EN DIRECT - ZENITH PARIS - 250312 par bayrou
François Bayrou a estimé dimanche lors de son meeting au Paris que la "République (avait) des questions à se poser" après le drame de Toulouse et Montauban en s'étonnant qu'un "assassin désaxé" repéré par "tous les services" puisse "se constituer un arsenal d'armes de guerre".
François Bayrou a estimé dimanche lors de son meeting au Paris que la "République (avait) des questions à se poser" après le drame de Toulouse et Montauban en s'étonnant qu'un "assassin désaxé" repéré par "tous les services" puisse "se constituer un arsenal d'armes de guerre".
"Quand à Toulouse un assassin désaxé, dont on apprend qu'il était repéré par tous les services, identifié et sur la liste noire des services de renseignement américains, peut se constituer un arsenal d'armes de guerre, s'entraîner, commettre ces meurtres, les plus horribles de ces dernières années, sans que nul ne soit en alerte, alors la République a des questions à se poser", a expliqué le leader centriste.
"Et quand sans aller jusqu'au terrorisme la violence et l'intolérance montent dans toutes les couches de la société, spécialement chez les plus pauvres, que les appels à la haine tournent sur internet, alors la République, si elle ne se pose pas de questions, ne fait pas son devoir", a ajouté le patron du MoDem, répondant ainsi aux critiques de Nicolas Sarkozy à son encontre.
"Mettre en cause la société, montrer du doigt la France, la politique, les institutions, ce n'est pas digne. Ce n'est pas faire preuve d'un esprit de responsabilité dans un moment où la nation a d'abord besoin d'unité", avait dénoncé le chef de l'Etat à propos du leader centriste.
Pour François Bayrou, "lorsque, devant le chômage, devant les déficits, devant l'appauvrissement du pays, devant l'intégration manquée, la vie politique refuse de regarder en face les questions les plus graves de son temps, ruse avec les demis mensonges et les demi-vérités, multiplie les promesses fallacieuses et les polémiques partisanes, alors la République est désertée par ceux qui devraient la défendre".
"Et lorsque devant toutes ces questions tout le monde croit que c'est une fatalité, et qu'il n'y a rien à faire, et plus personne en qui croire, et que dans les têtes, au fond, chacun baisse les bras, se résigne à ne plus agir, alors c'est la République qui est abandonnée", a-t-il ajouté en expliquant que pour sa part il "ne laisserai pas continuer cette dégradation".
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