Pour la séance inaugurale de la XIVe législature sous la Ve République à l'Assemblée nationale, qui a notamment vu l'élection du socialiste Claude Bartolone comme président de l'institution, les députés étaient assis, une fois n'est pas coutume, par ordre alphabétique sur les bancs de l'hémicycle. Ils ne siègeront ensuite par groupes parlementaires, comme à l'accoutumée.
Ce protocole a donné lieu à des situations jugées gênantes par des responsables de l'UMP. Ainsi Jean-François Copé, secrétaire général du parti et député de Seine-et-Marne, s'est-il retrouvé assis à côté de Gilbert Collard, député du Gard, un des deux élus étiquetés Front national à l'Assemblée nationale. Et ce alors qu'au sein de l'UMP, la stratégie de droitisation adoptée tout au long des campagnes présidentielle puis législatives, mais aussi l'attitude à adopter face à l'extrême droite, font débat."Je n'ai pas de chance, je gagne jamais au Loto. On est 577 et je tombe à côté de lui...", a soupiré Jean-François Copé face à un journaliste du Figaro.
UN HASARD ALPHABÉTIQUE "CRUEL" POUR MARIANI
Le député UMP de la 11e circonscription des Français de l'étranger, Thierry Mariani, membre de la Droite populaire, s'est lui retrouvé assis à côté... de Marion Maréchal-Le Pen, députée du Vaucluse et petite-fille de Jean-Marie Le Pen, également nièce de Marine Le Pen, présidente du Front national.
"Pour ma première séance en 1993, j'étais assis à côté de Georges Marchais... Dix-neuf ans plus tard, le hasard alphabétique est encore plus 'cruel'...", a ensuite lâché M. Mariani sur Twitter.
Pour ma première séance en 1993, j'étais assis à côté de G. Marchais..., 19 ans plus tard, le hasard alphabétique est encore plus "cruel"...
Alexandre Pouchard
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