Au lieu de considérer la spiritualité et la religion comme des évasions par rapport à la santé mentale il admit, en effectuant une synthèse de traduction religieuse de l’Orient et de l’Occident, une présence divine qui donnait un sens à la vie.
Pour Jung, en Occident ont est porté à chercher à l’extérieur de soi-même une présence divine dispensatrice de grâce alors qu’en Orient, on insiste sur l’universalité, l’intemporalité et la vie intérieure.
Il a observé que l’homme oublie trop facilement la tâche qui consiste à s’autoréaliser. Il est souvent bien commode d’éviter ce qui comporte le plus de sens pour nous en tant qu’être humain et de prendre le chemin de la moindre résistance. Le chemin qui mène au sens et à la réalisation de soi, Jung l’a appelé le « processus » d’individuation ».
Ce processus comporte deux phases :
- la première est en relation avec le développement de la « personna » qui est un masque ou une série de masques que nous portons dans la vie. Cette première phase passe à travers tous les défis rencontrés entre la puberté et l’âge de quarante ans. Cette période regorge de choix de vie opposés : la liberté ou l’engagement, le besoin de solitude ou l’intimité, pour n’en nommer que quelques uns. Cette phase alterne entre introversion et extraversion.
- la seconde phase, qui généralement commence vers quarante ans, apporte l’occasion de découvrir un sens plus profond et plus personnel à sa vie.
Cette phase comporte deux démarches :
- devenir de plus en plus conscients de ces aspects de nous-mêmes que nous avions laissés de côté: quelle que soit la crainte que nous inspire cette entreprise, nos aspects cachés ont un cadeau magnifique à nous offrir.
- la quête de l’intégralité. Ayant reconnu nos parties cachées, nous devons les accueillir et les intégrer. Elles nous enrichissent et nous font découvrir que le sens de la vie vient de la réalisation de l’unicité et de l’individualité.
Bibliographie:
« L’Homme à la découverte de son âme » de Carl Jung
Toute la vie humaine est le reflet du passage de l’ego à l’âme (ou du psychologique au spirituel) |
L’ultime but de la vie est de vous permettre de découvrir qui vous êtes vraiment. Vous avez pris une forme physique pour réaliser cet objectif, pour découvrir par vous-même que vous êtes un être spirituel.
Vous découvrez qu’en réalité, tout est spirituel et que les étiquettes que vous attribuez aux différentes maladies et aux conflits psychologiques ne sont que des termes différents qui parlent tous du seul processus en cours : celui de l’éveil de la conscience.
La maladie est une forme de malaise localisé qui a été engendré à un moment de l’existence par la dénégation, la culpabilité, le jugement, la honte, l’autocritique et le manque d’amour. Elle est aussi liée à un réflexe biologique de survie qui est à mettre en relation avec la conscience primale de la vie, tant végétale, qu’animale ou humaine.
La maladie est intimement liée à l’éveil spirituel lorsque celui-ci ne peut se faire dans des conditions harmonieuses. C’est un des moyens qu’utilise le corps pour « rectifier la trajectoire » lorsque celle-ci s’éloigne de notre être véritable. Lorsqu’une guérison se produit, la peur devient lumière, une nouvelle orientation est donnée au corps et la santé se rétablit. Mais il est bien entendu qu’il n’est pas obligatoire de passer par cette expérience de la maladie pour y arriver.
L’éveil spirituel peut être favorisé par la compréhension du processus psychologique de l’être humain qui, observé sous cet angle, globalise et réunit toutes les données.
Une science récente, la psychobiologie, résume tout le périple de la conscience humaine comme le passage de l’homme animal à l’homme Dieu.
Vous trouverez ci-après, le tableau et l’explication de cette synthèse qui permet de situer plus justement l’homme dans son chemin de vie.
Pour voir le tableau complet, cliquez sur l’image pour l’agrandir.
Le cercle symbolise la vie humaine.
