Une fillette de deux ans a retrouvé l'usage de ses bras grâce à une imprimante 3D. Incroyable, mais vrai.
Un exosquelette permet à Emma de retrouver l'usage de ses bras.
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Capture d'écran
Emma a deux ans. Depuis sa naissance, cette jeune Américaine est atteinte d'arthrogrypose multiple génitale, maladie se traduisant par une déficience plus ou moins sévère des muscles et des articulations. Manger, jouer, dessiner, ou encore prendre ses parents dans ses bras, elle ne peut le faire sans aide.
REGARDEZ la petite Emma :
Née avec les jambes enroulées autour de ses oreilles, son corps n'a jamais récupéré une parfaite motricité. Après plusieurs interventions médicales (plâtres, chirurgie), elle ne parvient toujours pas à bouger ses bras.Megan Lavelle, sa mère, assiste un jour à une conférence où un fameux appareillage - le Wilmington Robotic Exoskeleton (WREX) -, créé par le Dr Tariq Rahman et son équipe de la Fondation Nemours, est présenté. En fait, il s'agit d'un "exosquelette", constitué d'un gilet dorsal et de pièces métalliques fixées au corps par des élastiques. Son but est d'augmenter la force musculaire, tout en dosant sa sensibilité. Le WREX, un remède aux déficiences de la fillette ? Pas vraiment. Le grand inconvénient de cet appareil technologique est sa matière métallique, trop lourde pour l'enfant.
Les "bras magiques" (comme les appellent Emma) ont ainsi pu être conçus à sa mesure. L'autre incroyable atout de l'imprimante 3D est son adaptation en fonction de la croissance du corps de la petite fille. L'exosquelette évolue au fur et à mesure qu'Emma grandit. Elle a ainsi découvert l'usage de ses bras ; elle se nourrit seule, tient des objets et peut bouger ses doigts.
REGARDEZ. Un exemple du fonctionnement de la "3D printer" :
Cette nouvelle technologie a également été pensée afin de décupler la puissance des soldats. Le projet Hulc par exemple, un exosquelette métallique permettant d'accélérer les déplacements en terrains dangereux ou encore d'amplifier la manutention militaire, a créé une vive polémique...
Le mythe du robot menaçant l'homme peut tout de même être revu. L'histoire incroyable de la petite Emma prouve que la technologie peut être un bénéfice pour l'homme, parfois incapable de combattre certaines "erreurs de la nature".
Emma a deux ans. Depuis sa naissance, cette jeune Américaine est atteinte d'arthrogrypose multiple génitale, maladie se traduisant par une déficience plus ou moins sévère des muscles et des articulations. Manger, jouer, dessiner, ou encore prendre ses parents dans ses bras, elle ne peut le faire sans aide.
REGARDEZ la petite Emma :
Née avec les jambes enroulées autour de ses oreilles, son corps n'a jamais récupéré une parfaite motricité. Après plusieurs interventions médicales (plâtres, chirurgie), elle ne parvient toujours pas à bouger ses bras.Megan Lavelle, sa mère, assiste un jour à une conférence où un fameux appareillage - le Wilmington Robotic Exoskeleton (WREX) -, créé par le Dr Tariq Rahman et son équipe de la Fondation Nemours, est présenté. En fait, il s'agit d'un "exosquelette", constitué d'un gilet dorsal et de pièces métalliques fixées au corps par des élastiques. Son but est d'augmenter la force musculaire, tout en dosant sa sensibilité. Le WREX, un remède aux déficiences de la fillette ? Pas vraiment. Le grand inconvénient de cet appareil technologique est sa matière métallique, trop lourde pour l'enfant.
La "3D printer", héroïne
La vraie innovation dans cette histoire est l'intervention de l'imprimante 3D. Le poids du WREX étant trop élevé, un tel système n'aurait pu être adapté pour une fillette de deux ans. Cette étrange machine obéit à des instructions informatiques programmées sur un ordinateur. Celui-ci projette sur une surface plane plusieurs couches de matière (ici, en thermoplastique) en fonction de ce qu'ont commandé les prototypes établis préalablement.Les "bras magiques" (comme les appellent Emma) ont ainsi pu être conçus à sa mesure. L'autre incroyable atout de l'imprimante 3D est son adaptation en fonction de la croissance du corps de la petite fille. L'exosquelette évolue au fur et à mesure qu'Emma grandit. Elle a ainsi découvert l'usage de ses bras ; elle se nourrit seule, tient des objets et peut bouger ses doigts.
REGARDEZ. Un exemple du fonctionnement de la "3D printer" :
Cette nouvelle technologie a également été pensée afin de décupler la puissance des soldats. Le projet Hulc par exemple, un exosquelette métallique permettant d'accélérer les déplacements en terrains dangereux ou encore d'amplifier la manutention militaire, a créé une vive polémique...
Le mythe du robot menaçant l'homme peut tout de même être revu. L'histoire incroyable de la petite Emma prouve que la technologie peut être un bénéfice pour l'homme, parfois incapable de combattre certaines "erreurs de la nature".
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