Le 18 décembre 2011, les dernières troupes américaines ont plié bagages et quitté l’Irak, après huit ans d’occupation. Ils laissent derrière eux un pays meurtri par la guerre civile et des attentats aveugles qui ont brisé des milliers de vies. La démocratie a été installée de force. Des élections ont eu lieu. Un président, une administration et une justice reconstruisent un nouvel Etat à l’avenir incertain. Pour Polka, Hamid Ahmed, journaliste irakien de Bagdad, raconte de l’intérieur ces années de chaos. Aujourd’hui, une nouvelle page d’histoire de la mythique Mésopotamie peut s’écrire, peut-être sans les Américains, mais pas, comme nous l’explique Jean-Pierre Perrin, sans l’influence d’un voisin envahissant, l’Iran.
Lire le témoignage de Hamid Ahmed et la chronique de Jean-Pierre Perrin dans Polka #16.
Plongez dans l'ambiance des rues de Bagdad et de Sadr City avec Ayman Oghanna.
AYMAN OGHANNA
Irak, Umm Qasr, Camp Bucca, 12 décembre 2011
L’ancienne prison, tenue par l’armée américaine, est devenue un hôtel. Il n’y a plus de GI sur le mirador. L’entreprise irakienne Kufan a pris possession des lieux pour y créer le Basra Gateway. Ce complexe est aujourd’hui destiné au personnel qui vient travailler dans les champs pétroliers proches du Koweït. La nuit est à 190 dollars.
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