Il est divisé en quartiers qui représentent les quatre grandes étapes psychologiques (ou spirituelles) à franchir pour permettre le passage du Moi au Soi, ou de l’ego à la conscience de l’âme, ou encore, de l’homme-animal à l’homme-Dieu.
Chaque quart se divise encore en trois roues qui concernent les étapes d’entrée, d’installation et de sortie nécessaires pour le passage d’un quart à un autre.
1er quart supérieur gauche
Le premier quart supérieur gauche (1) représente la création de l’ego. Il débute par l’entrée dans la vie du fœtus dans le ventre maternel.
Le fœtus vit en symbiose avec sa mère. Lui ou sa maman, c’est pareil. Il ressent ce qu’elle ressent, il vit ses joies et ses peines. Il vit dans la consciencesubconsciente. Cette période est représentée par la première roue (entrée) dans le premier quart.
A la naissance, il quitte cette union et connaît la séparation. Ses pleurs et ses cris sont la manifestation de son travail de deuil et de sa souffrance de cette séparation.
Au fil des mois, en même temps qu’il découvre son corps, il va réaliser qu’il n’est pas sa mère et que sa mère n’est pas lui. Le nourrisson fait alors une sorte de dépression qui se manifeste par le fait que chaque fois qu’il est en présence de quelqu’un d’étranger à sa mère, il pleure ou il se cache.
Vers un an, l’enfant réalise qu’il y a sa mère, les autres et lui. C’est cette séparation qui donne l’identité de l’enfant. Ainsi naît le Moi, au niveau psychologique.
Cette période (entre un an et trois ans) correspond à l’installation dans laconscience sociale. (voir 2ème roue du premier quart supérieur gauche)
Ce petit Moi va chercher des solutions pour ne pas souffrir dans la vie de tous les jours de ses frustrations et de ses manques. C’est là qu’il va installer ses propres programmes de survie suivant les événements qu’il rencontrera et ses réactions premières vis-à-vis de ceux-ci. Souvent, la première expérience consciente est déterminante et sera l’objet de référence pour les situations ultérieures qui verront se répéter les mêmes schémas comportementaux. Il va se forger ses défenses en prenant conscience du pouvoir qu’ont ses « oui » et ses « non ». (Conscience du petit moi ou de l’ego).
A ce stade, l’ADN est porteur de toutes les informations relatives à la survie, à la douleur, à la souffrance et au pouvoir de l’ego.
La création de l’ego est un processus naturel et obligatoire sur le chemin de la prise de conscience du Soi. Il est une aide qui, normalement, dès l’âge de sept ans, devrait aider l’enfant à se repérer dans la vie.
Mais dans la réalité, il en va tout autrement.
C’est durant cette période, (entre trois et sept ans) qu’il va adopter les comportements qu’on lui apprend. C’est là qu’une faille se creuse entre ses émotions vraies et ses émotions fausses, entre ce qu’il « aurait dû ressentir » et ce qu’il ressent effectivement. Les comportements appris avant qu’ils ne soient désirés par l’enfant prennent la place de ses sentiments véritables. Le processus est subtil car il est lié à « la bonne éducation » que veulent lui donner ses parents et la société pour « son bien ».
Un « faux moi » prend la place de son identité et éteint tous ses véritables repères.
Exprimer sa joie ou sa tristesse, sa colère ou sa désapprobation, donner ou conserver pour soi devient pour l’enfant un choix impossible à faire tant il est conditionné par ce qu’on attend de lui et ce qu’on lui a inculqué.
L’être humain est soumis aux lois et aux règles de la société qu’il s’est créé et qui vont, le plus souvent, à l’encontre des deux seules lois auxquelles répond l’âme et qui sont la liberté et l’auto-responsabilité.
C’est ce qui permet l’installation « des masques ».(voir 3ème roue du premier quart supérieur gauche)
A partir de là, l’enfant va vivre avec ce comportement appris non désiré qu’il a intégré à son identité jusqu’à l’inévitable « crise de l’adolescence » ou son âme, à la recherche de l’unité perdue, va le pousser à se différencier de ses parents pour trouver son propre centre. (Voir 1ère roue du second quart supérieur droit)
2ème quart supérieur droit
Il va passer ensuite par un travail d’organisation et de socialisation et la rencontre de l’autre sexe.
