EMPLOI - Soit un total de 1.100 postes permanents...
Le groupe américain de vente en ligne Amazon a annoncé lundi l'implantation de sa troisième plate-forme logistique en France, à Chalon-sur-Saône (centre-est), avec quelque 500 emplois directs à la clef, en présence du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.Recruter jusqu'à 1.000 emplois d'ici novembre 2012
«Je suis très heureux de vous annoncer qu'Amazon va installer son 3e centre de distribution à Chalon-sur-Saône, en Bourgogne», a déclaré lors d'une conférence de presse, Frédéric Duval, directeur des opérations Amazon.fr Logistiques SAS.
«Grâce à cette installation, nous allons créer un nombre important d'emplois», a-t-il poursuivi. Interrogé sur le nombre d'emplois créés, il a évoqué la création de quelque 500 emplois directs, comme sur les deux précédents sites d'Amazon en France, qui totalisent 1.100 emplois «permanents».«"En comparaison, je peux vous donner l'exemple des deux autres sites où nous avons 1.100 emplois permanents et plus de 4.000 en pic d'activité», a-t-il dit.
Le responsable d'Amazon n'était pas encore en mesure de donner précisément le nombre d'emplois créés en CDI, en CDD ou en intérim se contentant de déclarer: «On va recruter jusqu'à 1.000 emplois d'ici novembre 2012». «Amazon recherche dès à présent 34 managers et spécialistes et des centaines de personnes passionnées pour rejoindre les équipes de ce nouveau centre», indiquait la présentation de la société projetée lundi.
Montebourg veut effacer la brûlure des emplois disparus
Le groupe américain va s'installer dans un bâtiment déjà existant de 40.000 m2 situé sur la commune de Sevrey, en périphérie de Chalon-sur-Saône. «Chalon, comme tous les sites logistiques dans le monde, dessert la totalité des pays du monde. La plupart des clients étant basés en France et en Europe», a précisé le responsable d'Amazon France.
«Nous allons démarrer ce centre début septembre et être opérationnels dans les semaines suivantes», a ajouté Duval, qui a rappelé que le groupe américain avait récemment annoncé l'ouverture de sites identiques en Espagne et en Italie.
Refusant de dévoiler des chiffres précis, le responsable d'Amazon s'est contenté de parler d'«investissements importants» pour ce nouveau site. Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, a souhaité, avec cette implantation, «effacer la brûlure des 3.000 emplois disparus» avec le départ de Kodak de Chalon-sur-Saône.
«Les territoires qui ont subi des blessures, des dégâts peuvent se redresser et rencontrer, avec le soutien de l'Etat, le succès», a-t-il jugé. Le ministre y a également vu un message national : «La France est un pays qui a des atouts considérables, c'est le moment de se redresser ensemble!», a-t-il conclu.
Selon le député-maire de Chalon-sur-Saône, Christophe Sirugue, «les demandes d'emploi pleuvent de partout, avant même que ce soit officiel», évoquant déjà «près de 1.000 demandes». Depuis le 1er juin, l'information selon laquelle Amazon s'apprêtait à créer une plate-forme logistique en Bourgogne, avec la possibilité de 1.000 emplois à la clef (sans que soit précisé alors s'ils seraient directs ou indirects), avait filtré.
«En pleine négociation», le groupe américain hésitait entre deux localités bourguignonnes, Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) et Beaune (Côte-d'Or). Le groupe possède déjà deux plates-formes en France, à Orléans (Loiret) et Montélimar (Drôme), ouvertes respectivement en 2007 et 2010.
Avec AFP
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