Petit bréviaire des idées reçues en management.

Un bénéfice est-il le signe de la bonne santé de l’entreprise ? Le marketing répond-il aux besoins des consommateurs ? Les femmes vont-elles réellement accéder aux postes de direction ? L’État doit-il être géré comme une entreprise ? La stratégie est-elle uniquement l’affaire des dirigeants ?

Les discours managériaux – et les méthodes qui leur sont associées – se propagent dans les entreprises, les administrations, les associations et la société tout entière sans réel débat. D’un coté, des déclarations enthousiastes sur le management ; de l’autre, un jugement acerbe sur ses effets négatifs (stress, harcèlement ou encore suicide…).

Face à ce dilemme, cet ouvrage porte un regard technicien et critique sur le management, non pour en prendre la défense ou le vouer aux gémonies, mais pour en identifier et en évaluer les ressorts profonds. Avec pédagogie, il confronte les certitudes managériales aux faits et aux théories, afin de susciter le débat autour d’enjeux politiques et sociaux trop souvent éludés.

Face à des discours volontairement abscons, ce petit bréviaire offre des clés de compréhension et des pistes de réflexion à tout ceux – salariés du privé et du public, étudiants, syndicalistes, enseignants, militants – qui souhaitent réfléchir et dépasser les assertions des managers.

Introduction, par Anne Pezet et Samuel Sponem

I / Direction et gouvernance de l’entreprise

• « Avec cette nouvelle méthode de management, nous serons plus performants ! » , par Anne Pezet
• « La maximisation du profit pour l’actionnaire, c’est l’objectif naturel de l’entreprise ! », par Hervé Defalvard
• « Les entreprises prennent des décisions (ir)rationnelles », par Laure Cabantous
• « Planifier, agir, contrôler : voilà la recette du progrès continu », par Yvon Pesqueux

II / Stratégie et marketing

• « La stratégie c’est l’affaire des dirigeants… », par Christophe Torset
• « Il nous faut unconsultant ! », par Stéphane Lefrancq
• « Le client est roi ! », par Carole Donada et Gwënaelle Nogatchewsky
• « Le marketing répond aux besoins des consommateurs », par Amina Bécheur
• « Consommons, c’est un acte responsable ! », par Nil Özçaglar

III / Ressources humaines et organisation

• « Les syndicats français sont contre-productifs : faisons-les disparaître ! », par Franck Biétry
• « Le changement c’est bien. Y résister c’est mal », par Yannick Fronda
• « Les salariés sont de plus en plus autonomes, c’est l’ère de l’empowerment ! », par Claire Dambrin et Caroline Lambert
• « Pas de bonne réunion sans PowerPoint », par Stéphane Lefrancq et Éric Maton
• « Il faut responsabiliser ! », par Jean-Luc Moriceau
• « Le taylorisme, c’est dépassé », par Frédéric Gautier et Éric Pezet

IV / Finance et comptabilité

• « On ne gère que ce que l’on mesure », par Nicolas Berland, Catherine Chevalier-Kuszla et Samuel Sponem
• « Il faut laisser les marchés financiers s’autoréguler », par Hélène Rainelli-Le Montagner
• « S’introduire en bourse, quelle bonne stratégie de croissance ! », par Jean-Charles Bagneris « Le financier a raison, le comptable a tort », par Jacques Richard
• « Cette entreprise est performante : elle fait des bénéfices ! », par Marie-Astrid Le Theule et Nicolas Praquin
• « La « juste valeur », enfin une évaluation proche de la réalité », par Yuri Biondi, Isabelle Chambost et Louis Klee
• « L’audit est un gage de confiance », par Chrystelle Richard

V / Management et société

• « La responsabilité sociale, encore une nouvelle mode managériale ! », par Jean-Pascal Gond
• « L’égalité des hommes-femmes aux postes de direction n’est qu’une question de temps », par Sophia Belghit-Mahut, Claire Dambrin et Caroline Lambert
• « Avec les technologies de l’information et de la communication, moins de pollution », par Florence Rodhain
• « Comme l’entreprise, l’état doit adopter une « culture du résultat », par Stéphanie Chatelian Ponroy et Samuel Sponem
• « En France, la publicité est interdite dans l’enceinte de l’école », par Angéglique Rodhain
• « L’école doit s’adapter aux besoins de l’entreprise », par Anne Pezet