Si toutes les étapes de ce processus de maturation psychologique se sont bien passées, l’homme ou la femme est devenu capable d’un amour altruiste.
Mais là aussi, les déviations de la société, de l’enseignement, de l’éducation font que rares sont « adultes » ceux qui arrivent à l’âge adulte. La plupart du temps, ils en sont encore à se débattre avec un émotionnel resté accroché à l’âge de la petite enfance et avec un ego qui cherche désespérément à combler ses besoins.
Normalement, l’âge adulte devrait conduire à la découverte des masques (voir 2ème roue du 2ème quart) et à sa conséquence directe : le désir de libération du comportement appris non désiré (3ème roue du 2ème quart).
Ce désir de libération du comportement appris non désiré va amener l’être humain à rencontrer son « ombre », c’est-à-dire, reconnaître toutes les parties de lui qui n’ont jamais pu s’exprimer. C’est là qu’il doit arriver à ne plus se juger, à comprendre que tout est juste. Il rencontrera la peur de la perte des valeurs qui le soutiennent, la révolte et enfin l’acceptation de ce qui est. (voir 1ère roue du 3ème quart inférieur droit)
3ème quart inférieur droit
N.B. Le cancer apporte souvent avec lui cette remise en question brutale. La résolution des conflits qui en sont la cause et la mise en conscience du processus de conscience qui est en train de s’opérer, conduit le plus souvent à sa guérison.
Il n’est, bien évidemment, pas nécessaire d’avoir recours au cancer ou à la maladie pour réaliser cette étape; le cancer ou la maladie est un moyen qu’a choisi la personne dans le cadre de ses croyances et de ses limitations pour atteindre cet état de conscience. (Une des croyances les plus répandues est que l’évolution passe par la souffrance et la maladie.)
La découverte du « compagnon » (terme qui désigne l’ego véritable) va lui permettre de mettre bas les masques (2ème roue du 3ème quart).
Il voit alors clairement qui il n’est pas mais il ne sait pas encore qui il est. Cette perte des repères de l’identité va le plonger dans la confusion. Il pourra avoir l’impression de « perdre la tête ». Son mental ne lui semblera plus d’aucun secours.
Mais ne faut-il pas se perdre pour se « retrouver » ? (3ème roue du 3ème quart)
Cette étape est cruciale car il y a le risque de confondre les symptômes de libération avec les symptômes de l’ancien état de souffrance. Des symptômes de guérison peuvent être interprétés comme des maladies alors que c’est le corps qui saisit l’occasion pour évacuer toutes les scories qu’il a accumulées depuis bien longtemps, pour éliminer ce qui n’est plus utile et pour réparer et restaurer ce qui doit l’être.
La recherche de l’unité, de l’amour infini ne peut être comblée tant que la dualité se manifeste en l’Etre. Aussi, va-t-il inverser le processus. Plutôt que de chercher à l’extérieur la plénitude, il va la rechercher en lui-même. C’est le chemin de l’introversion, de la méditation. Il va mettre une distance entre les évènements extérieurs et sa perception, ce qui va empêcher les émotions de le submerger et de ressentir des émotions violentes face aux événements.
Un quatrième brin d’ADN est activé : il est porteur de toutes les informations concernant l’amour inconditionnel.
A ce stade, l’humain n’a réalisé qu’une partie de sa croissance. (Conscience de transmutation) (1ère roue du 4ème quart).
4ème quart inférieur gauche
Cela va lui permettre de découvrir « l’Autre » qui l’habite, c’est-à-dire, son Etre intérieur. Cette partie de lui libre et non soumise aux conditionnement social, aux habitudes, cette partie qui se suffit à elle-même et qui échappe à la dualité. Cette étape est celle de la supraconscience qui correspond à l’activation d’un cinquième brin d’ADN porteur des informations relatives au fait de s’exprimer et de vivre au-delà de la dualité. (2ème roue du 4ème quart)
Après le chemin de l’introversion, il va prendre le chemin de la croissance spirituelle qui se fait au dehors, dans la relation à l’autre car il a désormais compris que l’Autre, c’est lui. La sympathie devient empathie, la communication communion.
