectaculaire, la jeune
fille a également survécu à une chute vertigineuse puisqu’elle est tombé
de 3 kilomètres de haut alors qu’elle était toujours attachée à son
siège. Après ça, elle est restée seule au beau milieu de la jungle et a
dû se débrouiller pour retrouver une trace de civilisation et se faire
secourir.
Bahia Bakari
Bahia Bakari est tristement célèbre pour être la seule personne à avoir survécu au crash du vol A310 de la Yemenia
au large des Comores, qui a eu lieu en 2009. A 14 ans lors des faits,
la jeune fille est restée agrippée aux reste de l’avion pendant près de
treize heures tout en ne sachant pas nager et pendant la nuit. Elle
était tellement fatiguée par ses efforts qu’elle n’a pas pu attraper la
bouée de sauvetage que les secouristes lui ont tendue et l’un d’entre
eux a dû plonger pour l’aider à monter sur le bateau.
Cette liste d’astuces
nous parait complètement folle et improbable, pourtant, quand on y
réfléchit elle n’est pas si insensée qu’elle n’y paraît. Cependant,
l’équipe est partagée : les plus optimistes sont ravis d’avoir ces
conseils alors que les autres restent sceptiques et pensent qu’il est
tout bonnement impossible de survivre à une telle chute. Notre
correctrice Inès rêve de faire un saut en parachute : l’occasion pour
nous de le confisquer et de voir si elle s’en sortira ^_^ ! Alors, paré à
survivre si jamais vous êtes victimes de graves turbulences en avion ?
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