Nicolas Sarkozy fait "de la politique comme un crapaud. Ce sont les plus basses méthodes, des phrases qui auraient pu être prononcées par Jean-Marie Le Pen", a-t-elle déclaré sur France Info, commentant des propos tenus la veille par le chef de l'Etat parlant de "vagues incontrôlées" d'immigration. Cécile Duflot s'est aussi livrée à une défense vigoureuse d'Eva Joly, pourtant malmenée dans les sondages. "Je suis très heureuse et très fière de faire cette campagne auprès d'Eva Joly. Je la soutiendrai jusqu'à la dernière seconde de cette campagne et je peux vous dire que je serai à ses côtés après, quoi qu'il arrive", a-t-elle souligné. Eva Joly "fait preuve de courage, de constance et d'un recul sur elle-même qui est rarissime chez les politiques", a-t-elle poursuivi en dénonçant "le traitement" à son encontre.
Une différence de moyens
"Je ne connais pas beaucoup de responsables politiques qui ont été à ce point moqué, caricaturé comme elle l'a été", a souligné Cécile Duflot. "On fait de la politique par conviction, pas parce que ça marche dans les sondages". "La politique n'est pas réservée à ceux qui ont commencé il y a trente ans et qui ont fait ça toute leur vie. On peut avoir des parcours différenciés", a encore relevé la responsable d'EELV.
Cécile Duflot s'est insurgée aussi sur les différences considérables de moyens dont disposent les partis dans la campagne électorale. "Le meeting de Villepinte (le 11 mars, où Nicolas Sarkozy a donné une impulsion importante à sa campagne), c'est la campagne intégrale d'Eva Joly" au niveau des coûts, a-t-elle souligné. Pour elle, cette situation montre qu'il y a "quelque chose de pourri dans la démocratie française".
La secrétaire nationale d'EELV reproche au président-candidat ses récentes déclarations sur l'immigration.
Nicolas Sarkozy fait de la politique «comme un crapaud», a lancé la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, Cécile Duflot, reprochant au président-candidat de récentes déclarations sur l'immigration après les événements de Toulouse et Montauban.
Nicolas Sarkozy fait «de la politique comme un crapaud. Ce sont les plus basses méthodes, des phrases qui auraient pu être prononcées par Jean-Marie Le Pen», a-t-elle déclaré sur France Info, commentant des propos tenus la veille par le chef de l'Etat parlant de «vagues incontrôlées» d'immigration.
Cécile Duflot s'est aussi livrée à une défense vigoureuse d'Eva Joly, pourtant malmenée dans les sondages.
«Je suis très heureuse et très fière de faire cette campagne auprès d'Eva Joly. Je la soutiendrai jusqu'à la dernière seconde de cette campagne et je peux vous dire que je serai à ses côtés après, quoi qu'il arrive», a-t-elle souligné.
Eva Joly «fait preuve de courage, de constance et d'un recul sur elle-même qui est rarissime chez les politiques», a-t-elle poursuivi en dénonçant «le traitement» à son encontre.
«Je ne connais pas beaucoup de responsables politiques qui ont été à ce point moqué, caricaturé comme elle l'a été», a souligné Cécile Duflot.
«On fait de la politique par conviction, pas parce que ça marche dans les sondages».
«La politique n'est pas réservée à ceux qui ont commencé il y a trente ans et qui ont fait ça toute leur vie. On peut avoir des parcours différenciés», a encore relevé la responsable d'EELV.
Cécile Duflot s'est insurgée aussi sur les différences considérables de moyens dont disposent les partis dans la campagne électorale.
«Le meeting de Villepinte (le 11 mars, où Nicolas Sarkozy a donné une impulsion importante à sa campagne), c'est la campagne intégrale d'Eva Joly» au niveau des coûts, a-t-elle souligné. Pour elle, cette situation montre qu'il y a «quelque chose de pourri dans la démocratie française».
(AFP)
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CÉCILE DUFLOT, SECRÉTAIRE NATIONALE D'EUROPE-ÉCOLOGIE-LES-VERTS et membre de l'équipe de campagne d'Eva Joly, a commenté ce mercredi matin sur les ondes de France Info les propos de Nicolas Sarkozy qui s'interrogeait mardi 27 mars à Nantes sur le thème de l'immigration: «Comment intégrer, comment assimiler, si une vague migratoire incontrôlée vient indéfiniment réduire à néant les efforts de la République?», avait-t-il déclaré.
Quand on lui demande ce qu'elle en pense, Cécile Duflot répond:
«Ce sont des propos que j'ai du mal à qualifier, c'est faire de la politique comme un crapaud, c'est les plus basses méthodes, c'est des phrases qui auraient pu être prononcées par Jean-Marie Le Pen (…) il pratique les mêmes méthodes, il est devenu dans cette partie de son discours un homme d’extrême droite.»
Cécile Duflot soutiendra Eva Joly "jusqu'à la... by FranceInfo
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