Sa relation avec Dieu va être radicalement changée car elle est la découverte de la dimension divine en l’homme. (Hyper conscience)
Un sixième brin d’ADN est activé avec toutes les informations relatives aux facultés de précognition du subconscient. ( 3ème roue du 4ème quart)
Commence alors une nouvelle spirale qui accueille un humain « guérit » de ses souffrances psychologiques, parfaitement libre et lucide du monde qui l’entoure et qui peut désormais œuvrer, en possession de sa pleine puissance.
C’est en vivant dans le monde dans l’état d’hyper conscience, que l’être humain atteint ensuite l’illumination et la réalisation pour vivre l’ascension.
Pour conclure, nous pouvons dire qu’il existe une médecine d’urgence et une psychologie d’urgence qui servent à soutenir le petit « Moi » dans ses moments de fragilité, qui servent à réparer les traumatisme physiques, affectifs et psychologiques. Mais la véritable médecine et la psychologie de demain s’adresseront ensuite au Soi pour l’aider à reprendre sa place dans l’évolution humaine.
Vous découvrez qu’en réalité, tout est spirituel et que les étiquettes que vous attribuez aux différentes maladies et aux conflits psychologiques ne sont que des termes différents qui parlent tous du seul processus en cours : celui de l’éveil de la conscience.
La maladie est une forme de malaise localisé qui a été engendré à un moment de l’existence par la dénégation, la culpabilité, le jugement, la honte, l’autocritique et le manque d’amour. Elle est aussi liée à un réflexe biologique de survie qui est à mettre en relation avec la conscience primale de la vie, tant végétale, qu’animale ou humaine.
La maladie est un cri de l’âme qui attend d’être entendu et replacé dans son juste contexte |
L’éveil spirituel peut être favorisé par la compréhension du processus psychologique de l’être humain qui, observé sous cet angle, globalise et réunit toutes les données.
Une science récente, la psychobiologie, résume tout le périple de la conscience humaine comme le passage de l’homme animal à l’homme Dieu.
Vous trouverez ci-après, le tableau et l’explication de cette synthèse qui permet de situer plus justement l’homme dans son chemin de vie.
Pour voir le tableau complet, cliquez sur l’image pour l’agrandir.
Le cercle symbolise la vie humaine.
Il est divisé en quartiers qui représentent les quatre grandes étapes psychologiques (ou spirituelles) à franchir pour permettre le passage du Moi au Soi, ou de l’ego à la conscience de l’âme, ou encore, de l’homme-animal à l’homme-Dieu.
Chaque quart se divise encore en trois roues qui concernent les étapes d’entrée, d’installation et de sortie nécessaires pour le passage d’un quart à un autre.
1er quart supérieur gauche
Le premier quart supérieur gauche (1) représente la création de l’ego. Il débute par l’entrée dans la vie du fœtus dans le ventre maternel.
Le fœtus vit en symbiose avec sa mère. Lui ou sa maman, c’est pareil. Il ressent ce qu’elle ressent, il vit ses joies et ses peines. Il vit dans la consciencesubconsciente. Cette période est représentée par la première roue (entrée) dans le premier quart.
A la naissance, il quitte cette union et connaît la séparation. Ses pleurs et ses cris sont la manifestation de son travail de deuil et de sa souffrance de cette séparation.
Au fil des mois, en même temps qu’il découvre son corps, il va réaliser qu’il n’est pas sa mère et que sa mère n’est pas lui. Le nourrisson fait alors une sorte de dépression qui se manifeste par le fait que chaque fois qu’il est en présence de quelqu’un d’étranger à sa mère, il pleure ou il se cache.
Vers un an, l’enfant réalise qu’il y a sa mère, les autres et lui. C’est cette séparation qui donne l’identité de l’enfant. Ainsi naît le Moi, au niveau psychologique.
Cette période (entre un an et trois ans) correspond à l’installation dans laconscience sociale. (voir 2ème roue du premier quart supérieur gauche)
Ce petit Moi va chercher des solutions pour ne pas souffrir dans la vie de tous les jours de ses frustrations et de ses manques. C’est là qu’il va installer ses propres programmes de survie suivant les événements qu’il rencontrera et ses réactions premières vis-à-vis de ceux-ci. Souvent, la première expérience consciente est déterminante et sera l’objet de référence pour les situations ultérieures qui verront se répéter les mêmes schémas comportementaux. Il va se forger ses défenses en prenant conscience du pouvoir qu’ont ses « oui » et ses « non ». (Conscience du petit moi ou de l’ego).
A ce stade, l’ADN est porteur de toutes les informations relatives à la survie, à la douleur, à la souffrance et au pouvoir de l’ego.
La création de l’ego est un processus naturel et obligatoire sur le chemin de la prise de conscience du Soi. Il est une aide qui, normalement, dès l’âge de sept ans, devrait aider l’enfant à se repérer dans la vie.
Mais dans la réalité, il en va tout autrement.
C’est durant cette période, (entre trois et sept ans) qu’il va adopter les comportements qu’on lui apprend. C’est là qu’une faille se creuse entre ses émotions vraies et ses émotions fausses, entre ce qu’il « aurait dû ressentir » et ce qu’il ressent effectivement. Les comportements appris avant qu’ils ne soient désirés par l’enfant prennent la place de ses sentiments véritables. Le processus est subtil car il est lié à « la bonne éducation » que veulent lui donner ses parents et la société pour « son bien ».
Un « faux moi » prend la place de son identité et éteint tous ses véritables repères.
Exprimer sa joie ou sa tristesse, sa colère ou sa désapprobation, donner ou conserver pour soi devient pour l’enfant un choix impossible à faire tant il est conditionné par ce qu’on attend de lui et ce qu’on lui a inculqué.
C’est là que le niveau de la sensation à votre véritable identité a été détruit |
C’est ce qui permet l’installation « des masques ».(voir 3ème roue du premier quart supérieur gauche)
A partir de là, l’enfant va vivre avec ce comportement appris non désiré qu’il a intégré à son identité jusqu’à l’inévitable « crise de l’adolescence » ou son âme, à la recherche de l’unité perdue, va le pousser à se différencier de ses parents pour trouver son propre centre. (Voir 1ère roue du second quart supérieur droit)
2ème quart supérieur droit
Il va passer ensuite par un travail d’organisation et de socialisation et la rencontre de l’autre sexe.
Si toutes les étapes de ce processus de maturation psychologique se sont bien passées, l’homme ou la femme est devenu capable d’un amour altruiste.
Mais là aussi, les déviations de la société, de l’enseignement, de l’éducation font que rares sont « adultes » ceux qui arrivent à l’âge adulte. La plupart du temps, ils en sont encore à se débattre avec un émotionnel resté accroché à l’âge de la petite enfance et avec un ego qui cherche désespérément à combler ses besoins.
Normalement, l’âge adulte devrait conduire à la découverte des masques (voir 2ème roue du 2ème quart) et à sa conséquence directe : le désir de libération du comportement appris non désiré (3ème roue du 2ème quart).
Ce désir de libération du comportement appris non désiré va amener l’être humain à rencontrer son « ombre », c’est-à-dire, reconnaître toutes les parties de lui qui n’ont jamais pu s’exprimer. C’est là qu’il doit arriver à ne plus se juger, à comprendre que tout est juste. Il rencontrera la peur de la perte des valeurs qui le soutiennent, la révolte et enfin l’acceptation de ce qui est. (voir 1ère roue du 3ème quart inférieur droit)
3ème quart inférieur droit
N.B. Le cancer apporte souvent avec lui cette remise en question brutale. La résolution des conflits qui en sont la cause et la mise en conscience du processus de conscience qui est en train de s’opérer, conduit le plus souvent à sa guérison.
Il n’est, bien évidemment, pas nécessaire d’avoir recours au cancer ou à la maladie pour réaliser cette étape; le cancer ou la maladie est un moyen qu’a choisi la personne dans le cadre de ses croyances et de ses limitations pour atteindre cet état de conscience. (Une des croyances les plus répandues est que l’évolution passe par la souffrance et la maladie.)
La découverte du « compagnon » (terme qui désigne l’ego véritable) va lui permettre de mettre bas les masques (2ème roue du 3ème quart).
Il voit alors clairement qui il n’est pas mais il ne sait pas encore qui il est. Cette perte des repères de l’identité va le plonger dans la confusion. Il pourra avoir l’impression de « perdre la tête ». Son mental ne lui semblera plus d’aucun secours.
Mais ne faut-il pas se perdre pour se « retrouver » ? (3ème roue du 3ème quart)
Cette étape est cruciale car il y a le risque de confondre les symptômes de libération avec les symptômes de l’ancien état de souffrance. Des symptômes de guérison peuvent être interprétés comme des maladies alors que c’est le corps qui saisit l’occasion pour évacuer toutes les scories qu’il a accumulées depuis bien longtemps, pour éliminer ce qui n’est plus utile et pour réparer et restaurer ce qui doit l’être.
La recherche de l’unité, de l’amour infini ne peut être comblée tant que la dualité se manifeste en l’Etre. Aussi, va-t-il inverser le processus. Plutôt que de chercher à l’extérieur la plénitude, il va la rechercher en lui-même. C’est le chemin de l’introversion, de la méditation. Il va mettre une distance entre les évènements extérieurs et sa perception, ce qui va empêcher les émotions de le submerger et de ressentir des émotions violentes face aux événements.
Un quatrième brin d’ADN est activé : il est porteur de toutes les informations concernant l’amour inconditionnel.
A ce stade, l’humain n’a réalisé qu’une partie de sa croissance. (Conscience de transmutation) (1ère roue du 4ème quart).
4ème quart inférieur gauche
Cela va lui permettre de découvrir « l’Autre » qui l’habite, c’est-à-dire, son Etre intérieur. Cette partie de lui libre et non soumise aux conditionnement social, aux habitudes, cette partie qui se suffit à elle-même et qui échappe à la dualité. Cette étape est celle de la supraconscience qui correspond à l’activation d’un cinquième brin d’ADN porteur des informations relatives au fait de s’exprimer et de vivre au-delà de la dualité. (2ème roue du 4ème quart)
Après le chemin de l’introversion, il va prendre le chemin de la croissance spirituelle qui se fait au dehors, dans la relation à l’autre car il a désormais compris que l’Autre, c’est lui. La sympathie devient empathie, la communication communion.
Sa relation avec Dieu va être radicalement changée car elle est la découverte de la dimension divine en l’homme. (Hyper conscience)
Un sixième brin d’ADN est activé avec toutes les informations relatives aux facultés de précognition du subconscient. ( 3ème roue du 4ème quart)
Commence alors une nouvelle spirale qui accueille un humain « guérit » de ses souffrances psychologiques, parfaitement libre et lucide du monde qui l’entoure et qui peut désormais œuvrer, en possession de sa pleine puissance.
C’est en vivant dans le monde dans l’état d’hyper conscience, que l’être humain atteint ensuite l’illumination et la réalisation pour vivre l’ascension.
Pour conclure, nous pouvons dire qu’il existe une médecine d’urgence et une psychologie d’urgence qui servent à soutenir le petit « Moi » dans ses moments de fragilité, qui servent à réparer les traumatisme physiques, affectifs et psychologiques. Mais la véritable médecine et la psychologie de demain s’adresseront ensuite au Soi pour l’aider à reprendre sa place dans l’évolution humaine.
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